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Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 13/02/2025.

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Sport
Transcription
00:00Bonjour, je ne l'ai pas nul, vous vous êtes nul, oui absolument, précisez-le.
00:09L'Amérique jeudassin.
00:10Bonsoir mon ami, je l'aurai.
00:11My friends.
00:12My dear friends.
00:13My dear friends, vous diriez un petit peu mieux le...
00:17Make the pourquoi great again.
00:18L'Amérique.
00:19Ah oui, vous êtes là-dessus ?
00:20Enfin, c'est pas là-dessus, non ?
00:21M'a pas, oui, effectivement.
00:22Ce soir, je vais vous parler d'une information qui est un peu passée inaperçue au milieu
00:26de tout le marasme que l'on a actuellement et pourtant elle pourrait peut-être changer
00:29notre planète foot, les amis, j'amuse pas.
00:32Révélation du très sérieux média anglais The Independent cette semaine, regardez ce
00:36que ça dit.
00:37On apprend que l'UFA va se tourner vers une entreprise américaine, relevant sport, pour
00:40la commercialisation de ses droits à partir de 2027.
00:43Alors ça veut dire quoi ?
00:44À travers ce nouveau partenariat, l'UFA envisage de plus en plus sérieusement une finale de
00:49la Ligue des champions délocalisée aux Etats-Unis.
00:52Oui, bien entendu, ça peut devenir une vraie possibilité à partir de 2027, ce serait une
00:56révolution.
00:57Les USA qui sont en train de devenir un nouvel Eldorado du football, parce que cet été,
01:02vous savez qu'il y aura la nouvelle Coupe du monde des clubs aux Etats-Unis avec 32
01:06équipes, pour le PSG notamment, la Coupe du monde de foot des nations l'année prochaine
01:10et puis donc peut-être une finale de la Ligue des champions à venir, ça veut dire qu'en
01:13fait, les plus grands événements du foot pourront avoir lieu sur le territoire américain
01:17dans les années à venir.
01:18Ça commence à faire beaucoup.
01:19Alors ce soir, on s'est dit qu'il fallait vous poser cette question.
01:22Pourquoi le foot drague les Etats-Unis ?
01:25Je ne sais pas si vous n'êtes pas un chouïa provocateur là-dessus avec l'ensemble.
01:28Alors pourquoi l'UFA pense-t-elle délocaliser cette finale de la Coupe d'Europe de l'autre
01:32côté de l'Atlantique ?
01:33Qui nous amène le Superbowl, moi ça m'évitera de faire des nuits blanches.
01:36Ah oui, je suis sûr que vous aimeriez moins.
01:38Déjà, je peux vous dire que c'est un projet qui ne date pas d'hier, parce qu'Alexander
01:42Seferin, le président de l'UFA, il en avait parlé il y a deux ans.
01:55C'est possible, God bless America.
01:57C'est comme si Alexander Seferin vous disait, la finale peut être à Paris.
02:00Oh, vive la France !
02:03On a échangé avec Christophe Lepetit, qui est économiste du sport au CEDES de Limoges.
02:07On lui a posé une question simple.
02:08Pourquoi l'UFA se tourne vers les Etats-Unis ?
02:13C'est une organisation sportive, c'est-à-dire que l'UFA, c'est une organisation sportive
02:16qui a été créée par les Etats-Unis.
02:18C'est une organisation sportive qui a été créée par les Etats-Unis.
02:21Pourquoi l'UFA se tourne vers les Etats-Unis ?
02:23C'est une organisation sportive qui est prise, comme beaucoup d'autres organisations sportives,
02:27dans une tenaille entre des clubs qui cherchent à augmenter toujours plus leurs revenus et
02:31un marché des droits d'aider qui plafonne sur le marché européen.
02:36Et donc, elle cherche, l'UFA, de nouveaux relais de croissance pour faire augmenter
02:40ses droits d'aider et ses revenus.
02:42Et probablement, ces relais de croissance, ils se situent sur des nouveaux marchés,
02:45parmi lesquels le marché nord-américain, qui constitue un marché particulièrement
02:49porteur et puissant, qui va s'ouvrir énormément au football dans les prochaines années.
02:53Ah oui, parce que le marché américain va donc s'ouvrir.
02:55Il y a deux Coupes du Monde.
02:56Coupe du Monde des clubs.
02:57Coupe du Monde des nations.
02:58Exactement.
02:59Ce n'est pas une, mais des Coupes du Monde qui vont avoir lieu sur le territoire américain.
03:02Regardez, effectivement, il y aura 104 matchs en tout sur le territoire américain
03:06entre ces Coupes du Monde.
03:07Celle des pays en 2026, on le sait, qu'on organisait avec le Mexique et le Canada,
03:10avec un nouveau format à 48 nations.
03:12Et puis, le Nouveau Mondial des clubs, cet été, seulement aux Etats-Unis, dans ces villes-là,
03:15avec 32 équipes, dont Paris, L'Oréal, le Bayern, City,
03:19Gianni Infantino, président de la FIFA.
03:22Quand il parle du foot aux Etats-Unis, à chaque fois, il dit ça.
03:46Courage quand même.
03:47Le sport du moment, carrément.
03:48Devant l'enfant américain.
03:49Il n'a peur de rien, Gianni.
03:51Un petit objectif.
03:52Il était saoul.
03:53Non, non, non.
03:54Non, il avait une écharpe.
03:55Non, il est ambitieux.
03:56Il venait de croiser Lionel Messi à l'Inter Miami.
03:57Il lui avait filé un ticket pour la Coupe du Monde des clubs.
03:59Il était content.
04:00C'est pas mal.
04:01C'est vrai qu'il l'a invité.
04:02C'est un peu ça.
04:03J'aime beaucoup Lionel.
04:04Gianni Infantino qui se donne du mal aux Etats-Unis, vous allez voir.
04:07Vous savez que la FIFA a ouvert des bureaux, en Floride notamment.
04:09C'est simple.
04:10Il est tout le temps là-bas, Gianni.
04:11Hier, il était en visite, vous le voyez, à l'Université du Tennessee pour inaugurer
04:13de nouveaux terrains.
04:14Un jour, il est à Seattle pour dire qu'il n'a jamais vu un stade aussi beau.
04:17Un autre, il était au Super Bowl pour féliciter les Philadelphia Eagles.
04:21Vainqueur.
04:22Ça, c'est correct.
04:23Et un autre, il était carrément à Washington à l'investiture de Donald Trump.
04:26Il était là juste derrière, franchement.
04:27Alors, voilà, l'inauguration à l'investiture de Trump.
04:29Trump, son ami, qui lui envoie des messages comme ça quand il a besoin de faire la promo,
04:35par exemple, de sa Coupe du Monde des clubs Outre-Atlantique.
04:40Vous l'avez taxé à 25%.
04:54Ah oui, c'est possible.
04:56La coquette de l'Amérique du soccer, nous dit Trump.
04:59Parfois, il dit des folies.
05:00Mais peut-être que là-dessus, ce n'est pas complètement dingue.
05:02Ce qu'il nous raconte, Donald Trump, c'est ce qu'il nous dit être économiste du sport.
05:05C'est vrai.
05:07La consommation de soccer aux États-Unis augmente avec un nombre de fans qui progresse de façon assez importante.
05:13Il y a des études qui démontrent qu'il y a des croissances de fans de l'ordre de plusieurs dizaines de pourcents
05:18et qu'on a des fans qui sont désormais des fans qu'on pourrait qualifier d'anciens.
05:22C'est-à-dire qu'il y a une vraie culture du football qui est en train de se développer.
05:25On avait été, par exemple, dans le cadre d'une formation sur le marché nord-américain.
05:29On avait des agences, dont l'agence Relevant, qui a gagné la commercialisation des droits auprès de l'UFA,
05:34qui indiquait que le marché était très demandeur pour accueillir des rencontres du football européen.
05:39Un marché américain visiblement très demandeur de foot.
05:43Moi, j'ai quand même le sentiment que ça fait 20 ans qu'on en parle de ça.
05:46Je rappelle, la dernière Coupe du monde aux États-Unis, c'est 1994.
05:48Ça devait déjà être la folie.
05:49Exactement.
05:50On en est où ? C'est quoi les résultats ?
05:51C'est vrai qu'il y a quand même un avant et un après ceci.
05:53Vous le disiez, pour les plus jeunes, vous ne le savez peut-être pas.
05:55Regardez, c'était au Rose Bowl à Pasadena.
05:57Là, ils faisaient 50 degrés, ça ne gênait personne.
05:59Le dernier mondial de Maradona, sorti pour dopage.
06:02Roberto Baggio qui frappe au-dessus.
06:04Bebeto et Romario, champions du monde.
06:07C'est vrai que la MLS, ce championnat, avait été créé avec l'énergie autour de ce mondial.
06:11Le foot féminin s'est beaucoup développé.
06:12Ça a été un point de départ.
06:14Mais c'est vrai que chez les hommes, ça a pris un peu plus de temps.
06:16Ça ne s'est pas forcément fait avec cette Coupe du monde.
06:18Mais regardez quand même les chiffres aujourd'hui aux États-Unis.
06:20335 millions d'habitants.
06:21Il y a aujourd'hui 4,2 millions de licenciés de soccer.
06:25Vous voyez la différence par rapport à la France, évidemment.
06:27Mais le nombre de licenciés explose.
06:29Parce que là, il se passe vraiment quelque chose cette fois-ci.
06:31C'est ce que nous a expliqué Jérôme Méhari,
06:33qui travaille comme intermédiaire entre la France et le championnat américain.
06:37Le football, le soccer comme on l'appelle ici,
06:41est devenu le premier sport pratiqué chez les moins de 15 ans.
06:45On pratique beaucoup moins le baseball,
06:47beaucoup moins le football américain à cause de problèmes, des commotions cérébrales.
06:50Il y a eu le déclic Coupe du monde 1994.
06:53Il y a eu le déclic arrivé David Beckham.
06:56Il y a eu le déclic structuration de la MLS.
07:00On voit que les stades en MLS sont remplis.
07:03D'ici les 5-10 prochaines années,
07:05vous allez voir énormément de changements
07:07du rapport entre l'Europe et les États-Unis par rapport au football.
07:11Et puis cette absence de violence par rapport à certains de leurs sports,
07:14ça attire les papas et les mamans pour leurs gamins.
07:16Des changements aux États-Unis qui attisent l'appétit des grands clubs européens,
07:20évidemment, à l'affût du dollar.
07:21Bien sûr, il y a de plus en plus de clubs et aussi de ligues européennes
07:24qui s'installent là-bas avec des bureaux.
07:26On le sait, on en parle depuis plusieurs années,
07:27que le PSG a ouvert des boutiques sur la 5ème avenue à New York.
07:30Vous le voyez, c'est l'équivalent des Champs-Élysées, si vous ne connaissez pas.
07:32Il y a des boutiques à Miami également, à Las Vegas aussi.
07:35Seule boutique au César Palace de sport.
07:37Vous avez acheté un truc là-bas ?
07:38Non.
07:39J'ai acheté un produit à NFL.
07:40Vous êtes neutre, c'est pour ça.
07:41Non, j'ai acheté un produit de foot US.
07:42Paris qui est allée quatre fois en tournée aux États-Unis en avance saison.
07:45Il y a des investisseurs américains qui sont désormais au capital, il faut rappeler.
07:48Il y a des stars et des marques US qui sont recherchées constamment par le PSG.
07:51Paris aime l'Amérique, nous explique Arnaud Herman, journaliste à l'équipe.
07:55Et puis, il y a toutes leurs académies.
07:57Il y avait des académies PSG un peu partout sur le territoire américain.
08:00Encore une fois, pour développer la marque, faire adhérer les populations locales au PSG.
08:06C'est là qu'ils vont chercher leurs nouveaux fans.
08:09Les États-Unis, pour le Paris Saint-Germain, c'est un marché très important
08:12et c'est un marché exploré depuis le départ, depuis l'arrivée du Qatar en 2012.
08:17Alors oui, les clubs et les institutions du foot, tout le monde veut conquérir l'Amérique
08:21parce qu'ils cherchent de nouveaux marchés
08:23et ça permet peut-être d'avoir un petit peu plus de part du gâteau dans le football mondial.
08:27Et le marché américain, il semble plus mûr que jamais, comme on vient de le voir,
08:30parce que le soccer semble s'y installer vraiment.
08:32Il y aura un avant et un après Coupe du Monde.
08:34Jérôme Méhari qui est à New York, lui, il voit déjà l'effervescence.
08:37On a monté les fives aux États-Unis, on a cinq centres à New York,
08:43on en a à Montréal et aujourd'hui, on est de plus en plus plein, plein, plein.
08:47On a des demandes dans tous les sens.
08:49Je suis dans New York, je prends le métro, je vois des gamins avec des t-shirts de foot.
08:52Et donc oui, on le sent vraiment.
08:54Voilà, on va continuer d'en parler.
08:56Pourquoi les États-Unis ?
08:58Il y a une nouvelle hype du soccer tout simplement là-bas.
09:00Est-ce que ça vous plaît, cet éventuel final de Coupe d'Europe aux États-Unis,
09:03ce développement là-bas ?
09:05Pourquoi c'est le nouvel Eldorado ? On en parle dans le DG.
09:07On aura un riche foutoir, beaucoup d'infos, beaucoup d'images.
09:10Et on se demandera pourquoi Mike Mignon est autant en difficulté à tout de suite.
09:24Merci d'être toujours avec nous dans l'équipe de Greg en direct sur la chaîne équipe.
09:26On va reprendre le débat, pourquoi les USA sont le nouvel Eldorado du foot
09:29ou peuvent devenir cet Eldorado.
09:31On en parlera avec tout ce qui est en train de se préparer du côté de l'UFA et de la FIFA.
09:35Mais avant cela, on va prendre la direction de la Suisse.
09:38Après les États-Unis et après Boulogne-Villancourt, direction la Suisse.
09:41On part à Lanzarayde pour retrouver comme tous les soirs Marie-Dorin Haber qui est avec nous,
09:45qui est l'une de nos consultantes pour ces chemins du monde de billette long.
09:48Après le triomphe hier du relais mixte, Marie, on peut peut-être remettre ça demain ?
09:53On avait fait l'an dernier un quadruplet aussi assez incroyable.
09:58Est-ce qu'on va encore tout écraser ? Je pose la question Marie maintenant de manière un peu sèche.
10:04Bonsoir à tous. Ce soir, on s'est mis sur le pas de tir.
10:09Donc là, il n'y a plus personne, c'est nobody.
10:11Mais voilà, ça fait assez étrange d'ailleurs de voir un parti vide comme ça.
10:15Et pour répondre à votre question, c'est vrai que c'est une bonne question
10:19parce qu'effectivement, les Français sont vraiment très fortes.
10:22Après, trois sur le podium, ça serait très beau.
10:25Mais bon, il ne faut pas oublier la concurrence.
10:27Il y a quand même Elvira Oberg, la suédoise.
10:30Il y a Franziska Preuss, l'allemande, qui est maillot jaune,
10:33même si là, ça ne compte pas pour le classement général.
10:35Mais voilà, ça reste des gros bonnets aussi pour demain, des grosses clientes.
10:42Donc on va voir. En tout cas, c'est tout le mal qu'on souhaite à nos Françaises.
10:45Bon, le sprint femme demain, 14h40 sur la chaîne Équipe.
10:48Et puis, on avait quitté lors du relais mixte Marie-Julia Simon avec cette chute avec la suédoise.
10:52Elle n'avait pas empêché de faire un très bon relais en récupérant des bâtons de fortune.
10:56On a vu cette image assez dingue.
10:58Elle a loupé l'entraînement du jour, c'est ça ? Comment va-t-elle ?
11:03On l'a croisée sur la piste.
11:05Elle faisait une petite récupération ce matin en ski classique,
11:09pour faire travailler d'autres chaînes musculaires.
11:11Effectivement, elle nous a dit qu'elle était toute courbattue,
11:16qu'elle avait toujours mal à la tête.
11:18Rien de grave, mais elle a été en protocole commotion la veille pour la soirée.
11:24Du coup, elle n'a pas souhaité tirer parce qu'elle avait encore un peu fébrile,
11:27un peu les idées confuses, etc.
11:29Elle a préféré se préserver en sachant que la course est demain après-midi.
11:33Ça lui laisse du temps pour se remettre bien en selle pour la course du jour.
11:39Je pense qu'il n'y a pas à s'inquiéter.
11:41Je pense qu'elle sera au rendez-vous.
11:42Après, c'est vrai qu'elle a pris un petit pet.
11:47Elle a souhaité plutôt rester tranquille aujourd'hui.
11:49C'est parfait.
11:50Les nouvelles sont plutôt rassurantes.
11:52Bien compris dans votre voix, Marie.
11:53Et puis, on regardera aussi Loujean Monod.
11:55Hier, en relais, ça envoyait.
11:56En ski, elle reprenait de l'avance.
11:58Ça tirait à la vitesse de l'éclair.
11:59On croise les doigts, les filles.
12:00Demain, 14h40.
12:01Merci, Marie.
12:02On vous retrouvera demain soir également dans l'équipe de règle.
12:05En plus d'être là dès 14h40 pour le SprintFam.
12:08Le biathlon du monde de biathlons.
12:10On ne sèche pas du monde de biathlons.
12:11Sur la chaîne Équipe, il y aura aussi le salon Géant Hommes en ski.
12:14Demain, 9h20, vous mettez les réveils.
12:16Ou alors, au boulot, vous vous allumez discrètement sur l'appli la chaîne L'Équipe.
12:20Vous regardez.
12:21Et troisième événement, ce soir, Jamel Debbouze est le président d'honneur de l'équipe du soir.
12:25Rendez-vous aux alentours de 23h.
12:27Il se passe tellement de choses.
12:29J'ai presque un petit tournis.
12:31Je vais passer la main à Olivier Bossard.
12:34Enfin, Oliver Bossard, comme on l'appelle là-bas.
12:36Je vous pose la question.
12:38Est-ce qu'une finale éventuelle de Ligue des Champions aux Etats-Unis, ça vous agace,
12:41ça vous choque ou ça vous émerveille ?
12:43Non, ça ne me plaît pas du tout.
12:46Imaginons que le PSG aille en finale et doivent aller jouer son match aux Etats-Unis.
12:51Vous imaginez la frustration des supporters qui attendent ça depuis toujours.
12:54On leur dit que Boston, c'est peut-être moins long en avion que le Kazakhstan.
12:57Oui, mais ce n'est pas le même prix.
12:58C'est pratique d'accès les Etats-Unis en plus.
13:00Non, ce n'est pas une bonne idée.
13:02Après, je comprends tout à fait pourquoi est-ce qu'on veut aller là-bas.
13:05On parle quand même de la première puissance économique avec une population latino énorme
13:10qui adore le football évidemment.
13:13Et puis en fait, tout va toujours très vite aux Etats-Unis.
13:16C'est le Los Angeles FC qui a été valorisé à un milliard de dollars il y a peu de temps.
13:21Il y a quatre ans, c'était deux fois moins.
13:23Et pour prouver que tout va très vite et qu'il y a un potentiel énorme dans le sport,
13:28il suffit aussi de regarder la Formule 1 aux Etats-Unis.
13:30Il y a dix ans, c'était peanuts, il n'y avait rien du tout.
13:32Tout était pour le NASCAR ou les courses d'ovale.
13:34Exactement.
13:35Aujourd'hui, ils ont trois courses.
13:36Tout le monde adore ça.
13:37Donc, on imagine que le football va dans cette direction-là.
13:41C'est un marché tellement grand.
13:43Parce qu'il faut quand même aussi rappeler, peut-être que tout le monde ne le sait pas,
13:45mais par exemple, le baseball, qui est un sport peut-être le plus américain de tous
13:49avec le football américain, est vraiment en décrépitude.
13:52Le baseball fait quasiment plus d'audience.
13:54C'est très compliqué.
13:55La NHL était à un moment morte.
13:56Elle a réussi à repartir.
13:58La NBA est incroyablement chiante pendant 82 matchs avec des tirs à trois points et 150 à 103.
14:03Et donc, il vous reste la NFL qui est rare, précieuse et qui fait 123 millions au Super Bowl.
14:07Donc, surtout pour voir les Eagles triompher.
14:09Ils ont une envie d'autres sports.
14:11Et puis, ce qui est certain, c'est qu'eux, ils savent valoriser un produit.
14:14On en parlait en première partie de l'émission avec la France et notre Ligue 1.
14:18Eux, pour valoriser et au niveau du marketing, c'est les meilleurs.
14:22Moi, je suis cool sur US depuis toujours.
14:25Et donc, cette finale avec des champions ?
14:27Non, moi, je rejoins.
14:28Ah non, mais là, non.
14:29Ça, non.
14:30D'accord.
14:31Que le soccer devienne poker.
14:32Ça, non.
14:33Invitez-moi, bien sûr, mais pas de finale.
14:36On rigole, mais déconnez pas.
14:38Non, mais que le soccer devienne populaire là-bas, je trouve que c'est génial.
14:42Vraiment.
14:43Mais une finale de Ligue des champions, qui est un événement extrêmement populaire en Europe,
14:48ça n'a rien à faire aux États-Unis.
14:49D'accord.
14:50Rien du tout.
14:51Mais alors après, c'est vrai, Vikash, qu'on râlait peut-être, ou certains râlaient,
14:53sur le fait que l'Arabie Saoudite arrivait comme ça aussi et aurait des plus en plus d'événements.
14:57Les États-Unis ont un savoir-faire.
14:58Je reprends ce que vous disiez depuis de nombreuses années par rapport à ça.
15:01Il y a une question de légitimité là-dedans.
15:04Est-ce que vous comprenez qu'on s'ouvre finalement, j'élargis un peu le débat,
15:07aux marchés émergents qui peuvent être eux aussi fans de foot ?
15:10Oui, il y a des joueurs potentiels partout dans le monde.
15:13Mais même pour les joueurs européens, ça permettra d'aller jouer.
15:16En plus, le championnat commence à s'élever.
15:18Ils ont aussi un sport universitaire, une façon de voir les choses qui pourraient être différentes.
15:21Très puissante.
15:22Avec l'ISEM de Draft et peut-être une Ligue fermée.
15:24Les filles sont passionnées de ça.
15:25À mon avis, ça changera beaucoup de choses.
15:27Là, c'est peut-être un modèle sur lequel on peut nous s'inspirer,
15:29puisqu'il n'y a plus de montée et de descente,
15:31il n'y aurait plus toutes ces fragilités dont tu parlais tout à l'heure.
15:34Après, je trouve ça plutôt pas mal de délocaliser la finale de Ligue des Champions,
15:38parce que c'est le moment où, normalement, ton équipe ne joue pas dans ton stade,
15:42puisque c'est une finale dans le stade de quelqu'un d'autre.
15:45Donc, pourquoi pas le jouer ailleurs ?
15:46Quand tu joues Barça-Réal ailleurs, tu pénalises soit le Barça, soit le Réal.
15:50Là, tu ne pénalises à peu près personne,
15:52puisque c'est dans un autre pays, dans une autre ville.
15:55Donc, ça ne change pas trop le problème.
15:57Il faudra juste s'organiser pour faire venir les supporters.
16:00Je me souviens de la finale de Copa América, qui avait été jouée…
16:06La Copa Libertadores.
16:07La Copa Libertadores.
16:08Ça, pour une mauvaise raison.
16:09Pour une mauvaise raison, c'est une émission.
16:10C'est dans une émission de Boca et River Plate.
16:12Mais de toute façon, tout se délocalise.
16:13Les joueurs se délocalisent.
16:14Ils sont aimés ailleurs.
16:16Mais vous parlez de tout se délocaliser.
16:18La réalité, c'est que l'NFL fait 5 ou 6 matchs par an désormais en Europe,
16:21que ce soit Londres, Munich, prochainement en Irlande.
16:25L'NBA est venu deux soirs à Paris…
16:27Pas leur finale.
16:29Pas leur finale.
16:32Mais si on vous met un match de championnat, vous dites que vous faussez le championnat avec les heures de vol.
16:35Jérôme, la finale, on la regarde à la télévision, nous.
16:37Pour beaucoup de gens, on va la regarder à la télévision, qu'on la regarde.
16:40Et même les supporters, souvent, on la regarde à la télévision.
16:42À quel temps on va la regarder, là, du coup ?
16:44À 20h, ce n'est pas un problème.
16:45Ils jouent à 16h.
16:46Ah oui, donc on repart sur…
16:48Si vous voulez, à 21h, en France, vous jouez à 15h.
16:51Donc, tu délocalises la finale aux Etats-Unis en les faisant jouer à 16h,
16:55pour que nous, on la voie à 21h.
16:57C'est la coupe du monde de foot.
16:58Ce sera comme ça.
16:59Oui, d'accord.
17:00Mais la Ligue des Champions…
17:01Jouez à 16h, Jérôme.
17:02Vous, le dernier bastion d'extrême grande qualité en Europe,
17:07ça ne vous dérange pas de délocaliser la finale ailleurs ?
17:10Merci.
17:11C'est ça qui me…
17:12N'allez-y, Emilie.
17:13Touche pas à ma Ligue des Champions.
17:14Joue avec ta coupe du monde.
17:15Joue avec ta coupe du monde des clubs, c'est bien.
17:17Moi, j'entends.
17:18Le soccer, surtout, c'est féminin.
17:19Donc, il ferait bien de s'inspirer sur le foot féminin.
17:22Non, non, c'est le même débat.
17:23Allons, mais prenons les bons trucs au lieu d'essayer encore une fois d'aller là-bas.
17:27La Ligue des Champions, pitié, c'est européen.
17:30Enfin, on a un truc qui fonctionne avec un nouveau format.
17:33Ah oui, ça avait vachement bien fonctionné en France.
17:34Vous vous souvenez au Stade de France ?
17:35Ils sont ravis, les supporters de Liverpool.
17:37Ah, si, si, si, je vous assure.
17:38Les supporters de Liverpool, ils ont vécu une expérience client et supporter au Stade de France extraordinaire.
17:44Parce qu'on est très fort.
17:45Vous vous rappelez ou pas ?
17:46Non, parce que moi, je veux dire…
17:47Renaud, c'est notre produit, mais nous, à la thé, on va le voir.
17:50Et quand on les accueille, ils se font insacrer.
17:52Pardon.
17:53Là, vous parlez de la France et de Paris et en l'occurrence…
17:55Ah, mais pardon, je parle du Stade de France qui a accueilli les JO.
17:57Est-ce que tu es déjà allé voir la finale de la Ligue des Champions dans un stade ?
18:00Ah, mais je ne parle pas pour moi.
18:01Donc, on le regarde à la télévision, qu'on le regarde à la télévision qui se joue aux Etats-Unis,
18:05qui se joue ici, c'est à peu près la même chose.
18:07Mais pourquoi l'offrir aux Etats-Unis ?
18:08On parlait de la NFL.
18:09Les gars, vous donnez des sous.
18:10Jamais la NFL nous a…
18:13Mais vous, attendez, pardon.
18:15Elle me dit l'argent toujours, mais je provoque gentiment.
18:17Non, mais vous croyez vraiment que le Barça, le Real, s'il savait qu'il y avait plus de sous ?
18:20Bon, il faut qu'on y aille.
18:21Olivier, ne me regardez pas comme ça.
18:22On refait un pourquoi demain à 9h.
18:23Non, je suis désolé.
18:24Il faut qu'on y aille.
18:25Georges Thirino-Chalet, bravo.
18:26Vous étiez formidable.
18:27On va faire bosser Candice comme rarement.
18:29Beaucoup d'infos, beaucoup d'images.
18:31On se marrera avec Antoine Pinault et puis Mike Mignon en difficulté.
18:33L'ombre d'un doute.
18:34A tout de suite dans l'EDG.
18:35Welcome.

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