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00:008h13, c'est News Europe 1, la grande interview avec Sylvain Maillard ce matin.
00:10Bonjour Sylvain Maillard.
00:11Bonjour Romain Desarmes.
00:12Merci d'être avec nous, député Ensemble pour la République de Paris.
00:15On va balayer tous les sujets d'actualité comme tous les matins.
00:19Je voulais qu'on commence avec l'insécurité dans de nombreuses villes de France et notamment
00:25à Grenoble.
00:26Bruno Retailleau se rend à Grenoble aujourd'hui, au lendemain de l'attaque à la grenade dans
00:31un bar.
00:32C'est un déplacement qui était prévu avant cette attaque, mais il y a eu cette attaque
00:35à la grenade dans un bar.
00:36Le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, déclare sans foutre, je le cite évidemment,
00:41des critiques à l'égard de son incapacité à régler les problèmes d'insécurité dans
00:46sa ville.
00:47Qu'est-ce que sa réponse vous inspire ?
00:48Je crois qu'il est en roue libre.
00:49Il a décidé de ne pas se représenter et qu'au fond, il va rester dans son idéologie,
00:56c'est-à-dire pas de caméras, pas de policiers, de la gentillesse à tous les coins de rue.
01:01On voit bien que sa ville et le théâtre, on vous l'avait dit encore, d'actes inqualifiables,
01:07d'attaques à la grenade.
01:08Où sommes-nous en France ?
01:10C'est un acte de guerre ?
01:11Je crois qu'Éric Piolle est dans une idéologie écologiste peut-être d'un autre temps.
01:16C'est un acte de guerre, une attaque à la grenade ?
01:18En tout cas, c'est une arme de guerre.
01:20Donc oui, je ne sais pas si on peut qualifier ça d'acte, en tout cas, une utilisation
01:25d'une arme de guerre, c'est extrêmement grave, on franchit des capes qui me scandalisent.
01:33Bruno Retailleau, dont la stratégie pour lutter contre la drogue est détaillée dans
01:37une circulaire, 25 villes sécurité renforcée ont été désignées avec une volonté de
01:43taper les caïds et de taper les petits délinquants, le haut et le bas du spectre de la délinquance,
01:50vous saluez la volonté politique de Bruno Retailleau, l'activisme et l'énergie qu'il
01:57met à tenter avec ses moyens, parce qu'il n'y a pas une vraie majorité à l'Assemblée,
02:01mais tenter avec ses moyens de faire reculer l'insécurité ?
02:02Oui, cette énergie, je pense que Gérald Darmanin l'avait aussi très largement pendant
02:07un peu plus de quatre ans, d'accompagner les policiers, c'est un travail très difficile
02:11de policier, et de faire en sorte de traquer en permanence le grand banditisme.
02:19Bruno Retailleau qui est ministre aujourd'hui, c'est un bon ministre de l'Intérieur ?
02:21Je pense qu'il se donne tous les moyens pour essayer de réussir de contenir et d'accompagner
02:25les policiers. Vous savez, pour moi, un bon ministre de l'Intérieur, c'est quelqu'un
02:29qui écoute ses policiers, qui accompagne ses policiers, qui est solidaire avec ses
02:32policiers et qui fait en sorte qu'on ne soit pas uniquement dans l'incantation de plateau,
02:38qui est à leur contact et qui a des résultats. Les résultats, pour le moment, sont des résultats
02:44plutôt du gouvernement précédent et menés par Gérald Darmanin, mais je trouve qu'en
02:50tout cas, le couple qu'il forme avec la justice, Gérald Darmanin et à Beauvau, lui, je trouve
02:57qu'il fonctionne assez bien. Il veut, Bruno Retailleau, expulser les délinquants
03:01irréguliers, même ceux qui ne sont pas les plus dangereux. À Paris, les étrangers sont
03:05responsables de 36 % des actes de délinquants. C'est un chiffre fourni par le préfet de
03:10police qui était à votre place vendredi dernier. On ne luttera pas contre la délinquance
03:15sans réduire l'immigration. D'abord, c'est la pauvreté qui fait, je
03:21le dis très clairement, c'est de l'immigration pauvre qui fait de cette délinquance.
03:26C'est-à-dire que quand on est pauvre, on devient délinquant ?
03:29Il y a statistiquement plus de chances d'être délinquant quand on est pauvre.
03:36Vous savez qu'il y a beaucoup de pauvres qui ne sont pas délinquants.
03:38Bien sûr, je dis qu'on a statistiquement plus de chances dans les proportions de répartition.
03:43Moi, ce que je dis, c'est très simple. Nous avons besoin d'immigration en France.
03:50On ne peut pas fonctionner dans nos entreprises, dans nos hôpitaux, on ne peut pas fonctionner
03:55sans immigration. Ce qu'il faut, c'est qu'on ait une immigration de travail.
03:59C'est de faire en sorte que ceux qui viennent sur notre territoire soient bien accompagnés
04:03et viennent travailler. Et donc, l'orientation de la politique migratoire doit être faite
04:07sur le travail.
04:08Mais Sylvain Maillard, vous entendez ces voix qui disent qu'il y a 500 000 étrangers actuellement
04:12en situation régulière en France qui sont au chômage. Est-ce qu'on ne peut pas les inciter,
04:17les aiguiller vers une formation ? Il y a besoin de faire venir de nouvelles personnes.
04:21L'immigration, 500 000 personnes, vous savez, c'est très divers. Il y a de l'immigration
04:26qui travaille et qui travaille bien, qui travaille dur. L'immigration extrêmement bien formée
04:30dont on a besoin.
04:31Je parle des personnes qui sont déjà sur le territoire national.
04:34Je vous réponds. Des talents dont on a besoin. Ce qu'il faut faire, c'est, je crois, tout
04:42orienter sur le travail. Vous venez, vous immigrez en France, vous êtes le bienvenu
04:46si vous venez travailler. Si vous venez pas travailler, dans ces cas-là, nous n'avons
04:50pas forcément besoin de vous.
04:51Est-ce que c'est véritablement qu'un sujet de travail ? En Allemagne, par exemple, l'Afghan
04:55de 24 ans qui a commis un attentat terroriste islamiste hier en fonçant avec sa voiture
05:01sur une foule lors d'une manifestation en blessant, dont certaines personnes, grèvement,
05:0628 Allemands, devait être expulsé. Et en fait, il est resté en Allemagne parce qu'il
05:15avait un travail. Donc, il avait un travail et il est devenu un terroriste.
05:20Non, mais on ne peut pas juger l'ensemble d'une catégorie, et vous parlez de 500 000
05:26personnes, parce qu'en Allemagne, il y a un futurisme islamiste.
05:29Le fait d'avoir un travail ne règle pas tout.
05:31C'est deux choses différentes. L'immigration ne se résume pas aux problèmes islamistes
05:35que l'on peut avoir partout dans le monde et singulièrement en Europe. Moi, si je dis
05:40une chose, tout doit s'orienter vers le travail. Nous avons besoin d'une immigration de travail
05:45en France. Nous en avons besoin. Nous avons besoin pour nos entreprises. Je rappelle que
05:4925 % de ce que nous produisons en France est exporté. Nous avons besoin de gens qui viennent
05:54aussi nous aider à exporter nos produits. Nous avons besoin d'immigrants dans nos hôpitaux.
06:01Je crois que c'est plus de 25 % des médecins à l'heure actuelle à la PHP sont d'origine
06:08étrangère. Nous avons besoin d'avoir une immigration qui vient bosser et qui se lève
06:12tôt le matin et qui bosse. On a besoin de ça. À côté de ça, ceux qui viennent sans travail,
06:18je crois que là, c'est aussi un changement de paradigme que nous devons porter. Moi,
06:22je mets l'accent sur aussi les étudiants. Je pense qu'on élargit trop le spectre d'étudiants
06:28qui viennent en France sans donner vraiment de perspective sur le choix des formations.
06:34Pour réduire le nombre d'étudiants étrangers qui viennent en France.
06:36Quand ils viennent, il faut mieux les accueillir. Par contre, leur dire que nous voulons que vous
06:42fassiez telle ou telle formation. Ceux qui vont rester en France et quant aux accords que nous
06:46avons avec les différents pays, ceux qui repartent, il faut que vraiment ils repartent. Et je crois
06:51qu'il y a une clarté à faire, orienter tout vers le travail, l'immigration. Ce que nous voulons,
06:56c'est une immigration de travail. Sylvain Maillard, député ensemble pour la République de Paris,
07:00invité de la grande interview CNews Europe. Le budget, la cour des comptes. Pierre Moscovici
07:04dit que nos finances publiques sont hors de contrôle. La crise, c'est pour quand ?
07:08C'est toujours la grande question. C'est pour ça qu'il fallait absolument un budget. Nous avons
07:14maintenant un budget. Il faut tracer une perspective. Un budget avec des hausses d'impôts
07:17et aucune dépense publique. Là, on parle de la finance et du risque de dérapage. C'est très
07:24important aussi pour les créanciers, ceux qui prêtent de l'argent à la France, de voir que nous
07:28sommes dans une trajectoire et que nous tenons un budget, même s'il est évidemment difficile,
07:31une trajectoire de désendettement. C'est ce qu'a réaffirmé le Premier ministre. Ensuite, je crois
07:38que ce qui est important, c'est qu'on ait des grandes politiques qui nous permettent de continuer
07:41à investir dans notre pays et puis qu'on fasse des coûts budgétaires sur ce dont nous n'avons
07:46pas besoin ou en tout cas ce qui n'est pas nécessaire à l'heure actuelle de dépenser.
07:49Donc, c'est ce qui est fait. On fait quand même un peu plus de 25 milliards d'économies. C'est
07:53gigantesque sur le budget de l'État. Je le dis, ça va se voir. Le budget ne repose que sur des hausses
07:59d'impôts. Vous l'avez lu comme moi. Ou quasiment que sur des hausses d'impôts. Il y a des hausses
08:05d'impôts. Certaines hausses d'impôts, nous les avons contestées, mais on entend qu'il faut un
08:09budget. Donc, nous avons accompagné. Mais il y a aussi énormément de réductions de budget. Quand
08:15vous voyez les uns et les autres ministres, ils sont toujours à vous dire à juste titre qu'il y a
08:20une réduction de leur enveloppe, ça va se voir. Vous savez que les réductions de budget vont se
08:24voir dans notre vie quotidienne, dans les différents ministères. Mais nous avons besoin de vivre en
08:29fonction de ce que nous gagnons. Nous vivons au-dessus de nos moyens depuis trop longtemps.
08:33Il faut d'abord travailler plus. Je le redis. Il va falloir que nous travaillons tous collectivement
08:38plus. Mais il faut que nous adaptions ce que nous gagnons par rapport à ce que nous dépensons.
08:43Le RN propose par exemple de réserver les allocations familiales aux seules familles
08:48françaises pour faire des économies. Ça, c'est de l'économie de bout de chandelle. Les familles
08:53qui ont besoin d'allocations familiales sont des familles qui, en général, ont besoin d'élever
08:59des enfants. Nous, le but, ce n'est pas d'élever des enfants pauvres en France. C'est de les aider
09:03à pouvoir se former et pouvoir devenir des citoyens. Mais il faudra s'attaquer au social.
09:09Les grandes économies que nous pouvons faire, et nous nous en proposons une très simple,
09:14sur l'assurance chômage. Nous pensons qu'il faut une grande réforme de l'assurance chômage pour
09:17pousser, pour inciter à reprendre du travail plus rapidement. Nous l'avons toujours porté. Ça a été
09:24arrêté par le gouvernement Barnier. Disons, là-dessus, c'est non seulement des économies
09:31immédiatement, mais c'est aussi un état d'esprit. Nous pensons que le travail doit toujours être mis
09:35en avant, que le travail doit mieux payer et que ceux qui décident de ne pas travailler doivent
09:42moins gagner, tout simplement. Sylvain Maillard, Michel-Édouard Leclerc a dit qu'il était disponible
09:48pour la nation plus généralement. Est-ce qu'il faut un grand patron pour remettre d'aplomb nos
09:53comptes ? Vous avez vu ce qui se passait aux États-Unis avec Elon Musk. D'abord, on ne sait pas
09:59si Elon Musk va remettre à plomb les finances. C'est en tout cas son objectif et sa mission. Chaque
10:04citoyen qui veut apporter sa pierre à la vie politique est le bienvenu. La vie politique
10:12n'appartient pas à des gens professionnels de la politique. Est-ce que Michel-Édouard Leclerc,
10:16est-ce que Bernard Arnault pourrait apporter quelque chose au gouvernement, à l'État,
10:20à la France ? Mais je pense que des gens qui ont réussi et qui ont des idées sont toujours
10:25les bienvenus. Remettre d'aplomb nos comptes. La grande difficulté, je me souviens très bien,
10:29à mon modeste niveau, quand je suis arrivé, moi, dans la politique, en chef d'entreprise...
10:34Et vous êtes vous-même chef d'entreprise. Oui, on pense toujours qu'on va faire comme
10:37dans son entreprise, dans un État. C'est plus compliqué. Vous savez, dans une entreprise,
10:41le chef d'entreprise donne la direction et on va dans cette direction. Ça ne marche pas comme ça,
10:46la politique. C'est plus compliqué parce que vous déferrez avec des gens qui ne sont pas du tout
10:49d'accord avec vous, mais ils sont sur le même bateau et ils resteront sur le même bateau.
10:51C'est qu'ils sont les administrations qui sont devenues incontrôlables.
10:54Les positions... Voilà, c'est dans une vie...
10:57C'est ça, il y a des administrations qui sont difficilement contrôlables.
11:00Il y a des administrations qui ont leurs habitudes de fonctionnement et les ministres
11:05passent. Et là-dessus, évidemment, c'est aussi comme ça qu'on juge un bon ministre.
11:09Ça veut dire qu'il y a des Français qui votent pour une politique et il y a des administrations
11:13qui n'appliquent pas la politique pour laquelle les Français ont voté.
11:16Mais changer...
11:16Ça pose un sacré problème.
11:19La politique, changer l'organisme... Oui, mais vous prenez l'exemple des entreprises,
11:23des grandes entreprises, c'est aussi souvent le problème.
11:25C'est-à-dire que c'est difficile de faire changer les habitudes des uns des autres.
11:27Ça, c'est de l'argent privé.
11:28Vous avez tout à fait raison, mais c'est difficile de faire changer les habitudes
11:33des uns des autres.
11:33On a l'habitude de fonctionner d'une certaine façon.
11:36Au fond, on continue.
11:37Sylvain Maillard, invité de la grande interview CNews Europe,
11:40vous souhaitez réformer le mode de scrutin de Paris pour le mettre sur le même système
11:45que d'autres villes de France, c'est-à-dire un Parisien, une voie.
11:49C'est pas le système d'appliquer...
11:51Un Lyonnais, une voie, un Lyonnais, une voie et un Marseillais, une voie.
11:54C'est pour les trois villes.
11:55Évidemment, c'est la loi PLM.
11:56Paris, Lyon, Marseille.
11:57Exactement.
11:58Vous avez raison.
11:58Anne Hidalgo, la maire de Paris, est opposée à votre proposition de loi.
12:01Quel serait l'impact majeur de l'abandon de la loi PLM
12:05et du retour à un mode de scrutin classique ?
12:09Vous l'avez dit, maître de la démocratie dans ces trois villes.
12:12Ces trois villes, elles ont un mode de scrutin différent qui a été inventé
12:15par Gaston Defer pour gagner Marseille en 82, avec des arrondissements
12:19et puis avec un système de grands électeurs, en fait.
12:22Donc, à double grands électeurs.
12:24Nous, ce que nous proposons, c'est de faire le même mode de scrutin
12:27que dans toutes les autres villes de France où ça fonctionne très bien,
12:29où vous allez directement voter pour Paris, pour Lyon, pour Marseille.
12:34Quel que soit l'endroit où vous habitez dans la ville,
12:36votre voie compte pour une voie, ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle.
12:39Donnez de la démocratie et de faire en sorte que nos villes,
12:41ces trois villes qui sont souvent divisées parce que le maire,
12:44quelle que soit sa couleur politique, va évidemment favoriser
12:48les arrondissements qui sont de sa même couleur politique,
12:52avec plus de subventions, avec plus d'accompagnement pour les travaux,
12:55plus à l'écoute, parce que c'est celles-là qui vont les aider.
12:58Et puis les autres, ils laissent un peu plus de côté.
13:01Donc, nous, ce que nous voulons, c'est redonner l'unité à ces trois villes
13:04et d'avoir un mode de scrutin qui est exactement le même,
13:06qui fait que quel que soit l'endroit où vous habitez,
13:09vous comptez pour une voie.
13:10Ça me paraît assez logique.
13:11À propos d'élections, Sylvain Maillard,
13:14Gérald Darmanin veut une grande primaire avec les macronistes et les républicains.
13:19C'est une bonne idée ?
13:20D'abord, on est loin encore des élections, mais moi, ce que je pense,
13:24ce que j'espère, d'ailleurs, c'est ce qu'a dit Gérald Darmanin,
13:26c'est qu'il y a évidemment un candidat ou une candidate qui émerge un peu naturellement
13:30dans cet espace, dans ce bloc central avec lequel nous gouvernons à l'heure actuelle,
13:34qui va des républicains, avec Renaissance, avec Horizon, avec le Modem,
13:41de faire en sorte qu'on arrive à construire une majorité pour la suite et un seul candidat.
13:47Moi, je pense qu'il y a un candidat naturel qui va émerger,
13:49parce que c'est un peu le sens de l'histoire, comment ça se passe.
13:52Si ce n'est pas le cas, évidemment, il faudra un processus pour le sélectionner,
13:56que ce soit une primaire ou autre.
13:57Ça veut dire que vous pourriez vous mettre derrière un candidat LR, alors ?
14:01En tout cas, on se mettra derrière, j'imagine,
14:03en tout cas, ce sera mon choix, derrière un candidat qui empêchera
14:08ou Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon de devenir président de la République.
14:11C'est votre ambition pour la France ?
14:14En fait, si vous voulez diriger la France,
14:17vous êtes obligés de vous rassembler avec des gens qui ne pensent pas exactement comme vous.
14:21Ça, c'est la politique.
14:22Vous savez, quand on a créé En Marche, derrière le président de la République,
14:26ce n'étaient pas du tout des gens qui pensaient la même chose.
14:29Ils disaient qu'on allait se mettre ensemble parce que l'essentiel de ce que nous portons politiquement
14:34est le plus important et nous allons le porter ensemble.
14:36C'est ce que nous avons appris ensemble.
14:37Donc, on se réunit avec des gens qui ont les mêmes valeurs ou des valeurs proches de vous.
14:42Ça ne peut pas être un programme d'empêcher Marine Le Pen d'accéder au pouvoir ?
14:47Non, mais en tout cas, c'est une bonne raison qui force aussi les uns et les autres à travailler ensemble
14:51et se dire qu'en fait, nous avons plein, plein, plein, plein de choses en commun.
14:54On a des différences et qu'il faut arbitrer et choisir une direction pour les Français.
14:58Sylvain Maillard était l'invité de la grande interview CNews Europe 1.
15:01Merci beaucoup d'être venu ce matin sur CNews et sur Europe 1.
15:04Très bonne journée et à bientôt.
15:06De même.

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