Dans cette école primaire de Laroque-d'Olmes, le maire s'oppose à la fermeture d'une classe malgré la baisse d'élèves prévue. Il propose de financer un enseignant avec ses indemnités, soulignant le besoin de soutien pour les territoires ruraux et l'engagement des élus locaux.
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00:00Aujourd'hui cette école primaire compte 98 élèves. Pour la rentrée de septembre
00:04l'académie de Toulouse table sur 86. Elle a donc décidé de fermer l'une des
00:09cinq classes de l'école. Il y a une classe qui va être dédoublée sur deux ou trois
00:15enfin on sait pas sur les autres classes et ça va obligatoirement altérer sur la
00:22qualité de l'enseignement. Pour le maire hors de question de fermer cette classe
00:26selon lui les élèves seront plus nombreux que le décompte fait par
00:30l'académie. Il propose donc de financer le poste d'enseignant supprimé avec ses
00:34indemnités d'élus soit environ 1200 euros par mois. S'il faut que je tire un
00:38trait sur mes indemnités pour le bien de la commune et bien je le ferai sans
00:40hésiter, sans réfléchir. Mais vous êtes un maire bénévole, totalement bénévole. Je le deviendrai.
00:44Un problème qui cristallise selon lui le manque de soutien aux territoires ruraux.
00:48En fait on pénalise les gens qui s'engagent et qui arrivent à donner du
00:51résultat avec pas grand chose parce que nous sommes dans une zone assez
00:54sinistrée où la précarité est assez importante. Nous arrivons à avoir un
01:00très bon résultat au niveau des élèves. Depuis plusieurs années le
01:04maire et ses adjoints donnent déjà 30% de leurs indemnités pour financer des
01:08ordinateurs destinés aux élèves de CM2.