Notre journaliste, Lisa Hadef, transmet les questions des téléspectateurs à l'équipe du 20H BFM.
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00:00Avec vous, Lisa Adef, parce que ce drame terrible qui a donc frappé Louise 11 ans fait beaucoup réagir les téléspectateurs du 20h ce soir. Lisa.
00:15Oui, et grâce au QR code du 20h BFM, vous le savez, nous recevons vos questions, mais aussi vos réactions.
00:21Et en l'occurrence, ce soir, vous nous avez envoyé beaucoup de messages de soutien à la direction, en direction de la famille de Louise, et ils sont nombreux.
00:27En voici quelques-uns. On va commencer par Stéphane de Reims qui a 59 ans.
00:31Je suis triste pour cette petite qui avait toute sa vie devant elle et qu'elle repose en paix.
00:35Il y a également Glad, vous nous avez écrit, de Toulouse. Je suis une maman, une mamie.
00:39Ce qui vient d'arriver à Louise est insoutenable. Aujourd'hui, Louise, demain qui ?
00:43Je me sens concernée, touchée. Je partage la peine immense des parents et de tous les proches.
00:48Violette a 60 ans. Elle nous écrit, elle, de Versailles.
00:51Je connais le deuil de la perte d'un enfant que je ne souhaite à personne.
00:54Je suis horriblement choquée par le meurtre de cette jeune fille.
00:57Je pense très fort à ses parents, sa famille, qui vont traverser de durs moments de tout cœur avec eux.
01:02Clément, 43 ans. Il vient en danger. Force et courage à la famille de Louise dans cette douloureuse épreuve et toutes mes condoléances.
01:09Et il y a aussi Jennifer, 40 ans, qui nous écrit, avec toute sa famille.
01:13Ils vivent en Essonne. Tout notre soutien à la famille de Louise.
01:16Un petit ange parti trop tôt.
01:18Le meurtre de Louise qui suscite également des questions de la part des téléspectateurs.
01:22Jimmy a 42 ans. Il nous interpelle d'Alès. C'est dans le Gard.
01:28Je sais qu'aujourd'hui, maintenant, les polices font beaucoup de rondes.
01:34Les gendarmes aussi, pour pouvoir justement mettre en œuvre une prévention.
01:38On peut se poser aujourd'hui des questions sur la sécurité scolaire.
01:41Question sur la sécurité dans les écoles.
01:44Un premier élément de réponse sur le site du ministère de l'Éducation.
01:47On peut consulter le guide des directeurs d'école. C'est comme ça qu'il s'appelle.
01:50Selon les règles, théoriquement, voici une liste des gestes de sécurité qu'il doit faire au quotidien.
01:55Avec, vous le voyez, des consignes.
01:57Vérifier systématiquement l'identité des personnes étrangères à l'école.
02:00Ou encore signaler tout comportement ou objet suspect.
02:03Sauf que ce sont des consignes applicables au sein de l'établissement scolaire.
02:06Oui, parce que les abords de l'école ne relèvent pas de la responsabilité des personnels de l'école.
02:11Jacques-Charles Frombonne, je profite de votre présence sur le plateau.
02:14Qu'est-ce qui existe déjà pour sécuriser les abords de l'école ?
02:18Certains collèges ont des policiers municipaux, par exemple. D'autres pas. Quelle est la règle ?
02:21Il n'y a pas forcément de règle.
02:23Surtout dans une affaire comme ça, on imagine qu'il y a des renforts qui seront positionnés sur les lieux.
02:30Je pense que c'est davantage une mesure de réassurance qu'une véritable mesure d'investigation et de poli judiciaire.
02:38On ne peut pas ne pas.
02:40C'est-à-dire que les forces de l'ordre, comme leur nom l'indique, doivent répondre à l'ordre public.
02:45Ils doivent être là pour rassurer les gens.
02:47Je pense que c'est évidemment la mission qui leur est donnée.
02:50Évidemment, ils vont contrôler.
02:51Évidemment, ils vont prendre des mesures qui seront plutôt des mesures de police administrative, de contrôle d'identité, de choses comme ça.
02:57Peut-être sur des réquisitions particulières du parquet.
03:00Mais on imagine assez difficilement, j'allais dire, que le coupable vienne se jeter dans la gueule du loup.
03:05Évidemment.
03:06Est-ce qu'il est vraiment possible, Jacques-Charles Frombonne, concrètement, de sécuriser les trajets scolaires, les abords des écoles, partout dans le pays ?
03:12Non, c'est absolument impossible.
03:14C'est absolument impossible.
03:15Il faudrait vraiment, comme le dit l'expression, un policier ou un gendarme derrière chaque enfant.
03:20Non.
03:21En revanche, ce qu'il faut dire aux parents, c'est que sans tomber dans la panique, sans tomber dans la paranoïa, il y a des choses à dire à ces enfants.
03:29Vous prenez le même itinéraire.
03:31Si vous êtes plusieurs, vous restez groupés.
03:33Vous avez votre téléphone allumé.
03:35Vous ne parlez pas, évidemment, aux gens que vous ne connaissez pas.
03:38Et au moindre doute, vous faites les 17, vous appelez les policiers, vous appelez les gendarmes, et vous ne vous ferez pas engueuler si vous n'appelez plus rien.
03:45Vous êtes vigilants.
03:46Vous regardez s'il y a quelqu'un qui vous suit, quelqu'un qui vous précède et qui se retourne de temps en temps.
03:50Voilà.
03:51Les enfants de 6e, 11, 12 ans sont tout à fait capables de comprendre ça.
03:55Et tu vas jouer chez ton copain en sortant.
03:58Tu me préviens.
03:59Tu me préviens.
04:00Et je t'accompagne, ou je viens te chercher, ou voilà.
04:02Évidemment.
04:03Des mesures évidentes de protection qu'on a tous prises avec nos enfants.
04:07Merci, mon général.