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00:00A 13h08, dans ce journal sur Europe 1, avec l'interview d'Emmanuel Macron au Financial Times.
00:05Et dans cette interview, le chef de l'État est revenu sur la règle européenne qui fixe à 3% du PIB
00:11la limite du déficit que peuvent atteindre les États membres de l'Union Européenne.
00:15Jacques Serey, le président, a fait une sortie pour le moins étonnante.
00:18Oui, bien qu'il soit pro-européen, Emmanuel Macron prend ses distances avec le pacte de stabilité et de croissance.
00:24Vous savez, ce pacte qui impose aux États de limiter le déficit public à 3% du PIB, sauf circonstances exceptionnelles,
00:32une règle qui vaut à l'ensemble des pays de la zone euro, et bien le chef de l'État n'en veut plus.
00:37Ce cadre financier et monétaire dans lequel nous vivons est caduque, déclare-t-il,
00:42jugeant que l'UE doit accélérer l'Europe.
00:44C'est son moment d'accélération et d'exécution, insiste le locataire de l'Élysée,
00:48parce qu'il n'y a pas le choix, parce que c'est le dernier péage, après c'est la sortie d'autoroute,
00:53prévient le président. Il faut dire que la France ne parvient plus à respecter ce cadre,
00:58et alors que nous faisons l'objet d'une procédure pour déficits excessifs et que nous pourrions subir des sanctions,
01:04Emmanuel Macron veut investir davantage dans la défense, l'intelligence artificielle ou encore la transition énergétique.
01:10Et dans cette interview, Emmanuel Macron revient aussi sur les négociations proposées par Donald Trump sur l'Ukraine.
01:16Oui, et quand le président américain veut lancer des négociations immédiates avec le Kremlin,
01:21le chef de l'État français ne s'en réjouit pas.
01:24Une paix qui soit une capitulation, c'est une mauvaise nouvelle pour tout le monde, estime-t-il.
01:29Il est pour lui nécessaire que les Européens soient à la table des négociations.