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00:00La difficulté c'est que, enfin, avant cette décision, il y avait aussi toute la campagne contre CNews,
00:06on avait le sentiment qu'il fallait absolument qu'il y ait une des scènes du groupe Bolloré qui soit visée directement ou indirectement.
00:14Donc CNews, c'était quand même très très compliqué de dire on va arrêter CNews,
00:19parce que là pour le coup le pluralisme d'expression était quand même sérieusement mis en cause,
00:26et C8, j'allais dire, est presque la victime collatérale d'une espèce de campagne anti CNews,
00:34c'est un peu comme ça que je le dis moi aussi.
00:38Et l'Arkom, ça n'est pas faire injure à l'Arkom que de dire qu'ils n'ont pas toujours une audace extravagante dans leurs décisions.
00:47Mais ce que je dis, au début je le maintiens, c'est une folie française,
00:53c'est de dire qu'à un moment donné on pense qu'à force de faire des règlements, des contraintes, des décisions,
00:59on va créer de la valeur, de la richesse, de la pluralisme, c'est le contraire, c'est au contraire un appauvrissement intellectuel.
01:10J'allais dire on se nourrit évidemment des différences des autres, si on ne fait que des chaînes dans lesquelles tout le monde se reconnaît,
01:16ou en tout cas une certaine élite parisienne se reconnaît, c'est une absurdité, bien sûr.
01:22Je veux dire que moi quand j'étais jeune, je cite une émission qui n'existe plus pour ne tâcher personne,
01:28qui s'appelait Tournez ma neige, qu'est-ce que c'était vulgaire, regardez il y avait des pauvres filles qui allaient à la télé,
01:36qui ont posé des questions et les trois types derrière qui leur demandaient qu'est-ce qu'elles préféraient manger, etc.
01:41C'était pitoyable, c'était un jeu de rencontres, de coups.