0:00 Intro
0:27 Retour sur les Flops
5:33 Mention spéciale
7:38 TOP 10
13:54 TOP 9
21:34 TOP 8
24:45 TOP 7
32:15 TOP 6
41:48 TOP 5
48:43 TOP 4
1:01:28 TOP 3
1:09:37 TOP 2
1:12:58 TOP 1
1:18:21 Conclusion
0:27 Retour sur les Flops
5:33 Mention spéciale
7:38 TOP 10
13:54 TOP 9
21:34 TOP 8
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1:18:21 Conclusion
Catégorie
🎥
Court métrageTranscription
00:00:00Bonjour à tous et toutes, bienvenue dans cette dernière vidéo des vidéos de début
00:00:17d'année, jusqu'au top des vignettes qui sortira plus tard quand j'aurai eu le temps
00:00:20de récupérer, donc comme je l'ai dit dans la précédente vidéo.
00:00:22Merci beaucoup pour l'accueil que vous avez réservé aux vidéos précédentes, je vais
00:00:27Peut-être devoir faire un petit retour rapide du coup sur les flops avant d'aller plus loin,
00:00:31mes tops et mes flops ne sont pas un classement des films que je considère comme les films
00:00:35du plus au moins bien réussi.
00:00:37C'est pas aussi simple que de dire le flop 1 c'est le film qui a la direction photo
00:00:42la plus moche, la musique la plus nulle, le scénario le moins intéressant, le machin
00:00:45etc.
00:00:46Et puis en top 1 c'est la meilleure musique, le meilleur scénario, le meilleur machin etc.
00:00:49C'est pas comme ça que je fonctionne, c'est en fonction de est-ce que ça m'a plu à
00:00:52moi, qu'est-ce que ça m'a provoqué chez moi.
00:00:54Donc oui, bien sûr que Madame Web et Venom sont fondamentalement en terme de réalisation
00:00:59de moins bons films que Civil War ou Furiosa, le truc c'est que j'en attendais pas grand-chose
00:01:03à la base.
00:01:04C'était un peu évident que ça allait être des gadins, c'est un petit peu moins important
00:01:08en ce qui me concerne, c'est pas des films qui sont importants pour moi, les Venom ou
00:01:11les Madame Web, alors qu'il y a des films desquels j'attendais un minimum de trucs
00:01:15et dont j'ai rien eu.
00:01:16Sur Furiosa, il y a le fait que j'avais pas aimé le premier non plus à la base, mais
00:01:21j'étais quand même capable d'accepter qu'il y avait plein de bons éléments dans
00:01:23Fury Road et que je pouvais pas dire que c'était un mauvais film, juste fondamentalement.
00:01:26Sur Furiosa, je pense que c'est un mauvais film, j'ai même oublié de parler des défauts
00:01:31d'effets spéciaux, des défauts d'étalonnage qui sont dégueulasses, qu'on essaie de justifier
00:01:34en disant « mais c'est pour faire un peu comics ou un peu machin », non, c'est juste
00:01:37que c'est moche et que c'est mal fait en fait, parce que ça a été mal pensé et
00:01:40mal réfléchi, et Civil War c'est la même chose, c'est un film qui a été mal pensé,
00:01:43mal réfléchi, mal vendu, mal présenté, et qui passe clairement à côté de son sujet.
00:01:48Quand on crée ce contexte, c'est ce contexte qui devient plus important que tout le reste
00:01:52en fait.
00:01:53Tu peux pas créer ce contexte et ensuite t'intéresser aux journalistes, ou alors ne
00:01:55créer ce contexte que pour dire « en règle générale, la guerre c'est pas bien », parce
00:01:58que c'est un petit peu le commentaire de Civil War quand même, ça vole aussi haut
00:02:01que ça.
00:02:02La guerre c'est pas bien.
00:02:03Le nombre de commentaires que j'ai qui sont en train de me dire « c'est juste pour
00:02:05montrer que s'il y avait une guerre civile, les gens ils se tireraient les uns sur les
00:02:08autres et ce serait horrible et ce serait machin, etc. », non mais tu te fous de la
00:02:10gueule du monde ? Oui, la guerre c'est pas bien, oui, bravo, magnifique, il faut remettre
00:02:14une statuette pour ça, il faut dire que c'est le meilleur film de l'année, il faut gueuler
00:02:16quand ça arrive dans un flop.
00:02:17Et non, ce n'est pas un film politique, et il y a des gens qui m'ont sorti du coup le
00:02:20personnage qui a le soldat avec les lunettes rouges qui rappellent la casquette rouge de
00:02:24Donald Trump, les cheveux peroxydés blonds qui rappellent les cheveux peroxydés de blond
00:02:27de Donald Trump, etc.
00:02:28Et qui disent « il est raciste et donc ça montre bien qu'il y a un aspect politique
00:02:32au truc ». Non, déjà il est pas raciste, il est en train de se taper un délire sur
00:02:36ce qu'est l'Amérique, ce qu'est machin, etc.
00:02:38Et le mec qui est là n'est pas américain, il tire pas forcément dessus parce qu'il
00:02:41est chinois, il tire dessus parce qu'il n'est pas américain, il y a une différence.
00:02:45Le conflit en général n'est pas orienté autour du racisme, donc dire que ce mec-là
00:02:49précisément est raciste, ça dit rien sur le contexte global de cette grande guerre
00:02:53et sur qui est au commande et sur qui fait quoi.
00:02:54Et si vous voulez remonter au nœud du problème, le truc c'est, posez-vous la question, quand
00:02:57le mec dit « vous êtes quel genre d'américain ? », quelle est la bonne réponse à lui
00:03:01apporter ? Au début quand il te dit ça, tu penses que tu dois répondre républicain
00:03:05ou démocrate, ensuite le mec il te dit « Tennessee, Wyoming, Iowa, etc. », genre vous venez
00:03:10de quelle région des Etats-Unis ? Il n'y a pas de bonne réponse à donner à ce mec-là,
00:03:13le seul truc que veut ce mec-là c'est buter tout le monde.
00:03:16C'est avoir un prétexte pour buter des gens en fait, il s'en fout au final de quel
00:03:20parti politique les gens sont, s'ils viennent des Etats-Unis ou pas, s'ils sont étrangers
00:03:23ou migrants ou pas, c'est pas le problème, le mec il a juste une violence à expulser
00:03:27et il se sert de ça pour expulser sa violence, mais il n'y a jamais de parti pris politique
00:03:32dans quoi que ce soit de ce film en fait.
00:03:34Donc oui, Civil War est un film vide, ou au mieux, dans le meilleur des cas, un film
00:03:40plat avec une morale complètement conne du style « la guerre c'est pas bien », donc
00:03:43voilà pourquoi il se retrouve dans mes flops, parce qu'avec le potentiel de ce film, avec
00:03:47son titre, c'est un truc, les gens ont cru que le titre c'était un élément déterminant
00:03:52de mon truc, le titre c'est juste une preuve que le film passe à côté de son sujet en
00:03:55fait.
00:03:56Quand il essaye de résumer son sujet, il dit « Civil War, je m'appelle Civil War, je ne
00:03:59m'appelle pas photographe de guerre pendant une guerre civile fictive aux Etats-Unis ». Il
00:04:01crée ce contexte qui est extraordinaire, et il ne l'exploite pas du tout en fait,
00:04:05il ne dit rien du tout, on m'a dit aussi « oui mais le Président il parle un petit
00:04:09peu machin, un petit peu comme Trump etc, il parle un peu comme tout Président un peu
00:04:12despotique, mais ça en fait pas forcément une projection de Trump ». Peut-être éventuellement
00:04:16le casting de l'acteur, qui est un acteur qui jusque-là était réservé aux sitcoms,
00:04:19donc un mec qui est un peu rigolo quand tu le vois arriver à la base et qui finalement
00:04:22t'inspire quand même un peu de peur etc, éventuellement à ce niveau-là je pourrais
00:04:25trouver un rapport par rapport à Trump, qui de base a un côté un peu fun parce qu'il
00:04:29dit n'importe quoi et il sort des conneries constamment, et en même temps c'est quand
00:04:33même un mec complètement taré et qui est aux commandes du pays quoi. Donc à la limite
00:04:37on peut essayer de lire des petits trucs par-ci par-là, mais quand tu fais un film comme
00:04:39ça avec le danger qui planait au-dessus des Etats-Unis à ce moment-là, c'est irresponsable
00:04:44de pas dire plus et de pas aller plus loin que ça. Donc voilà, ça c'était pour en
00:04:47terminer vite fait avec les flops, vous êtes pas contents, je peux le comprendre, il se
00:04:52trouve que c'est juste, c'est mon classement, c'est ce que je pense moi de ce film-là
00:04:55en particulier, donc voilà, oui j'ai moins aimé Furiosa et Civil War que Madame Web
00:05:01ou Venom 3 qui ont au moins un petit côté un peu fun ou un côté un peu nanar, là
00:05:04c'est vraiment juste, c'est un gâchis complet en fait. Pour les deux d'ailleurs, Furiosa
00:05:08pareil, ça aurait pu être un truc vachement plus sympa mais il a décidé de gâcher tout
00:05:11son truc en faisant une espèce de branlette intellectuelle à la con là, qui n'a aucun
00:05:15sens. Et dans les deux cas je vous invite à aller voir mes vlogs sur ces films-là
00:05:18parce qu'il y a beaucoup de gens qui m'ont dit « ouais tes arguments ils sont nuls »
00:05:20et j'ai fait oui mais mes arguments ils sont pas tous là, mes arguments ils sont aussi
00:05:22dans les vlogs, là j'ai juste voulu pas me répéter et j'ai rajouté des trucs
00:05:25en plus que j'avais pas dit dans les vlogs, c'est pas mes seuls et uniques arguments
00:05:28quoi, donc la mauvaise foi aussi, ça se traite. Donc voilà pour en finir avec la
00:05:33vidéo des flops. Pour commencer cette vidéo des tops, je voudrais faire une petite mention
00:05:36spéciale à un film qui ne se retrouve pas dans le top ou les flops parce qu'en fait
00:05:41j'ai pas pu le voir jusqu'au bout, il me tord les boyaux, il me détruit de l'intérieur,
00:05:45je ne peux pas le regarder, je suis trop inconfortable en fait devant ce film. Ce film s'appelle
00:05:51C'est François Civil qui joue un professeur des écoles homosexuelles mais qui se fait
00:05:55accuser d'avoir essayé de draguer ou eu des mots peut-être un petit peu tendancieux
00:06:01autour d'une élève de sa classe.
00:06:03On a parlé de séduction qui passe par la flatterie par exemple, avec cette nouvelle
00:06:07coiffure Leslie est particulièrement beauté aujourd'hui.
00:06:09Du coup il est sous le feu de sa direction, il est menacé par le frère de cette gamine
00:06:15qui est un mec assez violent et il peut même pas dire ce qu'il innocenterait sans l'ombre
00:06:19d'un doute qu'il est homosexuel et que donc ses mots étaient innocents parce que
00:06:23les profs ouvertement gays peuvent aussi être mal vus par les parents.
00:06:26Donc en fait il est complètement piégé, c'est-à-dire qu'il est accusé d'un truc
00:06:30et pour vraiment donner la réponse qui dit clairement que c'était pas ce qui était
00:06:33en train de se passer dans la salle de classe, il risque de se griller sa place quand même
00:06:36de professeur des écoles, il risque s'il ne fait pas son coming out de se faire casser
00:06:40la gueule par le frère de la gamine etc.
00:06:42Et en fait quand je vois ce film, mon stress déborde, c'est très kafkaïen comme truc
00:06:48et en fait du coup j'ai pas pu regarder ce film au-delà des 30 premières minutes
00:06:51et c'est pour ça que je veux le mentionner dans les tops parce que un film qui fait ça
00:06:55est forcément incroyablement réussi.
00:06:57Le seul truc c'est que je peux pas valider qu'il est dans les tops parce que je connais
00:07:00pas la fin.
00:07:01J'ai eu quelques échos vite fait de la fin qui apparaît-il semblent un peu insatisfaisantes
00:07:05mais je peux pas la voir parce que vraiment je ne peux pas regarder ce film, je n'y arrive
00:07:10pas, ça me détruit intérieurement de voir ce qu'est cette histoire.
00:07:13Donc voilà, je voulais quand même en faire mention parce que pour me marquer quand même
00:07:17à ce point, il faut vraiment que le film ait fait un truc particulier.
00:07:19Donc voilà, je vous encourage si vous avez l'occasion à jeter un oeil sur Pas de Vague
00:07:23parce que je crois que j'ai jamais eu ça dans la vie de cette chaîne quoi, ça fait
00:07:27très longtemps que j'ai pas vécu un truc aussi fort devant un film et vraiment j'ai
00:07:29du mal à le regarder.
00:07:30Voilà, les introductions étant faites, allons-y pour cette dernière vidéo de début d'année,
00:07:36commençons les tops avec le top 10.
00:07:47Sonic 3, réalisé par Jeff Fowler.
00:07:50Oui écoutez, on commence léger, on commence avec un petit blockbuster un petit peu raté
00:07:54pas crête mais qui fait parfaitement son boulot en fait, c'est tout simplement pour
00:07:58ça qu'il se retrouve dans ce top, c'est un film qui n'a pas d'ambition au-delà d'être
00:08:02Sonic 3 et d'être le meilleur Sonic 3 possible et il est le meilleur Sonic 3 possible.
00:08:06C'est peut-être pas le film de l'année, c'est pas le film du siècle, c'est peut-être
00:08:09pas l'idée la plus intelligente mais ça marche extrêmement bien, c'est un bon petit
00:08:12divertissement qui est assez fun, qui est très bien réalisé et qui décide enfin
00:08:16de mettre un peu plus de budget que Sonic 1 et 2 qui avait mis un petit peu le budget
00:08:20là où il y avait besoin mais là tu sens plus que c'est surtout le film et qu'il n'y
00:08:23a pas tant besoin de distraction et de sketch à la con avec des acteurs secondaires ou
00:08:27tertiaires qui ne reviennent que pour une scène, notamment par exemple la sœur de
00:08:31la copine du mec qui recueille Sonic, je m'en rappelle plus de leur nom bordel.
00:08:36Ah oui c'est vrai, il s'appelle Wachtowski en plus, je devrais avoir un souvenir de son
00:08:39nom de famille quand même merde.
00:08:40Donc la belle-sœur de Tom, donc la sœur de Maddy qui est donc la copine de Tom ou
00:08:46le mec de la belle-sœur de Tom et de la sœur de Maddy qui reviennent tous les deux juste
00:08:50pour un tout petit caméo quelque part alors que dans les autres films il y avait des scènes
00:08:53vachement longues sur eux parce que c'était intéressant d'avoir des sketchs à filmer
00:08:56de plusieurs minutes, ça nous permettait de ne pas avoir à filmer de l'action à ce
00:08:59moment là quoi.
00:09:00Là pour le coup c'est opposé, ça n'intervient que quand il y a vraiment une autre raison
00:09:03à les mettre dans le truc, la raison est un peu tirée par les cheveux mais il y a
00:09:06quand même une raison à les mettre dans le truc, c'est pas juste là pour perdre
00:09:09du temps ou pour gagner du temps avant de faire des scènes d'action, tu vois qu'ils
00:09:11ont plus mis l'argent là où il devait être.
00:09:14L'histoire donc pour ceux qui ne le sauraient pas c'est que Sonic, Knuckles et Tails doivent
00:09:19faire face à un nouvel ennemi qui s'appelle Shadow, alors je sais qu'il a une backstory
00:09:23spéciale dans les jeux vidéo mais elle n'est pas vraiment abordée ici, en tout cas j'ai
00:09:26l'impression qu'il doit un petit peu changer ici, mais qui est du coup un autre hérisson
00:09:30du même genre que Sonic mais qui est particulièrement puissant parce qu'il est chargé par le pouvoir
00:09:35des émeaux.
00:09:36Pour le coup le film fait très années 90, on a un personnage qui est censé être badass,
00:09:42il est badass comme on, avec du rock, en conduisant une moto, en ayant un flingue,
00:09:45en étant émeau donc, et en étant doublé par Keanu Reeves, qui a l'air un peu de se
00:09:51faire chier dans sa cabine de doublage pour être tout à fait honnête mais c'est peut-être
00:09:53aussi qu'il a son problème de diction qui commence à arriver de plus en plus, j'ai
00:09:56l'impression qu'il a de plus en plus de mal à jouer correctement ses lignes, tout ça
00:09:59fait très années 90 quoi, c'est Keanu Reeves habillé en noir avec des pouvoirs, ça fait
00:10:05un peu Matrix aussi un petit peu, avec une moto et des flingues etc, ça fait très 90's
00:10:09du coup comme caractérisation du personnage de Shadow, et Shadow voulant se venger pour
00:10:14ce que les humains lui ont fait en le maintenant enfermé dans un centre de recherche militaire
00:10:18et en l'ayant séparé d'une petite jeune fille avec qui il commençait à se rapprocher
00:10:22à l'époque, s'est associé au père du docteur Robotnik, qui va donc devoir être
00:10:28combattu également par Robotnik, puisque du coup il sait comment utiliser leur technologie
00:10:31donc Sonic, Knuckles et Tails vont aller le voir pour lui demander son aide, et évidemment
00:10:36il va y avoir des retournements dans cette relation-là également, beaucoup de jeux
00:10:40avec du coup deux Jim Carrey à l'écran. Pour revenir sur les qualités du coup du
00:10:44film, c'est que niveau grand spectacle, ça y est à fond. C'est-à-dire qu'il y a des
00:10:48scènes d'action pendant quasi tout le film, plutôt grandioses, plutôt bien foutues,
00:10:53toutes les scènes où il est en train de courir dans la forêt ou en train de courir
00:10:55au milieu des rues de Tokyo notamment, ça va à fond la caisse et c'est vraiment dynamique,
00:11:00vraiment puissant, vraiment bien foutu. La baston finale entre Sonic et Shadow, elle
00:11:05est dantesque, c'est les mecs brisent des plaques tectoniques, vont se battre jusque
00:11:08sur la lune, etc, c'est vraiment, on va au maximum de ce qu'on pourrait faire avec
00:11:12ce genre de délire-là, et c'est justement là que j'apprécie beaucoup ce film-là,
00:11:15c'est que les autres étaient bons aussi, notamment je me souviens que le climax de
00:11:18Sonic 2 avec l'énorme robot Robotnik géant là à côté de la petite ville était plutôt
00:11:23cool et était plutôt grandiose, etc, et là vraiment ils se sont complètement lâchés
00:11:27quoi, ils sont allés jusqu'au bout du truc, et ça fait plaisir parce que tu te dis bon,
00:11:30c'est bon, vous avez fait deux films pour gagner du pognon qui ne coûtaient pas trop
00:11:32cher à réaliser, qui ne coûtaient pas trop cher à être fait, notamment le premier
00:11:34Sonic, qui est juste un roadtrip avec James Marsden et Sonic à côté de lui sur la voiture,
00:11:39donc ça ne coûtait pas très cher, maintenant que ça a bien marché, ils sont honnêtes
00:11:43et ils sont généreux avec leur public, et ça pour le coup, il faut toujours l'apprécier.
00:11:47Quand le studio sait être à la hauteur de la confiance que lui a fait le public et
00:11:52de l'argent qu'il lui a donné le public, pour le coup c'est quand même plutôt cool.
00:11:55Donc ça, ça marche très très bien, évidemment le reste du film est aussi très bon à cause
00:11:59de l'humour qui marche extrêmement bien aussi.
00:12:01Alors je dirais quand même qu'ils en font un petit peu trop avec le double Jim Carrey,
00:12:06et notamment au niveau des brisages du quatrième mur, il y a un moment où les deux robotniques
00:12:09sont en face l'un de l'autre et disent littéralement, dis donc, on se ressemble tellement, c'est
00:12:13comme si on était joué par le même acteur dans un film, et tu fais, non, honnêtement
00:12:18il n'y a pas besoin de ce genre de truc, ça pouvait être drôle sans ça, il y a notamment
00:12:22une scène de danse qui est très rigolote avec les deux robotniques, avec tous les lasers
00:12:26et tous les machins, c'est très très drôle, ça marche super bien, et en règle générale
00:12:30le reste du film est plutôt drôle, il y a un moment où au tout début du film, on
00:12:33dit à Sonic, mais heureusement Sonic, tu as réussi à ne pas changer, ici.
00:12:43Il joue beaucoup avec le personnage de Knuckles qui parle beaucoup de l'honneur dans son
00:12:50truc en général, et à un moment ils font juste brûler des chamallows dans la forêt,
00:12:54il le fait trop brûler, et du coup il fait j'ai déshonoré mon marshmallow, c'est
00:12:59un truc complètement con, avec cette voix-là et ce commentaire et tout le bordel, ils arrivent
00:13:03vraiment bien à gérer l'humour de ces trucs-là, il y a tout un truc avec un laser et on te
00:13:06dit les lasers te couperont en morceaux, et ensuite il te couperont ces morceaux en plus
00:13:09petits morceaux, j'aime bien ce genre de petit délire.
00:13:11Donc ouais, j'ai juste passé un très bon moment en fait devant ce film, c'était
00:13:14un très bon divertissement, c'était fun, ça vole pas haut hein, ça c'est clair,
00:13:17mais c'est ultra divertissant, ça fait parfaitement son job, et de ce que j'ai entendu comme
00:13:21retour, ça adapte toujours aussi bien l'univers de Sonic, dont je suis toujours pas extrêmement
00:13:26fan, personnellement le personnage de Shadow en mode je suis un espèce de Dark Knight
00:13:30badass et tout le bordel, je trouve ça un petit peu ridicule, j'ai jamais vraiment
00:13:33accroché à l'univers de Sonic en bonne partie à cause de ce genre de trucs, mais
00:13:36si vous êtes fan, clairement vous allez prendre votre pied, parce que moi qui suis
00:13:38pas super fan, et c'est un peu le cas depuis le début avec la saga de Sonic, même moi
00:13:42qui suis pas hyper fan du truc, qui connais ça un petit peu de loin, honnêtement c'est
00:13:46des films cool à regarder et plutôt fun et divertissant quoi, donc voilà, vous passerez
00:13:49un bon moment devant Sonic 3, je vous le conseille, et maintenant passons au film
00:13:52suivant.
00:13:53Numéro 9.
00:13:54Ni chaîne ni maître, réalisé par Simon Mataïro.
00:14:10J'ai toujours été surpris que depuis que les Etats-Unis ont vraiment commencé une
00:14:16grosse introspection sur leur traitement des populations afro-américaines et des
00:14:21personnes de couleur en général dans leur pays, la France n'est pas vraiment au boîtier
00:14:24le pas et ne se soit pas posé ce genre de questions.
00:14:27Il est vrai que le rapport de la France à l'esclavagisme est un petit peu différent
00:14:31d'autres pays, puisque techniquement ce n'était pas censé être autorisé sur le
00:14:33sol français, mais on l'a quand même fait sur d'autres sols, et c'est sans doute
00:14:37pour ça qu'on ne l'aborde pas énormément, c'est parce qu'effectivement dans notre
00:14:40pays à nous, on n'a pas des tonnes et des tonnes d'exemples de personnes esclaves,
00:14:44il y en a même quelques-unes qui étaient dans la royauté, comme on l'a vu avec
00:14:47par exemple le film qui a sorti Maiwen, celui où elle jouait avec Johnny Depp, où on
00:14:50voyait qu'elle avait recueilli un petit enfant africain, qu'elle l'avait anoblie,
00:14:53qu'elle lui avait donné un rang, etc.
00:14:54On a beaucoup eu de trucs genre la Vénus noire, où on montre plus une vision très
00:14:59métropolitaine et un petit peu éloignée de la vérité de ces trucs-là, justement
00:15:03c'est quand on ramène un africain dans la cour du roi ou un truc du genre là pour
00:15:07l'exposer à tout le monde, c'est quelque chose qui est assez fort aussi, qui marche,
00:15:11mais qui ne le montre pas autant.
00:15:13Là je dirais qu'on est plus confronté vraiment directement au truc, face à la
00:15:18merde, dirons-nous, et du coup je trouve que c'est quelque chose qui est assez intéressant
00:15:21et important à montrer et à faire.
00:15:23Je suis donc content de voir enfin arriver un film qui parle de l'esclavagisme en France,
00:15:29et qui plus est un film plutôt bien foutu et avec des choses assez fascinantes à explorer.
00:15:33Le film se passe l'île Maurice, appelée à ce moment-là l'île de France, il suit
00:15:37un père, Massamba joué par Ibrahima Mbaye, et sa fille, Mati jouée par Anna Thiandoum,
00:15:43qui sont esclaves dans une plantation tenue par un mec qui s'appelle Eugène Larcenet
00:15:47qui est joué par Benoît Majimel, et bien entendu ils rêvent de s'enfuir, mais évidemment
00:15:51ils ont aussi un petit peu peur, jusqu'au jour où Mati, donc la fille de Massamba,
00:15:56se décide à s'enfuir, et Massamba n'a pas vraiment d'autre choix que de la rejoindre
00:16:01finalement sur la route, pour essayer de la retrouver et essayer de la sauver, puisque
00:16:06on a envoyé à ses trousses une certaine Madame La Victoire, jouée par Camille Cotin,
00:16:10qui est réputée comme étant la plus grande chasseuse de marrons, comme ils appellent
00:16:14ça, et qui est chargée donc de les retrouver et de les ramener morts ou vifs, et ils vont
00:16:18donc devoir tenter de lui échapper coûte que coûte, en essayant de rejoindre une ville
00:16:23ou un village qui, d'après la légende, recueillerait des esclaves échappés et leur permettrait
00:16:28de vivre en toute liberté, ce qui évidemment sera assez compliqué.
00:16:33Le film était très bien réalisé, et très fort à suivre, les personnages sont tous
00:16:38les deux très attachants, il y a un truc particulier autour de Mati qui a une sorte
00:16:42d'épilepsie je dirais, qui la rend un peu fragile et qui fait que c'est dangereux qu'elle
00:16:45soit dans la jungle toute seule, et qui donc nous donne envie que son père puisse réussir
00:16:49à la retrouver, et ensuite au-delà, évidemment on a naturellement envie qu'ils arrivent
00:16:53à se libérer tous les deux de leur esclavage, j'ai trouvé que les dialogues étaient plutôt
00:16:58crédibles, j'ai trouvé que tout le monde jouait extrêmement bien, ce qui n'est pas
00:17:01extrêmement courant dans les films français, donc il faut quand même le noter quand on
00:17:03voit un caméo où c'est bien réussi, tout le monde jouait plutôt extrêmement bien,
00:17:07y compris Camille Cotin qui semble vraiment s'éclater à jouer cette salope absolue
00:17:11qui se repaie de sa méchanceté et de sa saloperie, etc, etc.
00:17:16Pour ma part je ramène toujours mes marrons vivants, parce que je crois aux vertus du châtiment.
00:17:24Même les personnages secondaires sont plutôt bien traités, il y a tout un truc avec les
00:17:27fils notamment de Madame la Victoire qui sont assez spéciaux, il y a tout un truc
00:17:32autour du fils de Jeanne Larcenet, le patron de la plantation aussi, qui est aussi un peu
00:17:36particulier, il est plus dans le camp des Lumières à vouloir remettre en question
00:17:39du coup cet asservissement de l'homme noir, ou du marron comme ils le disent parfois,
00:17:43et les performances en général sont assez fortes, il y a une scène que je trouve vachement
00:17:46bonne et qui montre aussi que les textes sont plutôt bien foutus, à un moment il tombe
00:17:49sur un autre noir qui s'est échappé au milieu de la forêt, il va essayer de faire
00:17:53la diversion pour retenir Madame la Victoire et laisser Aupère le temps de s'échapper,
00:17:59et quand elle le retrouve, elle a toute cette scène du coup extrêmement sadique où elle
00:18:03se prépare, où elle déjà l'interroge le mec, mais elle se prépare à le tuer au
00:18:06final, et à un moment il la regarde droit dans les yeux et il lui fait « Et toi Diablesse,
00:18:11quel goût à ta vie ? » Un goût de merde ! Il y a une force dans cette scène qui est
00:18:16vraiment bien foutue et qui est tellement bien jouée.
00:18:18Le film en règle générale est très bien foutu aussi, visuellement j'aime bien l'image,
00:18:30il y a un travail extrêmement contrasté, du coup dans l'image il y a des blancs qui
00:18:34sont extrêmement forts et extrêmement cassés, et il y a des noirs qui sont extrêmement forts
00:18:37et extrêmement bouchés également, donc tu opposes un peu noir et blanc dans ton image
00:18:40elle-même, quand tu parles de racisme c'est quelque chose qui marche plutôt bien, les
00:18:44couleurs sont plutôt désaturées, les plans sont généralement assez larges, ce qui est
00:18:48plutôt cool, ça donne un sentiment assez grandiose au film, ça donne pas l'impression
00:18:50que c'est un tout petit truc, tout riquiqui filmé dans une petite forêt dans un coin.
00:18:55Il y a des petites astuces visuelles à certains moments du film, comme utiliser des manonégras,
00:19:00il me semble toujours que ça s'appelle comme ça, mais je ne suis pas tout à fait certain,
00:19:03mais en principe la manonégra c'est quand tu mets une main devant l'objectif pour créer
00:19:07une sorte de forme d'iris, ce qui du coup atteint aussi les rayons de lumière et comment
00:19:10ils arrivent à l'intérieur du truc et du coup créent des déformations sur l'image
00:19:14qui arrive dans la lentille, qui plus est quand la lentille est sale comme c'est le
00:19:17cas ici, donc il y a certains moments où le personnage est un peu décontenancé, un
00:19:20peu perdu, un peu tombé dans les pommes etc, et à ce moment là on va utiliser ce genre
00:19:24d'effet sur la lentille pour faire passer du coup son état un peu second, ça marchait
00:19:28très très très très bien.
00:19:29Et le film en règle générale a un côté assez mystique, il s'ouvre par exemple sur
00:19:35une chanson ou un poème, peut-être un mélange des deux à vrai dire, et l'image d'un serpent
00:19:44au sol ou l'image d'une femme qui se noie également, qui se trouve être la femme de
00:19:49Masamba parce qu'elle a préféré se jeter volontairement à la mer que finir esclave
00:19:53et du coup ça hante le personnage de Masamba toute sa vie, du coup elle accompagne tout
00:19:58le film comme une sorte d'esprit qui vient lui porter secours quand il est un petit peu
00:20:03abattu et on a toujours des scènes extrêmement belles où la nana apparaît constamment ruisselante
00:20:08d'eau comme si elle sortait juste de la mer, beaucoup de plans sur les reflets, sur les
00:20:11gouttes, sur etc.
00:20:12Tout un tas de choses qui créent un sentiment assez mystique et qui est plutôt cool et
00:20:16qui marche très très très très bien.
00:20:17Il y a un passage à un moment où il est poursuivi par des chiens qui du coup doivent
00:20:22le rattraper et il y a une scène qui est un mélange à la fois drôle et terrifiant,
00:20:28il essaye d'échapper à ce chien, il se jette d'une cascade et quand il arrive en bas de
00:20:33la cascade il commence à nager un petit peu et à un moment il regarde derrière lui et
00:20:36on voit la tête du chien qui est en train de nager vers lui, le chien qui doit être
00:20:39un genre Pitbull ou Rottweiler ou un truc dans ce genre là.
00:20:41Il y a un côté à la fois ridicule au côté du chien qui est en train de nager comme ça
00:20:45et en même temps tu vois la gueule du chien, tu vois comment il regarde sa cible et comment
00:20:48il ne la quitte pas des yeux et tu fais putain si jamais il l'attrape ça va être une boucherie
00:20:51quoi.
00:20:52C'est pas forcément travaillé dans le reste du film en règle générale mais sur ce plan-là
00:20:55je trouvais que ça marchait plutôt très très bien.
00:20:56La musique en règle générale est très très bonne, beaucoup appréciée et la scène
00:21:01de fin en particulier est très très belle et met un petit peu des frissons dans le dos,
00:21:05donc c'est clairement un des très très bons films que j'ai vu cette année et je vous
00:21:09encouragerais chaleureusement à le regarder ne serait-ce que pour s'intéresser un petit
00:21:12peu effectivement au passé de notre pays spécifique, la France, pour les français
00:21:15du coup qui regardent, je sais qu'il y a aussi des québécois, des suisses, etc.
00:21:19Donc voilà.
00:21:20Mais pour la France en particulier, je trouve que c'est important aussi qu'on regarde ce
00:21:24genre de film et ils ne sont pas si courants que ça.
00:21:26Donc voilà, je vous encourage à regarder ni chêne ni maître, c'était un très bon
00:21:30film français de l'année.
00:21:31Je vous le conseille et maintenant passons au film suivant, numéro 8.
00:21:39Qui êtes-vous ? Je suis le comte de Montecristo.
00:21:44Le Comte de Montecristo, réalisé par Mathieu Delaporte et Alexandre Delapatelier.
00:21:49J'en ai fait un vlog plutôt complet, donc je vous invite à aller voir le vlog parce
00:21:54que ça me permet de faire des vidéos plus courtes quand je fais les tops et les flops.
00:21:57Le retour de la qualité française en salles est finalement plutôt une bonne chose, ça
00:22:01faisait longtemps qu'on n'ait pas vu un film avec une aussi bonne gueule, ça faisait longtemps
00:22:05qu'on n'avait pas fait un vrai blockbuster français.
00:22:08Delaporte et Delapatelier ont réussi à très bien adapter cette histoire pour la rendre
00:22:12assez fascinante, alors que de base, je ne suis pas extrêmement fan de cette histoire
00:22:15du Comte de Montecristo.
00:22:16Je résume l'histoire au cas où elle n'aurait besoin, mais donc c'est l'histoire de Edmond
00:22:19Dantes, joué par Pierre Ninet, qui se fait trahir à quelques jours de son mariage par
00:22:23des proches et qui se fait arrêter.
00:22:26Il va en prison pendant des années, rencontre là-bas un prêtre qui lui confie plusieurs
00:22:32secrets et notamment la localisation d'un immense trésor.
00:22:35Et quand il sort, il récupère ce trésor, décide de se créer une nouvelle personnalité
00:22:39qui est le Comte de Montecristo et de se venger de toutes les personnes qui ont essayé de
00:22:45lui pourrir la vie en pourrissant leur vie.
00:22:47Ils ont réussi à y mélanger un petit aspect film de super-héros qui marche plutôt bien
00:22:52parce que du coup il est masqué pendant une bonne partie du temps, c'est un vigilante,
00:22:55c'est un vengeur qui se venge lui un peu particulièrement certes, mais qui est là pour rendre justice
00:23:00on va dire grosso modo dans le truc.
00:23:02Il essaye en tout cas de ne pas faire de victime collatérale parmi les gens qui n'ont rien
00:23:08demandé et qui n'ont rien fait de mal.
00:23:10Ce qui en fait un film assez adapté au public contemporain qui a l'habitude du coup des
00:23:14super-héros mais qui aussi lui permet de voir un super-héros un peu mieux travaillé avec
00:23:18de meilleures motivations que les trois quarts des super-héros d'un Marvel par exemple,
00:23:22un truc dans ce genre là.
00:23:23Donc voilà, c'est vrai qu'à ce niveau-là c'était extrêmement cool comme film, ça
00:23:28a de la gueule, c'est extrêmement bien réalisé.
00:23:30Les décors sont cools, c'est un film où on voyage beaucoup dans différentes régions
00:23:35de la France notamment, il y a beaucoup de plans en drone, etc.
00:23:39Enfin vraiment, le film a de la gueule, le film est bien foutu, le film a du rythme,
00:23:41le film est bien monté, il y a des scènes qui sont assez impressionnantes, notamment
00:23:44la scène du repas où il commence en bonne partie à foutre la merde.
00:23:48Encore une fois, le seul petit reproche que je mettrai au film c'est ce jeu parfois un
00:23:52petit peu trop théâtral et pas trop réaliste.
00:23:54Plusieurs personnes m'ont dit que du coup c'était quand même approprié étant donné
00:23:57l'époque à laquelle ça se passait.
00:23:59Éventuellement oui, au niveau du registre de langage, mais au niveau de l'interprétation
00:24:03et du jeu je dirais toujours pas, c'est peut-être les bonnes tournures de phrases qu'il faut
00:24:06pour cette époque là, mais peut-être qu'un peu de modernisation ne ferait pas de mal,
00:24:10et peut-être surtout qu'une meilleure interprétation aurait aidé à accepter ce texte plus ancien
00:24:16parce que là il est déclaré d'une façon qui est trop théâtrale à mon sens sur beaucoup
00:24:19de points.
00:24:20Mais c'est un bien maigre reproche quand tout le reste du film est excellent et très
00:24:24bien foutu, donc voilà, je vais pas rester dessus beaucoup plus longtemps.
00:24:27Je vous conseille de regarder le conte de Montecristo, vous l'avez probablement vu
00:24:29vu qu'il a fait 9 millions et quelques d'entrées en France, mais on sait jamais s'il reste
00:24:33des personnes qui ne l'ont pas vu, essayez de jeter un oeil au conte de Montecristo et
00:24:36si vous l'avez vu, je pense qu'on est d'accord, c'était quand même un très bon moment
00:24:39à passer en salle.
00:24:40Voilà, je pense que tout le monde est content avec le conte de Montecristo, donc nous restons
00:24:43pas beaucoup plus longtemps dessus, passons au film suivant, numéro 7.
00:24:56Juré numéro 2, ou juror number 2, réalisé par Clint Eastwood.
00:25:06Il va falloir que je commence par anticiper certaines des choses qu'on va me dire dans
00:25:11les commentaires pour ce film, puisque j'ai fait une vidéo sur le teaser trailer de
00:25:14Superman il y a pas longtemps dans lequel Nicolas Hoult joue Lex Luthor, et j'ai dit
00:25:18que personne ne voulait de Nicolas Hoult et que vraiment il s'accrochait à sa carrière
00:25:23alors que personne ne veut de lui.
00:25:24Des gens m'ont répondu, c'est complètement con ce que tu dis, on le caste quand même
00:25:28dans des films, mais c'est pas ce que ça veut dire, personne ne veut de lui, ça veut
00:25:30dire que personne du public ne veut de lui, ça veut pas dire que personne ne veut l'engager,
00:25:33évidemment qu'on peut l'engager puisqu'il est dans tout un tas de films.
00:25:35Je dis que justement le public a pas vraiment envie de lui parce qu'il a jamais fait un
00:25:37méga succès dans un film.
00:25:39Et juré numéro 2, c'est pas un méga succès non plus, mais surtout c'est un film qui
00:25:42est basé sur ce que je dis de Nicolas Hoult, c'est qu'il a pas une gueule d'acteur.
00:25:46J'avais tout un truc sur les acteurs qui ont une gueule vraiment d'acteurs hollywoodiens
00:25:51qui ont du chien, qui ont quelque chose qui va te marquer.
00:25:53En soit, c'est pas du tout un laidron ou quoi que ce soit, mais juste, il provoque
00:25:57rien chez le spectateur quand tu le vois en salle.
00:25:59Et là, Nicolas Hoult, pour juré numéro 2, est adapté à son rôle parce que c'est
00:26:05un mec lambda en fait.
00:26:06Et c'est justement en ça que c'est intéressant de caster ce mec là, qui a pas forcément
00:26:09une gueule d'acteur hollywoodien, c'est qu'il est un mec sur qui on se retournerait pas
00:26:11forcément dans la rue, c'est un mec lambda, plutôt lambda, auquel on peut s'identifier
00:26:16facilement, et c'est en ça du coup que c'est intéressant de caster un mec qui n'a pas
00:26:19une gueule particulièrement d'acteur hollywoodien.
00:26:21Voilà, ça c'était un petit truc vite fait pour m'assurer que l'ensemble des commentaires
00:26:25sur le truc ne soient pas des trucs autour de Nicolas Hoult.
00:26:28Concernant l'histoire maintenant, le principe de juré numéro 2, c'est qu'un homme, donc
00:26:33joué par Nicolas Hoult, se retrouve à être désigné comme membre d'un jury pour un homicide.
00:26:40On accuse un homme d'avoir tué sa copine et de l'avoir jeté au-dessus d'un pont
00:26:44après une soirée un petit peu arrosée dans un bar, et il va donc être jugé.
00:26:48Ça a l'air d'être un mec tout à fait lambda, bien sous tout rapport, qui va avoir son premier
00:26:52bébé avec sa copine en plus d'un peu de temps, sauf que, au moment où le procès
00:26:56démarre, il se rend compte qu'il y a de très fortes chances que cette nada ne soit pas
00:27:00morte de la main de son mec, mais de sa propre main à lui, un soir où il était lui-même
00:27:05dans ce bar, il en est sorti un petit peu bourré, et il pense avoir percuté quelque
00:27:10chose sur la route, mais il n'a rien trouvé quand il est sorti.
00:27:12Et donc le film est un immense dilemme moral pour ce mec, pour savoir est-ce que je fais
00:27:17la bonne chose, c'est-à-dire je me dénonce et j'évite à ce mec d'aller en prison, ou
00:27:21est-ce que j'essaye de protéger la vie que je suis en train de commencer à me créer
00:27:24pour moi et ma copine et mon futur enfant, etc.
00:27:28Ou est-ce que, sans se dénoncer non plus, il peut faire le maximum pour essayer de faire
00:27:32en sorte que le mec soit désigné innocent, ou en tout cas relaxé, qu'on puisse dire
00:27:37qu'il n'y a pas assez de preuves, pour lui éviter la prison et ne pas avoir lui-même
00:27:40à foutre sa propre vie en l'air.
00:27:42Ce qui est compliqué parce qu'il y a tout un jury à convaincre, il n'est pas le seul
00:27:45mec à devoir décider de ce truc-là.
00:27:46Le dilemme est énorme et te fascine forcément du début à la fin du film parce que tu te
00:27:52demandes toi-même du coup qu'est-ce que tu ferais dans cette situation-là, quoi.
00:27:55Grosso modo, c'est 12 Angry Men, 12 hommes en colère, le film de Sidney Lumet, qui est
00:28:00la référence dans ce genre de truc, parce que c'est un film qui est entièrement huis-clos
00:28:03dans la salle de délibération, où on a les 12 membres du jury qui doivent se convaincre
00:28:07les uns les autres jusqu'à atteindre un verdict, et il est un peu le seul à essayer de défendre
00:28:11ce mec-là parce qu'il est le seul qui est complètement sûr qu'il a pas vraiment fait
00:28:14le coup, alors que tous les autres veulent le condamner uniquement sur leur perception
00:28:18de ce qu'est le mec et de certains actes, donc ils doivent essayer de les faire changer
00:28:22d'avis au fur et à mesure.
00:28:23Donc c'est 12 Angry Men auquel on aurait mélangé le procès lui-même, ce qu'on ne suit pas
00:28:28dans 12 Angry Men, on ne suit vraiment que les délibérations, mais là on suit également
00:28:32le procès, on suit également la vie de ce mec quotidienne, et donc on inclut au scénario
00:28:37de 12 Angry Men et si un des 12 mecs dans le truc était le vrai coupable.
00:28:40Donc vraiment c'est assez fascinant comme tension, comme enjeu, de voir vraiment ce
00:28:45mec essayer de se débattre pour prouver l'innocence de ce mec-là sans avoir non plus à prouver
00:28:51sa propre culpabilité, c'est vraiment extrêmement bien foutu, cette histoire se mélange un
00:28:54petit peu aussi à des élections parce que du coup parmi les avocats, l'avocate de l'accusation
00:29:01est en lice pour une réélection et du coup gagner cette affaire serait pour elle le
00:29:06moyen de sécuriser sa réélection, donc il y a un enjeu aussi particulier pour elle,
00:29:11et puis il y a un côté très Eastwood dans ce truc-là parce qu'il aime bien avoir quelques
00:29:17éléments un petit peu divins et parler un peu de la religion en règle générale, et
00:29:20notamment tout un plan quand certains personnages commencent à être convaincus que l'accusé
00:29:26n'est peut-être pas effectivement la personne qui a tué la jeune femme, qui se concentre
00:29:32en gros plan sur le symbole « In God We Trust », nous remettons notre confiance en Dieu,
00:29:37qui est autour de je ne sais plus quelle éducation de la justice, c'est quelque chose, il n'y a
00:29:40vraiment qu'Eastwood qui ferait ce genre de truc, le petit plan sur ces dieux qui te
00:29:44disent de faire ci, de faire ça etc, pour moi ça fait très Eastwood, mais vraiment
00:29:47en règle générale le film était extrêmement bien tenu, extrêmement bien foutu, les performances
00:29:51sont toutes excellentes, il y a un truc qui m'a fait mourir de rire, c'est un petit peu
00:29:55jaune comme rire, mais il y a quand même quelque chose d'extraordinaire à avoir, le
00:30:00chef du groupe des alcooliques anonymes, joué par Kiefer Sutherland, qui est le mec
00:30:06dont la carrière a en bonne partie été explosée par son alcoolisme et par notamment
00:30:12une vidéo qui a été prise de lui où il était complètement bourré, et notamment
00:30:15où il se jetait sur un énorme sapin le soir de Noël, il a eu de gros problèmes du coup
00:30:25avec l'alcool, et donc le voir lui jouer le mec à la tête des alcooliques anonymes,
00:30:30le casting extraordinaire à Clint, magnifique. Il y a aussi de très belles choses au niveau
00:30:34de la réalisation, des choses qui sont intéressantes, j'aime bien notamment le fait qu'au début
00:30:38quand il y a un champ contre champ entre la juge et le personnage de Nicholas Hoult,
00:30:42il y a quelque chose qui semble ne pas coller au niveau des regards, comme si du coup tu
00:30:46voulais sous-entendre de base qu'il y a quelque chose d'un peu malsain, il y a quelque chose
00:30:50d'un peu subtil dans cette façon de filmer, et je trouve que ça a plutôt du sens, où
00:30:53il y a par exemple une transition qui est aussi extrêmement sympathique où on monte
00:30:57la photo d'un bar et on va voir un fondu jusqu'à ce bar la nuit des événements,
00:31:02et le fondu va être très travaillé puisque du coup on va faire apparaître en premier
00:31:07le signe néon du bar, et petit à petit il y a tout un tas de guirlandes qui suivent
00:31:12la ligne du toit, et on va faire apparaître les différentes guirlandes les unes après
00:31:16les autres avant de compléter le fondu et de changer le reste de toute l'image pour
00:31:20faire la transition avec la scène, du coup ça fait une transition qui est extrêmement
00:31:23douce et extrêmement subtile et qui passe très très bien, j'ai beaucoup aimé comment
00:31:26cette narration était gérée visuellement, et puis il a trouvé notamment la très bonne
00:31:29façon de terminer le film, je vais pas révéler comment est-ce qu'il termine le film, mais
00:31:32c'est pas un truc énorme non plus, mais en termes de mise en scène, le moment où il
00:31:35choisit de couper, et ce qu'il fait avant de couper dans le mise en scène, quand le
00:31:40film commence à se finir je me suis dit, ah il faudrait que ça se finisse comme ça,
00:31:42il faudrait que ça se finisse avec une coupe brusque, avec ce bruit là juste avant, etc,
00:31:46et c'est exactement comme ça qu'il le fait, donc voilà, c'est un film extrêmement compétent,
00:31:51extrêmement bien fait, je l'ai entendu se prendre quelques trucs dans la gueule au tout
00:31:53début de sa sortie aux Etats-Unis notamment, je comprends pas trop parce qu'il y a des
00:31:57gens qui disaient que Clint Eastwood était trop vieux et qu'il avait perdu le coup,
00:32:00etc, non non, honnêtement, le film est extrêmement bien foutu, moi je l'ai beaucoup apprécié
00:32:04en tout cas, donc je vous conseille d'y jeter un œil, si vous avez l'occasion je pense
00:32:08que vous passerez un bon moment devant Jury n°2 de Clint Eastwood.
00:32:12Voilà pour ce qui est de notre n°7, passons maintenant au n°6.
00:32:23Drone, réalisé par Simon Buisson.
00:32:32Alors je sais pas d'où il sort ce Simon Buisson, manifestement il tourne depuis 2015, il a
00:32:37fait quelques films, déjà c'est son 3ème, il a notamment tourné pas mal de séries,
00:32:42dont une qui s'appelle 3615 Monique, et il a fait 3 saisons d'une série qui s'appelle
00:32:47Stalk, dont je n'ai jamais entendu parler, je viens de découvrir seulement sa filmographie
00:32:50mais on retrouve les éléments qui viennent d'un drone, puisqu'il y a un mélange à
00:32:53la fois de stalking et de ce qu'on a envie de montrer aux gens et de pas montrer aux
00:32:58gens, etc, etc, et il y a le côté travailleur du sexe, qui peut amener à certains problèmes
00:33:03par moments pour les personnes qui sont dedans, avec le 3615 Monique et donc avec ce que fait
00:33:08notamment l'héroïne du coup de ce film.
00:33:10L'autre surprise de ce film, je le dirai rapidement, c'était de voir au générique
00:33:13de ce film, long métrage, cinéma, Disney+, apparaître, parce que donc ça fait partie
00:33:18des films que Disney+, a dû produire pour pouvoir publier ses films plutôt sur son
00:33:22service de VOD, pour pouvoir s'arranger avec le CNC au niveau de la chronologie des médias.
00:33:25Je l'avais déjà vu une fois je crois pour Netflix, et pour Disney+, je ne l'avais encore
00:33:29jamais vu, et c'est vrai que c'est très surprenant quand t'es en salle de voir le
00:33:31logo Disney+, apparaître, comme ça tu fais, ben quoi ? Et ça me semble plutôt approprié
00:33:35parce qu'au final, du coup, dans cette histoire, il y a quand même une sorte de message féministe
00:33:39qui est intégré, mais qui est vraiment intégré en filigrane et beaucoup plus intelligemment
00:33:42que dans tout ce que fait Disney chez eux en fait au niveau de leurs films à eux.
00:33:46L'histoire donc de ce film drone, c'est qu'une jeune fille qui s'appelle Emily surprend
00:33:50un soir un drone extrêmement silencieux qui la suit à sa fenêtre et qui se met à la
00:33:54suivre un peu dans sa vie de tous les jours, qui va au début être un petit peu protecteur
00:33:58mais qui petit à petit va commencer à avoir des comportements un petit peu oppressants,
00:34:04s'immiscer un peu plus dans la vie de cette jeune femme, qui va donc commencer à flipper
00:34:08un petit peu et qui va commencer à se demander qu'est-ce qu'elle peut faire avec cette histoire
00:34:12de drone.
00:34:13Il y a plusieurs éléments qui m'ont énormément parlé dans ce film, pour commencer, je voudrais
00:34:17dire que bien que le personnage soit une femme et qu'elle soit lesbienne, je me suis pas
00:34:20mal retrouvé dans ce personnage, étant donné que c'est une nana qui débarque pour faire
00:34:25une école d'art en général, architecture pour elle, moi je suis arrivé sur Paris pour
00:34:30faire une école de cinéma, donc artiste qui débarque à Paris pour étudier, quelque
00:34:33chose que je connais, qui est gay, quelque chose que je connais également, qui est mal
00:34:37à l'aise en groupe, quelque chose que je connais également, en fait ce personnage
00:34:40c'est moi, je me suis vraiment beaucoup reconnu dans le personnage d'Emily, et je suis en
00:34:44général assez curieux de l'architecture, il y a une scène très sympathique où ils
00:34:49sont à l'intérieur d'une ancienne usine qui a été donc rénovée, qui entreposait
00:34:54des dirigeables je crois à la base, refait avec des grandes verrières sur le truc pour
00:34:58que l'intérieur du coup de l'espace soit quand même ouvert à l'extérieur et rappelle
00:35:02du coup cette notion d'air et de voler etc etc, il y a tout un tas de trucs intéressants
00:35:06et ça m'intéresse parce que mon père est architecte et m'a donc transmis une partie
00:35:11de ses délires et de ses kiffs et de sa vision de l'architecture, un truc dans ce genre là,
00:35:15et notamment la restauration c'est un truc que mon père a pas mal fait, voilà c'est
00:35:17quelque chose que je connais un tout petit peu, donc déjà pour ce qui est du personnage
00:35:21principal et du milieu dans lequel elle évolue, ça m'avait vachement intéressé, mais le
00:35:25milieu est aussi extrêmement lié au thème du coup du film, parce que avec cette histoire
00:35:29de drone qui te suit, et le fait qu'elle soit à côté également une travailleuse
00:35:33du sexe, elle fait des shows en live sur des trucs de webcam et de chat et des trucs
00:35:38dans ce genre là, ce sont deux éléments qui travaillent la notion de ce que t'as
00:35:41envie de montrer ou pas, quelque chose que je peux connaître par exemple en tant que
00:35:44youtubeur, en tant que youtubeur il y a des choses que je veux montrer de ma vie, il y
00:35:47a des choses que je veux garder secrètes de ma vie, il y a des choses que les gens
00:35:49veulent espionner dans ma vie ou un truc dans ce genre là, essayer de comprendre quelles
00:35:52sont mes convictions politiques ou des trucs dans ce genre là, du coup ce thème de ce
00:35:57qu'on veut montrer ou ce qu'on veut garder pour soi est aussi traité en architecture,
00:36:00la plupart des bâtiments qui vont être filmés dans ce film sont des bâtiments
00:36:05qui ont de très grandes fenêtres, dans l'architecture elle-même, ce travail de montrer ou cacher
00:36:11est central, c'est une notion explicitée dans le dialogue, il y a un moment où elle
00:36:15dit ça ne me dérange pas que ce mec m'exploite tant que je peux l'exploiter en retour, et
00:36:20c'est intéressant justement cette façon de parler de ce qu'on accepte de montrer,
00:36:25de ce qu'on accepte d'offrir, de ce qu'on accepte de se faire prendre, et ce que je
00:36:28trouve bien c'est que tous ces thèmes du coup se mélangent au travers de l'architecture,
00:36:31au travers du métier de la nana, au travers du drone qui est en train de la pourchasser
00:36:33qui est un peu la base du coup de l'histoire, et au travers également de certaines choses
00:36:37de la vie privée de cette personne qu'on va révéler au fur et à mesure, mais qu'elle
00:36:41de base n'a pas forcément envie de révéler et donc ça traite aussi de ce genre de trucs,
00:36:45et ça rejoint du coup au final cette notion de féminisme également parce qu'il y a
00:36:50une notion de qu'est-ce que tu acceptes de faire, qu'est-ce que tu n'acceptes pas
00:36:52de faire, il y a beaucoup de choses autour du féminisme et notamment du patriarcat et
00:36:57ce genre là, qu'on dit imposées du coup aux femmes, notamment du coup le fait de
00:37:01leur imposer une vision très sexualisée de leur corps etc, mais aussi le fait qu'elles-mêmes
00:37:05puissent vouloir utiliser leur corps librement comme elles en ont envie etc, je trouve que
00:37:08c'est incroyablement bien tissé en fait, tous les thèmes se rejoignent, toutes les
00:37:11illustrations du thème sont bien intégrées dans l'histoire, tout traite plus ou moins
00:37:14de la même question, et du coup je trouve que c'était extrêmement bien écrit et
00:37:18bien foutu, mais c'est aussi donc extrêmement bien réalisé, il y a énormément de plans
00:37:22en drone pendant tout le film puisque ça se base sur la question d'un drone qui est
00:37:25en train de te suivre, qui va jouer du coup sur le côté, c'est un truc dont j'avais
00:37:29déjà parlé depuis les débuts de la chaîne, les cinéastes aiment bien filmer des façades
00:37:34d'immeubles et notamment quand il y a beaucoup de fenêtres, parce que chaque fenêtre est
00:37:37un petit film, dans chaque fenêtre tu sais qu'il y a une histoire, et donc là le drone
00:37:40évidemment va s'intéresser à ce qui se passe dans ces diverses fenêtres, va filmer
00:37:44beaucoup de façades avec beaucoup de fenêtres, sur certains bâtiments ils ont réussi à
00:37:46trouver des trucs avec des fenêtres intéressantes, il y a notamment l'appartement d'une nana
00:37:50dont elle commence à beaucoup se rapprocher, avec qui elle voudrait se mettre en couple,
00:37:53qui vit dans une sorte d'ancienne usine avec des fenêtres absolument gigantesques,
00:37:57qui doit faire 2m sur 2m partout sur les murs, le bâtiment a énormément de gueule, ça
00:38:01rend super bien et du coup le drone peut en profiter pour filmer absolument tout ce qui
00:38:04se passe à l'intérieur parce que sa vie est quasiment complètement ouverte à tout
00:38:07le monde et elle n'est pas forcément consciente de certains des dangers qu'il y a à ouvrir
00:38:11à ce point sa vie comme ça à tout le monde, donc les plans drones rendent extrêmement
00:38:15bien, je trouve qu'il y a quelque chose d'intéressant aussi, une sorte de mise en abîme, à avoir
00:38:19à un certain moment des plans en drone pour filmer des drones, généralement les caméras
00:38:23sont sur des trépieds ou des chariots de lit ou des grues, tu ne peux pas facilement
00:38:28te retrouver à filmer une caméra sur un chariot de lit, sur un trépied ou sur une
00:38:31grue, tu peux éventuellement te retrouver à filmer quelqu'un qui est avec un caméscope
00:38:34dv ou un truc du genre là en train de filmer quelque chose, mais la projection par rapport
00:38:38au cinéma lui-même n'est pas aussi directe, là avec les drones c'est vraiment avec ce
00:38:42truc là qu'on filme le plan et tu peux te retrouver à légitimement pouvoir inclure
00:38:46ça dans le plan lui-même en fait, donc il y a une belle mise en abîme de la caméra
00:38:50qui sert à tourner le film par rapport à la caméra fictive, et le générique notamment
00:38:53va jouer avec cette vision drone en commençant par filmer les étoiles, choper l'héroïne,
00:38:59montrer les différentes fenêtres de son immeuble et ensuite récupérer l'héroïne qui sort
00:39:03de sa douche, donc il y a vraiment un côté intéressant au niveau de l'exploitation de
00:39:06l'image de drone, en règle générale le fait qu'il y ait beaucoup de plans avec ça,
00:39:09mais du coup le fait que ce soit des plans qui soient significatifs parce que par définition
00:39:13l'image de drone c'est l'image un petit peu d'espionnage et de surveillance qui du
00:39:16coup peut te voir sans que toi tu le vois, donc c'est vachement intéressant de centrer
00:39:20du coup son film avec ces thèmes là du coup à l'intérieur sur cette idée du drone
00:39:24qui marche extrêmement bien, qui est bien réalisé aussi d'ailleurs au niveau des
00:39:26effets spéciaux, au niveau design, il a vraiment une gueule, il ressemble vraiment à un truc,
00:39:30et j'aime bien la séquence de fin notamment qui révèle une bonne partie du pourquoi de
00:39:36tout ce qui est arrivé du coup à cette nana pendant l'histoire, et le simple montage
00:39:40de plans et les personnes qui sont montrées dans les plans disent quelque chose, travaille
00:39:45le message féministe aussi qui est marqué dans le film, et le tout dernier plan est
00:39:48sur un jeune gamin comme pour te faire bien comprendre qu'il faut bien éduquer nos générations
00:39:54futures à affronter ces diverses questions de qu'est-ce que tu veux montrer, qu'est-ce
00:39:59que tu veux pas montrer, comment est-ce que tu le caches, et les rapports d'exploitation
00:40:03en général, la chanson Sweet Dreams, certains veulent t'utiliser, certains veulent que tu
00:40:07les utilises, etc, c'est un petit peu tout ça qui est traité dans ce film, ça me paraît
00:40:11surprenant d'ailleurs qu'ils aient pas utilisé de la chanson dans ce film-là parce que ça
00:40:14aurait été ultra approprié par rapport au thème, c'est vraiment le genre de trucs qui
00:40:17sont travaillés par ce film. C'est très rafraîchissant je trouve ce genre de film
00:40:20dans le cinéma français, ça me paraît assez logique que ce soit produit en partie
00:40:25par Disney+, j'aurais pas vu les producteurs français produire un film comme ça, ça
00:40:29fait trop divertissement, ça fait trop bien pensé et bien fait au niveau de l'aspect
00:40:33de divertissement du film au-delà de l'aspect auteur, et c'est le genre de truc qu'on aime
00:40:37pas faire chez nous, et d'ailleurs notamment, le film a eu une distribution déplorable.
00:40:43Il est sorti dans quelques salles à Paris et je pense que c'est tout, il a très mal
00:40:47été distribué, du coup forcément il s'est cassé la gueule au niveau de l'exploitation,
00:40:50ce qui fait qu'encore une fois on se retrouve, vous vous souvenez quand Vermine était sorti
00:40:54du coup l'année dernière, j'avais gueulé par rapport à l'exploitation en disant on
00:40:57l'a sorti dans 300 salles ou un truc dans ce genre-là, le moindre film d'horreur américain
00:41:01en A400 ou A500, c'est quand même con de pas vraiment aller jusqu'au bout de ce film-là,
00:41:05et Drone, c'est typiquement cette logique française de de toute façon le genre, la
00:41:10science-fiction etc, c'est pas du vrai cinéma, c'est des trucs pour les jeunes et les cons
00:41:14et les débiles, on s'en fout un petit peu, du coup on va sortir ça un peu n'importe
00:41:18comment.
00:41:19Je sais même pas pourquoi ils les produisent en fait, si c'est pour les distribuer comme
00:41:21ça, mais effectivement ce genre de distribution dégueulasse c'est typique du cinéma français,
00:41:25et comment est-ce qu'on peut gâcher la vie d'un film qui aurait pu super bien marcher
00:41:28si seulement on l'avait fait la promotion correctement, on l'avait distribué correctement
00:41:31quoi.
00:41:32Donc voilà, c'était un très très bon film, je vous encourage très chaleureusement à
00:41:35regarder Drone, j'espère qu'on aura d'autres films dans ce genre-là, produits par Disney
00:41:39Plus ou réalisés par Simon Buisson ou quoi que ce soit d'autre, mais je veux voir plus
00:41:43de films comme ça dans le cinéma français, c'est le genre de film que je veux voir dans
00:41:45le cinéma français.
00:41:46Donc voilà, je vous encourage à regarder Drone, passons au film suivant, numéro 5.
00:41:51Moi j'aime pas la vie, ça me ferait plaisir de la donner pour une bonne cause.
00:42:01Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, réalisé par Ariane Louis XVI.
00:42:07J'en avais parlé dans ma vidéo de début d'année sur les sorties à venir en 2024,
00:42:13parce que il est sorti en 2024 mais je l'avais vu en 2023 sous les conseils de Lisanne, une
00:42:18de mes fans québécoises à qui je refais un coucou, elle va refaire un arrêt cardiaque
00:42:21en m'entendant dire ça dans leurs vidéos, donc salut Lisanne ! C'est un très bon film
00:42:25québécois, ce Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, je sais pas si l'accent était
00:42:30très bon.
00:42:31L'histoire, pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est une jeune adolescente qui s'appelle
00:42:35Sacha, qui est une vampire, mais qui est trop humaniste et qui ne veut pas tuer des gens,
00:42:40ne veut pas mordre et ne veut pas roter la vie des gens.
00:42:43Ses parents tolèrent son comportement pendant quelques années, notamment son père qui
00:42:47la soutient énormément, mais les autres membres de la famille en ont ras le bol qu'elle soit
00:42:50pas une vraie vampire, et ils finissent par décider de lui couper les vivres, au sens
00:42:54littéral, du coup dans ce truc là, on lui coupe sa réserve de sang parce qu'elle boit
00:42:58le sang dans des pochettes de sang, et donc en la privant de ses pochettes ils espèrent
00:43:01la pousser à mordre quelqu'un, et elle finit par tomber un soir sur un jeune homme qui
00:43:07s'appelle Paul, qui a des pensées suicidaires, et qui lui dit qu'il est volontaire pour lui
00:43:12donner sa vie parce que lui de toute façon n'en a pas envie.
00:43:15Donc ça avantage les deux, elle a quelqu'un à mordre sans avoir de remords et lui du
00:43:19coup il peut perdre en sa vie ce dont il a envie, et finalement, la soirée où ils
00:43:24doivent faire ça se transforme en une sorte de road movie où ils vont essayer de résoudre
00:43:29les dernières volontés de Paul avant ses derniers moments, et bien entendu toute la
00:43:32relation qui va se développer entre les deux va être le coeur du film, c'est tellement
00:43:37cute déjà à la base, le film est déjà drôle, mais je vais y revenir un peu après,
00:43:43mais à la base ils sont tellement mignons tous les deux en fait.
00:43:46Il y a un moment où ils arrivent dans sa chambre, tout le truc est une métaphore du
00:43:50passage à la vie adulte et du début de l'adolescence, le fait de mordre et de saigner du coup la
00:43:55première fois c'est équivalent à l'arrivée par exemple des règles, c'est équivalent
00:43:59aussi au début de sa vie sexuelle du coup à cette jeune Sacha, et notamment la scène
00:44:03où ils doivent en principe pour la première fois faire le truc, ça ressemble à une scène
00:44:07de première fois sexuelle, ça se filme d'ailleurs dans le lit où ils commencent à parler tous
00:44:11les deux etc, et avant ça ils sont en train d'écouter de la musique et d'essayer d'échanger,
00:44:14de se connaître un petit peu, et lui il lui pose beaucoup de questions sur les vampires,
00:44:18et à un moment il lui demande du coup est-ce que les crucifix aussi c'est un truc que
00:44:21vous aimez pas, il a fait non ça nous tue pas mais c'est un petit peu comme une allergie,
00:44:25et ce gros bonnet lui répond, moi je suis allergique aux acariens, avec un espèce de
00:44:29dernier ou un truc du genre là, les croix, non c'est plus comme une allergie, à l'église,
00:44:34on peut dire ça, moi je suis allergique aux acariens.
00:44:38J'ai vu la scène j'ai fait, mon dieu je vais confasser des bébés tous les deux, c'est
00:44:42extraordinaire, vous êtes tellement cute ensemble en fait, lui il joue ça, le Paul,
00:44:47tu sens qu'il semble être sur le spectre autistique quelque part, il a des problèmes
00:44:51véritablement sociaux, de relations avec les gens en général, il est très isolé,
00:44:55il est un petit peu martyrisé à l'école, il y a une brute qui le fait chier notamment
00:45:00pendant tout le temps qui s'appelle Henri je crois, et du coup c'est un personnage
00:45:02qui est tellement timide et qui fait tellement peu de choses que c'est déjà super prenant
00:45:05de le voir essayer de prendre sa vie en main, mais c'est aussi du coup très attachant
00:45:11de voir comment est-ce que sa personnalité et celle de Sacha arrivent parfaitement à
00:45:14se mélanger, semble-faite du coup quasiment l'une pour l'autre, et de voir la relation
00:45:18qui se développe entre les deux, et vraiment les deux personnages sont vraiment le truc
00:45:20qui te met dans le film, ils sont extrêmement attachants tous les deux et indépendamment
00:45:24l'un de l'autre.
00:45:25Tous les personnages cela dit du film sont assez cool, assez fun, la cousine notamment
00:45:29de Sacha qui fait plus femme libérée, très sûre de sa vie, très au contrôle etc, qui
00:45:34a un côté un petit peu revêche, qui en a un petit peu ras le bol du comportement
00:45:38de Sacha en règle générale, les parents aussi sont intéressants notamment le père,
00:45:41la mère est un peu plus absente du coup du film mais le père est plutôt sympathique
00:45:43notamment parce qu'il aime beaucoup sa fille, et les personnages qui sont négatifs, méchants,
00:45:47un petit peu opposés aux personnages, le font de façon drôle, du coup il y a quelque
00:45:50chose qui passe plutôt bien dans le film, en règle générale ce qui est drôle dans
00:45:53le film c'est le côté très... le mot est approprié, mordant finalement, un côté un
00:45:58petit peu ironique, un peu cynique, le film entier tourne autour du fait qu'ils sont
00:46:03en train de mettre en place un plan pour qu'ils se suicident immédiatement après s'être
00:46:07rencontrés dans un groupe de soutien pour les personnes dépressives et suicidaires
00:46:12qui justement est censé exister et être là pour te pousser à ne pas le faire alors
00:46:17que justement c'est grâce à ça finalement qu'ils se rencontrent, et avec leur rencontre
00:46:21au final lui qui avait envie de mourir découvre tout un autre truc qu'il a envie de faire,
00:46:25il y a un côté très ironique du coup à trouver une vie dans la mort, et elle qui
00:46:29n'avait pas envie de tuer se met à trouver des situations où elle se retrouve à avoir
00:46:31envie de le faire, et il y a des trucs assez excellents du style, vous savez il y a cette
00:46:35scène typique du film pour ados notamment, découverte justement de ta vie adulte, fin
00:46:41de l'adolescence, passage à l'âge adulte etc, un peu teen movie, vous savez il y a
00:46:44toujours la scène où il y a la nana, ou le mec, un petit peu dépressif, ou dépressif
00:46:48qui va dans sa chambre et qui s'allonge sur le lit et qui est en train de déprimer sur
00:46:52son lit et de bouder, ou de penser à tous les trucs qu'on vient de lui mettre en tête
00:46:55et ce qu'il doit faire de sa vie etc etc, et dans ce film là du coup on le fait, mais
00:46:59c'est un film de vampire et du coup on le fait pendant que derrière t'as des mecs
00:47:01qui sont en train de se faire bouffer par la cousine et qui sont AAAAAAAH AAAAAAAH avec
00:47:04des espèces de bruits de massacre monstrueux dans tout le truc, et là les chars sont en
00:47:07lit en train de rêvasser comme ça, il y a une scène où elle tente de se suicider
00:47:16en mangeant une poutine, ce qui est probablement un des trucs les plus drôles que j'ai vu
00:47:20de ma vie, et notamment un des trucs qui montre bien quel genre d'humour fait le film, c'est
00:47:25que la première victime des vampires dans le film est un clown.
00:47:28Ce qui montre bien tout le truc c'est cette opposition de quelque chose de très très
00:47:32sombre, de quelque chose de très drôle et positif et léger, et c'est vraiment un
00:47:36mélange qui marche extrêmement bien alors que c'est un premier film en plus je crois
00:47:39pour Ariane Louis XVI, je regarde sa filmographie elle a rien fait d'autre, donc je crois que
00:47:42c'est un premier film et c'est vraiment un film extrêmement maîtrisé et bien foutu
00:47:45quoi, pour un premier film il n'y a quasi aucun des défauts habituels de ce genre de
00:47:48film quoi.
00:47:49Donc j'ai passé un très bon moment devant ce film, à la fois au niveau de l'humour,
00:47:53à la fois au niveau du commentaire qui a été fait, quelque part ça me fait un tout
00:47:56petit peu penser à ce film Unicorn Wars qui était un film pour enfants avec des espèces
00:48:02de bisounours mais qui parlent comme des chartiers, qui parlent de cul, qui se droguent
00:48:05pour entendre le truc, qui se massacrent sur les champs de bataille etc.
00:48:07Cette opposition entre quelque chose de très mignon et de très sombre, c'est pas toujours
00:48:11une formule qui marche bien, faut bien la faire, mais là pour le coup c'est parfaitement
00:48:14équilibré, ça marche parfaitement pour Vampire Menace qui cherche suicidaire consentant,
00:48:17et le film en règle générale est très très beau avec un très beau 2.35 en anamorphique,
00:48:21le bokeh déformé derrière qui donne des images qui sont assez jolies notamment de
00:48:25nuit, ça se passe en bonne partie de nuit parce que du coup ça suit des vampires, donc
00:48:28vraiment tout le film est extrêmement bien pensé, marche très très bien, j'ai passé
00:48:32un bon moment devant, et je conseillerais à peu près tout le monde de le regarder
00:48:35parce que voilà, c'est un des meilleurs moments que j'ai passé devant un film cette
00:48:38année.
00:48:39Donc voilà, je vous le conseille chaleureusement, Vampire Humanist, cherche suicidaire consentant.
00:48:43Passons au numéro 4.
00:49:02American Fiction, réalisé par Cord Jefferson, qui est comme Vampire Humanist un premier
00:49:12film pour ce mec qui jusque là était plutôt scénariste et qui a bossé sur des trucs
00:49:15que j'aime bien comme The Good Place, et des trucs que j'aime moins comme Station
00:49:19Eleven, que beaucoup d'entre vous aiment bien manifestement, moi je l'ai pas du tout
00:49:22apprécié, mais voilà, il était à la base plutôt scénariste et donc plutôt auteur
00:49:26et écrivain, et il arrive avec ce film sur un auteur ou écrivain.
00:49:30Il nous propose l'histoire de Thelonious Ellison, aussi appelé Monk par tous ses
00:49:35amis, qui est joué par Jeffrey Wright, qui est un professeur d'université, qui est
00:49:41particulièrement exaspéré par les discours qui entourent la population afro-américaine
00:49:46qui dénonce qu'il y a un peu toujours les mêmes histoires avec grosso modo des pères
00:49:50absents, des rappeurs, des gangsters, des mecs qui se font buter par les flics à la
00:49:54faim, etc.
00:49:55Et qui trouve que c'est extrêmement limité comme point de vue, et il décide d'écrire
00:49:59ironiquement un roman qui répond à absolument tous ces clichés des vies afro-américaines,
00:50:06avec du coup des personnages de gangsters qui ne connaissent pas leurs parents, qui
00:50:09parlent avec des fautes d'anglais dans absolument tous les trucs.
00:50:11Donc une version poussée à l'extrême des clichés que demandent les éditeurs de bouquins
00:50:15notamment, mais également il y a beaucoup de tacles faits aux films qui sont Oscar
00:50:18Bait, donc des films qui sont clairement faits pour être récompensés par un Oscar,
00:50:22et en fait ça marche beaucoup mieux que prévu parce que personne ne comprend l'ironie derrière
00:50:25le texte, tout le monde le prend en premier degré, et tout le monde est en admiration
00:50:29devant le texte et en train de dire que c'est un truc génial et veut lui donner des prix
00:50:32littéraires, etc, etc.
00:50:33Donc il est un petit peu partagé entre le fait de vouloir dénoncer quelque chose et
00:50:37le fait d'avoir besoin aussi de ce succès pour pouvoir prendre soin de sa mère qui
00:50:40a de gros soucis de santé.
00:50:41Donc ce film va voir comment est-ce qu'il navigue cette question, et justement ça va
00:50:46lui permettre d'évoquer beaucoup de questions par rapport aux populations afro-américaines.
00:50:49Et du coup le film est assez fascinant parce que ça va en bonne partie contre beaucoup
00:50:55de clichés et beaucoup de choses qui se disent régulièrement et qui sont régulièrement
00:50:58célébrées dans beaucoup de shows, Oscars par exemple notamment, et en même temps ça
00:51:04montre que c'est pas tout à fait faux, c'est-à-dire que par exemple il dénonce le fait, le cliché
00:51:08d'avoir des pères absents, et il le dénonce comme étant un cliché sans réaliser qu'il
00:51:13a vécu exactement la même chose parce que son père, sans être totalement absent, n'était
00:51:17pas extrêmement présent non plus et avait beaucoup de défauts, donc au final il a un
00:51:20petit peu eu ce genre de père-là quand même, ce qui d'ailleurs en partie lui inspire un
00:51:24peu son écriture.
00:51:25Mais du coup c'est vraiment ce qui est fun avec ce film, c'est de voir une voix afro-américaine
00:51:29prendre le contre-pied de ce qu'on impose généralement comme étant les vies afro-américaines.
00:51:32Il y a un moment où il est devant la télé et on lui montre un truc qui est, c'est pas
00:51:36Black History Month, c'est The Black Experience, donc c'est toute une sélection de films autour
00:51:41de la diversité des expériences afro-américaines, et tu vois la bande-annonce du truc et c'est
00:51:47uniquement des drames avec des mecs qui se font tirer dessus dans la rue, ils mettent
00:51:50des extraits de tonnes de films, notamment j'ai reconnu Precious à un moment qui était
00:51:54pareil, c'est toujours des vies extrêmement compliquées et des drames et des trucs du
00:51:58genre là, donc c'est pas du tout varié en fait, c'est toujours des mecs qui sont dans
00:52:00la merde, et finalement très peu de familles un petit peu différentes, comme sa famille
00:52:03à lui qui est plutôt stable et tranquille quoi, qui va jusqu'à l'ironie d'avoir une
00:52:09bonne.
00:52:10Il y a un truc très particulier quand même à présenter une famille afro-américaine
00:52:17issue de l'esclavagisme qui a une bonne, qui a une sorte de mamie en fait, de mamie comme
00:52:21dans Autour d'un porte-levant, mais du coup qui la traite extrêmement différemment aussi,
00:52:25n'empêche qu'ils ont quand même une bonne quoi.
00:52:26Il y a une autrice en particulier, dont ils parlent régulièrement, qui vient de sortir
00:52:30un livre qui s'appelle With Leaves in the Ghetto, donc les espèces de fautes d'anglais,
00:52:35de fautes de conjugaison qui sont très couramment utilisées dans ces films sur la culture afro-américaine,
00:52:40notamment tout le côté, ils disent pas ask a question, ils disent axe a question, ils
00:52:45ont que des défauts de prononciation comme ça tout le temps, et la nana qui écrit ce
00:52:51bouquin-là est extrêmement lettrée, elle fait parmi les plus grandes facs et des trucs
00:52:54dans ce genre-là, et tu la vois d'un seul coup ouvrir son bouquin et se mettre à parler
00:52:56avec un langage du ghetto quoi, qu'elle connaît a priori pas vraiment, mais c'est une des
00:53:01questions qui va se développer du coup dans le film.
00:53:02Would you give us the pleasure of reading an excerpt ?
00:53:07Yo Saranda, girl you be pregnant again ?
00:53:10Et ils dénoncent en général la bonne façon de parler de certains sujets.
00:53:15Ça se voit très bien avec la première scène du film, le film démarre donc quand il est
00:53:18en professeur d'université, son cours en fait c'est sur la littérature soudiste.
00:53:23Forcément ça aborde beaucoup la question de l'esclavagisme et des trucs dans ce genre-là,
00:53:27et le premier truc qu'il fait dans le film c'est que tu l'entends, tu le vois pas, mais
00:53:30tu l'entends en train d'écrire un mot au tableau, le film démarre avec l'image quand
00:53:34il demande à ses étudiants de réagir, et t'as évidemment la blanche de service, avec
00:53:39ses cheveux colorés pour bien montrer qu'elle est très inclue dans tous les mouvements
00:53:42sociaux et les trucs sur Twitter et tout ce genre-là, et qui est en fait la seule de
00:53:46toute la classe à péter un scandale avec le fait que le mot en N soit marqué sur le
00:53:51tableau, et elle dit pourquoi est-ce qu'on devrait supporter de voir ce mot, pourquoi
00:53:56est-ce qu'on devrait le mettre, ça me dérange beaucoup de le voir au tableau, et le mec
00:54:00lui fait écoute Bethany, je crois qu'il s'appelle comme ça, Bethany ou Tiffany ou
00:54:03un truc du genre, et c'est, si vous me suivez un petit peu, si vous m'avez déjà entendu
00:54:11parler de beaucoup de choses liées à ces questions d'intégration et de diversité
00:54:15c'est complètement un discours que j'aime moi, c'est un des trucs que j'aimais beaucoup
00:54:18dans un épisode de Star Trek que j'avais cité, où on appelait Uhura, celle qui est
00:54:21responsable des communications, avec le mot en N, et elle disait mais écoutez monsieur
00:54:25à notre époque on a appris à ne plus avoir peur des mots, et cette façon de dire écoutez
00:54:28moi je suis noir j'ai réussi à dépasser le mot N, donc vous devriez pouvoir réussir
00:54:33à faire pareil, ne serait-ce que pour un cours quoi, j'aime beaucoup cette façon de penser,
00:54:37j'aime beaucoup cette façon de présenter le truc, il y a tout un truc du coup sur,
00:54:41oui on veut montrer des histoires de noirs, mais quel genre d'histoires de noirs on veut
00:54:46montrer en fait, et c'est tout du coup le débat qui est au centre de ce film, et qui
00:54:50est vraiment extrêmement bien traité, à la fois par le bouquin qu'il écrit, et à la
00:54:53fois par sa vie à lui, t'as ce moment où quand une des éditrices le contacte pour
00:54:56publier son bouquin, il est pas encore trop sûr de ce qu'il a envie de faire au niveau
00:54:59de son rôle, au niveau de comment il se présente en tant qu'auteur, elle l'appelle et lui répond
00:55:02un truc genre oui bonjour madame, un truc du genre là, et tu vois la nana qui bug derrière,
00:55:07et qui comprend pas pourquoi le mec qui a écrit ce bouquin lui répond avec un langage
00:55:12aussi châtié et aussi éduqué etc, et il finit du coup par répondre un truc genre
00:55:17wesh meuf comment ça va, un truc du genre là, elle fait ah oui d'accord ça me rassure,
00:55:20il va essayer de pousser le truc au maximum en disant qu'il veut donner un autre nom
00:55:24au bouquin, je vais pas vous dire le nom du bouquin pour que vous ayez la surprise devant
00:55:27le truc, mais c'est évident qu'un bouquin ne peut pas s'appeler comme ça, et en même
00:55:32temps du coup, comme ça fait ghetto, tout le monde est en train de faire oui oui oui
00:55:35du coup aucun souci on va le faire etc, c'est vraiment la blague qui n'arrive jamais à
00:55:38être comprise par les gens qui sont trop premier degré, y'a une scène qui est assez
00:55:41géniale où, je vais pas dire ce qu'il se passe exactement mais on se retrouve avec
00:55:455 personnes dans une pièce, 3 blanches et 2 noires, et y'a les 3 blancs qui sont en
00:55:50train de faire écoutez c'est quand même vraiment important qu'on écoute les voix
00:55:53noires et les voix afro-américaines etc, et la personne dit ça alors que les 3 blancs
00:55:58sont unis pour ignorer la voix des 2 afro-américains qui sont en train de dire faut pas faire ce
00:56:03que vous voulez faire, je vais pas spoiler mais faut pas faire ce que vous voulez faire,
00:56:05c'est complètement con, ça marche pas, on sent que c'est pas honnête, et ils les écoutent
00:56:09absolument pas, donc tu vois très bien ce côté à dénoncer la bien-pensance, c'est
00:56:12pas un film anti-woke du tout, faut pas comprendre ça comme ça, mais ça remet quand même
00:56:16un petit peu en question le truc, tout le monde en prend plus pour son grade parce que
00:56:18le message du film est que au final, la vie est juste plus compliquée que ça en fait,
00:56:24et c'est un truc que j'aime bien, je parle aussi par exemple pour la communauté LGBT
00:56:28qui est la mienne, on a beaucoup d'histoires de comment est-ce qu'il faut représenter
00:56:31notre population, comment est-ce qu'il faut qu'on fasse les trucs, ça me rappelle par
00:56:33exemple dans la série Love, Victor, donc la suite de Love, Simon qui est diffilée
00:56:39sur Disney+, Victor racontait à un moment que quand il était dans les vestiaires avec
00:56:43d'autres mecs, il était pas du tout attiré par eux et qu'il avait pas envie de leur
00:56:47faire des trucs, etc, etc, t'en arrives du coup à vouloir présenter un portrait tellement
00:56:51positif de l'homosexualité que t'en arrives à des extrêmes qui sont absolument ridicules
00:56:55parce qu'il y a une raison pour laquelle les gamins et les gamines se changent dans
00:56:59des vestiaires différents quand on est dans des vestiaires où tout le monde se met
00:57:02à se mettre à poil, etc, c'est qu'il y a quand même une attirance sexuelle qui peut
00:57:05avoir lieu à un moment ou à un autre, un adolescent de 16-17 ans dans les vestiaires
00:57:08avec d'autres mecs de 16-17 ans, évidemment qu'il y a un moment où il va au minimum
00:57:12zioter, il va pas forcément se mettre à se branler au milieu du truc et avoir une grosse
00:57:14réaction, mais il va au moins regarder certaines des formes, certains des torses, certains
00:57:18des muscles, etc, etc, mais on essaye de présenter une bonne vision, bien sage, bien appropriée,
00:57:23etc, et c'est un truc qui marche pas forcément vraiment, il y a une youtubeuse trans qui
00:57:28a sorti une vidéo là-dessus il n'y a pas longtemps, en disant « proper representation
00:57:33is boring », ce qui est donc la représentation comme il faut des LGBT de la diversité, échiante,
00:57:39parce qu'effectivement à force de vouloir présenter un portrait spécifique d'une
00:57:42communauté, on en arrive à des personnages qui n'ont plus vraiment rien de très intéressant
00:57:46à dire, c'est ironique de parler de tout ça alors qu'on a tout un débat sur Emilia
00:57:49Perez qui tourne un petit peu autour de ça récemment, mais je vais pas rentrer dedans
00:57:52parce que j'ai pas encore vu le film, mais il y a quelque chose d'intéressant là-dedans,
00:57:55et j'aime bien du coup que le film n'ait au final pas de morale à nous vendre, il
00:57:59est pas là pour nous faire la morale sur comment est-ce qu'il faudrait raconter telle
00:58:02ou telle histoire, est-ce que c'est bien ou est-ce que c'est pas bien de le faire
00:58:03comme ça, etc, il est juste en train de nous dire « la vie c'est compliqué, si vous
00:58:07voulez vraiment faire des portraits d'afro-américains vous pouvez pas non plus vous retrouver avec
00:58:11des trucs qui sont trop artificiels, ou qui représentent toujours exactement le même
00:58:15type d'histoire parce que la vérité est plus complexe que ça en vérité », ce
00:58:19qui est une leçon qui est vraiment appuyée par le fait que, par exemple, il y a pas véritablement
00:58:22de fin au film. Le film va vous dire ce qui s'est passé véritablement, mais il va pas
00:58:27forcément vous montrer ce qui s'est passé, il va jouer sur ce qu'on va vous montrer
00:58:30par rapport à la fin, pour dire que justement il n'y a pas vraiment de façon de finir
00:58:33cette histoire, parce que finir cette histoire de telle ou telle façon donnerait une morale
00:58:36au truc, ou vendrait un portrait en particulier de la famille afro-américaine, et tout le
00:58:40propos du truc c'est de dire « il y a pas vraiment de propos à tenir sur les afro-américains
00:58:45en règle générale, c'est pas un bloc uni et identique, il y a des divergences un peu
00:58:49partout et tu peux pas faire un film qui ferait un portrait de ce qu'est telle ou
00:58:53telle communauté, donc tu fais juste le portrait de ton personnage tel qu'il est et t'essayes
00:58:56d'aller jusqu'au bout de ton personnage comme tu dois le faire ». Donc j'ai vraiment
00:59:00beaucoup beaucoup beaucoup apprécié ce message et beaucoup apprécié comment le film le
00:59:02rendait. Le film est... alors j'allais dire, le film est hilarant. Oui, mais périodiquement.
00:59:09C'est-à-dire qu'il y a un mélange de comédie et de drame, c'est une comédie dramatique,
00:59:13et donc ça va pas forcément être assez tapé sur le bide pendant absolument tout
00:59:16le film. J'ai régulièrement ri à voix haute. Notamment dans tous les rapports entre
00:59:20Monk et le reste de sa famille, sa sœur, sa mère, son frère, la bonne, la nana avec
00:59:26qui il va commencer à créer une relation à côté, etc. Ils ont des échanges, ils
00:59:30ont des tacles, ils ont des machins qui sont excellents.
00:59:32Il n'y a pas forcément d'énorme audace de réalisation, mais c'est plutôt très
00:59:46bien fait. Il y a un petit passage qui est plutôt sympa où quand il commence à écrire
00:59:49son histoire, les personnages de l'histoire apparaissent en face de lui et vont interagir
00:59:53avec lui pour qu'on sache qu'est-ce qu'il a envie d'écrire, qu'est-ce qu'il a envie
00:59:56de faire, jusqu'où est-ce qu'il doit aller pour coller au cliché, après quel moment
00:59:59est-ce qu'il sort du cliché, etc. C'était vraiment très bien foutu, le propos est ultra
01:00:03pertinent, moi je le valide en plus à 100%, donc je vous encourage à vous pencher sur
01:00:08American Fiction parce que c'est non seulement pertinent et intéressant sur le truc, mais
01:00:13c'est en plus d'autant plus pertinent de le voir sélectionné aux Oscars pour dénoncer
01:00:17justement en bonne partie les films Oscar bait sur l'esclavagisme, sur machin, sur tel
01:00:22type de personnages, etc. Il y a une ironie qui est assez forte, avoir un film qui dénonce
01:00:27une partie de ce que font les Oscars, être sélectionné par les Oscars pour faire un
01:00:30truc, je crois qu'il n'a rien remporté au final quand il y était, ce qui est un peu
01:00:34honteux parce que honnêtement je trouvais que c'était un excellent film, et notamment
01:00:37au niveau du scénario, au niveau des jeux d'acteurs aussi, Jeffrey Wright est excellent
01:00:40dans son rôle principal, il tient absolument tout le film et il est très très bon, jusque-là
01:00:44je l'avais surtout vu dans des rôles secondaires, notamment dans Westworld, et il arrive vraiment
01:00:48bien à tenir un film entier, et tous les acteurs sont excellents, enfin bon bref. Je
01:00:52vous conseille de regarder American Fiction, c'était excellent, très très bien foutu,
01:00:56et si vous avez du mal avec les films trop moralisateurs, les films que vous pourriez
01:01:00qualifier de woke, ça n'en est pas un. Oui et non. Il n'y a vraiment pas de morale,
01:01:06à la fois c'en est un et ça n'en est pas un, ça dénonce les pensées qu'on pourrait
01:01:10qualifier de woke, et en même temps ça valide beaucoup des points qui sont faits par ce
01:01:15qu'on appellerait les wokistes, donc voilà, je trouve que c'est un film qui est vraiment
01:01:18fascinant à voir sur ce genre de questions, du coup je vous encourage à le regarder.
01:01:21Bon là je vais pas tenir beaucoup plus longtemps parce que je vais commencer à me répéter
01:01:24à dire n'importe quoi, donc passons au film suivant, et nous arrivons au trio de tête
01:01:29numéro 3.
01:01:30La nuit se traîne, réalisé par Michel Blanchard. Un film belge qui se retrouve donc dans le
01:01:48trio de tête, parce que j'ai vraiment passé un très bon moment. Quand j'ai vu la bande
01:01:51annonce en salle la première fois, j'ai vu le truc, j'ai fait putain faut absolument
01:01:54que je vois ça parce que ça a l'air super bon, et quand je l'ai vu, effectivement ça
01:01:57a délivré toutes ses promesses, c'était excellent.
01:01:59L'histoire est celle d'un piège qui se referme sur un personnage qui n'a absolument rien
01:02:04demandé et qui va devoir tout faire pour essayer de s'en sortir. Ça parle du jeune
01:02:07Maddy qui est un serrurier, qui est appelé par une jeune femme pour ouvrir donc son appartement
01:02:12parce qu'elle aurait perdu ses clés, qui lui ouvre et attend dans l'appartement qu'elle
01:02:17lui ramène l'argent qu'elle dit avoir à l'extérieur, jusqu'à ce que le véritable
01:02:21propriétaire de l'appartement débarque, le trouve dans son appartement en train d'attendre
01:02:26et décide de le buter parce qu'en plus c'est un mec qui appartient à des réseaux d'extrême
01:02:29droite qui est particulièrement raciste, donc découvrir un black au milieu de chez
01:02:32lui, il va même pas poser de questions et attendre d'avoir une réponse, il va directement
01:02:35l'attaquer, il va se retrouver obligé de le planter pour protéger sa propre vie, il
01:02:41va se faire récupérer par les collègues du mec et en fait il va comprendre qu'il
01:02:45faisait partie d'un casse qui avait de l'argent chez lui et qu'en fait l'ananas qui l'a
01:02:49collé et qui a récupéré le sac d'argent qui était à l'intérieur a arnaqué des
01:02:54gangsters en récupérant du coup leur argent, mais eux ils n'en savent rien et ils peuvent
01:02:57pas en avoir la preuve, ils vont penser que c'est Maddy et Maddy va devoir faire en sorte
01:03:01de retrouver l'ananas et l'argent pour réussir à s'en sortir et à échapper à ces gangsters
01:03:06qui sinon vont le buter.
01:03:08C'est donc un thriller particulièrement tendu et avec quelques scènes d'action intéressantes
01:03:12également sur la fuite de ce jeune Maddy qui va essayer de sauver sa vie, rien de
01:03:17moins que ça, et de résoudre le mystère.
01:03:20Et le film est parfaitement maîtrisé de A à Z aussi bien dans le côté thriller
01:03:25notamment au niveau du scénario que dans le côté action.
01:03:27Il y a un visuel tout con mais très bien recherché, il essaye de se cacher sous le
01:03:32lit et pendant que les mecs sont en train de chercher ils commencent petit à petit
01:03:35à se rapprocher du lit et t'as un visuel où tu vois le mec qui se rapproche du lit
01:03:39et d'un seul coup tu vois le lit qui est en train de se lever et de lui tomber dessus
01:03:42en fait parce que du coup c'est Maddy qui est en dessous et qui a réussi à le lever
01:03:46mais du coup le visuel est vachement surprenant, tu t'attends pas à voir le lit se soulever
01:03:49comme ça dans le truc et le reste de la scène de baston, toutes les scènes de baston
01:03:52sont extrêmement fortes, extrêmement violentes par un moment, très bien mise en scène,
01:03:57très bien réalisées, très inventives parce que l'un des points principaux de Maddy
01:04:01c'est qu'il arrive toujours à trouver plutôt rapidement des bonnes idées.
01:04:03C'est une des marques du bon héros quand ton héros est confronté à une situation
01:04:07inextricable ou une situation complexe en général, est-ce qu'il arrive à trouver
01:04:11une solution, est-ce qu'il arrive à la trouver rapidement ? Plus il trouve la solution,
01:04:14plus rapidement il y arrive et meilleur est le résultat de la solution, plus ça devient
01:04:19un bon héros et Maddy pour le coup est un excellent héros parce qu'il arrive vraiment
01:04:22toujours à se sortir de situations inexplicables avec des solutions qui marchent extrêmement
01:04:25bien et qui sont pas forcément celles que tu vois venir dès le début mais qui paraissent
01:04:28pas absurdes non plus donc ça marche extrêmement bien et vraiment au niveau des scènes d'action
01:04:32c'était très très cool.
01:04:33Il y a des scènes vraiment audacieuses par exemple ça se déroule pendant les manifestations
01:04:38Black Lives Matter et après qu'un jeune noir ait été tué par les forces de police
01:04:42belges du coup il y a déjà une sorte de tension autour de ce mec là et du coup ça
01:04:46va lui permettre de se sortir de certaines situations notamment dans l'une il va essayer
01:04:49de perdre les gens dans la manif et donc le film a dû reconstituer des manifestations
01:04:54Black Lives Matter avec un bon paquet de figurants du coup dans le truc en bloquant des espaces
01:04:59entiers de Bruxelles pour pouvoir tourner les différentes séquences et ça rend du
01:05:04feu de dieu quoi ça a l'air d'être aussi bon et bien réalisé que dans n'importe quel
01:05:07film d'action américain alors que d'habitude quand on fait des films d'action ils ont un
01:05:10peu pas beaucoup de gueule parce qu'on les fait avec des moyens européens et français
01:05:13notamment par exemple ou belges dans ce cas précis et là pour le coup ça a vraiment
01:05:17de la gueule je sais pas comment il s'en est sorti s'il a eu beaucoup d'argent ou s'il
01:05:19a juste été très inventif pour trouver une solution pour le reste de son truc mais
01:05:23ça rend du feu de dieu quoi cette séquence là c'est extrêmement bien réalisé en règle
01:05:28générale avec des mouvements de caméra intéressants on commence par exemple avec un petit jeu
01:05:32sur une serrure qui est en train d'être forcée avec un plan d'holly shot qui se rapproche
01:05:36petit à petit de la serrure et au final tu te rends compte que c'est pas un cambrioleur
01:05:39qui est en train d'ouvrir la serrure c'est un serrurier et c'est Maddy donc qui est en
01:05:42train de faire le truc et donc du coup tu joues sur le fait de ne pas savoir au début
01:05:47ce que tu es en train de voir à l'écran et d'amener la réponse petit à petit t'as
01:05:50de très jolis plans au drone qui sont utilisés notamment il y en a un qui va de la route
01:05:55au reste de la ville avec la caméra qui se retourne en plus qui fait de 180 degrés des
01:05:58machins genre là des plans qui sont très très beaux et très bien foutus il y a aussi
01:06:01tout un plan où le personnage va essayer de s'échapper à travers le métro en vélo
01:06:04comme il va assez vite il va le suivre dans des espaces particuliers ils l'ont suivi
01:06:08entièrement en drone passant de la rue jusqu'à l'intérieur du truc de métro jusqu'à rentrer
01:06:12ensuite dans un des wagons même carrément je sais plus si le drone le suit dans le wagon
01:06:16peut-être aller un petit peu loin en tout cas il y a un plan qui est vraiment audacieux
01:06:19et impressionnant et qui te met vraiment au coeur de la scène et qui fait que le rythme
01:06:22ne s'arrête jamais et que c'est vraiment prenant et vraiment stressant de A à Z j'ai
01:06:27un petit truc auquel je pense du coup en parlant de tout ça mais je vais voir Arcadie régulièrement
01:06:31à Bruxelles et du coup c'est très rigolo il y a un truc quand tu tournes à Paris Paris
01:06:35est tellement grand que c'est compliqué de toujours trouver des endroits que tu connais
01:06:38bien en fait Bruxelles c'est beaucoup plus petit beaucoup de trucs sont dans le centre
01:06:42ville qui n'est pas extrêmement grand non plus du coup en fait j'ai vu toutes mes promenades
01:06:45à Bruxelles qui m'ont revenu en tête avec Arcadie à chaque fois que je voyais une scène
01:06:48de ce truc là parce que je reconnais tous les décors notamment il y a toute une rue
01:06:50avec un passage en verre qui relie deux immeubles autour d'un truc à côté duquel on passe
01:06:55quasiment tout le temps quand je vais voir Arcadie et du coup quand je l'ai vu dans
01:06:58le film j'ai fait ah je reconnais ça me l'avais pas fait depuis très longtemps en règle
01:07:02générale tu vois que le film veut se donner un look particulier un côté très cinématographique
01:07:06parce que toutes les pièces sont baignées de fumée et la fumée c'est un truc qui aide
01:07:11vachement bien à gérer la lumière à la répartir de telle ou telle façon à donner
01:07:14une image qui a l'air cinématographique qui semble pas être une image de basse tournée
01:07:19par n'importe qui peut-être un petit peu trop de fumée par moment t'as vraiment l'impression
01:07:22qu'à chaque fois que tu rentres dans un appartement il y a au moins dix mecs qui
01:07:24est en train de fumer des paquets entiers de gamelles avant que tu débarques mais ça
01:07:28donne aussi un très bon look au film et tous les acteurs et toutes les actrices jouent
01:07:34au cordeau c'est parfait c'est nickel pour tous tous tous y compris Romain Duris acteur
01:07:40français du coup qui débarque dans le truc avec qui j'ai souvent eu du mal dans certains
01:07:44de ses rôles il ya des moments où je le trouve pas tout à fait juste je trouve son
01:07:46appréciation est pas parfaite là pour le coup rien à redire sur Romain Duris la performance
01:07:51était nickel il fout les boules en patron des gangsters qui est en train de menacer
01:07:55Maddy et tout bordel le personnage est bien écrit en plus il a sa propre façon de torturer
01:07:59les gens que j'ai pas encore trop vu dans des films et quand vous allez voir le truc
01:08:01vous allez faire ouais effectivement ça doit être déjà bien stressant bien horrible mais
01:08:04en même temps c'est une idée toute conne mais qui marche super bien pour montrer qu'à
01:08:06le point le mec est sadique et un peu dégueulasse le scénario est vachement sympa il ya plein de
01:08:11twists et de retournements qui sont intéressants d'alliances qui vont se faire se défaire etc
01:08:15du coup c'est juste un des meilleurs films que j'ai vu cette année c'était parfaitement réalisé
01:08:20c'était au cordeau l'histoire était super intéressante super fascinante parfaitement
01:08:24joué c'était nickel regardez la nuit se traîne vous allez passer un très très bon moment c'est le
01:08:31premier film seulement de michel blanchard également disons qu'il ya plein de premiers
01:08:34films dans ce top drone vampire humaniste américaine fiction c'est tous les trois des
01:08:39premiers films la nuit se traîne aussi nichelle ni met c'est un premier film aussi ou pas oui c'est
01:08:44aussi un premier film et puis en plus beaucoup de trucs francophones en règle générale pas
01:08:47forcément français mais francophone du coup avec nichelle ni mettre qui est un film français drone
01:08:52qui est un film français vampire humaniste du coup c'est québécois et là la nuit se traîne c'est
01:08:55belge dit donc les premiers films sont vraiment bons cette année j'espère vraiment tout ce petit
01:09:00groupe là va pouvoir faire d'autres films ensuite parce que en règle générale c'est surtout vrai
01:09:05en france mais c'est un peu partout faire le premier film c'est encore faisable faire un deuxième ou
01:09:10troisième film c'est là que c'est plus compliqué si tu arrives au troisième film tu sais que tu
01:09:13vas avoir une carrière quand on a fait que un tu sais pas trop ce que ça va donner ensuite j'espère
01:09:17qu'ils vont tous avoir des trucs intéressants à faire ensuite parce que ils sont tous très bons
01:09:20là tous tous ceux que je viens de mettre dans mon top j'avais pas remarqué à quel point il y avait
01:09:24que des il y avait beaucoup de premiers films du coup là dedans c'était donc mon avis sur le numéro
01:09:283 je vous conseille vraiment très chaleureusement de regarder la nuit se traîne et nous allons
01:09:32passer maintenant aux deux premiers films du top qui sont deux films d'animation d'ailleurs qui ont
01:09:36tous les deux été déjà été fait en vlog aussi donc je vais essayer d'aller un peu rapidement dessus
01:09:39quand même numéro 2
01:09:51flow le chat qui n'avait plus peur de l'eau réalisé par gaines zilbalodis pour ceux qui ne seraient pas au
01:09:59courant du coup le film suit un chat qui vit dans un monde qui subit un tsunami un raz-de-marée
01:10:04gigantesque où tous les océans en montent et qui va devoir survivre sur une barque en compagnie
01:10:09d'autres animaux notamment un oiseau un chien un marsupial un capybara je crois un truc genre là
01:10:15et c'est une sorte de road movie mystique où il n'y a plus de route puisque du coup c'est l'océan mais
01:10:20on navigue du coup sur les flots donc c'est un road movie dans lequel ces animaux vont devoir
01:10:24apprendre à vivre en commun et affronter les différents éléments qui sont en phase 2 je vais
01:10:30du coup pas vraiment développer puisqu'il ya déjà un vlog je vous encourage à aller voir le vlog mais
01:10:34je vous encourage surtout aller voir le film parce que vraiment c'est une belle expérience c'est très
01:10:37sympathique on m'a beaucoup posé la question quand le vlog est sorti du coup je vais y répondre non
01:10:42j'avais pas vu la scène post générique je pensais pas qu'il y aurait une scène post générique dans
01:10:45un film comme ça du coup je ne suis pas resté mais il ya effectivement apparemment une scène
01:10:49post générique qui montre que un truc que je trouvais trash et un peu méchant ne s'est pas
01:10:53produit finalement donc voilà maintenant je suis au courant j'ai vu le truc maintenant mais je
01:10:58l'avais pas vu au moment où j'ai fait le vlog j'apprécie évidemment d'avoir un film avec un
01:11:01chat j'aime beaucoup les chats mais il suffit pas il suffit pas de mettre un chat dans le truc
01:11:05principal d'un film pour que ça me plaise j'ai vraiment beaucoup aimé le ton de l'histoire en
01:11:08général comment est-ce qu'elle était racontée et comment est-ce qu'elle était filmée notamment
01:11:11avec cette caméra qui semble suivre le chat au ras du sol comme si on avait un caméraman avec la
01:11:15caméra tenu par une poignée en train de suivre le petit chat en train de marcher quelque part
01:11:19etc ce qui excuse aussi le rendu visuel parce que vous savez que j'ai du mal avec les films qui
01:11:24essaient de se faire passer pour de la 2d le rendu de flow se ferait passer pour de la 2d si la
01:11:28caméra était fixe si la caméra était fixe les plans ressembleraient à des illustrations tu
01:11:32pourrais gruger les backgrounds et les faire en 2d et non pas en 3d avec une profondeur mais le
01:11:37fait que la caméra soit constamment en train de bouger et pas des mouvements farfelus non plus
01:11:41juste une caméra épaule qui en train de suivre un personnage le simple fait qu'elle soit en train
01:11:44de bouger constamment fait qu'à aucun moment à moins de faire un arrêt sur image tu ne peux
01:11:48prendre ce que tu vois pour un simple dessin à la main 2d tu vois clairement que c'est de la 3d
01:11:52stylisé le film est quand même plutôt cool pour un film qui a été réalisé avec une toute petite
01:11:56équipe de petites dizaines d'animateurs seulement et je les félicite et je sais qu'ils seront au
01:12:01courant parce que si cette équipe est en bonne partie française il y en a quelques-uns qui ont
01:12:05fait des commentaires sous mon vlog du film quand il est sorti donc voilà j'apprécie et j'admire
01:12:11beaucoup le travail que vous avez fait avec ce rendu ce travail de la caméra il ya quasi des
01:12:14plans séquences en fait à chaque à chaque scène et c'est très compliqué à réaliser en effet spéciaux
01:12:193d même si on peut gruger beaucoup plus de trucs mais quand tu es constamment axé sur l'élément
01:12:23central de l'image c'est plus compliqué gruger ils s'en sont donc très très bien sorti donc
01:12:28voilà j'ai passé un bon moment devant ce film qui est une belle petite fable qui ressemble un peu à
01:12:31des fables de la fontaine quasiment avec des animaux en plus dans le truc avec de très beaux visuels
01:12:35quelque chose de très spirituel et de un peu mystique par certains moments donc c'est vraiment
01:12:40un très bon moment à passer devant un film j'ai passé un très bon moment devant flo et je vous
01:12:44encourage à regarder parce que vous passerez probablement un bon moment devant également je
01:12:48vous dis je passe vraiment rapidement parce qu'il ya déjà des vlogs ça sert à rien de faire des
01:12:51vidéos qui durent trois heures pour juste répéter ce que je dis dans le vlog donc voilà allez voir
01:12:55ce que je dis dans le vlog mais en tout cas allez voir flo parce que c'est un très bon film et nous
01:12:59allons maintenant passer au numéro 1 de ce top vice versa 2 inside out 2 réalisé par Kelsey man
01:13:17là aussi il ya déjà eu un vlog que beaucoup de gens n'ont pas vu ce qui m'a toujours un petit
01:13:21peu surpris c'est déjà du général des films qui marche bien en salle marche plutôt bien aussi en
01:13:25vlog je pense que c'est uniquement parce qu'il n'y a pas ma tête sur la vignette que les gens n'ont
01:13:28pas vu que c'était un vlog de ma part il ya des gens qui me l'ont confirmé d'ailleurs dans le
01:13:31commentaire du coup le premier conseil que je vous donnerai c'est vraiment d'aller voir le vlog
01:13:35parce que beaucoup de gens ne l'ont pas vu les films qui étaient des places 10 à 2 sont grosso
01:13:42modo au même niveau dans ma tête j'étais obligé de mettre une échelle du coup pour organiser un
01:13:46top mais ce serait plus proche d'une tier liste où absolument tout ce que vous venez de voir là
01:13:51ce serait en catégorie a et seul vice versa est vraiment en catégorie s spécial super un truc
01:13:56genre là je sais pas si c'est comme ça qu'on fait toutes les tier listes mais peut-être que a
01:13:59c'est le maximum donc vous pensez que tout le reste était b et là il y a vraiment que les
01:14:02derniers films qui en a et c'est vraiment en très bonne partie pour à quel point le film raisonne
01:14:06par rapport à moi en particulier l'histoire c'est la suite du premier vice versa riley devient
01:14:12adolescente elle commence à changer de vie parce qu'elle va du coup changer d'école elle va passer
01:14:15au collège je pense du coup enfin l'équivalent aux états unis et elle n'a que ses dernières
01:14:20vacances à passer avec ses meilleurs amis dans un stage de hockey puisque donc elle est toujours
01:14:24aussi fan de hockey et pendant ce stage donc commence à se déterminer sa vie adolescente
01:14:29est ce qu'elle va devenir en tant qu'adulte comment sa personnalité va changer avec l'adolescence est
01:14:34ce qu'elle va rester fidèle à ses principes est ce qu'elle va les bafouer pour devenir une nouvelle
01:14:37personne obtenir des choses en plus notamment un certain statut par exemple social en rentrant
01:14:41dans le groupe l'équipe des meilleures joueuses de hockey du collège ou de l'université ou du lycée
01:14:46je sais pas exactement comment transcrire le truc c'était encore une fois extrêmement bien foutu
01:14:50c'est très vrai c'est très terre à terre tu sens que c'est vraiment bien pensé comment est-ce
01:14:54qu'on essaie de transcrire le fonctionnement du cerveau en rajoutant donc ces nouvelles émotions
01:14:58donc la honte l'ennui l'envie et notamment l'anxiété et de montrer encore une fois que
01:15:05aucune de ces émotions n'est illégitime aucune de ces émotions n'est bonne ou mauvaise fondamentalement
01:15:11en elle-même elles ont chacune en fait un rôle à jouer et elles ont chacune quelque chose à
01:15:15exprimer elles sont chacune une partie de la personnalité du coup de cette personne du personnage
01:15:19de Riley là en particulier mais de toutes les personnes en règle générale mais donc oui si vous
01:15:23voulez savoir pourquoi ce film est vraiment au dessus des autres pour moi et qui est vraiment au
01:15:26dessus de tout le reste au niveau du classement c'est vraiment quelque chose de très personnel
01:15:29et c'est quasi entièrement à cause de la scène de fin le reste du film est excellent mais aussi
01:15:35bon que le reste des films que j'ai cité dans le reste de ce top là que vous venez de voir le
01:15:40point qui le sépare de tous les autres qui le démarque dans ce top et qui fait que je le vraiment
01:15:45je le passe en premier c'est principalement la scène de fin parce que donc tout le reste du
01:15:49film est génial mais la scène de fin où anxiété commence à perdre les pédales et où Riley fait du
01:15:54coup les vêtements une crise d'anxiété vous ne pouvez pas imaginer à quel point ça me parle en
01:16:00fait parce que ma vie ça a été quasi ça pendant extrêmement longtemps et jusqu'aux deux ou trois
01:16:06dernières années depuis que j'ai changé le rythme de la chaîne du coup littéralement j'ai jamais fait
01:16:10de véritable crise d'angoisse ou crise d'anxiété un peu comme ces personnages là j'étais pas
01:16:15immobilisé par mon anxiété comme elle peut l'être mais j'ai vraiment vécu avec l'anxiété au contrôle
01:16:22de mon cerveau pendant plus de 10 20 ans je dirais aux alentours de l'âge de 13 ans justement 13 14
01:16:27ans et jusqu'à il ya trois quatre ans quand j'ai décidé de changer le rythme de fonctionnement de
01:16:32cette chaîne l'anxiété était vraiment au coeur de ce que je fais et du coup quand je vois cette
01:16:37scène finale avec anxiété qui est en train de faire une crise à chaque fois que je vois cette
01:16:44scène j'ai revu le film je l'ai racheté en blu-ray et je l'ai revu du coup il n'y a pas longtemps à
01:16:48chaque fois que je revois cette scène j'ai un frisson qui me remonte tout le long de la colonne
01:16:53vertébrale j'ai les boyaux qui sont en train de se serrer j'ai le coeur qui commence à battre parce
01:16:57que je me reconnais tellement dans ce qui est en train de se passer à l'écran en fait et je suis
01:17:02vraiment heureux de pouvoir être placé au delà de ça je suis vraiment heureux aujourd'hui de pouvoir
01:17:07être une personne qui n'est pas en train de subir son anxiété constamment mon anxiété est toujours
01:17:11là je m'en suis pas débarrassé un bien sûr comme le dit le film on peut pas s'en débarrasser et elle
01:17:15a une certaine utilité pour certains moments il ya des trucs pour lesquels elle m'a protégé dans
01:17:19certains domaines mais véritablement j'ai une photo de ma vie quand je vois la scène de fin de vice
01:17:26versa ça me parle au plus profond de moi et c'est pour ça que du coup ce film est mon préféré de
01:17:31l'année j'aimais beaucoup vice versa à la base parce que j'aime beaucoup l'idée de se projeter
01:17:34dans la tête des gens pour justement comprendre comment il fonctionne pour comprendre comment je
01:17:37fonctionne aussi en fait et les premiers films me l'avait offert en règle un peu générale ce
01:17:41deuxième film à l'air presque destiné spécifiquement pour moi en fait c'est vraiment le
01:17:45genre de film n'a pas énormément mais qui me parle au plus profond de moi même quoi ça parle
01:17:49vraiment quelque chose qui me définit profondément qui me définissait en tout cas qui me définit
01:17:53toujours en partie et du coup voilà c'est pour la force de cette scène et de la leçon également
01:17:57qui a lieu dans cette scène là c'est pas juste le fait de me projeter c'est la leçon qu'est à
01:18:01prendre dans le truc est bonne aussi etc mais c'est vrai que c'est vraiment le truc qui m'a fait
01:18:05décider de mettre en premier c'est à quel point je me projette sur ce personnage à quel point je
01:18:09comprends ce que je suis en train de voir à l'écran que comme quelque chose que j'ai ressenti moi
01:18:12même donc voilà c'est pour ça que ce film est le film qui m'a le plus marqué de 2024 une année
01:18:18tout de même pas très intéressante en cinéma et du coup c'est compliqué de pouvoir faire des
01:18:22classements et trucs dans ce genre là mais je suis quand même on va on va dire c'est fini du coup
01:18:27maintenant c'est la fin des tops je suis quand même plutôt content de ce top et de tous les
01:18:31films que je viens de placer là du coup dans le classement je les reverrai à peu près tous au
01:18:34moins une fois mais c'est indéniable que c'est vice-versa qui est le plus marquant pour moi dans
01:18:39cette année quoi j'ai vu beaucoup de bons films qui m'ont beaucoup plu et que je vous ai mis dans
01:18:43ce top mais ce qui m'a vraiment mis une claque c'est vice-versa 2 parce que c'est très personnel
01:18:47pour moi et voilà je suis en train de commencer à perdre la voix je pense vous avez remarqué que
01:18:51je commençais à avoir du mal à parler je fais des toutes les dix minutes là sur les derniers
01:18:56films mais c'est pas grave ça y est j'ai fini de tourner les tops j'ai fini de tourner la dernière
01:19:01vidéo de début d'année jusqu'à finir complètement avec la vidéo des tops des vignettes avec arcadie
01:19:06en mars donc donc voilà je vais vous laisser maintenant on se retrouvera aux alentours du 2
01:19:12et du 3 mars pour ma vidéo sur les films en compétition pour les oscars que j'ai commencé à
01:19:17rattraper j'en ai déjà vu quatre là déjà au moment où je tourne cette vidéo et je vais en
01:19:21voir plus pendant que je suis en train de faire le montage de celle ci on se retrouvera ensuite
01:19:24la semaine d'après pour la vidéo de résultats des oscars et après quelque part dans le mois
01:19:29il y aura de mars il y aura la vidéo avec arcadie sur les vignettes et ensuite je me remets sur le
01:19:34prochain pourquoi j'ai raison et vous avez tort et il y aura quelques vlogs par ci par là pour les
01:19:38sorties les plus intéressantes voilà j'espère que toutes ces vidéos de début d'année vous ont plu
01:19:43j'espère que je vous retrouverai pour les oscars et pour le reste de l'année n'hésitez pas évidemment
01:19:47à mettre vos tops et vos flops dans les commentaires dans ces vidéos là ou dans les autres et puis
01:19:51voilà on se retrouve très bientôt prenez soin de vous allez voir des films ciao