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Commission des affaires économiques : M. Alain Di Crescenzo, président de CCI France

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00:00:00Merci d'avoir regardé cette vidéo !
00:00:30Je suis heureux de vous présenter mon nouveau affichage pour mes prochaines vidéos
00:00:32et je vous souhaite très bien l'année prochaine !
00:00:34Merci de m'avoir suivi et merci d'avoir suivi cette vidéo !
00:00:36A bientôt pour une nouvelle vidéo.
00:00:38Sauvons le canal !
00:01:30Voilà.
00:02:00Oui, oui.
00:02:30Je vais demander à lui.
00:03:00Merci.
00:03:01Merci.
00:03:30Merci.
00:03:31Merci.
00:03:32Merci.
00:03:33Merci.
00:04:00Merci.
00:04:01Merci.
00:04:02Merci.
00:04:03Merci.
00:04:30Merci.
00:04:31Merci.
00:04:32Merci.
00:04:33Merci.
00:05:00Merci.
00:05:01Merci.
00:05:02Merci.
00:05:03Merci.
00:05:30Merci.
00:05:31Merci.
00:05:32Bien.
00:05:33Allez.
00:05:34C'est parti.
00:05:35Il y a M. le Président, mes chers collègues, la Commission des Affaires économiques,
00:06:03comme vous le savez, et celle de la production et des échanges, c'était d'ailleurs son
00:06:06nom, jusqu'en 2003.
00:06:08Elle est donc évidemment très attentive à la situation de nos industries, de nos
00:06:14commerces.
00:06:15Et nous sommes évidemment ravis d'accueillir aujourd'hui pour évoquer ces questions M.
00:06:19Alain Di Crescenzo, qui est le Président de CCI France, les Chambres de commerce et
00:06:23de l'industrie.
00:06:24Par ailleurs, notre commission avait entendu au cours des derniers mois de nombreux chefs
00:06:28d'entreprise du bâtiment de l'industrie automobile ou pharmaceutique, de la sidérurgie,
00:06:33de l'agroalimentaire.
00:06:34Et je pense qu'un des points communs était quand même de nous faire part d'une situation
00:06:41économique de plus en plus dure qui les inquiète, de perspectives incertaines pour le maintien
00:06:47et le développement des capacités productives et de l'emploi en France.
00:06:52La situation des entreprises de commerce, pas plus que l'industrie ne paraît florissante,
00:06:58continue des difficultés de pouvoir d'achat des concitoyens.
00:07:01Le Président de l'UDEP, par exemple, nous a expliqué, voici deux semaines, que le commerce
00:07:08de proximité connaît un grand nombre de défaillances et même un record de défaillances
00:07:14d'entreprises, avec un triste record, avec des implications économiques et aussi l'assurance
00:07:19de déséquilibre sociaux et territoriaux à venir dans les bourgs, les petites villes,
00:07:23ce qui frappe d'ailleurs à toutes les circonscriptions, c'est évidemment quelque chose qui nous concerne
00:07:29au premier plan.
00:07:30Nous nous interrogeons sur, évidemment, les causes de cette situation, de votre point
00:07:33de vue, les propositions aussi que vous portez pour y remédier, hausse du taux de chômage,
00:07:39baisse de la productivité du travail, désinvestissement productif, croissance en berne, record de
00:07:42défaillances d'entreprises, comme je le disais, je souhaiterais que vous nous précisiez
00:07:46votre propre analyse de la situation et aussi quelle part, par exemple, attribuer au renchérissement
00:07:52des prix de l'énergie, au manque d'investissement public, au manque de planification des soutiens,
00:07:56etc.
00:07:57De multiples raisons qui peuvent être avancées, évidemment, ça nous intéresse de connaître
00:08:02votre position.
00:08:04Ces dernières années, je finirai là-dessus, vous avez lancé plusieurs fois une alerte
00:08:10en raison de l'évolution du montant des taxes affectées au financement des chambres de
00:08:14commerce et de l'industrie depuis la loi de finances 2024.
00:08:17Pouvez-vous nous en dire davantage sur les missions que vous portez et aussi les répercussions
00:08:24d'un budget moindre en la matière ? J'aurais aussi des questions sur, évidemment, les
00:08:30prestations payantes que, du coup, vous pouvez être obligé, maintenant, de proposer.
00:08:34Est-ce que c'est compatible avec le mandat de service public et, du coup, les répercussions
00:08:38que ça peut avoir aussi directement sur les missions que vous portez là aussi ?
00:08:42Merci encore, Monsieur le Président, de votre participation aujourd'hui.
00:08:46Cet échange avec les membres de notre commission permettra, j'espère, à chacun d'y voir
00:08:51plus clair sur l'action publique, d'appuyer à l'activité de nos entreprises de commerce
00:08:55et d'industrie en France, puisque nous sommes évidemment ici en tant que parlementaires
00:08:59et législateurs.
00:09:00Je vous laisse donc la parole pour une quinzaine de minutes et puis ensuite, comme d'habitude,
00:09:04je ne vous ai pas précisé, mais je pense que ça a été fait par ailleurs, c'est
00:09:08que nous fonctionnons avec, d'abord, des oratrices et orateurs de groupe, trois minutes,
00:09:12ce qui vous laisse une minute de réponse, et ensuite, des questions individuelles.
00:09:15Et à la toute fin, évidemment, à la suite des questions, nous vous laisserons aussi
00:09:19tout le temps nécessaire, mais d'ores et déjà, je vous laisse, évidemment, la parole
00:09:22pour cette introduction.
00:09:23Merci encore.
00:09:24Merci, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, Mesdames et Messieurs,
00:09:29merci de me recevoir et merci de porter attention à ce réseau que je représente aujourd'hui.
00:09:36Donc, un réseau, vous le savez, qui a été créé il y a de nombreuses années.
00:09:40La première chambre de commerce, c'est un bureau de commerce, a été créé en 1599.
00:09:44Et donc, c'est un bureau de commerce, c'était à Marseille.
00:09:47Et donc, si vous voulez que je vous résume la vie des chambres de commerce, c'est très simple.
00:09:52Donc, Henri IV les a rêvées, Louis XIV les a créées, Napoléon les a ressuscités
00:09:58et Henri Boucher, la Troisième République, les a consacrés en leur donnant le statut
00:10:01qui existe aujourd'hui.
00:10:03Grande période de transformation, donc, sur ces 400 dernières années.
00:10:07Mais je voudrais me focaliser sur deux périodes, si vous voulez bien.
00:10:10Une période qui va de 2013 à 2020.
00:10:14Et ça, c'est une transformation subie.
00:10:15Vous l'avez introduit, Madame la Présidente, où nous sommes passés d'un milliard 350
00:10:20millions d'euros de taxes pour frais de chambre à 525 millions d'euros.
00:10:23C'est une baisse significative.
00:10:24Donc, ça a été une transformation très violente.
00:10:27Et nous sommes passés de 25.000 collaboratrices et collaborateurs à 14.000.
00:10:31Et une autre transformation, celle-ci, je ne l'ai pas subie, je l'ai voulue, j'ai été
00:10:36un acteur.
00:10:37Ça a été une transformation par l'envie et la performance.
00:10:39Donc, il n'existe aucun système, aucune entreprise avec un grand E qui ne peut vivre par la destruction
00:10:45d'emplois et la destruction budgétaire.
00:10:47Ça ne marche pas.
00:10:48Les économies, c'est une chose, mais on doit donner la lumière, on doit donner des projets.
00:10:51Et cette transformation, elle a été une transformation, encore une fois, par l'envie
00:10:56et par la performance.
00:10:57Trois mots d'ordre.
00:10:58Donc, coller aux besoins de nos clients.
00:11:00Voilà, nous avons différents clients, des entreprises, des porteurs de projets, des
00:11:04apprenants et des territoires.
00:11:05Et donc, pour coller aux besoins, on a questionné 20.000 clients pour savoir comment est-ce
00:11:10que, où ils attendaient les chambres de commerce et d'industrie, et ça a donné lieu à notre
00:11:14plan de mandature.
00:11:15Le deuxième mot d'ordre, c'était être l'acteur de référence du dernier kilomètre des politiques
00:11:20publiques.
00:11:21C'est ça une chambre de commerce.
00:11:22C'est soit des politiques publiques, évidemment, plus elles sont pertinentes, plus elles sont
00:11:26faciles à déployer.
00:11:27C'est les déployer au plus près des entreprises et avec la bonne volumétrie.
00:11:31Et le troisième point, c'est la performance.
00:11:35De ça, il ressort un réseau que nous avons aujourd'hui.
00:11:38Je dis des choses, je vais vous dire des choses très positives.
00:11:40Ne me prenez pas pour quelqu'un d'autosatisfait, ce n'est pas mon cas.
00:11:43Je sais encore qu'il y a beaucoup de choses à faire, mais je crois qu'on peut constater
00:11:47une progression.
00:11:48Sur ce que nous faisons, donc, nous avons, sur l'année 2024, nous avons accompagné
00:11:531 milliard, 1 million 140 mille porteurs de projets en entreprise, soit un tout à
00:11:59les cinq secondes.
00:12:00Ça va de la création jusqu'à la transmission, en passant par le développement.
00:12:03Vous savez que nous sommes le premier opérateur au niveau national, en termes d'accompagnement
00:12:09des entreprises.
00:12:10Deuxième métier, c'est la formation.
00:12:12Nous avons formé 515 000 personnes.
00:12:14Nous sommes les premiers formateurs après l'éducation nationale.
00:12:17Schématiquement, 250 personnes formées au titre de la formation professionnelle.
00:12:22A peu près 140 000 apprentis et 100 000 personnes en formation initiale, notamment
00:12:26avec nos grandes écoles de commerce et d'ingénieurs.
00:12:28Et sachez que nous sommes faits de spécialités.
00:12:30Nous avons donc 575 infrastructures régionales.
00:12:35Ce sont des petits ports, des aéroports, etc.
00:12:38Que nous gérons avec un faible théorie, un petit rendement, mais qui nous suffit parce
00:12:42que la priorité que nous avons, c'est l'irrigation du territoire.
00:12:45Il n'existe pas de territoire qui se développe sans infrastructure.
00:12:48Ça, nous le faisons avec nos 14 000 collaborateurs et nos 9 000 élus bénévoles.
00:12:53Et donc, nous avons 121 chambres de commerce et d'industrie sur le territoire.
00:12:58Le réseau, on le qualifie de performant.
00:13:01Alors la performance, vous savez, on ne se dit pas être performant.
00:13:04Donc pour mesurer la performance, il y a quatre ans, et j'ai fait partie de ceux qui ont décidé
00:13:08ça avant d'être président de CCI France, j'étais premier vice-président, on a voulu
00:13:12être audité par un organisme, etc., qui s'appelle Opinion Noé.
00:13:16Et donc, sur la prestation 2024, nous avons une satisfaction moyenne de nos clients de
00:13:218,3 sur 10 et de recommandations de 8,3 sur 10, donc plutôt bien notées.
00:13:26Et donc, nous avons aussi questionné les collectivités et le taux de satisfaction
00:13:29est de 8,4 sur 10.
00:13:31On peut faire beaucoup de choses, on peut les faire plutôt bien, mais on ne peut avoir
00:13:35aucun impact.
00:13:36La vie, c'est comme ça.
00:13:37Évidemment, c'est dommageable de ne pas avoir d'impact, mais ce n'est pas le cas
00:13:40des chambres de commerce.
00:13:41Et je vous donnais tout de suite la mesure d'impact.
00:13:4381% des entreprises que nous avons accompagnées estiment que la prestation faite par nos
00:13:48collaboratrices et collaborateurs est une prestation bonne ou très bonne.
00:13:54Et simplement, je vais vous donner l'impact sur trois agrégats qui me paraissent importants,
00:14:00la création de valeur, la création d'emplois et l'investissement.
00:14:02Sur 190 000 entreprises que nous avons accompagnées en 2024, 64% ont lancé une opération de
00:14:12transformation qui a donné pour 23% d'entre elles un investissement moyen de 67 000 euros.
00:14:18Ce qui est intéressant, Madame la Présidente, c'est qu'il est en augmentation de cet investissement
00:14:22de 12 000 euros, alors que l'investissement moyen des entreprises sur l'année dernière
00:14:26a plutôt chuté.
00:14:27Deuxièmement, 14% ont recruté.
00:14:30Lorsqu'elles ont recruté, elles ont recruté en moyenne trois personnes.
00:14:33Et enfin, 29% ont eu une croissance supérieure à la moyenne de la croissance des entreprises.
00:14:39Sur notre réseau, vous l'avez cité, Madame la Présidente, on dit que c'est un réseau optimisé.
00:14:44Donc nous avons 525 millions d'euros de taxes pour frais de chambre.
00:14:47Et donc, lorsqu'on le ramène à nos prestations à la journée, nous avons un cours du jour
00:14:52homme à 320 euros, sensiblement au-dessous, bien sûr, de ce que coûterait une prestation.
00:14:57Et vous l'avez aussi introduit.
00:14:58Donc effectivement, nous avons 525 millions d'euros de taxes pour frais de chambre.
00:15:03La mission de service public nous coûte 723 millions d'euros.
00:15:06Quelle est la magie ?
00:15:07Il n'y en a pas beaucoup.
00:15:08Puisque, vous l'avez aussi dit, pour 100 millions d'euros, c'est de la facturation.
00:15:12Majoritairement, c'est des facturations et des subventions que nous avons des collectivités.
00:15:17Parce qu'effectivement, dans une période économique difficile, c'est très difficile
00:15:20d'aller facturer les TPE.
00:15:21Voilà.
00:15:22Il y a des tickets modérateurs, mais c'est très difficile et on ne nous attend pas sur
00:15:25ce chemin-là.
00:15:26Et puis, les 100 autres millions d'euros nous viennent des activités excédentaires,
00:15:30comme la formation et les infrastructures.
00:15:31Enfin, pour finir sur ce point-là, on a mesuré l'impact économique pour le pays.
00:15:37Donc, entre, d'une part, la création d'emplois que je vous ai cité et le surinvestissement,
00:15:41sur l'année 2024, nous avons créé un minima de 2,8 milliards d'euros de valeur pour
00:15:48525 millions d'euros de taxes pour frais de chambre.
00:15:50Donc, Madame la Présidente, je peux vous dire de façon certaine que nous sommes créateurs
00:15:55de valeur, avec un effet de levier de 1 à 6.
00:15:59Une fois que je vous ai parlé de nous, je voudrais parler de nos clients et donc des
00:16:04entreprises.
00:16:05Et donc, je voudrais introduire la situation des entreprises selon trois éléments.
00:16:11Un constat qui est sans appel, non discutable.
00:16:14Des raisons objectives, parce que des patrons de PME, TPE, qui sont nos clients.
00:16:19Vous savez, les grands groupes ne viennent pas voir les chambres de commerce, elles ont
00:16:22leurs équipes pour se développer, etc.
00:16:24Notre core business à nous, si je puis le dire ainsi, c'est plutôt des TPE, des PME.
00:16:29Et même, c'est les petites PME, les grosses, plutôt près de 250, qui sont suffisamment
00:16:34structurées pour aller à l'international, pour aller faire des opérations d'innovation,
00:16:38etc.
00:16:39Donc, ces entreprises-là, un constat sans appel, des raisons objectives et des conséquences
00:16:44immédiates.
00:16:45Sur le diagnostic, nous avons créé un indicateur d'optimisme en 2015.
00:16:50Et depuis 2015, on sonde chaque mois les entreprises.
00:16:54Alors, le moral des entrepreneurs ressort à 71 points.
00:16:58Lorsqu'on a créé l'indice, on était bas 100, moyenne, longue période, 110.
00:17:03Et pour votre information, au maximum, on a été à 142.
00:17:06Le minimum a été atteint lorsqu'on a tout fermé, qu'on a fait le shutdown du Covid,
00:17:11on était aux alentours de 50.
00:17:1371, c'est mauvais.
00:17:14D'accord ? Et pour appuyer ce moral des entreprises, je voudrais vous dire, on a posé trois questions.
00:17:21Comment ils voient les perspectives de leur entreprise ? 65% des entrepreneurs le voient
00:17:26correctement.
00:17:27C'est un score qui n'est pas bon, puisqu'en moyenne haute, au maximum, on est aux alentours
00:17:33de 83, et généralement, on est à 80.
00:17:36Comment ils voient l'économie française ? 13% sont positifs, le minimum est à 11%,
00:17:42et le maximum est à 75%.
00:17:44Et comment ils voient l'économie mondiale ? 24% la voient de façon positive, le minimum
00:17:50est à 11%, et le maximum à 70%.
00:17:53Donc, si je pouvais vous donner un indicateur globalement, c'est vous dire, on n'est pas
00:17:57au fond du sceau, mais on n'est pas haut du fond du sceau, bas très éloigné.
00:18:01Alors, quelles sont les réseaux objectifs ? Il y a deux raisons.
00:18:04Il y a une raison économique, la réseau économique de la microéconomie.
00:18:09Moi, je ne connais que la microéconomie, c'est-à-dire l'intégration des économies
00:18:13des PME et des TPE.
00:18:15Et vous avez une raison qui est politique, qui vous appartient le plus, Madame la Présidente
00:18:19et Mesdames et Messieurs les députés, et je vais commencer par celle-ci.
00:18:22Vous savez, comme moi, que le monde est horreur du doute, horreur de l'incertitude, les entrepreneurs
00:18:28n'y échappent pas, et y compris les petits, parce qu'il faut que vous sachiez que les
00:18:32petites entreprises, pour elles, tout est un investissement.
00:18:36Embaucher quelqu'un est un investissement, acheter une nouvelle machine est un investissement,
00:18:41changer de locaux est un investissement.
00:18:43Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'il n'y a jamais de retour immédiat sur une TPE,
00:18:46une PME.
00:18:47Tout est un investissement.
00:18:48Et donc, évidemment, quand vous avez des doutes et des incertitudes, vous n'allez
00:18:53pas investir.
00:18:54Et donc, globalement, ce que nous ditent les entreprises, 16% des entreprises subissent
00:18:58déjà des impacts négatifs de ce qu'ils imaginent être une instabilité politique,
00:19:03ou un manque de vision, ou un manque de certitude, soit 58% anticipent un impact à l'avenir,
00:19:10et ils visent, en termes de risque de leur côté, une baisse de l'activité, une baisse
00:19:15des investissements, des difficultés de recrutement et des difficultés à l'international.
00:19:19Je dirais que ces raisons-là, donc, je dirais, d'incertitude politique, donc, elles sont
00:19:26peut-être plus subjectives, si vous le voulez bien.
00:19:28Je vais rentrer dans le 100% objectif, et là, j'aimerais bien vous faire une analyse
00:19:33selon deux segmentations d'entreprises.
00:19:37Première segmentation, c'est les entreprises qui tirent leur revenu de la France, et donc,
00:19:43j'y mets essentiellement les PME.
00:19:44Moi, j'ai été dirigeant d'une TPE, d'une PME, d'une ETI et d'un grand groupe, et
00:19:50donc, c'est vrai que quand on est une PME et on tire 100% de ses revenus sur l'hexagone,
00:19:54ce n'est pas comme si on avait des fidèles à l'étranger et qu'on avait un partage
00:19:59de revenus entre ce qui se passe dans les différentes géographies et ce qui se passe
00:20:02en France.
00:20:03La TPE et la PME, elles tirent à 95% ses revenus de la France, et cette TPE-PME souffre
00:20:11de trois mots qui sont des mots assez conjoncturels mais qui durent.
00:20:14La première maladie, si vous voulez bien, c'est l'endettement, et je crois qu'on
00:20:19ne le dit pas assez.
00:20:20Je ne parle pas que du PGE.
00:20:22Sachez qu'on est le pays d'Europe où les entreprises sont le plus endettées rapportées
00:20:28à notre PIB.
00:20:30La France est à 140, l'Union européenne en moyenne est à 108 et l'Allemagne est
00:20:35à 95.
00:20:36On s'approche des États-Unis, mais vous savez que les États-Unis vivent avec la
00:20:40dette.
00:20:41Nous, c'est un peu différent.
00:20:42Le deuxième élément qui a vécu une période exacerbée pendant la période inflationniste,
00:20:51c'est la baisse des marges.
00:20:52Et vous savez comme moi que lorsqu'il y a beaucoup d'inflation, on a beaucoup de
00:20:57mal de ce qu'on n'a pas, ce qu'on appelle le pricing power, parce que vous vivez dans
00:21:00un monde de donneurs d'ordres sous-traitants, vous n'avez pas capacité à répercuter
00:21:05l'augmentation de vos coûts sur vos prix de vente.
00:21:07Donc, inévitablement, vous avez une baisse de marge.
00:21:09Et puis, vous le savez comme moi, mesdames et messieurs les députés, le réflexe qu'on
00:21:14peut avoir lorsqu'on a une baisse des marges, c'est de se refaire sur le volume, mais
00:21:19on n'a pas de croissance.
00:21:20Voilà.
00:21:21Donc, tout ça fait, si vous voulez, que vous allez avoir des conséquences que je
00:21:25vais citer tout à l'heure.
00:21:26Ça, c'est l'analyse par segmentation de taille d'entreprise, si vous voulez, ou
00:21:31alors de dépendance par rapport au territoire.
00:21:34Et puis, il y a une autre analyse qui est sectorielle, secteur d'activité.
00:21:37Évidemment, il y a des secteurs qui souffrent beaucoup.
00:21:39Le bâtiment, l'immobilier, tout ça, cette galaxie-là, ça pèse 22% du PIB français.
00:21:46Je rappelle qu'en 2024, il y a eu une baisse de 15% des mises en chantier, une baisse de
00:21:5126% de vente du neuf.
00:21:53Le deuxième secteur, je n'ai pas de grande classification, il n'y a pas d'ordre,
00:21:58je vous le cite, qui souffre beaucoup, on va y revenir, c'est le commerce.
00:22:03C'est l'hôtellerie-restauration.
00:22:04Je m'arrête deux secondes là-dessus parce que c'est une surface chronique.
00:22:08Elle a commencé en 2018, Madame la Présidente, puisque ce commerce a vécu donc les Gilets
00:22:13jaunes, a vécu l'inflation, a vécu la casse, a vécu les grèves et a vécu la crise de
00:22:20pouvoir d'achat que nous avons.
00:22:22Ça, c'est ce qu'on a vécu dans notre pays.
00:22:24En parallèle, il faut être clair, nous sommes complètement, je dis nous parce que je me
00:22:28sens commerçant, nous sommes complètement percutés par cette disruption qui est le
00:22:34commerce électronique.
00:22:35N'oubliez pas que lorsqu'on questionne La Poste en termes de colis, lorsque vous demandez
00:22:39à La Poste quels sont les principaux clients, très rapidement vous avez Chen et Amazon
00:22:43si je ne me trompe pas.
00:22:44Donc, ça veut dire que ces volumes d'affaires qui se font aujourd'hui via ce type de commercialisation,
00:22:50ce volume-là avant, on le faisait nous-mêmes.
00:22:51Donc, il y a une répartition importante sur le commerce.
00:22:54Et puis, il y a un secteur qu'on a vu arriver donc récemment et parce qu'on n'a pas regardé
00:22:59les indicateurs, c'est l'automobile et vous le savez comme moi.
00:23:02Et là, si vous voulez, j'ai une recommandation à faire.
00:23:05Donc, c'est de vous dire la chose suivante, c'est que je crois que c'est bien d'imposer un
00:23:09verdissement. On est tous pour, mais de là à imposer une technologie, je crois qu'on va un peu
00:23:13trop loin. Ça, c'est le rôle des chercheurs, c'est le rôle des constructeurs de choisir une
00:23:18technologie. Quant à nous, fixons donc un impact, une décarbonation.
00:23:23Je crois que ça serait beaucoup plus sérieux là-dessus.
00:23:26Que je vous prenne la segmentation par taille d'entreprise ou que je prenne ces secteurs
00:23:29d'activité, globalement, l'impact, c'est 50% de l'emploi dans ce pays.
00:23:34Voilà. Donc ça, c'est pour les réseaux objectifs.
00:23:37Puis maintenant, je vais vous donner les conséquences immédiates.
00:23:39Vous le savez, deux conséquences.
00:23:41Ce qu'on voit, c'est les défaillances d'entreprise.
00:23:44Je vais venir illustrer ce que je viens de vous dire.
00:23:46Et on voit aussi, vous le savez, un grand coup de frein sur les coûts et les investissements.
00:23:50Et bien sûr, dans les coûts, mettez les embauches.
00:23:53D'accord ? Et c'est ce que nous vivons aujourd'hui.
00:23:55Alors, j'illustre mon propos.
00:23:57Les défaillances, vous les connaissez comme moi, un record en 2024.
00:24:0066 000 entreprises, un peu plus de 66 000 défaillances enregistrées en 2024.
00:24:05Et simplement, ce qu'il faut regarder, je crois qu'il faut faire une petite analyse des défaillances.
00:24:09Vous avez un curseur qui s'est déplacé de la micro-entreprise à l'entreprise PME,
00:24:15voire ETI, voire grand groupe.
00:24:16Et ça, bien sûr, ça veut dire quoi ?
00:24:17Ça veut dire que l'emploi menacé est beaucoup plus important.
00:24:21Les chiffres que j'ai me disent que, globalement, on a à peu près 266 000 emplois menacés à court terme.
00:24:28La mauvaise nouvelle, c'est que la dérivée sur 2025 n'est pas bonne,
00:24:32puisqu'on imagine entre 68 000 et 70 000 défaillances.
00:24:37Le deuxième élément, et je l'ai déjà cité, c'est bien sûr le ralentissement de l'investissement.
00:24:41Laissez-moi vous donner quelques chiffres là-dessus.
00:24:4343 % des PME TPE ont investi en 2024.
00:24:46Sur la période 2001-2023, c'était 55 % en moyenne.
00:24:51Donc, une baisse sensible.
00:24:52Évidemment, vous avez un taux de croissance en berne que vous connaissez.
00:24:550,9 % de croissance du PIB en 2024.
00:24:58Nous espérons dépasser le 1 % en 2025.
00:25:01Et puis, donc, la résultante, bien sûr, c'est une évolution du chômage.
00:25:07Quelles conséquences sur les chambres de commerce et d'industrie ?
00:25:11On n'a jamais eu autant de clients à servir.
00:25:13Voilà.
00:25:14Et donc, on nous demande deux choses.
00:25:16On a des prestations que l'on sait faire.
00:25:18Alors, évidemment, je le dis très clairement, Madame la Présidente,
00:25:21donc, on devra en faire plus, mais on est limité par nos moyens.
00:25:25Voilà.
00:25:25Je reviendrai peut-être là-dessus si vous voulez avoir d'autres informations.
00:25:28Mais on a ces éléments techniques, mais aussi, il y a quelque chose qui nous dépasse.
00:25:32C'est le soutien psychologique.
00:25:34C'est pour ça qu'on refait appel à des organismes spécialisés comme l'APESA,
00:25:40qui sont des spécialistes.
00:25:41Et dès qu'on détecte une détresse auprès des personnes qui nous appellent,
00:25:44bien sûr, on les oriente vers l'APESA.
00:25:47Une fois qu'on a dit ça, et j'en arrive au plan d'action,
00:25:49et après, je répondrai à vos questions.
00:25:51Donc, nous avons fait différentes propositions,
00:25:53bien sûr, au gouvernement.
00:25:55Beaucoup ont été retenues et je voudrais vous donner les chapitres.
00:25:58Donc, comment nous avons rubriqué ces propositions ?
00:26:02Premièrement, on l'a dit, on a besoin de continuer à travailler.
00:26:06Et donc, pour cela, on a demandé,
00:26:07et je vous remercie du soutien que vous avez apporté,
00:26:10on a demandé à avoir pas de baisse sur la taxe pour frais de chambre.
00:26:15Mais pas de baisse, ce n'est pas en rase gratis,
00:26:17vous le savez, puisque sur le PLF 2024,
00:26:20je m'étais engagé à renvoyer 100 millions d'euros à l'État.
00:26:26Donc, ils sont répartis de la façon suivante.
00:26:2940 millions d'euros ont été renvoyés sur 2024,
00:26:32seront renvoyés 20 millions d'euros de trésor en 2025,
00:26:34en 2026 et en 2027.
00:26:37Voilà. Et ce que j'ai demandé et que vous avez entendu,
00:26:39et je vous en remercie,
00:26:40c'est que cette trajectoire qu'on avait négociée soit,
00:26:43bien sûr, respectée.
00:26:45Alors, avec cette trajectoire, étant entendu qu'on a eu de l'inflation
00:26:49et qu'il y a toujours de l'inflation, ça veut dire que je peux faire mon travail
00:26:53sans plan de réorganisation et simplement, évidemment,
00:26:57lorsqu'il y a des départs, on ne remplace pas tous les départs
00:27:00parce qu'on est incapable de pouvoir être à effectif constant.
00:27:04On estime, si vous voulez, donc pouvoir avoir entre 100 départs,
00:27:08un peu plus de 100 départs par an non remplacés
00:27:12et de façon à pouvoir tenir le coup avec nos budgets.
00:27:15Et simplement ce que je veux dire, parce que peut-être qu'ils nous entendent.
00:27:18Moi, je trouve que nos collaborateuses et collaborateurs ont été
00:27:20extraordinaires.
00:27:22Extraordinaires parce que ce n'est pas facile de voir une entreprise
00:27:25qui passe de 25 000 à 14 000 personnes.
00:27:27Ce n'est pas facile de voir une entreprise qui ne peut pas embaucher
00:27:30ou peut embaucher.
00:27:31Ils sont restés à bord, ils sont restés motivés.
00:27:33Et donc, pour tout ça, je les remercie.
00:27:35Ce sont des véritables acteurs du service public.
00:27:37Je remercie aussi nos élus qui ont tenu le coup parce qu'effectivement,
00:27:41lorsqu'on dirige des services publics en pleine expansion,
00:27:44ce n'est pas pareil que lorsqu'on dirige des établissements publics
00:27:46sur lesquels on a des efforts significatifs à faire.
00:27:49Poursuivre la dynamique de performance, ça, bien sûr, on le fait.
00:27:53Et on respecte, bien sûr, nos COP et nos COM,
00:27:56les conventions d'objectifs et de moyens et nos conventions
00:28:00d'objectifs et de performances, peut-être, voilà.
00:28:03Et donc, ils sont à la fois régionales et nationales.
00:28:05Et donc, nous avons aussi souhaité faire des propositions à l'État
00:28:08sur lesquelles je reviendrai.
00:28:10Et le dernier point que nous avons proposé, et ça a été entendu,
00:28:13nous voulons être un acteur de la simplification.
00:28:15La simplification, ça ne coûte rien à la France.
00:28:18On estime aujourd'hui qu'on peut faire gagner des points de croissance
00:28:21à nos entreprises, 3, 4 points de croissance aux entreprises,
00:28:24parce qu'on va leur simplifier la vie.
00:28:26Et donc, là-dessus, vous le savez, madame la présidente,
00:28:28mesdames et messieurs les députés,
00:28:30donc, on devrait nous confier le test PME, voilà,
00:28:33c'est-à-dire avec l'entourage que nous avons d'entrepreneurs,
00:28:36tester les dispositifs publics et regarder s'ils sont adaptés au PME.
00:28:40Point numéro un.
00:28:41Et donc, théoriquement, nous devrions aussi avoir
00:28:43le secrétariat du Haut commissariat à la simplification.
00:28:47Nous sommes très motivés, bien sûr, pour assumer cette mission
00:28:50que nous assurons sans complément de financement.
00:28:53Et c'est important pour nous et pour nos entreprises.
00:28:56Sur les simplifications, je vous rappelle quelques éléments.
00:29:02On a 2 000 dispositifs publics, 2 000 aides.
00:29:06Sur les aides à l'environnement, il y en a 400.
00:29:09Vous imaginez bien qu'aujourd'hui, si on veut faciliter la vie
00:29:13à la fois à l'opérateur que je suis et donc à nos entreprises,
00:29:16il convient de faire une analyse précise de ces aides publiques
00:29:19et de regarder celles qui ont une utilité ou pas
00:29:21et celles qui servent très, très peu d'entreprises
00:29:24et de regarder s'il y a des systèmes qui peuvent s'y substituer.
00:29:27Par ailleurs, vous le savez comme moi,
00:29:29sur les délais d'implantation, puisqu'il y a une loi là-dessus
00:29:32qui est sortie, ou un dispositif, vous savez qu'en France,
00:29:35c'est 18 mois en moyenne et 4 mois en Allemagne.
00:29:38Il est important, bien sûr, de travailler sur ces sujets-là.
00:29:41Et au-delà, si vous voulez, de ces propositions sur lesquelles
00:29:45je reviendrai, je veux simplement vous dire que le plan d'action
00:29:47de 2025 est bien sûr en route.
00:29:50Comme on a des difficultés particulières sur certains secteurs,
00:29:53on a affiné la segmentation de nos clients et donc nous servirons
00:29:58en 2025 six types de clients, les commerçants,
00:30:03les entreprises de services, les industries, le bâtiment
00:30:06et l'immobilier, l'hôtellerie, café, restauration et les territoires.
00:30:11Et le plan est le suivant, développer, c'est-à-dire les aider
00:30:14à créer du chiffre d'affaires, s'internationaliser,
00:30:17soutenir les entreprises dans les difficultés, il y en a beaucoup,
00:30:20décarboner, transmettre, digitaliser, orienter et former.
00:30:23J'en arrive à des propositions qui n'ont pas été retenues.
00:30:25Je répondrai à vos questions.
00:30:27Donc, j'ai trois éléments auxquels je crois beaucoup.
00:30:30Et pour l'instant, si vous voulez, on n'a pas pu les déployer.
00:30:33Et je voudrais vous les citer.
00:30:35La première, c'est une expérimentation que j'aimerais faire
00:30:38sur trois types de départements, un département métropolitain,
00:30:41un département rural et un département ultramarin.
00:30:44C'est ce que j'appelais le pas de côté.
00:30:46Nous sommes dans notre pays, nous vivons un paradoxe.
00:30:49Nous avons des bassins d'emploi où des entreprises cherchent
00:30:52à embaucher avec des métiers sous tension et dans ces mêmes
00:30:56bassins d'emploi, nous avons des taux de chômage importants.
00:30:59Et donc, ça veut dire que sur la base des besoins des entreprises,
00:31:03donc travailler, si vous voulez, sur deux réservoirs d'emploi
00:31:07extraordinaires que sont les allocataires du RSA et nos jeunes
00:31:11qui sortent de lycées pro et qui n'ont pas de travail.
00:31:14Et donc, ce que j'ai souhaité faire en expérimentation,
00:31:17c'est sur cette base-là et sur ces besoins-là,
00:31:20monter une formation, je dirais, qu'on appelle soft skills.
00:31:25C'est retourner au travail, c'est comprendre le fonctionnement
00:31:29d'une entreprise, comprendre comment ça se passe
00:31:31dans l'entreprise, accepter les horaires,
00:31:33accepter la hiérarchie, point numéro un.
00:31:36Et deuxièmement, s'il y en a des besoins,
00:31:38grâce à nos outils de formation, faire une formation complémentaire
00:31:41au métier.
00:31:42J'ai rencontré le président des départements de France.
00:31:44Je crois qu'on est tous très motivés pour travailler là-dessus,
00:31:47mais je n'ai pas aujourd'hui les faits de levier pour lancer
00:31:49cette opération et j'y crois beaucoup.
00:31:52Voilà, nous avons des gens au chômage, trop de gens au chômage.
00:31:55Je ne crois pas, si vous voulez, à cette fastidialité de se dire
00:31:57que le plein emploi, c'est 6% de chômeurs.
00:31:59Je n'y crois pas.
00:32:00Je crois qu'on peut faire mieux et donc nous sommes volontaires
00:32:03pour travailler sur cette expérimentation.
00:32:05Le deuxième élément, c'est qu'il y a à peu près 4,5
00:32:09millions d'entreprises en France.
00:32:113,5 millions d'entreprises, ce sont des micro-entrepreneurs.
00:32:16Si je regarde cette segmentation, sur ces 3,5 millions,
00:32:19il y en a 500 000 qui sont au seuil et j'ai un rêve,
00:32:23qui sont au seuil pour embaucher, donc voilà, à ces seuils-là,
00:32:28c'est faire le plus un.
00:32:30Ça veut dire, par la formation qu'on pourra les donner,
00:32:32par la visibilité, par les outils qu'on pourra déployer,
00:32:35leur donner envie d'embaucher une collaboratrice ou un collaborateur.
00:32:38Ça a deux vertus, bien sûr.
00:32:40Premièrement, ça sécurise l'activité, parce que si un micro-entrepreneur
00:32:45a un accident de la vie, s'il est tout seul, il arrête son activité.
00:32:49Et deuxièmement, l'autre vertu, c'est la vertu d'embaucher une personne.
00:32:53500 000 entreprises, 500 000 emplois.
00:32:56Et le dernier point, c'est que vous savez qu'il existe
00:33:00des programmes qui s'appellent Sentinelles, ou étincelles, pardon.
00:33:04Et il existe chez nous 1,2 million de PME et de TPE.
00:33:10Et parmi ces TPE-PME, on imagine 40 000 TPE-PME à potentiel.
00:33:17On ne les a pas encore dans le radar.
00:33:19Ce ne sont pas les ETI, ce ne sont pas les grosses PME,
00:33:21mais ce sont des entreprises qui font de l'innovation,
00:33:25qui font de la croissance, qui embauchent un peu d'internationale.
00:33:28Et on rêverait d'accélérer ces 40 000 entreprises pour leur
00:33:31faire passer les seuils.
00:33:33Voilà, Madame la Présidente, ce que je voulais vous dire.
00:33:36Voilà, encore une fois, merci pour cette invitation.
00:33:39Et bien sûr, je suis prêt à répondre à toutes les questions
00:33:42que vous avez ou auriez.
00:33:45Merci beaucoup, Monsieur le Président, pour cette présentation,
00:33:48cette introduction.
00:33:51Donc tout de suite, nous commençons avec le groupe
00:33:53Rassemblement national, Monsieur Antoine Goliot.
00:34:02Oui, Monsieur le Président de CCI France.
00:34:05La France connaît actuellement une vague historique de défaillance
00:34:07d'entreprises, avec plus de 60 000 cas recensés sur l'année 2024.
00:34:12Vous l'avez d'ailleurs mentionné.
00:34:13Parallèlement, les annonces de fermeture de sites et de
00:34:16licenciements se multiplient, créant un climat économique
00:34:18particulièrement tendu.
00:34:20Par exemple, dans ma circonscription,
00:34:21dans le Pas-de-Calais, la CIB, Société d'impression du
00:34:24Boulonnais, va se séparer de la moitié de ses salariés et ce sont
00:34:28plus de 70 personnes qui vont se retrouver sans emploi.
00:34:31Les CCI jouent un rôle essentiel dans l'accompagnement des
00:34:34entreprises, notamment pour prévenir les faillites et
00:34:37soutenir l'activité économique.
00:34:39Cependant, les impératifs budgétaires impliquent des
00:34:41réductions de financement pour les opérateurs publics,
00:34:44y compris les chambres de commerce et d'industrie.
00:34:46Dans ces conditions, comment les CCI peuvent-elles
00:34:48continuer à remplir efficacement leur mission d'accompagnement
00:34:52des entreprises tout en contribuant à l'effort de
00:34:55maîtrise des dépenses publiques ?
00:34:57Quelle piste d'évolution envisagez-vous pour garantir un
00:35:00service de qualité avec des ressources contraintes ?
00:35:03Par ailleurs, les entreprises françaises ont de fortes
00:35:05attentes en matière de simplification,
00:35:07vous l'aviez également mentionné,
00:35:09et nous serons prochainement amenés à formuler des
00:35:11propositions en ce sens avec l'étude de projets de loi de
00:35:15simplification de la vie économique.
00:35:17Sur la même ligne que mes précédentes interrogations,
00:35:19ne pensez-vous pas qu'il serait utile d'instaurer un guichet
00:35:22unique pour que toutes ces structures,
00:35:24afin de faciliter les démarches des entrepreneurs et de gagner
00:35:27en efficacité tout en optimisant les ressources publiques ?
00:35:31Et enfin, j'aimerais vous entendre sur un point essentiel
00:35:33que nous défendons vigoureusement avec mes collègues
00:35:35du Rassemblement national,
00:35:36c'est celui de la priorité nationale qui vise à favoriser
00:35:39nos entreprises françaises.
00:35:41Dans de nombreux pays, ils mettent en place ce
00:35:44dispositif incitatif pour favoriser leurs
00:35:46entreprises nationales.
00:35:48Quelle initiative les CCI pourraient-elles proposer pour
00:35:51encourager une telle dynamique en France ?
00:35:53Les marchés publics représentent un levier stratégique pour
00:35:55soutenir notre économie locale.
00:35:58Comment mieux orienter ces commandes vers les entreprises françaises ?
00:36:01Quelles actions les CCI pourraient-elles mener pour
00:36:03renforcer la sensibilisation des consommateurs et des entreprises
00:36:07à la chausse locale et structurer une véritable préférence nationale ?
00:36:11Je vous remercie.
00:36:13Merci, M. Antoine Goliot.
00:36:14M. le Président.
00:36:15Merci, M. le député.
00:36:19Je vais commencer par votre dernier point.
00:36:21Je suis parfaitement aligné avec vous, M. le député.
00:36:24Donc, moi, je me bats pour le Made in France.
00:36:26D'accord ? D'ailleurs, si vous suivez ce que je fais,
00:36:29je fais rayonner nos produits Made in France, etc.
00:36:32Et je crois que, comme dans toutes les circonstances,
00:36:35il y a des moments où il faut choisir, M. le député.
00:36:37M. le député, moi, je suis un pur produit de ce pays,
00:36:43de la censure sociale.
00:36:44Je suis né dans les quartiers à Marseille.
00:36:47Je suis né au Pannier.
00:36:48Mes grands-parents étaient pêcheurs sur le port de Marseille.
00:36:50Mon papa était ouvrier, ma mère était ouvrière.
00:36:52Je suis ingénieur de formation.
00:36:53J'ai pu développer une entreprise côté rembourse.
00:36:57J'ai pu faire mon parcours et donc, je pense l'avoir réussi.
00:37:00C'est pour ça que je suis là. C'est pour envoyer aux autres.
00:37:03Pourquoi j'ai pu faire ça ?
00:37:05Parce qu'il y avait ce fameux système français,
00:37:07ce système public, l'école gratuite,
00:37:09l'éducation que j'ai pu avoir, la possibilité d'entreprendre
00:37:12dans ce pays et d'être aidé par les chambres de commerce
00:37:14et d'industrie. C'est pour ça que j'y suis.
00:37:16Et donc, si on veut garder, si on veut garder ce pays tel
00:37:19qu'il est, ce service public, il faut aussi nous dire
00:37:22France premier ou first.
00:37:25Et je crois qu'il n'y a pas de honte à le dire.
00:37:27Et moi, je le dis, je favorise la France là-dessus.
00:37:29Alors, j'éduque, M. le député.
00:37:31Comment on éduque ?
00:37:33Lorsque j'étais président de la Chambre de commerce et
00:37:34de l'industrie de Toulouse, je réunissais périodiquement
00:37:37les acheteurs locaux, des collectivités et des entreprises.
00:37:40Et l'idée, c'était de réexpliquer les règlements,
00:37:42y compris des appels d'offres.
00:37:44Rien n'empêche, dans un appel d'offres,
00:37:45de faire introduire la distance ou l'impact carbone des produits.
00:37:50Je l'ai fait, monsieur, en 2010,
00:37:51lorsque j'étais président de la Cécilie de Haute-Garonne.
00:37:54Donc, ça passe par de l'éducation.
00:37:55Deuxièmement, ça passe par de la mise en relation.
00:37:59Et donc, c'est pour ça que j'ai créé le club Stratégie Achat.
00:38:01A l'époque, j'étais président de la Chambre de commerce
00:38:03et d'industrie de Haute-Garonne.
00:38:04Ça existe dans notre Chambre de commerce et d'industrie.
00:38:06Les acheteurs rencontrent des entreprises,
00:38:09des PME, PMI et donc expliquent leurs besoins et les entreprises
00:38:12comprennent les impératifs et les besoins des entreprises.
00:38:15Et dernièrement, puisque je suis un homme de la digitalisation,
00:38:18on a créé Cécilie Business.
00:38:20C'est une plateforme où les donneurs d'ordre mettent leurs
00:38:23projets et les PME viennent y répondre.
00:38:26J'ai comme partenaire EDF là-dessus et ça marche très bien.
00:38:29J'ai la SNCF qui s'y met, j'ai GDF qui s'y met.
00:38:33Voilà. Donc, Monsieur le député, là-dessus, c'est clair.
00:38:36Je crois qu'on doit donner une préférence nationale et européenne.
00:38:40D'accord ? On ne peut plus faire comme si ça n'existait pas.
00:38:44Et on ne peut pas faire en sorte de ne pas voir ce qui se passe à côté,
00:38:47notamment la forte préférence américaine par les Américains.
00:38:51Donc, nous devons réagir.
00:38:52Merci, Monsieur le Président.
00:38:54Pour le groupe Ensemble pour la République,
00:38:56Monsieur Stéphane Vogeta.
00:38:59C'est bon ? Voilà.
00:39:01Merci, Madame la Présidente.
00:39:02Monsieur le Président de CCI France, comme vous l'avez expliqué,
00:39:06CCI France joue un rôle crucial dans le soutien à le développement
00:39:09des entreprises en France à travers l'ensemble de ses missions.
00:39:13Qu'il s'agisse de la représentation des entreprises auprès des pouvoirs
00:39:15publics, comme vous le faites aujourd'hui,
00:39:17son rôle de conseil et d'accompagnement aux entreprises petites et grandes
00:39:21et au sein de l'écosystème de la formation professionnelle.
00:39:24Pour les gardiens de l'écosystème,
00:39:25il s'agit aussi d'un rôle d'administration de l'économie
00:39:28Vous prenez également votre part au développement économique local
00:39:32à travers les CCI, qui jouent un rôle clé
00:39:33dans le développement économique des territoires,
00:39:35participent à des projets locaux, gèrent des infrastructures
00:39:38tels des ports, aéroports, zones industrielles,
00:39:40contribuant ainsi au développement économique
00:39:43régional et contribuant à l'attractivité de ces territoires.
00:39:49Après vous avoir entendu parler de la problématique de la croissance,
00:39:52problématique évidente pour notre économie,
00:39:53je retiens particulièrement
00:39:55vos efforts d'appui à l'internationalisation des entreprises.
00:39:58D'autant plus que je suis moi-même très engagé
00:39:59au sein de la Team France Export,
00:40:01aux côtés des CCI franco-espagnoles,
00:40:03Madrid et Barcelone, ou franco-portugaise,
00:40:05qui structurent l'activité de nos entreprises françaises
00:40:07dans ma circonscription des Français de l'étranger.
00:40:10Cette internationalisation
00:40:12est une transformation nécessaire de notre économie
00:40:15et si nous souhaitons effectivement poursuivre notre trajectoire
00:40:18de réduction du déficit commercial de la France.
00:40:21Ma première question tiendra donc à vos actions
00:40:24dans cet effort d'internationalisation
00:40:26de vos entreprises, de nos entreprises.
00:40:28Quelle est la teneur de vos efforts et quelle est votre stratégie,
00:40:31notamment dans le cadre du dispositif France 2030 Export ?
00:40:36Ma deuxième question, elle se rapporte au contexte
00:40:38que vous avez mentionné, des faillances d'entreprises,
00:40:40ralentissement de l'investissement,
00:40:42endettement supérieur à celui d'économies comparables
00:40:47et problématique de transmission.
00:40:48Je souhaitais donc vous interroger sur un sujet
00:40:50qui a retenu mon attention ces derniers jours,
00:40:52notamment l'annonce par Bercy d'une modification de la fiscalité
00:40:56du régime de plus-value des dirigeants d'entreprises
00:40:59sous opération de leverage buy-out.
00:41:02Je ne sais pas si vous êtes au courant,
00:41:03mais le gouvernement a récemment annoncé apporter
00:41:05de la sécurité fiscale et stabiliser un régime
00:41:09sujet à contentieux depuis plus de dix ans.
00:41:12Et il le fait en annonçant la taxation comme salaire
00:41:15et non plus comme capitale d'une plus grande part
00:41:17de la plus-value des dirigeants d'entreprises sous LBO,
00:41:20eux-mêmes qui engagent leur capitaux personnels
00:41:23à la différence des gérants de fonds qui, eux,
00:41:25perçoivent du caride intérest qui reste lui taxé
00:41:27comme du capital.
00:41:29Je n'ai pas pu m'empêcher de noter la levée de bouclier
00:41:32des dirigeants d'entreprises,
00:41:34notamment ceux qui sont actuellement ou qui pensent
00:41:36un jour avoir besoin d'une opération de leverage buy-out
00:41:40afin de renforcer leur fonds propre et de passer
00:41:42à l'étape suivante en termes de croissance.
00:41:44Et je vous demande donc si vous avez eu l'occasion
00:41:47d'intervenir au cours de cette conversation
00:41:50et si vous savez connaissez l'état des discussions actuelles.
00:41:53Merci, M.Vogeta. M. le Président.
00:41:56Alors écoutez, sur le dernier point,
00:41:57je suis désolé de vous décevoir.
00:41:58Non, je n'ai pas suivi.
00:42:00Je n'ai pas suivi.
00:42:01Moi, je n'ai qu'une préoccupation, M. le député,
00:42:04c'est que je voudrais qu'on crée de l'OTI familiale.
00:42:11Je voudrais qu'on ait la capacité à transmettre.
00:42:15Et donc, c'est vrai que ce qu'on peut voir sur les éléments,
00:42:18on a beaucoup parlé du pacte d'Utreuil, par exemple,
00:42:20vous le savez, c'est qu'on s'aperçoit que si on a
00:42:24une fiscalité confiscatoire sur ces transmissions d'entreprises
00:42:28à l'intérieur d'une famille, donc ça oblige les gens à vendre.
00:42:32Et donc, nous perdons le contrôle,
00:42:33nous perdons les entreprises.
00:42:34Je crois que là dessus, il faut absolument préserver,
00:42:37si vous voulez, le patrimoine national et faire en sorte
00:42:39qu'on puisse avoir des transmissions d'entreprises.
00:42:41Alors, ça peut vouloir dire des reports d'imposition,
00:42:43ça peut vouloir dire des choses comme ça.
00:42:44Mais voilà. Donc, je reviens sur l'international.
00:42:46Voilà. Mais je n'ai pas vu ces éléments là.
00:42:49D'accord. Je reviens sur l'international.
00:42:51Vous savez comme moi que nous sommes une cheville
00:42:53ouvrière importante de l'international.
00:42:55On fait partie de la Team France Export.
00:42:57Et je trouve que cette Team France Export a énormément
00:43:00simplifié les choses. D'accord.
00:43:02Et ça a été un guichet unique de l'international.
00:43:04Et c'est bien de l'avoir fait, tout le monde dans une même...
00:43:07Alors, ce n'est pas les mêmes boutiques,
00:43:08mais sous une même bannière. Voilà.
00:43:11Donc, là dessus, vous le savez, nous accompagnons
00:43:13à peu près 80% des entreprises en termes de préparation
00:43:16et de projection dont nous avons notre part entière.
00:43:19Nous avons identifié 30 000 entreprises qui sont dans notre
00:43:24vivier et nous organisons à peu près 1 000 opérations par an.
00:43:27Et seulement pour vous dire là dessus que nous avons
00:43:29300 personnes identifiées sur ce point là.
00:43:32Un dernier point, Monsieur.
00:43:34N'oubliez pas que les flux à l'international,
00:43:36c'est des biens.
00:43:38On peut s'améliorer, mais si on veut se transcender,
00:43:41il faut reproduire en France.
00:43:42Merci, Monsieur le Président.
00:43:44Pour le groupe de la France insoumise,
00:43:45Madame Sandrine Nozbe.
00:43:54Merci, Madame la Présidente.
00:43:56Monsieur Di Crescenzo, merci d'avoir accepté cette invitation.
00:44:00La production industrielle est en nette baisse depuis l'arrivée
00:44:03d'Emmanuel Macron au pouvoir.
00:44:06Au cours de l'année 2024, 65 764 entreprises sont entrées
00:44:10en redressement judiciaire, un nombre au plus haut depuis 2010.
00:44:14Hausse record également sur le nombre de grandes entreprises
00:44:17et entreprises de taille intermédiaire concernées
00:44:20par un redressement judiciaire ou une liquidation.
00:44:23Et pour la première fois depuis 2016,
00:44:24on compte davantage de fermetures d'usines que d'ouvertures
00:44:27dans l'Hexagone.
00:44:29La Chambre de commerce et d'industrie n'est pas épargnée
00:44:31non plus, vous l'aviez dit.
00:44:32D'année en année, votre budget ne cesse d'être grignoté.
00:44:35L'intersyndicale des CCI nous avait d'ailleurs alerté
00:44:37sur cela, moins 70% de votre budget depuis 2013
00:44:41et une division par deux de vos salariés.
00:44:44Vous déclariez, Monsieur, la semaine dernière,
00:44:46que les TPE, PME et les micro-entreprises
00:44:48sont en grande difficulté.
00:44:50Comme vous devez le savoir, près des deux tiers
00:44:51des entreprises créent le son sous le régime
00:44:54d'un micro-entreprise.
00:44:55Plus de la moitié n'aurait pas pu créer leur entreprise
00:44:57sans l'existence de ce régime.
00:45:01Or, il y a quelques jours, dans le budget adopté par 49-3,
00:45:04était acté l'abaissement du seuil de franchise de TVA
00:45:07à 25 000 euros pour les micro-entrepreneurs.
00:45:10Cette mesure met en danger plus de 350 000
00:45:12travailleurs indépendants.
00:45:1424% d'entre eux déclarent qu'ils risquent d'arrêter
00:45:16leur activité.
00:45:17Le gouvernement, par la voie du ministre de l'Economie,
00:45:20Monsieur Lombard, a rétropédalé sur cette mesure
00:45:23en la suspendant temporairement, n'accordant donc
00:45:26que quelques semaines de sursis aux micro-entrepreneurs
00:45:29puisque cette suspension est courte jusqu'à fin février.
00:45:34Les interpellations que nous recevons, nous, députés,
00:45:36sont extrêmement nombreuses.
00:45:37Tant l'inquiétude est grande et les répressions
00:45:39et les répercussions importantes.
00:45:42Augmentation des prix, perte massive de clientèle,
00:45:44chute du chiffre d'affaires, effets pervers qui favorisent
00:45:48le travail dissimulé, le travail non déclaré,
00:45:51atteinte directe à la simplicité de ce régime, de ce statut.
00:45:55Ma question est donc la suivante.
00:45:57En tant que président de la CCI France,
00:45:59que pensez-vous de cette mesure ?
00:46:01Comme l'ensemble des micro-entrepreneurs,
00:46:03appelez-vous à un retrait pur et simple de cette mesure.
00:46:06Merci.
00:46:08Merci, Madame Nozbe.
00:46:09Monsieur le Président.
00:46:10Écoutez, Madame, donc premièrement,
00:46:12je pense qu'il a été sage de suspendre cette mesure
00:46:16parce que je, premièrement, pour beaucoup,
00:46:18n'étais pas au courant.
00:46:19Moi, c'était le cas.
00:46:20Je n'ai pas vu ces éléments-là et je crois qu'il faut extrêmement,
00:46:24il faut être très prudent sur les effets de bord.
00:46:26Voilà.
00:46:28Moi, je crois qu'il y a deux situations.
00:46:29Donc, suspendre, réfléchir.
00:46:31D'ailleurs, je fais partie des personnes consultées
00:46:33et donc j'aurai une consultation par la ministre du Commerce
00:46:37et des PME, je pense, cette semaine,
00:46:39fin de semaine ou début de semaine prochaine.
00:46:42Moi, je crois qu'il y a deux situations, Madame.
00:46:44Il y a deux situations et c'est pour ça qu'il faut bien réfléchir.
00:46:47Soit, donc, la micro-entreprise vend une entreprise
00:46:51et dans ce cas précis, vous savez comme moi,
00:46:53il n'y a pas d'effet TVA parce que, quelque part,
00:46:55la TPA est récupérable.
00:46:57Là où ça se complique, et vous avez raison,
00:46:59c'est lorsqu'on vend un particulier.
00:47:01Et là, effectivement, s'il y a de la TVA,
00:47:04le particulier, ça va y coûter 20% de plus
00:47:06et ça change la donne.
00:47:07D'où les difficultés très importantes
00:47:09qu'il pourrait y avoir là-dessus.
00:47:10Ca veut dire que si on veut maintenir un prix,
00:47:12on baisse ces tarifs de 20%
00:47:14et vous savez comme moi que ce n'est pas possible.
00:47:16Donc, on a voulu ce régime des micro-entrepreneurs.
00:47:19Vous le savez, l'an dernier,
00:47:21on a créé 1,1 million d'entreprises,
00:47:23700 000, c'est des micro-entreprises.
00:47:25Et dans ce régime-là, il faut absolument, à mon avis,
00:47:28le soutenir, je veux le transformer, moi,
00:47:30parce que je veux qu'on passe une micro-entreprise
00:47:32et une entreprise, c'est mon plus-un.
00:47:33Mais il faut prêter attention à ces entreprises-là
00:47:36et donc, moi, ce que je recommande,
00:47:38en tout cas, je dirais à la ministre,
00:47:40bien faire le distinguo entre ces 2 types de business.
00:47:44On adresse une entreprise, on adresse un particulier
00:47:47et, bien sûr, on ne peut pas, comme ça,
00:47:50d'un revers de main, si vous voulez,
00:47:52s'affranchir de cet nombre de micro-entrepreneurs
00:47:56qui font l'économie
00:47:57et qui sont importants pour notre territoire.
00:47:59Donc, j'irai travailler, j'irai approfondir
00:48:01et j'irai analyser les impacts et je donnerai mon avis.
00:48:04Mais en tout cas, je vous ai déjà donné une piste.
00:48:06Je vous remercie, M. le Président, pour cette réponse.
00:48:09Je passe la parole maintenant pour le groupe socialiste
00:48:11à M. Karim Ben Brahim.
00:48:19Merci, Mme la Présidente, M. le Président.
00:48:22Le bilan de la balance commerciale française
00:48:24pour l'année 2024 a été rompu du public la semaine dernière.
00:48:28Il confirme le déséquilibre structurel
00:48:29que nous connaissons depuis maintenant plus de 20 ans.
00:48:32Avec un déficit commercial de 81 milliards d'euros,
00:48:35la France importe considérablement plus qu'elle n'exporte.
00:48:39Si la balance commerciale de notre pays
00:48:41s'est un peu redressée l'année dernière
00:48:43par rapport à l'année 2023,
00:48:44sous l'effet conjoncturel de la baisse du prix du pétrole
00:48:48et d'un effet J.O. qui a soutenu le secteur du tourisme,
00:48:51les exportations ont, elles, diminué de 1,6%.
00:48:56Aujourd'hui, la balance de nos échanges commerciaux
00:48:58reste encore largement plus déficitaire
00:49:01qu'avant la période Covid.
00:49:03Les déclarations récentes du président américain
00:49:06sur de possibles hausses des droits de douane
00:49:08sur les produits européens
00:49:10font peser un risque supplémentaire
00:49:11sur l'activité des entreprises françaises et européennes,
00:49:15en face duquel nous ne pouvons pas rester
00:49:17sans mesure de protection.
00:49:19Parallèlement, la Chine poursuit sa politique
00:49:21d'aide d'Etat massive dans de nombreux secteurs stratégiques,
00:49:25comme les véhicules électriques, vous l'avez évoqué tout à l'heure,
00:49:27ou les semi-conducteurs.
00:49:29Elle use de la taille de son marché national
00:49:31pour venir inonder le marché européen,
00:49:34et elle continue de s'appuyer sur un modèle de production
00:49:37bien éloigné des objectifs sociaux et environnementaux
00:49:40que nous nous fixons.
00:49:42Si le secteur industriel est particulièrement touché
00:49:45par cette concurrence déloyale,
00:49:46nos commerces sont aussi fragilisés.
00:49:49Un chiffre pour l'illustrer,
00:49:51Chine et Témou représentent aujourd'hui
00:49:54près de 25% des colis livrés par le groupe La Poste.
00:49:58En plus d'alimenter un modèle de surconsommation
00:50:01auquel nous devons tourner le dos,
00:50:03ces entreprises, qui d'ailleurs n'hésitent pas
00:50:04à recruter d'anciens ministres d'Emmanuel Macron
00:50:07pour réaliser leur activité de lobbying,
00:50:09viennent aussi menacer nos entreprises
00:50:11du commerce de proximité.
00:50:13Le déséquilibre commercial que je viens d'exposer
00:50:16n'est pas sans impact sur notre souveraineté,
00:50:19sur notre empreinte écologique
00:50:21et sur la pérennité de nos emplois
00:50:23et de notre modèle social
00:50:25auquel une large majorité de Français est attachée.
00:50:28Face à des concurrents internationaux
00:50:29qui ne respectent pas nos normes sociales et environnementales,
00:50:33et alors que le défi de la transition écologique
00:50:35se fait toujours un peu plus urgent,
00:50:37la France et l'Union européenne
00:50:39se doivent de trouver un chemin nouveau.
00:50:42La CCI a pour mission d'accompagner les entreprises
00:50:44dans leur transition
00:50:45et dans leur développement international.
00:50:48C'est donc sur ces points-là que je souhaite vous interroger.
00:50:50Vous avez exprimé tout à l'heure
00:50:52votre attachement au Made in France.
00:50:54Face aux distorsions de concurrence que j'évoquais,
00:50:57quelles mesures de protection de notre activité économique
00:50:59défendez-vous ?
00:51:00Et quels sont, selon vous, les points forts du Made in France
00:51:04sur lesquels nous devons nous appuyer
00:51:06pour assurer la pérennité
00:51:08et le développement de nos entreprises ?
00:51:10Je vous remercie.
00:51:12Merci, M. Benbry. M. le Président.
00:51:15Bon, moi, je suis convaincu que la France seule
00:51:17ne peut pas se défendre, M. le député.
00:51:20On a créé l'Europe,
00:51:22et c'est à ça que ça doit servir aussi.
00:51:24Donc je crois que je l'écris.
00:51:27Donc quand il arrive une situation comme il arrive aux Etats-Unis,
00:51:30après, on parlera de la Sichine, que je connais bien,
00:51:32c'est que s'il y a des droits de vône qui augmentent d'un côté,
00:51:35il faut les augmenter de l'autre.
00:51:37Moi, je suis convaincu, M. le député,
00:51:39que le 1er client des Etats-Unis,
00:51:42je pense que ça doit être l'Europe.
00:51:44C'est les 1ers flux que nous avons.
00:51:45On ne peut pas se passer de l'Europe.
00:51:47On peut imaginer vivre en autarcie les Etats-Unis,
00:51:50mais je n'y crois pas. Je n'y crois pas.
00:51:52Donc ça veut dire que vous avez compris
00:51:53ce qui s'est passé avec le Mexique et le Canada.
00:51:56Donc on a un président américain qui négocie.
00:51:59Je crois qu'il faut montrer les gros bras, nous aussi,
00:52:00et négocier. Ca, c'est le point numéro 1.
00:52:03Deuxièmement, si vous voulez, par rapport...
00:52:06Vous m'avez posé la question par rapport donc au Made in France.
00:52:11Donc moi, je crois qu'il faut continuer.
00:52:12Bon, je reviens sur l'international.
00:52:16On ne peut pas faire d'incantation pendant des années non plus.
00:52:18Vous voyez ce que je veux dire ?
00:52:19Donc la politique de réindustrialisation,
00:52:21il faut la continuer.
00:52:23Et donc elle doit se baser sur 2 éléments.
00:52:26Sur de la technologie, d'accord, et sur du verdissement.
00:52:30Et je crois que là, il faut être très dur, très dur, très dur.
00:52:34C'est que quand on s'implique
00:52:35des contraintes environnementales chez nous,
00:52:37on doit aussi l'appliquer aux produits que nous importons.
00:52:40Et je crois qu'il ne faut pas hésiter
00:52:43à taxer massivement, et je le dis,
00:52:45donc des produits qui ont une empreinte environnementale
00:52:48qui n'est pas celle que nous souhaitons de notre côté.
00:52:50Je finis par un élément.
00:52:52Made in France, c'est quoi, le rayonnement ?
00:52:54Donc on a plébiscité nos produits, on a fait une enquête
00:52:57sur 4 destinations, les Etats-Unis, la Chine, l'Allemagne,
00:53:01et je crois que c'était l'Italie.
00:53:03Qu'est-ce qu'on plébiscite chez nous ?
00:53:04Là où nous sommes au top du top, c'est l'agroalimentaire,
00:53:09c'est les vins spiritueux, c'est le luxe,
00:53:12et donc tout ce qui est cosmétique.
00:53:14Nous avons des vecteurs importants et compétitifs,
00:53:16et on peut s'appuyer là-dessus.
00:53:17Il y a aussi des avions bien sûr, mais c'est européen.
00:53:19J'essaie de tenir les temps pour faire à peu près une égalité
00:53:22entre chacun des groupes,
00:53:23mais je vous relaisserai évidemment la parole à la fin
00:53:26sur un certain nombre de points, bien évidemment.
00:53:29Bien, pour le groupe de la droite républicaine,
00:53:32M. le vice-président Jean-Pierre Vigier.
00:53:37Merci, Mme la présidente.
00:53:39M. le président, les CCI sont un maillon indispensable
00:53:42de soutien à nos entreprises.
00:53:44Et vous l'avez très bien dit, elles assurent ce dernier kilomètre
00:53:47de l'action publique au plus près des entrepreneurs.
00:53:51Il est impératif pour nous, les députés de la droite républicaine,
00:53:55de préserver et de valoriser ce travail,
00:53:57car c'est une question, un, d'efficacité économique,
00:54:01mais surtout de dynamisme territorial.
00:54:04Dans un contexte économique tendu,
00:54:06marqué, vous le savez, par la réduction des dépenses publiques
00:54:09et la rationalisation des opérateurs de l'Etat,
00:54:12il est essentiel pour nous de garantir
00:54:15que les structures de soutien aux entreprises,
00:54:17comme les chambres de commerce et d'industrie,
00:54:19puissent continuer à remplir efficacement
00:54:22leur mission d'accompagnement local.
00:54:24Aussi, j'ai plusieurs questions.
00:54:26Dans le cadre actuel de gestion budgétaire,
00:54:28pensez-vous que les chambres de commerce et d'industrie,
00:54:31qui jouent un rôle essentiel dans l'accompagnement des TPE et PME,
00:54:35pourraient intensifier la collaboration
00:54:38avec les collectivités locales, les centres de formation
00:54:42ou encore France Travail ?
00:54:43En effet, vous le savez, ces différents acteurs
00:54:45mènent souvent des actions similaires,
00:54:48mais de manière indépendante.
00:54:50Une meilleure mutualisation de leurs efforts
00:54:52permettrait d'augmenter l'impact de leurs actions
00:54:55et de réduire les coûts.
00:54:572e question, quels leviers concrets peuvent être mobilisés
00:55:01pour renforcer l'impact des CCI
00:55:05et optimiser leurs actions
00:55:06dans ce contexte de rationalisation budgétaire ?
00:55:09Et enfin, personne n'en a parlé, mais c'est important,
00:55:12un enjeu stratégique pour les entreprises
00:55:14est celui de l'intelligence artificielle.
00:55:17Si ces technologies représentent un levier de croissance important,
00:55:21leur adoption reste un défi pour beaucoup de TPE et PME.
00:55:25C'est donc ma 3e question.
00:55:26Comment les CCI peuvent-elles accompagner
00:55:29les entrepreneurs dans la transition numérique
00:55:31et rendre l'IA plus accessible ?
00:55:33Je vous remercie.
00:55:35Enfin, merci, M. Figier.
00:55:38Alors, on y va.
00:55:40Donc, simplement, oui, M. le député,
00:55:43on peut améliorer nos partenariats avec les collectivités.
00:55:47Donc, moi, je préconise, si vous voulez,
00:55:49un rapprochement sur toutes les agences
00:55:50de développement économique, qu'elles soient régionales
00:55:52ou métropolitaines ou celles des différentes
00:55:55communautés de communes. C'est ce que nous faisons.
00:55:57Moi, c'est ce que j'ai fait à Toulouse.
00:55:59Donc, c'était nos équipes qui travaillaient.
00:56:00Mais on continue là-dessus.
00:56:01On a 900 partenariats avec les collectivités.
00:56:03Et dans le plan de 2025, on va enfoncer le clou.
00:56:06Donc, 2ement, vous m'avez dit
00:56:09renforcer l'impact des CCI.
00:56:11Moi, je vous demande simplement
00:56:13de faire en sorte de sanctuariser nos budgets.
00:56:16On ne peut plus faire mieux que ça.
00:56:18Donc, je suis désolé, je n'arrive pas à servir mes clients.
00:56:21Voilà. Donc, je ne vous demande pas plus.
00:56:22Je voudrais vous demander plus.
00:56:24Une indexation sur l'inflation, ce serait pas mal.
00:56:26Ca nous permettrait de survivre.
00:56:28Mais voilà. Donc, aujourd'hui,
00:56:30surtout, sanctuarisons nos budgets.
00:56:32Dernier point, dans le plan que nous avons sur 2025,
00:56:35nous avons prévu de sensibiliser
00:56:3820 000 petites entreprises à l'IA.
00:56:40C'est ce que j'appellerais l'IA pour les petits.
00:56:42C'est dans le plan. Ca a été voté.
00:56:44Et donc, sensibilisation 20 000 entreprises,
00:56:47720 entreprises qu'on va accompagner
00:56:49dans une transformation IA pour en faire des ambassadeurs
00:56:52parce que la productivité qu'on peut récupérer
00:56:54avec l'IA pour une entreprise,
00:56:55ça peut jouer sur 25% des coûts
00:56:57et 40% de productivité au global.
00:57:00C'est un pari qu'il faut jouer.
00:57:02Quelle est la différence entre un pays qui gagne
00:57:03et un pays qui perd ?
00:57:04Un, il fait 1% de croissance. L'autre, il fait 3%.
00:57:07Ces 200 points de base, on peut les récupérer
00:57:09grâce à l'IA.
00:57:11Dans l'IA, nous ne nous battons pas trop sur les technologies.
00:57:13Travaillons les usages.
00:57:14Les usages, c'est ça qui est important.
00:57:16Je vous l'évite.
00:57:18Je vous remercie beaucoup, M. le Président.
00:57:20Et bien évidemment, sanctuariser un budget,
00:57:22ça veut dire prendre en compte l'inflation
00:57:24comme toute économiste le sait.
00:57:26Voilà.
00:57:27Et je vous remercie pour la question
00:57:29sur l'intelligence artificielle.
00:57:31Et j'en profite pour dire que nous avons décidé, d'ailleurs,
00:57:32de lancer dans cette commission
00:57:34une mission d'information sur l'intelligence artificielle.
00:57:38Bien, je passe maintenant la parole pour le groupe Démocrate
00:57:40à M. le Vice-président Pascal Lecamp.
00:57:43Oui, merci, Mme la Présidente.
00:57:46M. le Président des CCI de France.
00:57:49Cher Alain, ça me fait plaisir de vous voir ici.
00:57:52Et on va pouvoir vous poser quelques questions,
00:57:54mais mon collègue Vigier m'a pris la question sur l'IA,
00:57:58donc je vais essayer de la reformuler.
00:58:00On connaît le double défi
00:58:03auquel font face les CCI,
00:58:05qui doivent tant aider nos entreprises industrielles,
00:58:07commerciales et de services
00:58:09à faire face à un contexte économique durci,
00:58:12et que ce soit des PME, des ETI ou des grands groupes,
00:58:17à la remise en cause des règles du commerce international.
00:58:19Et je sais combien, pour avoir longtemps travaillé,
00:58:22je dirais, au berceau de la Team France Export ensemble,
00:58:25M. Di Crescenzo, dans votre région de Midi-Pyrénées,
00:58:29de l'époque, combien vous êtes impliqués sur ce sujet,
00:58:33mais aussi aux exigences des transitions écologiques
00:58:35et digitales aujourd'hui.
00:58:37En même temps, elles opèrent, les CCI, leur propre mue
00:58:39et une grande restructuration.
00:58:41Sur ce dernier point de la mue, des restructurations,
00:58:43un peu pour retoucher la question de mon collègue Philippe...
00:58:47Pardon, pas Philippe, Jean-Pierre Vigier.
00:58:49Je ne peux pas me mélanger.
00:58:51Philippe, il est chez nous, madame, c'est pour ça.
00:58:53Je sais... J'aurais une petite interrogation.
00:58:55Je sais qu'il y a eu beaucoup d'efforts faits
00:58:56pour créer des synergies
00:58:58entre les maisons France Service et les CCI.
00:59:02Maisons France Service qui, maintenant, maillent
00:59:03l'ensemble du territoire national
00:59:05et qui se sont recentralisées par mesure d'économie, les CCI.
00:59:09Il n'y a plus des antennes comme il y avait un peu partout.
00:59:12Alors, quel bilan en tirez-vous ?
00:59:13Et pensez-vous continuer ce travail
00:59:16avec les maisons France Service
00:59:17dans les territoires un peu éloignés ?
00:59:20Enfin, j'avais 2 autres questions en lien avec l'actualité.
00:59:23Une, que pensez-vous des propositions
00:59:26d'accélération économique du MEDEF,
00:59:28lesquelles ne vous apparaissent pas nécessairement judicieuses ?
00:59:32Et sur l'IA, dans une tribune du 4 février,
00:59:36et vous venez de rappeler qu'il y avait le plan 2025,
00:59:38vous préconisez le déploiement de l'IA pour les PME-TPE.
00:59:41Je suppose que c'est ce plan auquel vous avez fait allusion
00:59:44tout à l'heure.
00:59:46Pourquoi, selon vous, une entreprise sur deux,
00:59:49en France, investie dans l'IA,
00:59:50compte une moyenne de 70 %
00:59:53dans l'ensemble des autres pays européens ?
00:59:55On est bien en retard en termes d'investissement dans l'IA.
00:59:59Et alors, quel rôle, du coup, ce qu'a demandé M. Vigier,
01:00:02peuvent jouer les CCI ?
01:00:04Et surtout, sont-elles aujourd'hui opérationnelles
01:00:07pour contribuer à cette prise en main rapide
01:00:09de l'IA sur les territoires ?
01:00:12Je vous remercie beaucoup. M. le Président.
01:00:16Cher député, cher Pascal.
01:00:18Bon, donc, maisons France Service, comme tout autre,
01:00:21moi, je suis un fanat de la mutualisation.
01:00:24Encore une fois, je vous l'ai dit en accompagnement,
01:00:25je fais 15 % du marché.
01:00:28Il faudrait que je fasse plus.
01:00:29En sensibilisation, à peu près un tiers.
01:00:31Et sur la création d'entreprises, 50 %.
01:00:34Donc, aujourd'hui, je suis pour les mutualisations
01:00:36avec les chambres de métier, avec les chambres d'agriculture,
01:00:38avec les maisons,
01:00:40avec, encore une fois, les agences de l'économie.
01:00:43On n'arrive pas à faire le job.
01:00:45Et il y a une demande qui est folle.
01:00:46Donc, oui, pour la mutualisation.
01:00:48Et on arrive à des résultats qui sont plutôt bons.
01:00:51Deuxièmement, concernant, donc, les propositions du MEDEF.
01:00:55Moi, tout ce qui consiste à dire
01:00:57on dépose les formalités qu'une fois,
01:00:58on le dit qu'une fois, je suis d'accord.
01:01:00Tout élément qui consiste à dire
01:01:02on va raccourcer les délais, je suis d'accord.
01:01:04Donc, j'ai lu avec attention, donc,
01:01:06ce qui a été proposé par le président du MEDEF
01:01:09et qui a été envoyé au Premier ministre.
01:01:10Alors, et moi, je dis que ça va dans le bon sens,
01:01:13dans la simplification et de faciliter
01:01:16le travail des entreprises pour aller vite,
01:01:18parce qu'encore une fois, il faut aller vite.
01:01:20Dernier point.
01:01:21Moi, j'ai pas les mêmes chiffres sur l'IA.
01:01:22Il y a que 15% des entreprises qui disent être intéressées
01:01:25et qui ont donné une attention particulière à l'IA.
01:01:28Et c'est vrai que quand on regarde l'Asie,
01:01:29quand on regarde l'Amérique et l'Europe du Nord,
01:01:31on est plutôt à plus de 50%.
01:01:33Et à côté de ça, les entreprises nous disent
01:01:35que ça pourrait leur faire à 50% qu'ils pourraient avoir des gains.
01:01:38Alors, comment est-ce qu'on s'est dotés, nous ?
01:01:40Ce plan IA, je l'ai commencé il y a plus de 2 ans.
01:01:42On a formé plus de 200 collaborateurs.
01:01:45Donc, on a créé une CCI Academy
01:01:47où on forme des élus et des collaborateurs.
01:01:49On est prêt à déployer, encore une fois,
01:01:5120 000 sensibilisations en 2025,
01:01:54700 totems, 720 entreprises
01:01:57qu'on aura accompagnées sur une transformation
01:01:58pour en faire des ambassadeurs.
01:02:00Je pense que ça peut aller très vite.
01:02:01Il faut proposer des usages très simples.
01:02:04Pour un commerçant, comment je gère mon stock ?
01:02:06Pour un restaurateur, comment je gère mes approves ?
01:02:08C'est là-dessus qu'on pourra gagner un peu d'argent
01:02:10avec un peu d'IA prédictive.
01:02:11Je crois qu'on sait le faire. Il existe des produits.
01:02:13Et les abonnements, c'est 10 euros par mois.
01:02:15Tout le monde peut se les payer.
01:02:17Et c'est là-dessus qu'on va travailler.
01:02:18D'ailleurs, je témoignais cet après-midi sur le sujet.
01:02:21J'ai répondu.
01:02:22Merci, M. le Président.
01:02:24Pour le groupe Lyot, M. David Taupiac.
01:02:32Merci, Mme la Présidente.
01:02:35M. le Président, je suis heureux de vous voir parmi nous
01:02:39pour présenter le réseau des CCI
01:02:42qui joue un rôle important sur tous les territoires,
01:02:44y compris les territoires gros comme le mien.
01:02:46Justement, je vais revenir sur une disposition
01:02:50qui n'est peut-être pas dans la norme
01:02:53des missions que porte la CCI,
01:02:55qui pourrait reprendre le sujet que vous avez évoqué
01:02:58sur vos 3 propositions qui concernent
01:03:00l'emploi et les territoires.
01:03:02Moi, je suis d'un territoire où le taux de chômage
01:03:05est encore assez bas.
01:03:06On est à 5%, malgré la crise économique
01:03:09qui nous ramène vers une autre réalité.
01:03:12Et donc, un territoire où il y a une certaine activité économique
01:03:15plutôt agroalimentaire ou sous traitance aéronautique
01:03:18et de grosses difficultés de recrutement.
01:03:20On a une population assez âgée,
01:03:21part de populations actives la plus basse de la région Occitanie
01:03:24et grosses difficultés de recrutement.
01:03:26On travaille les élus avec la CCI, notamment,
01:03:30pour voir comment on peut améliorer les dispositifs.
01:03:32Donc la CCI du GERS a mis en place une plateforme,
01:03:35le GERS Recrute, qui permet de faire une belle promotion
01:03:38des offres d'emploi du territoire au-delà de nos frontières
01:03:42parce que notre enjeu aujourd'hui est de savoir
01:03:43comment nous allons pouvoir recruter un hors du département
01:03:46puisque les actifs ne sont pas dans le département
01:03:49et comment nous allons pouvoir les accompagner
01:03:51pour qu'ils puissent venir dans un projet de vie
01:03:55dans le département du GERS.
01:03:56Donc on parle de déménagement, notamment,
01:03:59et de vie privée à côté de la vie professionnelle
01:04:01qu'on leur offre.
01:04:02Donc est-ce que vous avez d'autres exemples
01:04:04d'initiatives de ce type dans vos CCI
01:04:08qui n'est peut-être pas la norme, je le disais,
01:04:10des accompagnements,
01:04:11mais dans mon département rural, c'est une forte nécessité
01:04:14et la CCI a su s'adapter.
01:04:17Autre sujet, on l'a évoqué,
01:04:19mes collègues l'ont évoqué tout à l'heure sur l'export.
01:04:22On a la nécessité d'accompagner nos entreprises
01:04:26pour améliorer notre balance commerciale
01:04:27et les accompagner dans la capacité d'exporter.
01:04:30C'est ce qu'on fait dans le département du GERS là aussi
01:04:33avec un club export que la CCI anime de manière brillante.
01:04:37Comment coordonnez-vous les actions des clubs exports
01:04:39que vous avez dans les CCI avec la team France Export
01:04:42et le dispositif notamment parlementaire pour l'export
01:04:45dont je fais partie,
01:04:46que j'avais organisé notamment au sein de la CCI du GERS
01:04:49il y a un peu moins de 2 ans,
01:04:51un atelier avec la team France Export
01:04:54pour sensibiliser les entreprises de mon territoire,
01:04:56notamment agroalimentaires,
01:04:58sur l'export et la nécessité de l'export ?
01:05:00Et enfin, pour terminer,
01:05:02sur les dispositifs d'accompagnement.
01:05:03Vous accompagnez les entreprises
01:05:05dans les phases de création, de développement.
01:05:09Comment jugez-vous les dispositifs d'aide,
01:05:12que ce soit d'accompagnement,
01:05:13on va dire que ce soit des aides ou des prêts,
01:05:15proposés à la fois par l'Etat, par les régions,
01:05:18par BPI France et bien d'autres ?
01:05:20Pensez-vous qu'il y a une certaine cohérence ?
01:05:21Avez-vous un avis sur la rationalisation
01:05:24qui serait nécessaire, la simplification
01:05:26pour une meilleure lisibilité par les porteurs de projets
01:05:28et par les entreprises ?
01:05:29Je sais que vos équipes travaillent au quotidien,
01:05:31notamment dans la région Occitanie,
01:05:33qui a délégué l'instruction, en fait, pas l'instruction,
01:05:36mais l'accompagnement des dossiers avec des équipes des CCI.
01:05:39Comment pensez-vous qu'on puisse aller plus loin,
01:05:41être plus performant
01:05:43pour une meilleure lisibilité des dispositifs ?
01:05:46Merci beaucoup, M. Taupièque. M. le Président.
01:05:49Alors, M. le député, donc, attiré,
01:05:52oui, il y a d'autres départements qui le font.
01:05:54Et donc, moi, j'habite à 5 km du Gers,
01:05:57donc je connais un petit peu le territoire.
01:05:59Et donc, simplement, il y avait une belle initiative
01:06:01sur le lot qui consistait à dire,
01:06:03si on veut faire en sorte que des talents viennent chez nous,
01:06:06il ne faut pas oublier que souvent, on est 2.
01:06:08Et c'est ouvrir du boulot au conjoint.
01:06:10Ils avaient fait une petite application
01:06:12sur le téléphone, là-dessus, une apse,
01:06:13qui permettait de faire ça, et je trouve que c'est très astucieux.
01:06:16Le 1er frein, si vous voulez, à la venue de personnes
01:06:20pour travailler sur les territoires,
01:06:21c'est le logement et les infrastructures.
01:06:23Voilà. Et donc, vous avez des départements,
01:06:25qu'Anthony connaît bien, qu'il y a derrière moi,
01:06:27c'est la Vendée, par exemple,
01:06:28qui est complètement bloquée aujourd'hui
01:06:30parce qu'il y aurait besoin d'embaucher,
01:06:32mais on ne peut pas loger. Voilà.
01:06:33Donc, si, dans votre département, M. le député,
01:06:36vous régulez le problème du logement,
01:06:37trouver un logement pas très éloigné du lieu de travail
01:06:40et donc à des prix corrects
01:06:41et qui a des infrastructures de transport,
01:06:43vous avez réglé le sujet, là-dessus.
01:06:44Mais en tout cas, pensez au conjoint.
01:06:46Deuxièmement, sur l'export, TFE, les clubs d'export,
01:06:49plan 2024 des chambres de commerce,
01:06:51on a identifié tous les clubs d'export.
01:06:53Et pour nous, c'est quelque chose qui est à l'amont de la TFE.
01:06:55C'est ce qui nous permet d'avoir l'entre-noir
01:06:57avec 30 000 exportateurs potentiels
01:07:00qui vont après partir dans les programmes de la TFE.
01:07:03Et dernier point, l'aide aux prêts.
01:07:05Moi, j'ai, globalement, un dispositif public.
01:07:09Moi, je crois qu'on a suffisamment d'aides dans ce pays.
01:07:11Il y en a beaucoup.
01:07:12Je crois qu'il faut travailler le réseau de distribution,
01:07:14M. le député.
01:07:16Ca veut dire quoi ? C'est s'assurer que les aides
01:07:18arrivent au bon endroit avec le bon effet de levier.
01:07:20Effet de levier sur l'investissement,
01:07:22effet de levier sur l'emploi et sur la création de valeur.
01:07:25Et donc, tout ça veut dire que, dans notre pays,
01:07:28on doit prêter une attention particulière
01:07:30à certains comptes intermédiaires,
01:07:31dont les chambres de commerce,
01:07:32pour s'assurer que les aides arrivent au bon niveau,
01:07:35au bon endroit et sur le bon timing.
01:07:37Et c'est comme ça qu'on sauvera les entreprises
01:07:39et c'est comme ça qu'on sauvera notre économie.
01:07:41En tout cas, celle de proximité.
01:07:43Et donc, je suis motivé sur le sujet.
01:07:45Je vous le dis.
01:07:46Merci. Et pour finir, pour le groupe GDR,
01:07:49M. Stéphane Peu.
01:07:56Merci, Mme la présidente.
01:07:58Merci, M. le président, de vos propos,
01:08:03marqués sous le seau du volontarisme.
01:08:06Ce qui ne m'étonne pas.
01:08:08Moi, ça fait 30 ans que je suis élu en Seine-Saint-Denis
01:08:11et j'ai su, au fil de mes années d'élu local,
01:08:15notamment, apprécier et mesurer l'importance de la CCI
01:08:21dans mon département de la Seine-Saint-Denis.
01:08:23Donc, je ne reviens pas là-dessus.
01:08:25Je voudrais, comme beaucoup de questions
01:08:27que je voulais vous poser ont été posées précédemment,
01:08:30donc je vais modifier mes questions.
01:08:33D'abord, je voudrais quand même que vous m'expliquiez
01:08:35comment, en réduisant d'autant le nombre de salariés
01:08:38dans les CCI et les budgets des CCI,
01:08:41comment, sauf à donner raison à ceux qui ont fait
01:08:44cette réduction budgétaire,
01:08:45comment vous arrivez à faire la même chose ?
01:08:47Et si ce n'est pas le cas, où avez-vous coupé
01:08:52dans les activités des chambres de commerce ?
01:08:55La deuxième chose, c'est soit les clauses de...
01:08:57Enfin, soit le Madin France,
01:08:58mais soit les clauses de proximité.
01:09:01Parce que j'ai entendu votre exemple sur la CCI
01:09:04que vous présidiez auparavant.
01:09:05Moi, je présidais aussi des organismes
01:09:07qui avaient beaucoup de commandes publiques.
01:09:09Il n'en reste pas moins que le dispositif législatif
01:09:13sur les marchés publics reste quand même pas facile à manier
01:09:17pour les clauses de proximité.
01:09:19Le mieux-disant, le moins-disant,
01:09:21enfin, tout ça est quand même relativement flou.
01:09:24Et ne pensez-vous pas que pour aller plus loin
01:09:27dans les clauses de proximité,
01:09:28et dans une commande publique qui s'adresse
01:09:31au PME du territoire concerné, notamment,
01:09:35il ne faut-il pas aller vers une modification législative
01:09:40du code des marchés publics
01:09:42pour se donner plus de sécurité juridique dans ce domaine ?
01:09:46Enfin, troisièmement,
01:09:49j'ai vu que vous étiez très investi
01:09:51sur les foncières commerce en lien avec les collectivités.
01:09:54J'en avais créé une à Saint-Denis, à une époque,
01:09:58avec la CCI.
01:09:59Je me félicite de ça,
01:10:01mais je voudrais savoir si vous avez une réflexion
01:10:03ou si vous voulez être acteur de cette évolution
01:10:09qui vise à réduire les zones commerciales
01:10:12à la sortie ou à l'entrée des villes,
01:10:14qui les défigurent d'ailleurs bien souvent,
01:10:16pour essayer de retrouver du foncier,
01:10:19surtout au moment où on a la loi zéro artificialisation des sols,
01:10:25libérer du foncier et revitaliser les centres-villes
01:10:29avec des commerces mieux situés et plus accessibles.
01:10:33Enfin, dernière question sur les auto-entrepreneurs.
01:10:36Je partage la question de ma collègue tout à l'heure,
01:10:39mais je voudrais poser une question quand même.
01:10:41Est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a quelques effets pervers
01:10:47à ces auto-entrepreneurs ?
01:10:51Et notamment, est-ce qu'il n'y a pas d'abus
01:10:53d'un certain nombre de grands groupes
01:10:55pour en faire un salariat déguisé,
01:10:57plutôt que d'avoir des salariés ?
01:11:00Enfin, toute dernière question sur le logement,
01:11:03qui est un peu mon dada.
01:11:05Vous savez qu'avant, les entreprises de plus de 10 salariés
01:11:08cotisaient à Action Logement.
01:11:10Et puis, au fil du temps,
01:11:12ça a été les entreprises de plus de 20,
01:11:13puis les entreprises de plus de 50,
01:11:15et on a asséché ainsi une ressource
01:11:18qui pourrait aider beaucoup le logement des salariés,
01:11:20notamment pour les PME, TPE.
01:11:23Ne faudrait-il pas revenir à une cotisation
01:11:26pour les entreprises de plus de 10 salariés
01:11:28et ainsi contribuer à relancer aussi la construction ?
01:11:32Merci, M. Peu. M. le Président.
01:11:34Très rapidement, comme on l'a fait, M. le député,
01:11:37donc, on a régionalisé des fonctions,
01:11:40notamment toutes les fonctions support.
01:11:42Et donc, ça veut dire qu'on a diminué au maximum
01:11:44les fonctions support, au maximum, au maximum,
01:11:47de façon à avoir de plus en plus de personnes sur le terrain.
01:11:50On s'est digitalisés, on s'est réorganisés.
01:11:52Et donc, de façon très claire,
01:11:54donc, il y a notamment la représentation des entreprises
01:11:56qui a souffert,
01:11:58et donc, on a diminué sensiblement nos actions là-dessus.
01:12:01Voilà. On a vendu certains équipements,
01:12:03on a vendu nos sièges sociaux, on a fait tout ça.
01:12:05On est arrivé à la limite élastique,
01:12:07c'est comme ça qu'on a pu résister.
01:12:09Donc, le Made in France, oui, il faut continuer.
01:12:12Vous savez, M. le député,
01:12:14je crois que, dans la vie, et je le dis,
01:12:16je crois qu'il faut avoir des cahiers d'écharges solides,
01:12:18qu'on ait une collectivité,
01:12:19un établissement public de l'Etat.
01:12:21Un cahier d'écharges solide, ça ne veut pas dire
01:12:23que, dans votre choix, 95 %, c'est le prix.
01:12:27Si vous rentrez à 95 %, c'est le prix.
01:12:30Donc, vous n'y arriverez pas.
01:12:32Et donc, je crois qu'il faut être courageux,
01:12:33mais très visionnaire aussi et volontariste
01:12:36en disant que le prix, ça peut être 50 %,
01:12:39et 50 %, c'est des qualités que l'on édicte,
01:12:42dont la proximité, dont l'empreinte carbone.
01:12:44Il faut savoir ce qu'on veut.
01:12:45Et donc, à partir du moment où le cahier d'écharges
01:12:47est bien rédigé, je crois qu'on peut s'en sortir là-dessus.
01:12:50Sur, donc...
01:12:54Si on modifie, c'est mieux.
01:12:55Mais, écoutez, on ne peut pas toujours attendre
01:12:57que la dose soit modifiée.
01:12:58Depuis 2010, on arrive à travailler.
01:13:00Sur l'effet pervers, franchement, monsieur,
01:13:02moi, je ne l'ai pas beaucoup vu.
01:13:04Peut-être, c'est un système qui se développe.
01:13:06Donc, je ne vois pas beaucoup d'effet pervers.
01:13:07En tout cas, je ne le vois pas.
01:13:08Sur les foncières commerce, c'est fondamental.
01:13:11C'est fondamental, il faut les développer.
01:13:13Donc, on va travailler avec les banques des territoires
01:13:14et les collectivités.
01:13:16Il faut qu'on arrive à préempter
01:13:17et faire en sorte que de venir,
01:13:19donc, implanter le bon commerce au bon endroit.
01:13:22D'accord ? Pour éviter des linéaires vides
01:13:24ou mal peuplées ou peuplées de commerces identiques.
01:13:27Et dernier point, si vous voulez, sur les cotisations.
01:13:31Oui, on veut plus de logements,
01:13:33mais vous avez vu le poids qui pèse sur les entreprises.
01:13:35Je voulais vous dire en lieu et place de quoi.
01:13:38Voilà.
01:13:40Merci.
01:13:41Bien, alors,
01:13:42je vais prendre quelques interventions individuelles
01:13:45et je vous laisserai, évidemment, la parole.
01:13:47M. Pascal Lecant et ensuite M. Antoine Goliot.
01:13:50Je ne vais pas répondre à ces questions.
01:13:52Je n'ai pas compris la règle du jeu.
01:13:55Merci, madame la présidente.
01:13:56Deux petites remarques d'abord sur ce qu'a dit
01:13:59mon collègue Stéphane Peu sur les auto-entrepreneurs.
01:14:03Je pense qu'on arrive quand même
01:14:04à 3 millions d'auto-entrepreneurs en France.
01:14:07C'est-à-dire autant, plus que d'entreprises.
01:14:09Et l'initiative de l'auto-entrepreneur au départ,
01:14:12c'était quand même, pendant 2 ans,
01:14:14d'avoir un régime spécial qui permettait de verser
01:14:16et devenir une entreprise après.
01:14:18Et je pense qu'on a perdu un peu
01:14:20l'idée initiale de l'auto-entrepreneuriat.
01:14:22Enfin, je suis persuadé que les chambres,
01:14:24puisqu'on parlait de l'IA, avec l'IA,
01:14:25vont réussir à faire 2 fois plus avec 2 fois moins de budget.
01:14:28C'est une plaisanterie.
01:14:31Je voulais poser une question sur l'état national.
01:14:32J'aurais du mal à ne pas en poser.
01:14:34C'est quand même toute ma vie.
01:14:36Et on se rend bien compte
01:14:37qu'on parle tous les ans du déficit de commerce extérieur.
01:14:40Ca a été évoqué par mon collègue socialiste,
01:14:4281 milliards l'an dernier.
01:14:44Mais je crois que dans votre réponse,
01:14:45M. le Président, vous avez dit...
01:14:48C'est un échange de biens.
01:14:49Il faut bien qu'on produise des choses pour pouvoir échanger.
01:14:52Le tourisme ne fait pas partie de la balance commerciale.
01:14:54Donc 81 milliards l'an dernier, c'est énorme.
01:14:57Et on se rend bien compte
01:14:59que le dernier excédent, on l'a eu en 2002.
01:15:02Ca fait 23, 24 ans maintenant
01:15:04qu'on n'a jamais été excédentaire.
01:15:06Et ça a correspondu à la baisse, finalement,
01:15:08de production industrielle de la France.
01:15:10Donc quelles solutions vous envisagez ?
01:15:13Et dans le même temps, la TFE a bien marché,
01:15:15puisqu'on est passé de 100 000 à 130 000 exportateurs.
01:15:18Donc on a augmenté de 30 % nos nombres d'exportateurs
01:15:21pendant la même période.
01:15:23Comment, avec ce nombre d'exportateurs supérieurs,
01:15:25on peut atteindre un jour l'équilibre du commerce extérieur,
01:15:28voire un excédent ?
01:15:29Quelles sont vos solutions ?
01:15:31M. le Président, pour une minute, je suis désolée.
01:15:33Et après, je vous laisserai tout le temps vous traiter.
01:15:35Je suis hyper stressé.
01:15:37Non, Pascal, M. le député,
01:15:41il n'y a pas d'autre solution qu'on doit produire chez nous.
01:15:43Il n'y a pas d'autre solution.
01:15:45Simplement, après, il y a des astuces.
01:15:47On joue beaucoup aujourd'hui à Team France Export.
01:15:49On essaie de repérer une entreprise
01:15:51qui a eu un succès dans une destination
01:15:52pour la récupérer sur notre destination.
01:15:54Donc là, on joue le rebond.
01:15:56Donc c'est fondamental.
01:15:57Et après, on essaie de jouer donc l'accélération
01:16:00d'une entreprise qui a exporté en termes de volume.
01:16:03C'est ce que nous faisons.
01:16:04Et après, moi, j'ai...
01:16:05Et je sais qu'en ce moment,
01:16:07ça se passe pas forcément très bien.
01:16:09Mais quand même, c'est 30, 40, 50 pays francophones.
01:16:14Et c'est plus de 300 millions de personnes
01:16:17qui parlent le français.
01:16:18Il faudrait mieux s'en servir.
01:16:20Moi, quand j'ai fait de l'international,
01:16:21j'étais dans 22 pays dans le monde.
01:16:23J'avais 2 barrières à l'international.
01:16:25J'oublie les produits, j'oublie les trucs.
01:16:27La culture et la langue.
01:16:28Si des gens enlèvent la langue, c'est pas mal.
01:16:31Et donc moi, je pense qu'il faut surpondérer,
01:16:33qu'on travaille encore mieux avec les Canadiens,
01:16:35avec certains pays d'Afrique,
01:16:36avec les pays francophones, Belgique, la Suisse, etc.
01:16:40parce qu'on a quand même une barrière qui s'efface,
01:16:42c'est la langue, et j'aimerais...
01:16:43Et j'ai proposé un plan accéléré là-dessus.
01:16:45Merci.
01:16:47Merci. M. Antoine Boliot.
01:16:55Oui, M. le Président de CCI France.
01:16:57J'ai une question individuelle.
01:16:59Je souhaite évoquer les commerces de proximité
01:17:01dans le centre-ville.
01:17:03De nombreuses villes sont victimes
01:17:04de défaillances de petits commerces.
01:17:07Dans ma circonscription notamment,
01:17:08dans la ville la plus importante, qui est Boulogne-sur-Mer,
01:17:10c'est l'hécatombe au niveau du commerce local.
01:17:12Les causes sont multifactorielles.
01:17:15Les villes doivent rester attractives
01:17:17et accessibles pour les clients.
01:17:18Il y a aussi le domaine de la sécurité qui est très important.
01:17:20Et cela, c'est notamment le rôle de la municipalité.
01:17:23Mais il y a aussi la problématique des loyers excessifs
01:17:27qui dissuadent les commerçants à s'installer.
01:17:30Comment la CCI peut-elle agir pour rendre soutenable
01:17:33l'installation et la pérennisation de commerces de centre-ville
01:17:36face à des loyers très élevés ?
01:17:40Merci, M. le Président.
01:17:41M. le député, c'est là qu'interviennent les foncières.
01:17:44C'est là que nous, de notre côté,
01:17:46on a vu la Banque du Pays et des Territoires,
01:17:48on est prêts, nous-mêmes, ces CIC,
01:17:49avec le peu d'argent qu'on a à investir,
01:17:50aux côtés des collectivités,
01:17:52pour justement créer, si vous voulez, des foncières
01:17:55et faire en sorte de loger à bon prix
01:17:57nos entreprises et nos commerces.
01:17:59Voilà. Après, je crois qu'il y a un peu de régulation
01:18:01qui a été faite là-dessus pour éviter
01:18:03qu'il y ait des augmentations qui soient complètement terribles
01:18:05lorsqu'on arrive en fin de période triennale,
01:18:10donc, puis c'est ça.
01:18:11Donc, sur les beaux, je crois que là-dessus,
01:18:12il faut travailler.
01:18:13Je crois qu'il faut trouver le juste prix.
01:18:15Mais moi, je crois beaucoup aux foncières de commerce.
01:18:18Deuxièmement, l'animation des centres-villes
01:18:20et les managers de centres-villes.
01:18:21Donc, nous lançons un grand plan de formation.
01:18:23Ce sont des acteurs indispensables pour faire de l'animation.
01:18:26Et ça nous permettra aussi de lutter
01:18:28contre la vacance commerciale.
01:18:29Il y a 2 autres sujets. Vous avez parlé de la sécurité.
01:18:31Il y a le parking aussi.
01:18:33Et donc, je vois dans certaines villes,
01:18:34je ne sais pas la vôtre, ou à Boulogne-sur-Mer,
01:18:37mais lorsqu'un parking, ça coûte 30 euros la journée,
01:18:38c'est 30 euros de moins à mettre dans le commerce.
01:18:41Et donc, il faut absolument qu'on arrive à trouver,
01:18:43c'est ce que j'avais fait, moi, à Toulouse,
01:18:44dans des journées particulières,
01:18:46que nous, on venait faire un ticket modérateur
01:18:48sur le parking. Voilà.
01:18:50Il faut qu'on puisse venir se garer
01:18:51en périphérie des centres-villes ou en centres-villes
01:18:53et que ça ne coûte pas ce qu'on injecterait dans l'économie
01:18:57en achetant des biens et des produits.
01:19:00Je vous remercie.
01:19:01Alors, s'il n'y a pas d'autres interventions,
01:19:03M. le Président, je peux peut-être vous laisser compléter
01:19:05autant que vous le souhaitez,
01:19:06puisqu'il y avait un certain nombre de points,
01:19:08je crois que vous avez noté.
01:19:09Voilà. Peut-être que je suis allé un peu vite.
01:19:11Donc, vous avez compris, par rapport aux chambres de commerce,
01:19:13vous vous demandez qu'est-ce qu'on peut faire de mieux.
01:19:15Vous avez compris que c'était sécuriser nos budgets,
01:19:18voir les sécuriser un peu plus, comme vous l'avez dit,
01:19:20Mme la Présidente, c'est une indexation.
01:19:23Voilà.
01:19:24Et ce qui est important, M. le député,
01:19:26c'est de continuer à faire ce qu'on fait aujourd'hui,
01:19:28ce qu'on fait depuis un certain nombre d'années ensemble,
01:19:30c'est que n'oubliez pas qu'on se ressemble beaucoup.
01:19:33Nous sommes des élus des territoires.
01:19:35Nous vivons sur nos territoires.
01:19:36Et moi, j'ai la chance de représenter
01:19:38le territoire au niveau national.
01:19:40Et donc, simplement, ce que vous faites avec nos CCI
01:19:42en ayant les visitées, en travaillant avec elles, etc.,
01:19:44c'est le bon respect qu'on doit avoir,
01:19:46et ce qui permet, d'une part, de mieux se comprendre
01:19:49et sans doute de mieux nous défendre.
01:19:50Je voudrais vous revenir peut-être
01:19:52sur peut-être quelques recommandations.
01:19:55Ne prenez pas ça comme étant un élément pompeux de ma part.
01:19:58Je me suis dit, mais je peux pas partir de cette audition
01:20:01sans vous remercier, et je le ferai après,
01:20:03et sans vous donner quelques éléments,
01:20:05peut-être, pistes de travail.
01:20:08Donc, sur ce qu'il faudrait faire,
01:20:11bien sûr, il faut faire des économies.
01:20:13On a bien vu le poids, donc, de la sphère publique
01:20:17sur notre pays.
01:20:18Vous avez vu le poids de la fiscalité.
01:20:20Bien sûr, il faut trouver des solutions.
01:20:22Mais ça, je crois qu'on l'a tous compris.
01:20:24Donc, au rythme qui sera le vôtre,
01:20:26ce sera un rythme législatif.
01:20:28Après, il faut simplifier.
01:20:30Simplifier. Aidez-nous là-dessus.
01:20:32Aidez-nous là-dessus.
01:20:34Je ne comprends pas pourquoi ce pays
01:20:35n'arrive pas à simplifier.
01:20:37Et ça, ça ne mange pas de pain.
01:20:39Et donc, je crois qu'il faut analyser toutes les lois,
01:20:42tous les dispositifs, un par un,
01:20:44et faire en sorte de simplifier les choses.
01:20:47Quand ça ne sert pas, on arrête.
01:20:49Quand ça ne sert que quelques-uns,
01:20:51on essaie de mutualiser avec d'autres dispositifs.
01:20:53Cette simplification, le dire une fois,
01:20:55le faire une fois, communiquer les documents une fois,
01:20:58c'est quelque chose de fondamental.
01:20:59Simplifiez-nous la vie, notre façon de nous implanter,
01:21:02notre capacité à nous implanter, c'est fondamental.
01:21:05Et puis après,
01:21:07personne ne sait vivre sans ambition
01:21:11et sans envie.
01:21:12Et donc, l'économie et la simplification,
01:21:14ça ne suffit pas à nourrir une dynamique.
01:21:18Et simplement, sur la dynamique,
01:21:19moi, j'ai 4 points sur lesquels je voudrais qu'on insiste.
01:21:22Le premier, vous l'avez compris,
01:21:24la réindustrialisation est fondamentale.
01:21:26Je voudrais vous donner quelques chiffres qui ne sont pas vieux
01:21:28et qui ont été un peu cités.
01:21:30Je vous parle de 1970.
01:21:325 millions d'emplois industriels,
01:21:3423% de part du PIB dans l'industrie.
01:21:38Balance du commerce extérieur, 1 milliard d'excédents.
01:21:42On arrive aujourd'hui, vous savez ce que ça veut dire,
01:21:443 millions d'emplois industriels,
01:21:4680 milliards de déficit du commerce extérieur
01:21:50et donc une part du PIB qui est aux alentours de 10 points.
01:21:53La réindustrialisation, si on la lâche,
01:21:55et on a fait des progrès, et c'est vrai, madame la présidente,
01:21:58vous avez raison de le dire,
01:21:59c'est vrai qu'on a détruit des usines en 2024,
01:22:03mais simplement, sur les autres années,
01:22:06on en a créé 150 en 3 ans.
01:22:09Ca faisait des années qu'on avait pu créer
01:22:10de l'emploi industriel,
01:22:11à peu près 150 000 et 150 usines.
01:22:14Ne lâchons rien là-dessus.
01:22:15Je sais que c'est difficile, il faut faire des choix,
01:22:18il faut profiler nos investissements,
01:22:20mais là-dessus, il ne faut rien lâcher.
01:22:22Deuxièmement, vous l'avez cité, l'IA, la digitalisation.
01:22:26Donc là-dessus, on doit se battre.
01:22:29J'ai entendu parler des infrastructures,
01:22:31j'ai entendu parler des technologies.
01:22:33Moi, mon combat sera sur les usages.
01:22:36C'est soit des technologies qui existent déjà,
01:22:38sur des serveurs qui existent déjà,
01:22:40des data centers qui existent déjà.
01:22:42Comment faire pour le déployer le plus rapidement possible
01:22:44auprès des TPE et des PME
01:22:46qui représentent 50 % de l'emploi
01:22:48et une capacité à employer et à créer de la valeur
01:22:51qui est très importante ?
01:22:52Et là-dessus, on doit pouvoir le faire.
01:22:54Ca va de pair avec du e-commerce
01:22:56et ça va de pair aussi avec de la protection,
01:22:59protégeant nous en termes de cybersécurité,
01:23:01parce que quand on digitalise, on prend un risque.
01:23:04Le troisième point, je suis persuadé
01:23:07que les produits qui survivront
01:23:09seront des produits à faible empreinte carbone.
01:23:13C'est ce carbone score A, B, C, D qu'on aura un jour.
01:23:17Et donc battons-nous pour verdir
01:23:19et pour imposer ce verdissement aux produits qui rentrent chez nous.
01:23:22Et le dernier point, je vais vous parler de la vie.
01:23:25La vie, c'est l'économie de proximité.
01:23:27Soutenons par les différents dispositifs dont on a parlé.
01:23:30Il y avait des FISA qui étaient importants,
01:23:32un super dispositif qu'on a arrêté
01:23:34qui permettait de maintenir du commerce en ruralité.
01:23:37Il faut retrouver ces dynamiques.
01:23:40Donc c'est le commerce de proximité.
01:23:41Luttons contre la vacance commerciale.
01:23:43Luttons pour avoir des stationnements qui soient abordables.
01:23:47Luttons pour avoir une véritable animation des centres-villes.
01:23:51Luttons pour avoir des loyers raisonnables
01:23:52de façon à faire vivre nos centres-bourgs et nos centres-villes.
01:23:56Et là-dessus, simplement,
01:23:58l'acteur du dernier et un peu du premier kilomètre
01:24:00que nous faisons, parce qu'on essaie d'inspirer,
01:24:02mais en tout cas, du dernier,
01:24:04c'est les chambres de commerce et d'industrie.
01:24:05Et moi, je vous prie de croire
01:24:07que vous avez en face de vous une force
01:24:09de 14 000 collaborateurs et de 9 000 bénévoles
01:24:12qui sont amoureux de la France.
01:24:14On est amoureux de nos territoires
01:24:16et on rêve que d'une chose,
01:24:17c'est de déployer au plus près, le plus rapidement possible
01:24:21tous ces dispositifs publics qu'on aura simplifiés.
01:24:23Voilà. Moi, je crois que ce pays est beau.
01:24:26Il est grand.
01:24:27On a un grand pays, on a un beau pays.
01:24:29Bon, on vit une période un peu difficile,
01:24:32mais on a les fondations.
01:24:34Bon, je crois qu'il faut enlever tout le brouillard
01:24:36qui nous perturbe.
01:24:37Il faut se retrouver sur le terrain.
01:24:39Il faut déployer les actions.
01:24:40Et je peux vous dire que même si c'est difficile
01:24:43pour nos entrepreneurs,
01:24:44personne m'a dit je lâche l'éponge.
01:24:46Personne m'a dit je jette l'éponge.
01:24:48Donc il y a encore de l'envie,
01:24:50il y a beaucoup d'envie de se battre.
01:24:51Et donc nous, on se bat d'autant mieux
01:24:54que nous avons une sphère publique
01:24:55qui nous défend et qui est avec nous.
01:24:57Voilà ce que vous faire passer.
01:24:58Ca, c'était pour mes messages.
01:25:00Et le dernier, c'est les remerciements.
01:25:02Voilà, je voudrais remercier madame la présidente
01:25:04de cette audition.
01:25:06Voilà. Donc j'ai été un peu perturbé
01:25:09par le chrono qui est là.
01:25:10Ca me rappelait quand je faisais du sport à l'époque,
01:25:12je faisais du judo, donc on faisait attention au chrono,
01:25:14bien sûr.
01:25:15Je vous remercie pour cette audition et surtout,
01:25:17je vous remercie pour l'intérêt que vous portez
01:25:20à nos établissements publics d'Etat
01:25:22dirigés par des entreprises.
01:25:23Et cet intérêt, vous savez, je l'ai vu en preuve d'amour
01:25:26puisqu'on a réussi à sanctuariser notre budget.
01:25:29Et vraiment, je vous en remercie.
01:25:30Et je serai toujours à votre disposition
01:25:33pour répondre à vos questions
01:25:34et pour approfondir certains points.
01:25:35Voilà ce que je voulais vous dire.
01:25:37Merci beaucoup, monsieur le président.
01:25:38D'abord, je vous remercie beaucoup de votre disponibilité
01:25:41et de celle de votre équipe.
01:25:42Et bien entendu, merci aussi aux collègues
01:25:45pour leurs questions toujours pertinentes.
01:25:48Et simplement pour saluer aussi le travail
01:25:50de toutes les chambres de commerce et d'industrie,
01:25:52je pense, avec lesquelles chaque député est en lien.
01:25:56Stéphane Peu a parlé de la CCI de Seine-Saint-Denis
01:25:58puisque c'est la nôtre.
01:26:00Evidemment, nous savons la qualité à chaque fois
01:26:03de ce travail et de celui de ses agents
01:26:06dans un contexte, vous l'avez rappelé, qui est difficile.
01:26:08Donc travail d'autant plus salué.
01:26:11Voilà. Merci à vous.
01:26:12Merci à vous toutes et à vous tous.
01:26:14Merci à vous.

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