Au titre des projets présentés, le jeudi 13 février 2025, lors du conseil des ministres, la construction d’un Centre scientifique et islamique au Gabon. Il s'agirait d’un don de la République Islamique d’Arabie Saoudite devant asseoir la coopération bilatérale entre nos États.
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00:00Le Gabon vient d'ouvrir une nouvelle page de son histoire politique avec l'entrée en vigueur d'un
00:05nouveau Code électoral. Parmi les dispositions marquantes figurent l'éligibilité des binationaux
00:11à l'Assemblée nationale sans obligation de renoncer à leur seconde nationalité. Cette
00:16réforme, inscrite à l'article 188 du Code, marque une avancée significative en matière
00:22d'inclusion politique. A la lecture de l'article 188 du nouveau Code électoral, tout Gabonais
00:28d'origine, âgé de 18 ans ou moins, jouissant de ses droits civils et politiques, peut se porter
00:33candidat aux élections législatives. Et ce, même s'il détient une autre nationalité. Cette mesure
00:40contraste avec l'inéligibilité des étrangers ayant acquis la nationalité gabonaise, qui reste
00:46exclue de la course à la députation. Ainsi, le législateur gabonais distingue clairement les
00:52Gabonais d'origine des naturalisés. Si les concepteurs de ce Code électoral soutiennent
00:57qu'il s'agit d'une évolution législative qui répond à une demande croissante de la diaspora
01:01gabonaise, la réalité est qu'il s'y dégage une hypocrisie fantoche. En effet, les autorités de
01:08la transition témoignent d'une volonté d'adapter le cadre juridique aux réalités d'un monde
01:13globalisé, où les double nationalités sont de plus en plus courantes. Pour ces défenseurs,
01:18cette réforme renforce la démocratie en élargissant le champ des candidatures potentielles,
01:23quelles qu'elles aient été, leur trajectoire. Toutefois, cette mesure ne fait pas l'unanimité.
01:28Certains critiquent y voir un risque de conflit d'intérêts ou de loyauté partagée. Mais comment
01:34limiter l'accès à certains postes tout en autorisant les binationaux à voter des lois,
01:38malgré leur appartenance à deux partis ? Une question qui reste sans réponse à l'aube
01:42des joutes électorales. Tout porte à croire que seule l'élection présidentielle revêt une
01:47importance pour l'exécutif, que tout individu, même lié à une patrie externe, peut influencer
01:53par sa position de député la législation de notre pays. Une ouverture risquée qui
01:57semble être assumée par le législateur gabonais. Reste à voir comment cette
02:01disposition sera appliquée et son impact.