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Pierre Lellouche, ancien ministre : «Le risque du référendum quand on est aussi impopulaire qu'Emmanuel Macron, c'est que quelque soit la question, les Français voteront contre».

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Transcription
00:00On va dire que le Président a su jouer de tous les écrans de fumée possibles et imaginables.
00:08Après les gilets jaunes, on a vu, après il y a eu les entretiens de Saint-Denis.
00:15En revanche, quand il y a eu cette semaine épouvantable du mois de juin 2023,
00:20où 500 villes ont été attaquées, il n'y a pas eu de tentative de dire quoi que ce soit.
00:25Silence radio de la part du gouvernement.
00:27Ensuite, il y a eu la séquence électorale des Européennes.
00:30Il n'a pas aimé, donc on dissout.
00:32Le peuple s'est trompé, il fallait que le peuple vote bien la fois suivante.
00:36Il a voté encore pire, si j'ose dire,
00:38puisque grâce au cordon sanitaire, on a eu une assemblée complètement éclatée et un gouverneur.
00:44Alors maintenant, qu'est-ce qu'il peut faire ?
00:46Beaucoup va dépendre naturellement de la survie du gouvernement Bérou.
00:50Mais il est clair que le Président, s'il veut rester jusqu'en 2027,
00:54il va falloir qu'il reprenne la main, qu'il retrouve quelque chose qui ressemble à de la légitimité.
00:59Mais il a promis un référendum.
01:01Mais un référendum sur quoi ?
01:02Alors le risque du référendum, quand on est aussi impopulaire que M. Macron,
01:06c'est que, quelle que soit la question, les Français votent contre.
01:08Tout va être dans le choix de la question.

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