Euronews s'est entretenu avec l'ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, au sujet de ses attentes vis-à-vis de l'Europe et de la Conférence de Munich sur la sécurité.
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00:00Le secrétaire américain à la Défense a qualifié d'irréaliste le rétablissement des frontières de l'Ukraine d'avant 2014 et a exclu son adhésion à l'OTAN.
00:08Selon l'ancien chef de la diplomatie ukrainienne Dmitry Kuleba, l'Ukraine doit maintenant se concentrer sur ce qui reste sur la table.
00:30Bien sûr, l'Ukraine va continuer d'insister sur ce sujet, mais cette position américaine a été mise plus qu'étroitement.
00:39Donc, ce qui reste sur la table, c'est l'argent. Et ce sera sur les sanctions, sur les assets russes froids.
00:48Et le nouvel élément ajouté à cela est l'accord sur le matériel de rôle que Trump souhaite signer avec l'Ukraine.
00:57Le président Zelensky doute que l'Europe puisse combler de vide si le soutien américain s'estompe.
01:02À la veille de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité, Dmitry Kuleba estime que la balle est désormais dans le camp de l'Europe.
01:27L'Ukraine souhaite adhérer à l'OTAN, mais au lieu de cela, elle est suggérée de mettre en place différentes garanties de sécurité telles que des forces de maintien de la paix européenne.
01:54Selon Dmitry Kuleba, cela n'est pas réaliste.
02:25Parce que si vous déployez 200.000 à la ligne, cela signifie que vous devez avoir au moins 200.000 à la maison, restant et préparant pour la rotation.
02:38Le coût de cette mission est incompréhensible. Je ne peux même pas compter à quel point cela va coûter.
02:47Si vous avez tout cet argent et que vous êtes prêts à investir dans les gardiens de paix, c'est beaucoup moins cher de les donner à l'Ukraine pour qu'elle puisse construire sa propre armée et combattre les Russes sans exposer les vies des soldats de l'UE à la menace d'être touchés par un feu.
03:10A moins de trois semaines du troisième anniversaire de l'invasion massive de la Russie, Donald Trump pousse à la négociation. Les conditions restent toutefois floues.