Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche
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00:00:00Et il est presque 14h, rebonjour, très heureux de vous retrouver avec Sandra Tchoumbo.
00:00:06Rebonjour Thierry Tchoumbo.
00:00:08Rebonjour, 14h-16h c'est votre grand rendez-vous d'information du dimanche après-midi.
00:00:13Donc on putait d'une heure parce qu'on va vous rediffuser à partir de 16h le grand rendez-vous politique de CNews Europe 1 et Les Echos.
00:00:22Et c'était Emmanuel Bompard qui en était l'invité.
00:00:25Et nos invités de cet après-midi, ma chère Sandra Karimawick, fidèle de cette émission.
00:00:32Ravie de vous retrouver évidemment.
00:00:34Mehdi Seydi, fidèle également de cette émission.
00:00:36Florian Gérard-Mercier, directeur des études du Millénaire.
00:00:40Ravie de vous retrouver.
00:00:42Bertrand Dekker.
00:00:43Bonjour Thierry.
00:00:44Nouveau venu dans notre équipe avec des petits pas de côté sur l'actualité.
00:00:48On va parler de Charles III.
00:00:50On va parler de quoi encore ?
00:00:52Et du Vatican.
00:00:53Et du Vatican, oui.
00:00:54Et du Vatican.
00:00:55Et j'accueille avec beaucoup de plaisir Brice Socol, politologue.
00:00:59Bonjour.
00:01:00Ravie de vous accueillir.
00:01:01Alors la tradition, vous le savez, commence par un tour d'horizon d'informations avec vous Sandra.
00:01:05Et on va commencer avec les habitants de Longjumeau dans l'Essonne qui sont toujours dans le choc, vous le savez, après la découverte du corps sans vie de Louise dans un bois.
00:01:12Oui, hier ils lui ont rendu un hommage émouvant à la collégienne de 11 ans.
00:01:16Une messe était organisée près de son collège à Epinay-sur-Orge.
00:01:20Des centaines de personnes étaient rassemblées.
00:01:22Vous voyez ce reportage de Mathilde Couvillère-Flornois et Audrey Legray.
00:01:27Quelques heures seulement après l'annonce du drame, une messe est organisée pour Louise, 11 ans, retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi.
00:01:35Une cérémonie marquante, rassemblant de nombreux habitants d'Epinay-sur-Orge.
00:01:39C'était très très bien, très émouvant.
00:01:41C'est dramatique.
00:01:43Je crois que c'était important que les gens du quartier se réunissent et se réconfortent.
00:01:49Ça s'est très bien passé avec beaucoup d'émotion, avec beaucoup de recueillement et des prières et des chants pour la petite Louise.
00:01:57Devant la chapelle Saint-Dominique-Savio, parents et enfants ont tenu à rendre hommage à la fillette et sa famille.
00:02:02Beaucoup sont encore sous le choc.
00:02:04On est anéantis et effondrés.
00:02:09On le ressent dans notre chair.
00:02:12Ça a été le coup de massue quand on a appris l'issue dramatique.
00:02:17On est surtout inquiets parce qu'on se dit que c'est juste à côté de chez nous.
00:02:21On habite tout proche du collège.
00:02:23Ça aurait pu être totalement masseur.
00:02:25Ça inquiète beaucoup.
00:02:27On ne se dit pas que ça peut être vraiment chez nous.
00:02:29Devant la vive émotion, un dispositif d'écoute psychologique sera mis en place dès lundi pour les élèves et le personnel du collège.
00:02:38Sandra, la sécurité des élèves est une priorité pour le gouvernement.
00:02:41Elisabeth Borne s'attaque au port d'armes blanches dans les établissements scolaires.
00:02:45Oui Thierry, la ministre de l'éducation nationale le reconnaît.
00:02:48C'est un problème auquel nous sommes confrontés quotidiennement pour lutter contre ce fléau.
00:02:53Elle va renforcer le code de l'éducation.
00:02:56Les explications d'Alice Sommerer.
00:02:59Tout port d'armes blanches devra donner lieu à un passage systématique en conseil de discipline et à un signalement au procureur.
00:03:06Voilà ce qu'a annoncé la ministre de l'éducation nationale pour assurer la sécurité au sein des établissements scolaires.
00:03:12Quelques jours après qu'un lycéen a été grièvement blessé à Bagneux dans les Hauts-de-Seine,
00:03:16pour tous, il est urgent de mettre en place des dispositifs de fouilles à l'entrée des écoles.
00:03:21Ce qui est très compliqué, c'est qu'on ne peut pas mettre un policier devant chaque établissement et fouiller chaque gamin.
00:03:26Ce n'est juste pas possible.
00:03:28Par contre, vous avez des choses qui existent, c'est les portiques de sécurité avec une détection automatique.
00:03:34C'est quand même dramatique d'en arriver là.
00:03:38Mais si on n'a pas le choix, il va bien falloir qu'on trouve une solution pour que tout le monde soit en sécurité.
00:03:43Au-delà d'un suivi dans le cadre scolaire, pour certains, il y a nécessité à accompagner ces mineurs violents directement dans leur commune.
00:03:50Je pense qu'il faut également ajouter à tout ça la dimension éducative.
00:03:55Avec Elisabeth Borne et dans les cités éducatives qui relèvent de la politique de la ville,
00:03:59je mettrai en place des mesures d'accompagnement des enfants, notamment du point de vue de l'éducation et de l'accompagnement psychique.
00:04:06Au total, sur l'année scolaire 2023-2024, 74 agressions par armes blanches ont été recensées dans les collèges,
00:04:1338 dans les lycées et 18 dans les écoles primaires.
00:04:17Votre réaction, Brice Socol ? Est-ce que des conseils de discipline, c'est la bonne méthode ?
00:04:22Écoutez, moi je pense qu'il faut prendre cette question dans sa globalité.
00:04:26L'éducation, c'est le réceptacle de tous les maux de la société, au-delà de l'apprentissage, au-delà du savoir, au-delà des thématiques de la laïcité.
00:04:35La question de la sécurité est rentrée dans l'école et aujourd'hui, ce n'est pas qu'une réponse qui doit être faite par l'éducation nationale,
00:04:41c'est une réponse globale et une prise en compte par l'ensemble des membres du gouvernement.
00:04:46L'école doit être une priorité et l'école doit être sanctuarisée.
00:04:50Mais il y a aussi le stade avant, c'est l'éducation, le rôle des parents.
00:04:54Absolument, il y a le rôle des parents et moi je suis assez surprise qu'on ne parle que maintenant de conseils de discipline.
00:04:59Qu'est-ce qu'on faisait avant quand les enfants arrivaient avec des couteaux à l'école, ils n'allaient pas au conseil de discipline ?
00:05:03Donc c'est choquant, c'est assez choquant.
00:05:06Et je pense que sincèrement, quand un gamin arrive avec un couteau, je ne pense pas que ça va l'effrayer énormément de passer au conseil de discipline,
00:05:12quand il est capable de fonctionner.
00:05:14Mais ne serait-ce que la sanction, le fait qu'il y ait une sanction et qu'on lui montre qu'il y a une sanction,
00:05:18et évidemment il y a le rôle des parents, la question de l'éducation c'est tout le monde, c'est l'école, c'est nos gouvernants,
00:05:23mais il y a aussi la part des parents.
00:05:25Les enfants ne se lèvent pas un jour au lendemain, ils deviennent comme ça.
00:05:28Il faut vraiment faire un vrai focus sur l'éducation et quelque part responsabiliser leurs parents en cas de défaillance.
00:05:35Florian ?
00:05:36Encore en avant, on peut se poser la question, mais à quel moment on a l'idée de prendre un couteau pour aller à l'école ?
00:05:42On marche sur la tête, et là on a entendu des chiffres, 19 en école primaire.
00:05:48Ça veut dire que dès l'école primaire, il y a des enfants qui viennent avec un couteau à l'école.
00:05:52On marche sur la tête complètement.
00:05:54Moi j'ai eu des enfants, je ne sais pas, j'aurais fouillé.
00:05:58Je ne pense pas que mes enfants aient eu l'idée de le faire un jour,
00:06:01mais je pense que c'est l'importance du rôle des parents et l'éducation, avant l'éducation nationale évidemment carrément.
00:06:08Je pense qu'il doit y avoir un message clair qui est assez simple.
00:06:11Vous amenez un couteau à l'école, c'est criminel, point.
00:06:14Je pense qu'on a juste oublié la base.
00:06:16Donc il y a un message envoyé aux parents, un message envoyé à l'école, et ensuite il y a des conséquences.
00:06:21Et en ce moment, il n'y avait pas du tout.
00:06:23Donc moi, c'est vraiment, tout simplement, c'est criminel.
00:06:25Si c'est une arme, vous pouvez tuer avec ça.
00:06:28Donc il n'y a pas de débat.
00:06:30Non, exactement.
00:06:32Dernière info, ma chère Sandra.
00:06:34Alors qu'un sommet international sur l'intelligence artificielle s'ouvre demain à Paris,
00:06:38on s'interroge sur son utilisation dans notre quotidien.
00:06:41Et oui, vous allez voir que de nombreux Français sont de plus en plus séduits,
00:06:45de l'aide de motivation, organisation, de vacances sur mesure, devoirs scolaires.
00:06:49Ils sont séduits. Et vous, avez-vous déjà succombé à ces atouts ?
00:06:53Fabrice Elsner et Inès Alikan vous ont posé la question.
00:06:57Dans la vie de tous les jours, comment utilisez-vous l'intelligence artificielle ?
00:07:01Pour certains Français, les services rendus par l'IA permettent de leur simplifier la vie.
00:07:06Traduction, résumé, recherche sur certaines personnes, sur leur œuvre.
00:07:14Je peux l'utiliser pour générer des exercices de maths.
00:07:18Et après, une fois que c'est fait, je peux les retravailler en fait.
00:07:25Devant cette université parisienne, pour certains étudiants, l'usage est quasi quotidien.
00:07:30Pour les cours, le travail, pour des recherches de voyage, un petit peu de tout.
00:07:33C'est vraiment quelque chose qui fait partie intégrante de notre société, surtout à nos âges je pense.
00:07:38Pour moi, on le diabolise beaucoup, surtout dans le milieu universitaire.
00:07:42Mais c'est quelque chose que j'utilise même dans la vie de tous les jours.
00:07:45Par exemple, quand je veux partir en voyage pour établir un budget,
00:07:48ou me donner un peu des idées, même pour faire des cadeaux, etc.
00:07:52Pour autant, l'intelligence artificielle a ses limites.
00:07:55Il faut être extrêmement vigilant avec cette nouvelle technologie,
00:07:58qui peut aussi s'avérer parfois, oui, dangereuse et qui va très vite.
00:08:02Et on peut en faire très rapidement un mauvais usage.
00:08:05Un usage impressionnant, voire même terrifiant,
00:08:08jusqu'à générer une image de ce qu'elle pense de vous à partir de vos recherches.
00:08:12On peut voir que c'est vraiment tout moi au niveau de la pilosité, du style vestimentaire.
00:08:16C'est moi, avec beaucoup de livres de droits publics, une bibliothèque, voilà.
00:08:21Mais promis, ce sujet a été réalisé sans l'aide d'une quelconque intelligence artificielle.
00:08:26Voilà, c'est la fin de ce premier journal.
00:08:29Merci et on va vous retrouver à 15h.
00:08:32Et on reviendra sur l'intelligence artificielle avec une communication d'Emmanuel Macron sur son compte Instagram.
00:08:38Je vous ferai réagir, c'est pour ça que je ne vous pose pas la question tout de suite immédiatement.
00:08:41On marque une pause, on se retrouvera dans quelques instants.
00:08:44On parlera de Louise, l'enquête suit son cours.
00:08:48On n'a pas énormément d'informations évidemment pour le moment.
00:08:51Et on sera sur place à Épinay où l'émotion, on le comprend aisément, est immense.
00:08:57A tout de suite.
00:09:0214h14, c'est parti pour votre 180 minutes Info Week-end.
00:09:05Nous sommes de manière exceptionnelle jusqu'à 16h ensemble.
00:09:09Je vous présente mes invités du jour.
00:09:11Karim Abrik, Florian Gérard Mercier, Madi Saedi, Brice Socol, auteur, je ne l'avais pas co-auteur, je ne l'avais pas présenté, du livre
00:09:20« Parlons-nous tous la même langue, comment les imaginaires transforment la France ».
00:09:24En deux mots ?
00:09:26En deux mots, en fait, on a pris une vingtaine de mots.
00:09:29Souveraineté, identité, vous connaissez, sécurité.
00:09:33Et on les a testés auprès des Français et les résultats sont très surprenants.
00:09:36On casse certains imaginaires.
00:09:38En tout cas, tous les imaginaires des Français ne se ressemblent pas.
00:09:41On en parlera peut-être tout à l'heure sur la thématique de l'immigration.
00:09:45C'est possible.
00:09:46Très intéressant.
00:09:47On en parlera.
00:09:48Merci en tous les cas d'être avec nous.
00:09:49Tanguy Hamon est avec nous.
00:09:50On va commencer avec vous, mon cher Tanguy, évidemment, puisqu'on va parler de ce drame absolu à Épinay, sur Orges.
00:09:56Le mœur de Louise, 11 ans, la collégienne, a été retrouvée morte, je vous le rappelle, dans un bois dans la nuit de vendredi et samedi.
00:10:01On va trouver notre équipe sur place.
00:10:02Maxime Legay et Charles Baget, on ne sait pas grand-chose.
00:10:05On fera le point avec Tanguy Hamon dans quelques instants.
00:10:08Mais une chose est sûre, l'émotion est toujours aussi intense, mon cher Maxime.
00:10:15Oui, Thierry, effectivement, de la stupéfaction, de la tristesse, mais aussi de la colère.
00:10:21Voilà les sentiments qui prédominent ici à Épinay, sur Orges, où depuis hier, de nombreux habitants sont venus rendre hommage à Louise,
00:10:29cette fillette de 11 ans, poignardée à mort.
00:10:32Des familles, des camarades de classe qui, à l'image que vous voyez sur les images de Charles Baget,
00:10:38sont venus spontanément déposer des bouquets de fleurs, mais aussi des bougies et des mots,
00:10:44devant son établissement scolaire, sur lequel on peut lire, pour un petit ange,
00:10:50Louise, on ne t'oubliera pas, repose en paix.
00:10:54Des riverains avec qui, justement, on a pu échanger et qui sont encore abasourdis, meurtris par cette nouvelle.
00:11:02Je vous propose d'écouter quelques témoignages qu'on a pu recueillir ce matin.
00:11:07On est choqués, on ne s'imagine pas que ce genre de choses puisse arriver à côté.
00:11:14J'ai quatre enfants, donc forcément, oui, j'ai peur. J'ai très très peur.
00:11:19Ça nous fait mal, très mal, pour les parents, pour les petites et les pauvres, avoir une mort comme ça, c'est pas juste.
00:11:26Je suis en colère. Je suis en colère qu'on ne nous protège pas, qu'on ne protège pas nos enfants.
00:11:31Je suis une maman avant tout, je pense très fort à ces parents qui ont perdu leur petite fille.
00:11:36Je me dis pour sa famille, pour ses amis qui ont été là, qui sont tristes, pour les soutenir, car ils en ont besoin.
00:11:44Parce que c'est du mal à vivre de perdre quelqu'un de très cher et très jeune.
00:11:50Une émotion très vive à laquelle s'ajoute un sentiment d'injustice et d'incompréhension.
00:11:55Pourquoi s'en être pris comme cela à une telle fillette de 11 ans ?
00:12:00L'enquête dévoilera probablement les premiers éléments de réponse.
00:12:04Mais pour l'instant, ici, vous l'aurez compris, l'heure est surtout au recueillement, ici à Épinay-sur-Orge.
00:12:10Merci beaucoup, Maxime Legay avec Charles Baget depuis Épinay-sur-Orge.
00:12:14Tanguy Hamon, que sait-on très précisément au moment où on se parle sur cette enquête ?
00:12:20Au moment où on ne se parle plus, aucun des suspects n'est en garde à vue.
00:12:24On avait parlé hier de ce couple qui avait été interpellé dans la nuit de vendredi à samedi.
00:12:29Il a donc été laissé libre sans poursuite judiciaire.
00:12:33Les enquêteurs pensaient initialement que l'homme de ce coup pouvait avoir un lien avec le meurtre de Louise.
00:12:39Mais il semble que les vérifications qu'ils ont faites, que les questions qu'il a apportées à leur interrogatoire ont permis de le dédouaner.
00:12:46On cherche donc toujours qui a pu commettre ce crime.
00:12:50Je rappelle que Louise a été tuée par plusieurs coups portés par un objet tranchant.
00:12:55Des coups qui ont touché des zones vitales, a indiqué le parquet.
00:12:59Chose importante, aucun élément ne permet pour le moment d'affirmer que des violences sexuelles ont été commises à l'encontre de cette jeune fille.
00:13:08L'enquête se poursuit, donc il y a de nombreuses hypothèses sur ce qui a pu lui arriver.
00:13:13Une source policière me parlait par exemple d'une mauvaise rencontre, d'un rôdeur qu'elle aurait croisé sur sa route.
00:13:20On peut penser aussi à un prédateur sexuel qui l'a suivi depuis qu'elle a quitté le collège.
00:13:25Il y a aussi la possibilité qu'on puisse lui en vouloir à elle, spécialement à une camarade de classe par exemple.
00:13:33Il se peut aussi qu'on s'en soit pris à elle pour se venger ou pour faire du mal à sa famille ou à un de ses proches.
00:13:40Bref, tout est sur la table, le travail des enquêteurs est énorme et on espère évidemment pour sa famille que des réponses seront apportées.
00:13:49Merci beaucoup pour ce point précis mon cher Tanguy.
00:13:52Maddy, c'est terrible, j'ai retenu cette phrase de cette personne interviewée par Maxime Legay et Charles Baget.
00:13:59Je suis en colère, c'est un moment dit, il faut qu'on protège nos enfants.
00:14:03Oui, c'est terrifiant et puis il y a un mélange de colère j'imagine, de la part des gens, mais aussi de peur.
00:14:10De peur parce que quand même c'est une gamine qui a 11 ans, elle va au collège.
00:14:13Au collège a priori on peut y aller tout seul, il n'y a pas de raison qu'on soit accompagné.
00:14:17Mais ça fait peur, surtout sur ce territoire là, il n'y a pas de territoire aujourd'hui qui soit protégé.
00:14:23C'est la même chose partout et là où je comprends la colère des habitants, c'est qu'on n'est pas protégé effectivement.
00:14:30Je pense qu'un des premiers droits des citoyens c'est quand même le droit à la sécurité.
00:14:34Et ça c'est un vrai problème qui se pose et malheureusement ce n'est pas la première fois.
00:14:37On en a eu d'autres, rien qu'hier on enterrait en même temps le petit Emile.
00:14:42Aujourd'hui c'est Louise, qui est-ce que ça sera demain ?
00:14:45Je pense qu'à un moment il faut que les pouvoirs publics se réveillent vraiment
00:14:48et qu'ils mettent en œuvre une vraie politique de sécurité pour protéger les Français.
00:14:53Je termine le tour de table, j'aimerais vous faire écouter le maire d'Épinès sur Orges.
00:14:57C'est une commune plutôt tranquille, écoutez ce qu'il dit et je vous donne la parole juste après Brice.
00:15:02Épinès se caractérise quand même par une sorte de ville-village.
00:15:06Il y a comme une vraie culture de la vie collective et vraiment une société de solidarité.
00:15:12La cérémonie de ce soir est un beau témoignage de cette solidarité.
00:15:16Ça s'est fait dans un cadre religieux mais on est totalement humanistes ce soir.
00:15:21Je pense qu'on est tous présents et on pense surtout à la famille
00:15:24parce que c'est quand même elle qui traverse une période vraiment difficile.
00:15:27Est-ce qu'une marche blanche va être organisée ?
00:15:29On le saura, on va voir ça avec la famille.
00:15:31C'est la famille qui nous dira ses intentions sur ce sujet-là.
00:15:35Et on mesure l'émotion du maire de cette commune.
00:15:39Parce que ce qui est terrible c'est de ne pas savoir aussi.
00:15:41C'est l'angoisse de la famille de Louise et des habitants de cette commune.
00:15:46Absolument c'est terrible, c'est un drame terrible encore une fois.
00:15:4883% des français dans un sondage récent se sentent en insécurité.
00:15:52Et ce qui est intéressant c'est qu'on arrive aujourd'hui à démontrer que l'insécurité est partout.
00:15:58On a eu différentes affaires, l'affaire Lola, l'affaire Matisse.
00:16:02Il y a une affaire qui symboliquement a marqué les français, c'est l'affaire Thomas-Crépole.
00:16:07Parce que c'était l'entrée de l'insécurité dans les campagnes.
00:16:10Là on est dans le périurbain, donc ce que vous dites évidemment est juste.
00:16:13C'est que l'insécurité, quel que soit le territoire, que ce soit une zone prioritaire,
00:16:17que ce soit une métropole, que ce soit du périurbain ou du rural, aujourd'hui est partout.
00:16:22Et ce devrait être, et c'est la première des préoccupations des français aujourd'hui.
00:16:26Florian, j'ai remercié.
00:16:28Ce qui est vraiment terrible c'est cette violence gratuite et ultime quelque part.
00:16:34Un assassinat comme ça à coup de couteau.
00:16:37Tout parent qui se dit « je peux laisser partir mon enfant au collège et ne pas le voir revenir le soir ».
00:16:45C'est quelque chose qui touche tout le monde en sa chair, très profondément.
00:16:48C'est vraiment horrible.
00:16:51Donc l'enquête va, j'espère, faire toute la lumière sur ce qui s'est passé, sur les auteurs des faits, etc.
00:17:00Après, sur la sécurité, c'est évident qu'il en faut plus.
00:17:04Donc quels sont les moyens d'AR pour cela ?
00:17:07Par exemple, il y a un peu le débat de la vidéosurveillance, ce qui peut y avoir régulièrement.
00:17:11Parce qu'on dit « on ne veut pas avoir des caméras partout qui surveillent tout ».
00:17:14Mais d'un autre côté, dans ce cas-ci, s'il y avait eu des images de ce qui s'est passé après qu'elle a tourné au coin de la rue,
00:17:21peut-être que ça aurait pu être pris plus tôt, peut-être même qu'elle aurait pu être sauvée.
00:17:27En fait, on n'en sait rien.
00:17:29Mais c'est sûr qu'il y aurait eu plus de moyens.
00:17:31Donc quand on se pose la question « est-ce qu'il faut un certain nombre de moyens pour savoir ce qui se passe sur nos territoires,
00:17:37pour être capable peut-être aussi de prévenir les choses quand il y a des comportements suspects,
00:17:41de pouvoir aller venir intervenir sur le terrain ? »
00:17:43C'est ce type de choses qu'il va falloir peut-être réfléchir à faire.
00:17:47On va vous faire écouter maintenant une petite séquence, un petit échange en politique.
00:17:52Je change de sujet, je vais réagir carima.
00:17:54Entre Yoann Usail et notre spéciste politique que vous connaissez tous évidemment,
00:17:59et Manuel Bompard, qui était l'invité du grand rendez-vous politique de Europe 1 C News et Les Echos,
00:18:04à la question « quels sont les dangers pour la France ?
00:18:07Narcotrafique, islamisme, islamisme-narcotrafique ? »
00:18:09Écoutez la réponse de Manuel Bompard, et on réagit après.
00:18:14Est-ce que vous êtes d'accord avec le patron du renseignement territorial
00:18:17qui dit qu'il y a deux menaces existentielles pour la France, le narcotrafique et l'islamisme ?
00:18:21Non.
00:18:22Qu'est-ce que vous contestez dans son constat ?
00:18:24Je pense qu'il y en a d'autres.
00:18:26Il dit les deux menaces existentielles pour la France, c'est l'islamisme et le narcotrafique.
00:18:30D'accord, mais ça c'est son point de vue, c'est pas le mien.
00:18:32Qu'est-ce que vous contestez dans son point de vue ?
00:18:33Je dis qu'il y a d'autres menaces pour la France.
00:18:35Et c'est de là en font partie ? Ce sont deux menaces existentielles pour la France ?
00:18:37Les réseaux de criminalité organisées ? Oui, je peux vous confirmer.
00:18:41Et l'islamisme ?
00:18:42C'est-à-dire ?
00:18:43Est-ce que l'islamisme est une menace existentielle pour la France ?
00:18:46C'est-à-dire l'islamisme de manière générale ?
00:18:48Oui.
00:18:49C'est-à-dire que le terrorisme, oui.
00:18:51L'entrisme des frères musulmans, par exemple.
00:18:54Alors le terrorisme, oui, c'est une menace pour la France.
00:18:57Et ce terrorisme, il peut parfois avoir des motivations religieuses.
00:19:00L'islamisme, ce n'est pas.
00:19:01L'islamisme n'est pas une menace pour la France.
00:19:04Et parfois, s'il vous plaît, ne faites pas les réponses à ma place,
00:19:06parce que moi vous me posez des questions et moi je vous réponds avec mes mots.
00:19:09Et je n'ai pas besoin de reprendre les mots des autres pour dire ce que j'ai envie de dire.
00:19:12D'accord ?
00:19:13Donc si vous me posez la question de savoir si le terrorisme peut être une menace pour la France,
00:19:17et vous me posez la question que vous voulez,
00:19:19et moi je vous réponds à la manière avec laquelle j'ai envie de vous répondre.
00:19:22Ma question, c'est embêtant.
00:19:23Je réponds précisément.
00:19:24Vous avez vos questions, je m'y réponds.
00:19:26Exactement.
00:19:27Et moi je vous réponds précisément avec les mots qui sont les miens.
00:19:29Donc si vous me posez la question de savoir si le réseau de criminalité organisée
00:19:32est un problème pour la France, je vous le confirme.
00:19:34Si vous me posez la question de savoir si la menace terroriste est un danger.
00:19:37Non, la menace socialiste.
00:19:38Oui, mais moi je vous parle de la menace terroriste.
00:19:40Et moi je vous parle de la menace islamiste.
00:19:41Eh bien vous parlez de ce que vous voulez, mais vous n'êtes pas à ma place.
00:19:43C'est pas vous qui posez les questions.
00:19:44L'islamiste, ça ne vous intéresse pas.
00:19:45C'est moi qui réponds, vous vous posez les questions,
00:19:47et moi je réponds de la manière avec laquelle j'ai envie de le voir.
00:19:49L'islamiste, ça ne vous inquiète pas.
00:19:50Mais derrière ce mot-là, vous mettez des choses qui sont des choses extrêmement différentes,
00:19:53et c'est la raison pour laquelle je n'ai pas envie de le reprendre à mon compte.
00:19:57Échange un peu chaud.
00:19:59Et c'est vrai que Manuel Bompard a du mal à dire les choses.
00:20:01Carrément.
00:20:02En fait, il fait un triple sacre au patinage artistique pour nous montrer
00:20:06qu'est-ce que le déni et la lâcheté, en fait.
00:20:09Parce qu'on parle d'un constat du patron des renseignements.
00:20:12C'est pas un point de vue.
00:20:14Il dit oui, il y a son point de vue, c'est pas un point de vue.
00:20:16C'est la réalité.
00:20:18Et quand vous êtes dans une entreprise de déni à ce point,
00:20:22moi je me dis, je comprends qu'il y ait des Français qui regardent ça,
00:20:26qui soient découragés et qui se disent, mais on va s'enfoncer dans l'immobilisme.
00:20:29On parle de choses quand même assez simples.
00:20:31On fait le constat de menace pour la France.
00:20:35C'est pas de mettre tout dans le même panier.
00:20:37On cible deux choses en particulier.
00:20:39On a parlé des narcotrafics et de la menace islamique.
00:20:41Et on a vu, islamistes, et on a vu tout cette espèce de spectacle de déni.
00:20:47Je trouve ça sidérant.
00:20:49Bruce, vous en pensez quoi de cet échange ou de cette non-réponse ?
00:20:54Moi je pense qu'on est arrivé dans un temps en France où il faut qualifier les choses.
00:20:58Il faut dire les choses.
00:21:00On parle du trafic de drogue.
00:21:02On parle de l'islamisme.
00:21:04Il y a un sujet.
00:21:06Il y a un sujet en France mais il y a un sujet en Europe.
00:21:08Quand on ne veut pas dire les mots.
00:21:10Quand on sait qu'on ment.
00:21:12Je pense qu'il faut dire les choses.
00:21:14Aujourd'hui les Français veulent de la sincérité, de la transparence.
00:21:16Il faut dire la vérité en français.
00:21:18C'est aussi ça la communication politique.
00:21:20Ce n'est pas que de l'artifice.
00:21:22Ce ne sont pas que des éléments de langage.
00:21:24Mais je pense qu'il faut appeler un chat un chat.
00:21:28C'est un terroriste.
00:21:30C'est un terroriste.
00:21:32C'est un islamiste.
00:21:34C'est un islamiste.
00:21:36Je pense qu'on a du mal dans notre pays à qualifier les mots.
00:21:40On reste dans un langage politique en termes de communication convenable.
00:21:46Yohann n'a rien lâché.
00:21:48Mais c'est encore plus insultant.
00:21:50Il veut peut-être...
00:21:52Il protège quoi ?
00:21:54Il protège qui ?
00:21:56C'est pas surprenant.
00:21:58Au contraire, je trouve que c'est de faire un amalgame.
00:22:00Parce que si on pointe une menace islamiste, c'est assez clair.
00:22:04En protégeant comme ça, en faisant le déni, finalement il met tout le monde dans la mécanique.
00:22:08C'est pour ça que Yohann a insisté lors de vous.
00:22:10Madi.
00:22:12Pour moi, c'est vraiment l'illustration de la lâcheté.
00:22:16La lâcheté qui fait qu'on est dans la situation dans laquelle on est aujourd'hui dans ce pays.
00:22:18On n'a jamais accepté de nommer les choses.
00:22:20On les voit, on les vit.
00:22:22On le sait, mais on refuse de les nommer parce qu'on ne veut pas choquer.
00:22:24Parce que ça rapporte des voix ici.
00:22:26Apporter des voix là.
00:22:28Je trouve que c'est malhonnête intellectuellement de dire
00:22:30j'utilise mes mots en fait.
00:22:32Un mot a un sens.
00:22:34L'islamisme c'est l'islamisme, le terrorisme c'est le terrorisme,
00:22:36la délinquance c'est la délinquance, le narcotrafic c'est le narcotrafic.
00:22:38Donc c'est pas chacun un mot de son mot.
00:22:40En fait il y a une réalité.
00:22:42Soit on la pointe, on la reconnait et on la dénonce.
00:22:44Soit on ne la dénonce pas, on ne la pointe pas et quelque part on est complice.
00:22:46Dire les choses, c'est réconcilier aussi les français avec la politique.
00:22:50Je pense que c'est très important.
00:22:52Deux mots rapides.
00:22:54Parce qu'on va partir dans notre premier focus.
00:22:56Oui bien sûr.
00:22:58Je pense que le point de ne pas avoir voulu répondre à cette question
00:23:00c'est qu'il a dit en creux que pour lui
00:23:02l'islamisme n'était pas une menace existentielle pour la France.
00:23:04C'est ça qu'il a dit.
00:23:06Mais il ne dit pas si...
00:23:08C'est pour ça qu'Ioan insiste lourdement.
00:23:10Parce qu'il ne dit pas les choses.
00:23:12Il ne veut pas les prononcer ces mots.
00:23:14Il ne veut pas les dire parce qu'il sent bien
00:23:16qu'il y a un problème avec ça.
00:23:18Mais c'est quand même ça qu'il pense au fond.
00:23:20C'est pour ça qu'il réagit comme ça à mon sens.
00:23:22Il est tombé sur Ioan du Saï qui ne lâche jamais rien.
00:23:24Et que je salue.
00:23:26On marque une pause.
00:23:28Vous savez on a des focus.
00:23:30On fait des petits pas de côté dans notre après-midi.
00:23:32On va se poser une question.
00:23:34Est-ce que l'armée française fera-t-elle fabriquer
00:23:36ses uniformes du 14 juillet à Madagascar ?
00:23:38Vous verrez.
00:23:40On est avec un patron d'entreprise
00:23:42qui a récupéré le marché.
00:23:44Il y a une espèce de piri-fifi autour de cela.
00:23:46C'est un sujet que d'autres médias ne parlent pas.
00:23:48Mais nous on en parle.
00:23:50On parlera également de ce qui s'est passé à Rome.
00:23:52Avec vous également mon cher Bertrand Decker.
00:23:54Avec un acte profondément choquant
00:23:56qui s'est déroué à la basilique
00:23:58Saint-Pierre du Vatican.
00:24:00Mais d'abord premier focus.
00:24:02L'armée française fera-t-elle fabriquer
00:24:04ses uniformes du 14 juillet à Madagascar ?
00:24:06A tout de suite.
00:24:10Merci de nous accueillir.
00:24:12Place à notre premier focus dans notre grand rendez-vous
00:24:14de l'info du dimanche après-midi.
00:24:16Vous vous souvenez peut-être de la polémique
00:24:18sur les uniformes de nos soldats.
00:24:20On en parlait la semaine dernière,
00:24:22notamment avec Eric Matten.
00:24:24Une PME du nord de la France
00:24:26qui fabriquait ses fameuses uniformes
00:24:28de l'armée a perdu le marché.
00:24:30Elle menace de fermer son usine à Calais
00:24:32et de licencier 66 personnes.
00:24:34Le contrat a été récupéré
00:24:36par une entreprise plus offrande
00:24:38située à Toulouse.
00:24:4060% moins cher pour une raison simple.
00:24:42La fabrication sera faite à Madagascar.
00:24:44Nous sommes justement avec Paul Boyer,
00:24:46PDG de la société qui porte votre nom.
00:24:48Paul Boyer, technologie.
00:24:50Merci Paul Boyer d'être avec nous.
00:24:5260% moins cher, est-ce que c'est possible ?
00:24:54Est-ce que c'est vrai ? Racontez-nous, je vous attends.
00:24:56C'est tout à fait possible
00:24:58et c'est tout à fait vrai.
00:25:00Mais ce que je tiens à préciser,
00:25:02c'est que ce n'est pas un phénomène nouveau.
00:25:04Depuis 35 ans, depuis 1990,
00:25:06les marchés publics dans notre secteur
00:25:08sont ouverts à la concurrence mondiale.
00:25:10Donc ce n'est pas un phénomène de 2025,
00:25:12c'est un phénomène de 1990.
00:25:14Vous voyez, ça fait 35 ans.
00:25:16Toutes les sociétés de notre secteur,
00:25:18du textile à l'habillement,
00:25:20ont disparu.
00:25:22Nous avons lutté contre ça
00:25:24dans les années 90.
00:25:26J'employais 800 personnes
00:25:28dans mes usines,
00:25:30sur trois usines en France,
00:25:32et je me suis battu contre la délocalisation
00:25:34et contre l'attribution des marchés
00:25:36à des entreprises étrangères
00:25:38fabriquées dans le monde.
00:25:40Ils étaient à l'Asie principalement,
00:25:42en Afrique du Nord et en Asie.
00:25:44Ils étaient moins chers que nous
00:25:46parce que les coûts de main-d'oeuvre
00:25:48étaient très inférieurs aux coûts de main-d'oeuvre français,
00:25:50déjà en 1990.
00:25:52Ça n'a pas changé,
00:25:54ça a plutôt aggravé,
00:25:56même les écarts sont plus importants
00:25:58aujourd'hui, 35 ans plus tard.
00:26:00Cette menace de fermeture
00:26:02de votre concurrent
00:26:04qui a donc perdu le contrat,
00:26:06vous y croyez ?
00:26:08C'est quoi votre regard,
00:26:10Paul Boyer ?
00:26:12Mon sentiment, c'est que c'est un prétexte
00:26:14parce que l'usine
00:26:16n'est pas fermée.
00:26:18A la même époque,
00:26:20il y a un an,
00:26:22c'est pas nouveau,
00:26:24c'est pas 2023,
00:26:26à l'époque
00:26:28où il gagne ce marché,
00:26:30il gagne lui un marché
00:26:32c'est très important pour moi
00:26:34puisqu'il faisait travailler plus d'une centaine
00:26:36de personnes à l'abart sur l'Est
00:26:38donc à Cologne, il gagne le marché
00:26:40des uniformes de la police et de la gendarmerie.
00:26:42Vous voyez, moi je gagne le marché
00:26:44des armées, lui il gagne le marché
00:26:46de la gendarmerie. Mais le marché de la police
00:26:48et de la gendarmerie, il est
00:26:50dix fois plus grand que le marché que j'ai gagné
00:26:52ce qui est important.
00:26:54Monsieur Boyer,
00:26:56on va être obligé d'interrompre notre échange parce qu'on a un problème
00:26:58de communication, on entend un mot sur deux,
00:27:00je suis désolé mais il y a un petit problème
00:27:02de connexion, on vous entend
00:27:04un mot sur deux, on a compris
00:27:06les sens, on voulait vous donner un petit coup
00:27:08de projecteur et connaître
00:27:10l'envers du décor, merci
00:27:12mille fois, je suis désolé mais
00:27:14peut-être une petite réaction
00:27:16autour de ce plateau,
00:27:18Florian ? Oui parce que je pense qu'il y a
00:27:20le sujet du prix mais il y a aussi le sujet
00:27:22de la qualité, j'ai eu l'honneur
00:27:24de faire un service militaire un peu court
00:27:268 mois, 9 mois, mais
00:27:28je me souviens très bien quand on percevait nos Rangers
00:27:30il y en avait qui avaient eu la chance d'avoir des Rangers françaises
00:27:32qui étonnamment tenaient bien
00:27:34dans la durée et puis d'autres Rangers
00:27:36donc les bots des militaires
00:27:38qui perdaient leur
00:27:40fait qu'ils s'écaillaient quoi, donc pour
00:27:42faire briller les chaussures après c'était un peu compliqué
00:27:44parce que tout simplement le truc tombait en lambeaux
00:27:46donc je veux dire, est-ce qu'on a vraiment
00:27:48envie que nos soldats
00:27:50aient des uniformes
00:27:52qui se décousent quand ils seront en opération
00:27:54extérieure ? Je pense pas
00:27:56donc il y a un vrai
00:27:58sujet ici sur la commande publique
00:28:00et sur le fait d'aller
00:28:02peut-être essayer de baisser des coûts, certes
00:28:04parce qu'il y a aussi des investissements à faire ailleurs
00:28:06mais de le faire bien et dans ce cas-ci
00:28:08je suis pas certain que ce soit très raisonnable
00:28:10Karima, ça vous inspire ?
00:28:12On nous parle après du made in France
00:28:14et puis pour des éléments aussi
00:28:16fondamentaux que des
00:28:18commandes si vous voulez gouvernementales
00:28:20on va aller à l'extérieur donc
00:28:22oui je veux bien sur la question du prix mais si
00:28:24ensuite vous contribuez à la
00:28:26perte d'emploi, à la perte d'un savoir-faire
00:28:28à une délocalisation de ce
00:28:30marché, c'est un problème
00:28:32et ça devrait être quand même la base
00:28:34de privilégier les entreprises
00:28:36françaises ?
00:28:38Oui c'est une réalité
00:28:4060% de l'industrie en France
00:28:42c'est dans des villes de moins de 20 000 habitants
00:28:44si une entreprise ferme
00:28:46ce sont des gens qui ont travaillé dans cette entreprise depuis 30-40 ans
00:28:48on peut pas les recaser
00:28:50c'est un drame territorial et
00:28:52quant au code des marchés publics
00:28:54il y a des solutions, il y a des critères
00:28:56environnementaux, il y a des critères territoriaux
00:28:58qui peuvent être mis, on peut pas avoir
00:29:00on est un peu schizophrénique en France
00:29:02on peut pas vouloir défendre le droit de la France
00:29:04la réindustrialisation du pays
00:29:06et en même temps laisser partir nos
00:29:08uniformes et en plus ces uniformes c'est symbolique
00:29:10c'est de la souveraineté
00:29:12ne serait-ce que sur le plan
00:29:14symbolique c'est une erreur
00:29:16Merci Jacques Boyer d'avoir été
00:29:18notre invité, mille excuses encore mais
00:29:20c'est vrai qu'on avait un vrai problème de
00:29:22connexion pour vous entendre
00:29:24On va se retrouver pour un deuxième Focus
00:29:26avec cet acte profondément choquant
00:29:28vous avez tout nous raconté, ça s'est passé
00:29:30à la Basilique Saint-Pierre du Vatican
00:29:32où un homme d'origine roumaine est monté sur l'autel et a brisé
00:29:34six candelabres et vous avez tout nous raconté
00:29:36mon cher Bertrand Dekker, allez à tout de suite
00:29:4214h43, on va
00:29:44partir à Rome avec vous Bertrand Dekker
00:29:46pour notre deuxième Focus
00:29:48avec cet acte profondément choquant qui s'est déroulé
00:29:50je le disais, à la Basilique Saint-Pierre
00:29:52du Vatican, racontez-nous ce qui s'est passé
00:29:54Absolument Thierry, c'était vendredi
00:29:56une personne, un homme de nationalité
00:29:58roumaine est monté sur ce qu'on appelle
00:30:00le maître-tel que l'on aperçoit
00:30:02ici de la Basilique Saint-Pierre de Rome
00:30:04sous le bal d'Aca du Berna
00:30:06alors petite parenthèse culturelle
00:30:08religieuse, c'est un lieu très symbolique
00:30:10c'est endroit précis pour les
00:30:121,3 milliards de catholiques dans le monde
00:30:14puisque c'est ce qu'on appelle l'autel de la
00:30:16confession. Qu'est-ce que ça veut dire
00:30:18l'autel de la confession ? Une confession c'est un petit
00:30:20espace où reposent les reliques
00:30:22d'un saint. Et ici, quel saint
00:30:24en l'occurrence, puisqu'il s'agit
00:30:26de Pierre, l'apôtre
00:30:28le premier pape, en l'occurrence
00:30:30vous savez, vous connaissez, sur cette
00:30:32pierre je bâtirai mon église
00:30:34et bien c'est en l'occurrence sur cette pierre-là
00:30:36qu'a été bâti ce maître-tel
00:30:38construit par le Berna
00:30:42sous les grottes vaticanes, en dessous
00:30:44il y a donc les grottes vaticanes et ce qu'on appelle la nécropole
00:30:46souterraine. Bref, l'homme est monté
00:30:48vous le disiez, sur ce maître-tel
00:30:50a jeté au sol six candélabres
00:30:52et une appendantelle avant d'être interpellé
00:30:54par la gendarmerie vaticane
00:30:56il s'agit de 140 gendarmes
00:30:58qui ont en charge la sécurité des lieux
00:31:00il ne faut pas confondre avec la gare de Suisse
00:31:02la fameuse gare de Suisse
00:31:04qui a en charge la sécurité uniquement
00:31:06du souverain pontife. L'individu a été remis
00:31:08aux autorités italiennes
00:31:10nous a déclaré la communication du satiège
00:31:12Alors c'est pas la première fois
00:31:14que Saint-Pierre-de-Rome est vandalisé
00:31:16en juin 2023
00:31:18un homme, c'était cette fois totalement
00:31:20déshabillé, affichant
00:31:22sur son dos une inscription pour sauver
00:31:24les enfants d'Ukraine, en montant
00:31:26également sur ce même maître-tel
00:31:28alors le Vatican nous dit qu'après
00:31:30une cérémonie a eu lieu pour purifier
00:31:32à nouveau cet endroit
00:31:34et ressacraliser
00:31:36le maître-tel, ça met surtout
00:31:38Thierry en lumière la très grande
00:31:40difficulté, pour ne pas dire la mission
00:31:42impossible de sécuriser ce lieu
00:31:44qu'est la basilique Saint-Pierre
00:31:46pour rappel, ou pour info
00:31:48la basilique Saint-Pierre, c'est le plus vaste
00:31:50édifice religieux du monde
00:31:5234 000 mètres carrés
00:31:54c'est inouï, ça représente 5
00:31:56terrains de football, une nef
00:31:58de 218 mètres de long
00:32:00sur 154 mètres de large
00:32:02un dôme, tenez-vous bien
00:32:04qui culmine à 136 mètres
00:32:06de haut, ce qui équivaut à
00:32:08un immeuble à approximativement
00:32:10de 36 étages
00:32:12avec une capacité assise de
00:32:1460 000 personnes, c'est plus ou moins
00:32:16la capacité du stade de France
00:32:18ce qui est de dingue, et on le comprend
00:32:20c'est qu'il y a eu une énorme
00:32:22réaction dans le monde entier
00:32:24absolument, partout dans le monde, puisque la scène
00:32:26on l'a vu, a été filmée, et a été reprise
00:32:28sur les réseaux sociaux
00:32:30alors chez nous en France, on peut peut-être citer
00:32:32Franck Aliziot, qui est le député RN
00:32:34des Bouches-du-Rhône, sur X,
00:32:36anciennement Twitter, il nous dit, il n'y a plus rien
00:32:38de sacré, le Vatican s'a cagé
00:32:40les mots me manquent, il est grand temps
00:32:42de se réveiller de ce délire
00:32:44dans lequel nous sommes enfermés
00:32:46et puis, vous savez la violoniste
00:32:48Zhang Zhang, qui a une réputation internationale
00:32:50elle parle de sacrilège
00:32:52elle écrit, imaginez
00:32:54qu'un temple d'une autre religion
00:32:56soit piétiné de la sorte
00:32:58de nos jours, que se passerait-il ?
00:33:00religieux ou non, le Vatican
00:33:02est un monument historique, un patrimoine
00:33:04de la civilisation occidentale
00:33:06et de l'humanité, d'autres
00:33:08évidemment ont ironisé en disant
00:33:10le pape devrait offrir à ce roumain
00:33:12une nuit dans la chapelle Sixtine, c'est sans doute
00:33:14un grand amateur d'art
00:33:16on en parle parce qu'il s'agit du Vatican
00:33:18mais hélas, c'est assez fréquent ce type
00:33:20d'agissements et d'actes
00:33:22vous vous souvenez, la semaine dernière, je vous parlais du vol de la Joconde
00:33:24alors certes, elle a eu lieu en
00:33:261911 et ça remonte un peu
00:33:28mais force est de constater quand même
00:33:30qu'il y a de plus en plus, en effet, d'infractions de ce genre
00:33:32l'année dernière, la National Gallery
00:33:34de Londres a accueilli des activistes
00:33:36qui ont aspergé de jus de tomate
00:33:38de Vincent Van Gogh, le château de Versailles
00:33:40le même mois, vous voyez
00:33:42sa galerie des glaces aspergées de poudre
00:33:44orangée par d'autres activistes
00:33:46bref, les églises ne font pas
00:33:48exception à la règle, l'an dernier
00:33:50plusieurs églises en France
00:33:52ont été verbalisées, la problématique
00:33:54Thierry, soyons clairs, c'est qu'il n'y a déjà pas
00:33:56d'argent pour entretenir
00:33:58ce patrimoine, alors vous vous imaginez
00:34:00bien qu'à part peut-être s'appeler Notre-Dame
00:34:02de Paris, il n'y a pas d'argent non plus pour
00:34:04sécuriser ce patrimoine qui est devenu
00:34:06les églises. Et on en parle souvent avec Véronique
00:34:08Jacquet sur ce plateau, et évidemment
00:34:10petite réaction peut-être, Madi Saïdi, sur ce qui s'est passé ?
00:34:12Oui, moi je trouve
00:34:14ça choquant, mais ça nous
00:34:16dit aussi quelque chose sur la société dans laquelle
00:34:18on vit. Aujourd'hui, rien n'est sacré
00:34:20tout est désacralisé. Ah non, rien n'est sacré, ça c'est mon
00:34:22confusion. Et le Vatican
00:34:24c'est au-delà même d'être catholique
00:34:26c'est universel, et malheureusement
00:34:28ça fait tellement d'années que ça se passe, on a vu d'abord
00:34:30les fémines qui rentraient dans les églises et qui
00:34:32partent offenser ce lieu de culte
00:34:34on n'a rien dit, on a les églises
00:34:36en France, on ne dit rien,
00:34:38maintenant c'est le Vatican, et malheureusement on en a tous les jours
00:34:40des comme ça. Et tant qu'il n'y aura pas une vraie prise de
00:34:42conscience de la société, de nos politiques
00:34:44je crois qu'on aura encore beaucoup de lieux qui vont être profanés
00:34:46de la sorte. Merci beaucoup
00:34:48pour ce point très précis, mon cher Bertrand
00:34:50on vous retrouvera tout à l'heure, vous nous parlerez de
00:34:52Charles Roy Bernard, il va aller à Rome ?
00:34:54On va rester au même endroit.
00:34:56Allez, dans quelques instants, notre ami
00:34:58Anne Fulda, pour l'heure des livres,
00:35:00on se retrouve à 15h,
00:35:02on parlera de Bruno Rotailleau
00:35:04omniprésent, avec
00:35:06une très longue interview
00:35:08chez nos confrères du JDD
00:35:10il traite de tous les sujets
00:35:12il n'évite aucun sujet
00:35:14et je vous ferai réagir là-dessus, évidemment
00:35:16et on sera avec, et je le dis cher,
00:35:18mais tout de suite, Anne Fulda.
00:35:22Il est 15h,
00:35:24merci de nous accueillir pour
00:35:26la deuxième heure, et oui, nous sommes ensemble
00:35:28jusqu'à 16h aujourd'hui
00:35:30de manière exceptionnelle, puisqu'on va vous rediffuser
00:35:32à partir de 16h, le Grand Rendez-Vous
00:35:34Politique, avec Manuel Bompard
00:35:36qui était notre invité
00:35:38on est toujours avec Sandra Thumbault
00:35:40qui m'accompagne ce dimanche
00:35:42avec nous, toujours, Sandra Carimabric
00:35:44Florian Gerard-Mercier
00:35:46Madi Saïdi, Brice Socol
00:35:48je représente votre livre ?
00:35:50Cotter, parlons-nous
00:35:52tous la même langue, comment
00:35:54les imaginaires transforment la France
00:35:56et puis, Madi Saïdi, je l'ai dit
00:35:58Bertrand Descartes est avec nous, et Ludivine Char
00:36:00va nous rejoindre dans quelques instants, et on commence
00:36:02pour un nouveau tour d'horizon de la formation
00:36:04avec une équipe de 5 hommes qui a été
00:36:06arrêtée et écrouée cette semaine pour une série
00:36:08de vols au domicile de personnes
00:36:10âgées, Sandra. Et oui, ils se faisaient
00:36:12passer pour des policiers ou des gendarmes
00:36:14avant de détrousser leurs victimes
00:36:16âgées entre 75
00:36:18et 98 ans, le gang
00:36:20opérait principalement en région parisienne
00:36:22en Seine-Maritime et dans le Nord, les explications
00:36:24de Mathilde Ibanez
00:36:26et Sacha Robin
00:36:28Ils se déguisaient en policiers
00:36:30ou en gendarmes pour voler des personnes
00:36:32âgées directement à leur domicile
00:36:34après plusieurs mois d'investigation
00:36:36les enquêteurs de la section
00:36:38de recherche de Versailles et de la
00:36:40brigade de recherche et d'intervention nationale
00:36:42ont mis fin aux agissements
00:36:44d'un groupe criminel organisé
00:36:46Le but c'est de faire croire qu'il y a eu
00:36:48un cambriolage, il peut y avoir des
00:36:50petites variantes au scénario, on peut faire
00:36:52croire à un faux agent des eaux qui est venu
00:36:54et qui est un cambrioleur, on peut faire croire
00:36:56à des objets laissés dans le jardin
00:36:58Voilà, et tout ça
00:37:00cette petite équipe maîtrisait bien
00:37:02son scénario et fabriquait
00:37:04un petit peu une histoire à la demande
00:37:06pour monter sur chaque coup
00:37:08Depuis décembre 2023, les malfaiteurs
00:37:10âgés de 23 à 55 ans
00:37:12ont participé à 25 faits
00:37:1416 vols aboutis
00:37:16et 9 tentatives pour un préjudice
00:37:18de 620 000 euros
00:37:20A leur domicile, montres de luxe
00:37:22argent liquide ou encore voiture
00:37:24ont été saisies
00:37:26On est tout à fait dans le type de délinquance
00:37:28qui est habile
00:37:30parce qu'elle est rodée, elle sait
00:37:32comment les forces de l'ordre travaillent
00:37:34elle sait choisir ses victimes
00:37:36ses horaires, donc tout ça
00:37:38ça montre une grande préparation
00:37:40et aussi une habileté à se projeter
00:37:42un petit peu partout en France
00:37:44Un groupe criminel organisé
00:37:465 personnes ont été mises en examen
00:37:48et accusés en détention provisoire
00:37:50ils risquent jusqu'à 15 ans de prison
00:37:52et 750 000 euros d'amende
00:37:54Carrément, une petite réaction ?
00:37:56Extrêmement choquant
00:37:58et je veux juste rajouter, il y a une couche ici
00:38:00où il y a une bassesse, vous savez
00:38:02parce qu'on s'attaque en plus
00:38:04à des plus vulnérables, on s'attaque
00:38:06à des personnes âgées
00:38:08donc on bascule de plus en plus
00:38:10justement dans cette fameuse société
00:38:12de vigilance parce qu'on se dit
00:38:14que finalement c'est quoi le voisin
00:38:16la personne d'à côté, on ne peut pas faire confiance
00:38:18donc c'est ça aussi
00:38:20quand l'État, on met beaucoup de responsabilités
00:38:22sur l'État, elle n'est pas la seule
00:38:24on a parlé de l'éducation, c'est un problème
00:38:26plus global, mais quand l'État
00:38:28n'arrive plus à protéger aussi
00:38:30c'est un peu ce qui se passe
00:38:32et malheureusement c'est ce qu'on voit
00:38:34et on voit que par facilité peut-être
00:38:36certains décident de s'attaquer aux plus vulnérables
00:38:38Tiens donc, un sujet dont on va parler
00:38:40dans le cours de notre émission
00:38:42le droit du sol pour le ministre de l'Économie
00:38:44Il n'y a pas de raison de dircir
00:38:46les règles du droit du sol en France
00:38:48Et oui, et un débat en ce sens
00:38:50est demandé par certains élus
00:38:52pour Thomas Ménager, député du RN
00:38:54être français, ça se mérite
00:38:56de son côté, Manuel Bompard,
00:38:58coordinateur de la France Insoumise
00:39:00définit l'identité française comme un contrat politique
00:39:02Le droit du sol
00:39:04c'est une pierre à l'édifice
00:39:06bien entendu, ce n'est pas la solution
00:39:08miracle à tout, mais ça envoie aussi un signal
00:39:10d'une philosophie, c'est qu'en France
00:39:12pour être français, ça s'hérite
00:39:14ou ça se mérite
00:39:16On ne peut pas donner, brader la nationalité française
00:39:18on n'est pas français
00:39:20on n'est pas dans cette nation
00:39:22comme ça, par hasard, simplement
00:39:24par le fait de naître sur le sol, sur le territoire
00:39:26dans tous les pays d'Afrique, dans tous les pays
00:39:28d'Asie et même dans des pays européens
00:39:30je pense à l'Italie, il y a le droit de la filiation
00:39:32Être français, c'est d'abord
00:39:34respecter un contrat politique
00:39:36avec cette maxime qui est inscrite
00:39:38sur nos mairies
00:39:40liberté, égalité, fraternité
00:39:42Être français, c'est évidemment pas
00:39:44une religion, il y a différentes
00:39:46religions en France et il y a des gens qui
00:39:48n'en pratiquent pas, c'est évidemment pas une couleur
00:39:50de peau, il y a différentes couleurs de peau
00:39:52en France, c'est même pas une langue, puisque notre
00:39:54langue, elle est en partage avec d'autres
00:39:56pays dans le monde
00:39:58c'est d'abord, en tout cas, c'est comme ça que la nation française
00:40:00s'est constituée, elle s'est constituée sur un
00:40:02contrat politique depuis la révolution
00:40:04française
00:40:06On va en parler tout à l'heure, Florian
00:40:08J'aimerais remercier une petite réaction
00:40:12On est sur des débats
00:40:14là, ce qui est en question vraiment, c'est l'automaticité
00:40:16de l'acquisition de la nationalité française
00:40:20quand on est né sur le sol français et qu'on a passé
00:40:22plus de 5 ans ensuite au-delà de ces 11 ans
00:40:24c'est ça la question, le droit du sol ici
00:40:26est-ce qu'on devient automatiquement français
00:40:28si on remplit ces conditions
00:40:30et le point, c'est que
00:40:32à une époque où l'école
00:40:34de la France faisait son travail d'assimilation
00:40:36ou quelque part quand on
00:40:38habitait en France et qu'on devenait
00:40:40finalement peut-être un peu automatiquement français
00:40:42de culture, qu'on s'assimilait
00:40:44à la société, ça pouvait faire sens, mais aujourd'hui
00:40:46quand on a des territoires perdus de la République
00:40:48quand on a des personnes
00:40:50qui ne parlent pas français, etc
00:40:52il n'y a plus de raison d'avoir ça
00:40:54et de plus, le problème
00:40:56qu'il y a derrière, c'est que
00:40:58comme on ne choisit pas ces personnes
00:41:00et que les parents peuvent ensuite devenir français
00:41:02ça donne en fait une porte d'entrée
00:41:04à toute une filière
00:41:06d'immigration de personnes qui deviennent
00:41:08françaises alors qu'aucune d'entre elles
00:41:10finalement ne le mérite
00:41:12ou ne remplit les critères parce que par ailleurs
00:41:14on peut toujours se faire naturaliser en réalité
00:41:16donc c'est vraiment cette automaticité là
00:41:18qui est en question et il faut évidemment
00:41:20à notre sens au millénaire
00:41:22complètement mettre un terme à cette automaticité
00:41:24de l'acquisition de nationalité française
00:41:26Et on va y revenir tout à l'heure
00:41:28Tiens donc un chiffre étonnant
00:41:3030 000, Sandra, c'est le nombre
00:41:32de centenaires que compte la France
00:41:34aujourd'hui, ce chiffre pourrait nettement progresser
00:41:36entre cette année et
00:41:382070, bon c'est demain
00:41:40Et oui Thierry
00:41:42vivre au-delà de 100 ans va devenir
00:41:44de moins en moins rare
00:41:46Le Figaro dévoile le classement
00:41:48des endroits où il fait bon vivre
00:41:50les explications de Kilsen
00:41:52et Timothée Forgé
00:41:54Si vous voulez avoir une chance
00:41:56d'être un jour centenaire
00:41:58Paris n'est pas la destination rêvée
00:42:00Je pense partir en province
00:42:02dans quelques années
00:42:04Les personnes âgées à la retraite
00:42:06ont des faibles revenus
00:42:08donc dans une ville comme Paris
00:42:10qui est de plus en plus chère à vivre
00:42:12et à survivre
00:42:14il est évident que
00:42:16les personnes âgées ont de moins en moins
00:42:18de possibilités d'y rester
00:42:20Car l'espérance de vie dépend aussi
00:42:22de votre position géographique
00:42:24selon les projections de l'INSEE
00:42:26Paris arrive en dernière position
00:42:28car elle ne fait pas partie des Blue Ones
00:42:30des endroits ensoleillés
00:42:32et aérés où le taux de stress
00:42:34est plus bas
00:42:36La Guyane, Mayotte et La Réunion
00:42:38raflent les trois premières places du classement
00:42:40Plusieurs facteurs pourraient expliquer
00:42:42la longévité de ces habitants
00:42:44comme la génétique
00:42:46Descendants d'esclaves
00:42:48les conditions de vie extrême de leurs ancêtres
00:42:50ont pu conduire à une sélection des plus robustes
00:42:52En France métropolitaine
00:42:54le Haut-Rhin et la Corse du Sud
00:42:56Paris est en tête
00:42:58Selon les estimations de l'INSEE
00:43:00le nombre de centenaires devrait augmenter
00:43:02dans les années à venir
00:43:04Il pourrait être entre 100 000 et 600 000
00:43:06en 2070
00:43:08La France compte aujourd'hui
00:43:1030 000 centenaires
00:43:12Ca fait réagir
00:43:14On a bien compris, si on vit de centenaires
00:43:16il faut quitter Paris
00:43:18On est tous à Paris
00:43:20On va demander à Serge Neidjar
00:43:22de décentraliser peut-être
00:43:24On va mettre le siège de CNews à Ajaccio
00:43:26Serge Neidjar, s'il nous regarde
00:43:28peut-être qu'il aura des journalistes
00:43:30en pleine forme et qui pourront durer
00:43:32des longtemps
00:43:34Merci Sandra
00:43:36De rien Thierry, je suis là pour ça
00:43:38On marque une pause
00:43:40on se retrouve dans quelques instants
00:43:42et on reparlera
00:43:44de Louise
00:43:46On retournera sur place à Epinay-sur-Orge
00:43:48avec notre équipe et Tanguy
00:43:50A tout de suite
00:43:5415h13
00:43:56Merci de nous accueillir pour votre 180 minutes
00:43:58info week-end
00:44:00Tanguy Hamon nous a rejoint
00:44:02On va faire le point à nouveau sur ce drame
00:44:04absolu à Epinay-sur-Orge
00:44:06Sur le mur de Louise à 11 ans
00:44:08Il semblerait que les choses bougent un peu
00:44:10du côté d'Epinay-sur-Orge
00:44:12On va retrouver Maxime Legay et Charles Bagé
00:44:14avec une grosse mobilisation
00:44:16des forces de l'ordre
00:44:18L'objectif, rechercher l'arme du crime
00:44:20Maxime, racontez-nous
00:44:22Oui effectivement Thierry
00:44:24Vaste dispositif policier
00:44:26qui est déployé au moment où je vous parle
00:44:28à Epinay-sur-Orge
00:44:30Ce sont près de 120 fonctionnaires
00:44:32de police qui sont mobilisés
00:44:34en train de réaliser des battues
00:44:36des fouilles, notamment au niveau
00:44:38du bois des Templiers
00:44:40C'est à cet endroit-là que le corps
00:44:42de Louise, cette fillette de 11 ans
00:44:44a été retrouvé. Les fonctionnaires de police
00:44:46qui sont en train de chercher
00:44:48l'arme qui a porté les coups mortels
00:44:50ou bien des éléments
00:44:52d'ADN qui permettraient de faire avancer
00:44:54l'enquête puisque au moment
00:44:56où je vous parle, effectivement, le suspect
00:44:58présumé n'a toujours pas été
00:45:00retrouvé. On a vu ici
00:45:02également, à proximité du
00:45:04collège où était scolarisé
00:45:06Louise, des forces de police
00:45:08des policiers patrouillés qui sont eux aussi
00:45:10à la recherche d'indices
00:45:12Merci beaucoup Maxime Legay et Charles Bagé
00:45:14depuis Epinay-sur-Orge. Tanguy Avant
00:45:16Quelles sont donc les dernières informations
00:45:18avec cette mobilisation des forces de l'ordre ?
00:45:20Oui, c'est le procureur Dévry qui nous
00:45:22a donné cette information
00:45:24Le bloc des Templiers, donc l'endroit
00:45:26où on a retrouvé le corps de la jeune Louise
00:45:28120 fonctionnaires de police
00:45:30des enquêteurs
00:45:32de Versailles qui sont en train
00:45:34de fouiller la moindre parcelle
00:45:36de ce bois. On cherche
00:45:38notamment l'arme qui aurait servi
00:45:40à tuer la jeune Louise
00:45:42On cherche aussi également
00:45:44tous les éléments d'ADN
00:45:46des vêtements, un objet
00:45:48que l'individu aurait
00:45:50pu laisser sur place et qui pourrait
00:45:52indiquer
00:45:54ce qui s'est passé, tout simplement
00:45:56aux fonctionnaires de police
00:45:58On rappelle, comme l'a dit Maxime
00:46:00que plus aucun des suspects
00:46:02n'est en garde à vue, qu'ils ont été laissés
00:46:04libres. Les enquêteurs se penchent
00:46:06désormais sur tous les profils
00:46:08ça va des camarades
00:46:10de classe de la jeune fille
00:46:12à l'entourage aussi de la
00:46:14famille. On parle aussi d'individus
00:46:16de rôdeurs, de prédateurs
00:46:18sexuels qui auraient pu se trouver sur
00:46:20les lieux. Donc les policiers, à l'heure où
00:46:22l'on parle, sont en train de chercher le moindre
00:46:24indice et évidemment l'arme
00:46:26du crime pour permettre à l'enquête
00:46:28de faire une énorme avancée.
00:46:30Merci beaucoup Tanguy. N'hésitez pas à intervenir
00:46:32dès que vous avez la moindre information
00:46:34sur cette dramatique affaire
00:46:36Élodie Ducharme va prendre votre place en quelques
00:46:38instants puisqu'on va parler politique
00:46:40avec nos invités du jour
00:46:42Notamment, on va revenir sur la longue interview
00:46:44de Bruno Retailleau accordée
00:46:46à nos confrères du journal du dimanche
00:46:48Il y a beaucoup de choses à retenir
00:46:50on va déclipler tout cela avec Élodie
00:46:52Selon Bruno Retailleau, notre
00:46:54droit ne proteste plus les Français
00:46:56et Emmanuel Bompard était notre invité
00:46:58ce matin du grand rendez-vous politique
00:47:00Europe 1C News et Les Echos
00:47:02Il a réagi sur l'état de droit
00:47:04on l'écoute
00:47:06S'il a tenu des propos qui sont des propos
00:47:08contraires à la loi, il doit donc
00:47:10être jugé en raison des propos
00:47:12qu'il a tenus et si ensuite il est condamné
00:47:14pour les propos qu'il a tenus
00:47:16alors la justice peut décider
00:47:18de prendre des mesures, y compris des mesures
00:47:20d'éloignement du territoire national, mais ce n'est pas
00:47:22à M. Retailleau de le décider, parce que
00:47:24en France il y a quelque chose qui s'appelle
00:47:26la séparation des pouvoirs, et donc il y a
00:47:28l'exécutif et il y a le pouvoir judiciaire
00:47:30et ce qui a été reproché à M. Retailleau
00:47:32c'est de ne pas avoir respecté ces principes
00:47:34et donc M. Retailleau devrait les respecter
00:47:36voilà, tout simplement
00:47:38ça c'était Emmanuel Bompard, et on accueille
00:47:40Elodie Huchard, rebonjour
00:47:42Elodie Huchard, Emmanuel Bompard qui
00:47:44répondait à Bruno Retailleau
00:47:46dans notre grand rendez-vous ce matin, et Bruno Retailleau
00:47:48aborde tous les thèmes ce matin
00:47:50dans les colonnes du journal du dimanche
00:47:52Oui, et d'abord, Emmanuel Bompard
00:47:54accuse le ministre de l'Intérieur de ne pas respecter
00:47:56les lois, alors effectivement il y a peut-être des procédures
00:47:58qui n'ont pas été les bonnes
00:48:00qui ont été choisies par le ministre de l'Intérieur pour tenter
00:48:02d'expulser cet individu, on rappelle qu'il y avait quand même
00:48:04eu des décisions de justice, à savoir en arrêté d'expulsion
00:48:06c'est pas Bruno Retailleau qui a choisi tout seul
00:48:08ceux-là, mais
00:48:10effectivement dans le JDD, Bruno Retailleau
00:48:12qui explique, et le monde qui veut gagner
00:48:14la bataille de l'opinion, notamment sur
00:48:16cette question de l'influenceur Doualène
00:48:18parce qu'il reprend tous les épisodes
00:48:20les uns après les autres, Bruno Retailleau, et il dit
00:48:22gagnons d'abord la bataille de l'opinion en démocratie
00:48:24c'est une étape essentielle
00:48:26on voit que Bruno Retailleau va imposer une sorte de bras de fer
00:48:28entre d'un côté sa volonté politique
00:48:30et l'opinion, et de l'autre un certain nombre
00:48:32de lois qui bloquent l'action politique
00:48:34il dit à plusieurs reprises qu'avec cette
00:48:36assemblée il est impossible d'avancer
00:48:38qu'on ne pourra pas avancer sans référendum
00:48:40même s'il reconnait que créer un référendum, notamment
00:48:42sur l'immigration aujourd'hui, est impossible
00:48:44il estime, lui, que l'immigration
00:48:46sera traitée, dit-il, par la prochaine
00:48:48présidentielle, et puis il sait
00:48:50aussi les limites de l'exercice
00:48:52il explique qu'il n'y aura pas de grande loi, mais il a quand même
00:48:54des leviers. Il revient évidemment sur les
00:48:56chiffres de l'immigration, en rappelant
00:48:58à raison que l'exécution
00:49:00des OQTF ne dépend pas que de nous, mais des
00:49:02décès passés consulaires, alors selon lui
00:49:04la priorité c'est d'abord de réduire les entrées
00:49:06il rappelle un chiffre, un quart des
00:49:08visas qui sont accordés sur toute l'Union Européenne
00:49:10le sont précisément sur notre territoire
00:49:12il répond aussi quand on
00:49:14l'interroge sur est-ce qu'il y a, oui ou non, un sentiment
00:49:16de submersion, il répond
00:49:18par des chiffres, un demi-million d'entrées par an
00:49:20c'est trop, la question migratoire est d'abord
00:49:22une question de nombre, dit-il
00:49:24en revanche, il ne reprend pas pour lui
00:49:26la théorie du grand remplacement, il dit
00:49:28je n'ai jamais cru à l'idée d'un plan organisé
00:49:30visant à substituer une population à une autre
00:49:32en revanche il reconnait qu'il y a certaines
00:49:34dynamiques à l'oeuvre, et puis un mot
00:49:36plus politique sur les Républicains et la présidence
00:49:38du parti, il ne veut pas dire
00:49:40s'il est candidat, en tout cas
00:49:42il veut prendre une part active à la reconstruction
00:49:44du parti. Oui, ça on a bien compris
00:49:46il y a un peu de tension au sein
00:49:48des Républicains, évidemment
00:49:50Brice Socol, réaction
00:49:52quand
00:49:54vous nous avez dit que notre droit ne protège
00:49:56plus les Français en tant que politologue
00:49:58vous partagez ce regard ?
00:50:00On peut partager ce regard
00:50:02moi je comprends qu'il veut gagner la bataille
00:50:04de l'opinion, pour l'opinion publique
00:50:06il y a deux priorités
00:50:08et là, au-delà des clivages droite-gauche
00:50:10c'est premièrement la lutte
00:50:12contre l'immigration clandestine, ça c'est vraiment
00:50:14une des priorités des Français, et
00:50:16deuxièmement, en même temps les Français vous disent
00:50:18le défi de l'intégration
00:50:20dans tous les sondages ces deux items
00:50:22apparaissent, pour revenir
00:50:24sur l'initiative de
00:50:26François Bayrou, travailler sur l'identité nationale
00:50:28ça peut être une solution
00:50:30en tout cas ça ouvre un débat assez large
00:50:32sachant que l'identité nationale aujourd'hui
00:50:34c'est plus forcément
00:50:36un sujet de cohésion sociale
00:50:38c'est-à-dire que quand vous questionnez des gens
00:50:40dans les métropoles, ils vous disent
00:50:42l'identité nationale nous ramène à la liberté
00:50:44on communautarise un peu
00:50:46cette notion d'identité alors que
00:50:48dans le Pérou, dans la ruralité
00:50:50on est sur
00:50:52une notion d'identité
00:50:54j'allais dire plus traditionnelle
00:50:56plus territorialisée
00:50:58et ces deux identités se confrontent aujourd'hui
00:51:00donc avoir un débat
00:51:02et savoir ce que peut-être
00:51:04une identité nationale
00:51:06une identité française
00:51:08à un moment où tout le monde
00:51:10n'a pas les mêmes éléments de comparaison
00:51:12ça paraît être intéressant
00:51:14et de cette comparaison
00:51:16pourraient découler
00:51:18des mises en oeuvre de politiques publiques
00:51:20particulières, ça oui c'est une nécessité
00:51:22sur le droit du sol
00:51:24vous en avez parlé
00:51:26tout à l'heure, tous les pays européens
00:51:28dans les années 80-90, lorsqu'ils ont eu besoin
00:51:30d'une immigration
00:51:32de travail
00:51:34ont ouvert le droit du sol
00:51:36je pense à l'Allemagne, qui a changé
00:51:38sa législation
00:51:40et paradoxalement, vous avez des pays comme l'Italie
00:51:42et la Suède, qui aujourd'hui
00:51:44sont très restrictifs
00:51:46pour l'acquisition de la nationalité
00:51:48de leur nationalité, mais en contrepartie
00:51:50sont beaucoup plus souples
00:51:52sur la naturalisation
00:51:54est-ce que le sujet n'est pas trouvé un compromis
00:51:56entre l'accès à la citoyenneté
00:51:58et la naturalisation
00:52:00je me permets d'ouvrir ce débat
00:52:02question d'actualité pour tous les pays européens
00:52:06ce qu'il a dit
00:52:08c'est que le droit
00:52:10ne protège plus les français, je pense qu'il a
00:52:12complètement raison, on en parle assez sur votre antenne
00:52:14mais aujourd'hui, le droit
00:52:16donc la justice française, protège davantage
00:52:18les criminels, les clandestins
00:52:20les nuisibles
00:52:22comme l'influenceur d'Ouallem
00:52:24que les victimes
00:52:26et les français du quotidien
00:52:28donc je pense qu'il y a un vrai sujet ici
00:52:30où il y a une prise de conscience
00:52:32et donc oui, il y a un certain nombre de
00:52:34modifications à faire
00:52:36pour aligner
00:52:38le droit sur la volonté des français
00:52:40puisque quand même le droit
00:52:42et les lois découlent de la volonté populaire
00:52:44dans une république, en tout cas ça devrait être le cas
00:52:46donc Manuel Bompard qui nous dit
00:52:48oui, l'état de droit est intouchable
00:52:50ce n'est pas vrai, il y a eu
00:52:52une sorte de dérive de l'état de droit
00:52:54qui a été instauré par
00:52:56le pouvoir judiciaire
00:52:58un peu ex nihilo, sans volonté populaire
00:53:00sur lequel il faut revenir aujourd'hui
00:53:02et il y a des choses que Bruno Retailleau peut
00:53:04et doit faire dès maintenant
00:53:06et il y a d'autres choses qui ne pourront pas être faites tout de suite
00:53:08et qui effectivement seront sûrement tranchées par la prochaine présidentielle
00:53:10Oui, effectivement
00:53:12sur la question d'identité nationale, je pense que c'est
00:53:14un vrai sujet
00:53:16et ce n'est pas la première fois qu'on soulève le sujet
00:53:18Nicolas Sarkozy en avait déjà parlé
00:53:20et la vraie question c'est
00:53:22qu'est-ce qu'on fait après
00:53:24et c'est vrai qu'aujourd'hui chacun définit
00:53:26l'identité française à sa manière
00:53:28et pendant longtemps, en tout cas moi
00:53:30de mon point de vue, l'identité c'est quelque chose qui nous réunissait
00:53:32c'était d'abord une volonté
00:53:34de faire peuple ensemble
00:53:36de regarder dans la même direction, sauf qu'aujourd'hui
00:53:38je crois que ce sujet est devenu le sujet de toutes les tensions
00:53:40quand on veut diviser
00:53:42on en parle et je trouve qu'il a le mérite
00:53:44d'en parler et il faut le faire
00:53:46maintenant sur la question de la nationalité
00:53:48sur la nationalité, oui
00:53:50je crois qu'aujourd'hui il faut poser le sujet
00:53:52on ne peut pas devenir français de manière systématique
00:53:54de manière automatique, je crois que si on veut devenir
00:53:56français, il faut aussi accepter les codes d'un pays
00:53:58une culture, une volonté
00:54:00de faire peuple ensemble, respecter
00:54:02des lois, respecter une culture
00:54:04et une volonté de s'intégrer
00:54:06dans ce pays, parler la langue aussi
00:54:08ça peut être très utile
00:54:10voilà, et donc je crois qu'effectivement
00:54:12il faut poser de vraies conditions pour permettre aux gens
00:54:14d'accéder, la nationalité elle se mérite
00:54:16je pourrais dire ça comme ça
00:54:18elle se mérite et il faut avoir une vraie volonté de faire
00:54:20peuple avec les autres, et donc le sujet a raison
00:54:22d'être soulevé et on verra ce qui va en découler
00:54:24par la suite
00:54:26ça vous intéresse d'avoir l'avis d'un ancien président
00:54:28de la république sur l'identité nationale ?
00:54:30François Hollande s'est exprimé
00:54:32vous allez voir
00:54:34gros débat, sur quoi l'identité nationale ?
00:54:36il y a déjà eu un grand débat sur l'identité nationale
00:54:38au temps de Nicolas Sarkozy
00:54:40est-ce que ça a produit quelque chose ?
00:54:42il y avait même un musée
00:54:44qui devait être fait sur l'identité nationale
00:54:46ça a produit quelque chose ? ce musée n'a jamais été
00:54:48ouvert, donc cessons
00:54:50d'agiter comme ça, parce que quoi ?
00:54:52parce qu'on craint quoi ?
00:54:54on craint l'extrême droite, et bien pour lutter
00:54:56contre l'extrême droite, il ne faut pas
00:54:58aller sur son terrain, il faut essayer
00:55:00de répondre aux problèmes
00:55:02aux difficultés qu'ont les français
00:55:04Mélodie ? Non mais deux choses
00:55:06d'abord quand il dit, il y a déjà eu un débat
00:55:08donc ça ne serait pas nécessaire
00:55:10oui alors il y a déjà eu des réformes des retraites, il y a déjà eu des lois immigration
00:55:12alors si on va par là en fait
00:55:14toutes les lois sont déjà passées au moins une fois par l'hémicycle
00:55:16et deuxièmement, on peut penser
00:55:18qu'il a tort, c'est-à-dire qu'une partie de la gauche
00:55:20et même d'ailleurs de la Macronie a tendance à penser
00:55:22que si on parle immigration et identité
00:55:24forcément on pousse les gens vers l'URN
00:55:26donc mieux vaut ne pas en parler, au contraire
00:55:28il leur laisse, c'est même plus un boulevard
00:55:30c'est un périphérique tout entier qu'il leur laisse
00:55:32donc effectivement, non seulement
00:55:34c'est une priorité et une préoccupation des français
00:55:36donc les partis politiques autres que l'URN
00:55:38ont raison de s'en saisir
00:55:40et l'argument de François Hollande de dire
00:55:42si on parle de ça, donc on fait le lit du RN
00:55:44non, qu'ils en parlent ou pas
00:55:46en réalité le Rassemblement National aujourd'hui
00:55:48est celui qui a mis ce sujet en premier
00:55:50sur la table et autant justement en parler
00:55:52pour voir quelles sont les propositions des uns et des autres
00:55:54ce qui m'a marqué, on a voulu faire un musée
00:55:56enfin je veux dire, c'est pas le débat
00:55:58comme ça n'avait rien à voir, j'ai pas relevé
00:56:00non mais moi j'ai remarqué
00:56:02le musée ne servira à rien, ça nous sommes d'accord
00:56:04vous avez raison, il y avait un point d'accord
00:56:06le musée ne servira à rien
00:56:08voilà, merci
00:56:10c'était pour ça qu'on l'a pas fait
00:56:12vous avez marqué, on a mis les news
00:56:14voilà, mais carrément
00:56:16on se demande finalement
00:56:18les politiques quand on les écoute
00:56:20comme ça, qu'est-ce qu'ils ont à proposer
00:56:22à part de toujours vouloir
00:56:24finalement diaboliser
00:56:26certains débats ou certaines réalités
00:56:28la vie a changé
00:56:30depuis 50 ans, il y a la réalité aussi
00:56:32qui a changé un peu partout dans les différents pays
00:56:34occidentaux sur la question des flux migratoires
00:56:36on est passé
00:56:38bon c'est peut-être un mot tabou, mais il y a une forme de oui
00:56:40la question des flux, de l'immigration massive
00:56:42entre guillemets
00:56:44et ça a des conséquences
00:56:46ça a des répercussions, donc après qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui
00:56:48est-ce que finalement on se ferme les yeux et on se dit
00:56:50on applique la même formule depuis 10
00:56:5220, 30 ans avec ce qu'on connait aujourd'hui
00:56:54l'identité nationale c'est pas un mauvais mot
00:56:56ça regroupe beaucoup de choses
00:56:58il y a la langue, il y a des traditions, il y a une façon de vivre
00:57:00quand on vient en France par exemple
00:57:02quand vous êtes d'un pays étranger
00:57:04ou même quand vous êtes un touriste et que vous décidez de venir en France
00:57:06c'est que ça évoque quelque chose
00:57:08chez vous, une façon de vivre, des principes
00:57:10il y a quelque chose, il y a un idéal
00:57:12on va être attiré par la France
00:57:14pour toutes sortes de choses, quand vous allez dans un autre pays
00:57:16c'est pour la même chose
00:57:18donc à un moment donné c'est ça aussi qu'on veut
00:57:20protéger dans le temps et il y a une question
00:57:22d'intégration, il y a une question
00:57:24de proportion aussi
00:57:26il y a quelque chose même qui se fait de façon organique
00:57:28c'est à dire que quand il y a une question
00:57:30de proportion ça se fait même un peu plus
00:57:32naturellement cette assimilation
00:57:34cette intégration
00:57:36deux mots rapides
00:57:38les français préfèrent parler plus
00:57:40d'appartenance à la culture française
00:57:42qu'à l'identité
00:57:44par contre la culture française
00:57:46les français arrivent à la définir
00:57:48et c'est une différenciation ces cultures françaises
00:57:50c'est intéressant
00:57:52merci Elodie d'être passée
00:57:54on va voir dans 180 minutes un faux week-end
00:57:56on va prendre la direction d'Israël avec ces images
00:57:58qui ont bouleversé
00:58:00tout un pays hier mais pas
00:58:02qu'Israël, le monde entier je pense
00:58:04a été bouleversé par ces images israéliens
00:58:06libérées par le Hamas
00:58:08les visages émaciés, le regard vide
00:58:10c'est le moins que l'on puisse dire, on voit tout cela
00:58:12avec Charlotte Diry
00:58:14amégris, éprouvés
00:58:16et marqués, après près de 500 jours
00:58:18de captivité aux mains du Hamas
00:58:20Ouad Ben Ami, Elie Charabi
00:58:22et Or Levi portent sur eux
00:58:24les marques de leur détention
00:58:26malgré la joie de retrouver leurs proches
00:58:28les familles des ex-otages ont été stupéfaites
00:58:30de les retrouver aussi affaiblis
00:58:32ça a été vraiment très dur
00:58:34de le voir comme ça, il ne se ressemble plus
00:58:36on voit qu'il a énormément souffert
00:58:38durant tout ce temps où il n'a pas été à la maison
00:58:40c'est vraiment difficile
00:58:42pour moi de le voir comme ça, vraiment difficile
00:58:44durant 16 mois
00:58:46ils ont vécu l'enfer
00:58:48le regard vide et les traits tirés
00:58:50témoignent de l'horreur à laquelle
00:58:52ils ont dû faire face
00:58:54depuis le début de la trêve, aucun autre otage
00:58:56n'était apparu si marqué
00:58:58ce qui provoque consternation et effroi
00:59:00dans tout le pays
00:59:02ce matin nous avons vu
00:59:04un problème de grave maltraitance
00:59:06qui exprime
00:59:08l'horreur qu'ils ont vécu
00:59:10dans leur captivité
00:59:12l'état de leur corps
00:59:14ce sont des images
00:59:16difficiles
00:59:18pour leur famille
00:59:20pour les familles des autres otages
00:59:22et pour nous
00:59:24la faiblesse des otages libérés hier
00:59:26laisse planer l'inquiétude quant à l'état de santé
00:59:28de ceux qui restent captifs à Gaza
00:59:3073 personnes demeurent prisonnières du Hamas
00:59:32parmi elles, une quarantaine
00:59:34serait toujours en vie
00:59:36Florian Roger, merci
00:59:38je le disais, je commentais ces images
00:59:40hier en direct
00:59:42avec Olivier Benkemoun
00:59:44non vous n'étiez pas avec nous hier
00:59:46ces images sont terribles
00:59:48on peut être très inquiet
00:59:50pour la suite et la poursuite
00:59:52du cessez-le-feu
00:59:54on est très inquiet pour les otages restants
00:59:56pour la poursuite du cessez-le-feu
00:59:58ce qui ressort à la vue de ces images
01:00:00c'est que le Hamas
01:00:02utilise l'image
01:00:04comme une arme de guerre
01:00:06il utilise l'horreur comme arme de guerre
01:00:08il a utilisé le viol comme arme de guerre
01:00:10pendant le 7 octobre
01:00:12c'est la définition même du terrorisme
01:00:14ils veulent instiller la terreur
01:00:16chez les israéliens
01:00:18et dans le monde entier
01:00:20en montrant à quel point ils sont horribles
01:00:22avec les otages, à quel point ils sont capables
01:00:24de toutes les exactions possibles
01:00:26c'est la définition même du terrorisme
01:00:28le Hamas est un mouvement terroriste
01:00:30et tous ceux qui disent le contraire
01:00:32c'est vraiment honteux
01:00:34et c'est ignoble à la vue d'images comme ça
01:00:36ce qui est terrible Brice
01:00:38c'est que ces images nous ont rappelé
01:00:40des images qu'on a malheureusement vécues
01:00:42à une certaine période de notre histoire
01:00:44et qu'on aurait aimé ne plus voir
01:00:46ces images sont insupportables
01:00:48elles me rappellent
01:00:50ce qu'a fait le National Socialisme
01:00:52en 1934, le congrès de Nuremberg
01:00:54cette mise en scène médiatique
01:00:56et macabre, on la retrouve là
01:00:58les nouveaux fascistes
01:01:00ce sont ces gens là
01:01:02et je ne comprends pas
01:01:04que l'on continue à montrer ces images là
01:01:06Bertrand Descaires est avec nous
01:01:08on va retourner à Rome
01:01:10parce qu'on l'a appris cette semaine
01:01:12Bertrand, pour la première fois depuis le début de son règne
01:01:14le roi Charles III va se rendre début avril
01:01:16au Vatican pour rencontrer le pape
01:01:18François, il sera accompagné
01:01:20de son épouse je crois, la reine Camilla
01:01:22et que sait-on de cette visite ?
01:01:24Absolument, le communiqué est tombé ce jeudi
01:01:26par Buckingham Palace, la visite aura lieu
01:01:28début avril, c'est très attendu
01:01:30à une visite d'un souverain, enfin d'un roi
01:01:32d'Angleterre au Vatican
01:01:34c'est dans le cadre du
01:01:36Jubilé 2025, vous savez c'est l'année sainte
01:01:38qui va amener plus de 30 millions de fidèles
01:01:40à Rome
01:01:42entre autres, alors le communiqué est assez
01:01:44laconique, comme souvent avec Buckingham Palace
01:01:46on nous dit qu'ils visiteront la chapelle
01:01:48Sixtine, vous savez, c'est là qu'a lieu le conclave
01:01:50c'est l'une des pièces les plus
01:01:52célèbres des 1400 salles
01:01:54que compte le Vatican, il devrait y avoir un déjeuner
01:01:56avec le souverain pontife et une visite
01:01:58de Ravenne en Émilie-Romagne
01:02:00qui est dans le nord de la côte adriatique
01:02:02pour souligner les liens entre les deux nations
01:02:04on parle beaucoup de la visite au Vatican
01:02:06je tiens quand même à préciser qu'il s'agit d'une visite
01:02:08au Saint-Père et à la République italienne
01:02:10donc concrètement
01:02:12que va-t-il se passer, racontez-nous
01:02:14ça va être vraiment le déroulé
01:02:16d'une visite d'État, on rappelle que c'est pas la
01:02:18première fois, c'est pas la première fois qu'ils se rencontrent
01:02:20il y a été en avril 2017
01:02:22déjà pour une audience privée, en octobre 2019
01:02:24il a assisté à une canonisation
01:02:26bref, pour répondre à votre question, à quoi
01:02:28peut-on s'attendre, à tous les rituels d'une visite
01:02:30d'État, ils vont parler de quoi, probablement
01:02:32de la crise climatique, de la religion
01:02:34des humanitaires, on imagine
01:02:36que le pape va dire qu'il pense beaucoup
01:02:38et qu'il prie beaucoup pour le cancer du roi
01:02:40et de subit la princesse de Galles, on imagine
01:02:42on imagine, on imagine beaucoup
01:02:44ce qui paraît en tout cas plus évident Thierry
01:02:46c'est que le pape va s'adresser
01:02:48au roi en lui donnant du votre majesté
01:02:50le roi va s'adresser au pape
01:02:52en lui donnant du votre sainteté
01:02:54il va rentrer dans ce qu'on appelle
01:02:56la cour
01:02:58officielle
01:03:00du Vatican, avec la fameuse
01:03:02Bentley Royal, qui l'accompagne en permanence
01:03:04à plus de 3 tonnes
01:03:066 mètres de long
01:03:08qui est la voiture qui est utilisée lors des voyages officiels
01:03:10et la reine sera habillée en noir
01:03:12puisqu'elle ne pourra pas arborer ce que l'on appelle
01:03:14le privilège du blanc
01:03:16seules peuvent entrer au Vatican en blanc
01:03:18les épouses de souveraines catholiques
01:03:20et ici on rappelle que c'est un rendez-vous
01:03:22entre certes deux chefs d'État
01:03:24mais deux chefs religieux également
01:03:26puisque le pape est chef des 1,3
01:03:28milliards de catholiques sur Terre
01:03:30Charles est chef des Anglicans
01:03:32il en suivra cette visite avec vous
01:03:34j'en suis persuadé
01:03:36l'actualité du jour évidemment
01:03:38c'est ce meurtre de Louise, 11 ans
01:03:40la collégienne était retrouvée morte dans un bois
01:03:42dans la nuit de vendredi à samedi
01:03:44on va retrouver
01:03:46notre équipe à Epinay-sur-Orge
01:03:48Maxime Legué et Charles Baget
01:03:50avec une forte mobilisation
01:03:52des forces de l'ordre
01:03:54pour retrouver
01:03:56l'arme du crime
01:03:58on ne sait pas encore au moment où on se parle
01:04:02oui effectivement
01:04:04Thierry au niveau du bois des Templiers
01:04:06c'est à cet endroit là que la jeune
01:04:08fillette Louise de 11 ans
01:04:10a été retrouvée morte
01:04:12et un vaste dispositif de police
01:04:14plus de 120 fonctionnaires
01:04:16qui sont en train de patrouiller, se mobiliser
01:04:18pour trouver des indices
01:04:20ici là où nous nous trouvons
01:04:22devant l'établissement où elle était
01:04:24scolarisée depuis le début de la matinée
01:04:26ce sont de nombreux habitants
01:04:28des familles, des camarades de classe
01:04:30qui viennent spontanément déposer
01:04:32des fleurs qui se recueillent
01:04:34en silence, il y a
01:04:36des larmes, des bougies qui sont
01:04:38allumées, des lettres qui sont
01:04:40déposées et des mots
01:04:42pour rendre hommage à
01:04:44Louise, un petit ange
01:04:46qu'on n'oubliera pas, voilà ce qu'on peut lire
01:04:48notamment sur ces lettres
01:04:50et puis ces habitants forcément
01:04:52ils s'identifient puisque beaucoup ont
01:04:54des enfants de l'âge de
01:04:56Louise, ils sont encore abasourdis
01:04:58par la nouvelle, on a recueilli quelques
01:05:00témoignages qu'on vous propose d'écouter
01:05:02on est choqué
01:05:04on s'imagine pas
01:05:06que ce genre de choses puisse arriver
01:05:08à côté
01:05:10j'ai 4 enfants donc forcément oui j'ai peur
01:05:12j'ai très très peur
01:05:14ça nous fait mal, très mal
01:05:16pour les parents, pour le petit
01:05:18et le pauvre, avoir une mort comme ça
01:05:20c'est pas juste
01:05:22je suis en colère
01:05:24qu'on ne nous protège pas, qu'on ne protège pas
01:05:26nos enfants, je suis une maman avant tout
01:05:28je pense très fort à ces parents
01:05:30qui ont perdu leur petite fille
01:05:32je me dis pour sa famille, pour ses amis
01:05:34qui ont été là, qui sont tristes
01:05:36pour les soutenir
01:05:38car ils en ont besoin
01:05:40parce que c'est du mal à vivre
01:05:42de perdre quelqu'un de très cher
01:05:44et très jeune
01:05:46vous l'avez entendu
01:05:48une émotion qui est vive
01:05:50dans laquelle s'ajoute un sentiment d'injustice
01:05:52et d'incompréhension, pourquoi s'en être pris
01:05:54ainsi à une telle fillette
01:05:56de 11 ans, c'est toute
01:05:58la question que se posent les habitants ici
01:06:00et les enquêteurs, puisque au moment
01:06:02où je vous parle, l'individu
01:06:04qui est le suspect présumé n'a toujours pas été
01:06:06retrouvé. Et Maxime Le Gues
01:06:08je suppose qu'il y a une grosse peur des parents
01:06:10tant qu'on n'a pas d'informations
01:06:12sur ce qui s'est passé sur place
01:06:14oui effectivement
01:06:16Thierry, vive inquiétude
01:06:18des parents, on a pu échanger
01:06:20avec beaucoup d'entre eux qui nous disent
01:06:22qu'il est désormais impossible d'imaginer
01:06:24que demain, pour la rentrée
01:06:26des classes ici, que les enfants
01:06:28viennent tout seuls ou
01:06:30rentrent de l'établissement scolaire à la maison
01:06:32et ne soient pas accompagnés, c'est ce que nous a
01:06:34confirmé notamment aussi
01:06:36une responsable représentante des
01:06:38parents d'élèves de ce collège
01:06:40André Mauroy qui nous disent
01:06:42qu'effectivement il y a une grande inquiétude
01:06:44pour les parents
01:06:46et pour ce qui est le devenir
01:06:48de leur enfant dans ce contexte
01:06:50effectivement où on n'a toujours pas
01:06:52retrouvé l'individu responsable
01:06:54où il y a, je cite, un fou potentiellement
01:06:56dans la nature
01:06:58et effectivement dans ce climat-là
01:07:00difficile pour ce petit village de
01:07:02Épinay-sur-Orge de retrouver de l'inquiétude
01:07:04tant que l'individu n'aura pas été interpellé
01:07:06Merci beaucoup Maxime Le Gues
01:07:08et Charles Bagé depuis Épinay-sur-Orge
01:07:10on arrive quasiment au terme
01:07:12de notre émission, ce soir Emmanuel Macron
01:07:14va s'exprimer sur un grand
01:07:16journal de 20 heures, il va parler
01:07:18de l'intelligence artificielle
01:07:20puisqu'il y a un sommet international qui débute demain à Paris
01:07:22et je ne résiste pas à l'envie de vous montrer
01:07:24son petit clip qui est diffusé sur Instagram
01:07:26on réagira très rapidement, regardez
01:07:34Je fais cette petite vidéo pour essayer de vous remonter
01:07:36le moral
01:07:40Je prends ensuite tous les cheveux qui restent
01:07:42sur le côté droit
01:07:44On est attaché à la bagnole
01:07:46On aime la bagnole et moi je l'adore
01:07:52N'hésite pas à t'abonner pour plus de vidéos
01:07:54Bisous mes petits loups
01:07:56Bien joué
01:07:58C'est assez bien fait, ça m'a plutôt fait rire
01:08:00Mais plus sérieusement avec l'intelligence artificielle
01:08:02on peut faire de très grandes choses, changer la santé, l'énergie
01:08:04la vie dans notre société
01:08:06et donc la France et l'Europe doivent être au coeur de cette révolution
01:08:08pour saisir toutes leurs chances et pour pousser aussi
01:08:10les principes qui sont les nôtres, ce en quoi nous croyons
01:08:12C'est le but de ce sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle
01:08:14c'est dès demain à Paris
01:08:16Alors je compte sur vous
01:08:22Ok, là c'est bien moi
01:08:24Et là c'est bien moi aussi
01:08:26Petit tour de table
01:08:28sur ce clip
01:08:30Je trouve que c'est plutôt marrant
01:08:32d'avoir cette autorisation
01:08:34ça faisait un moment qu'il y avait pas mal de vidéos
01:08:36faites de l'intelligence artificielle
01:08:38et les gens avaient plutôt tendance
01:08:40à se moquer du Président de la République
01:08:42et je trouve que c'est plutôt habile de le reprendre à son compte
01:08:44et en plus d'en rire
01:08:46Moi je dirais
01:08:48humour et dérision
01:08:50Après est-ce que c'est le rôle
01:08:52est-ce qu'on désacralise pas encore une fois
01:08:54la fonction présidentielle ?
01:08:56Point d'interrogation
01:08:58J'ai l'impression que certains ont la réponse
01:09:00Je continue, Florian, rapide
01:09:02Bien sûr qu'il ne nous avait pas habitué
01:09:04à savoir faire un peu d'autodérision
01:09:06Le sujet derrière c'est un sommet
01:09:08mais pourquoi faire ?
01:09:10Ce qu'il faut vous rappeler sur l'IA
01:09:12c'est que c'est ceux qui ont la technologie
01:09:14qui contrôlent comment elle est utilisée
01:09:16et en Europe, il n'y a pas de grandes entreprises de l'IA
01:09:18Carima, deux mots et Bertrand
01:09:20Moi j'ai trouvé la vidéo très drôle
01:09:22mais c'est vrai que ça peut être perçu
01:09:24comme une forme de désacralisation
01:09:26de la fonction, surtout dans un contexte
01:09:28qu'on connaît actuellement dans cette période de blocage
01:09:30mais bon, ceux qui l'ont fait
01:09:32ils l'ont bien réussi, ça il n'y a pas de doute
01:09:34Je suis d'accord, mais de la part du palais de l'Élysée
01:09:36moi je salue quand même la modernité
01:09:38parce qu'on constate quand même que ce clip
01:09:40il est repris sur Twitter, sur Facebook
01:09:42sur TikTok, sur Instagram
01:09:44j'en passais des meilleurs, alors que si ça n'avait pas été
01:09:46aussi drôle, ça n'aurait pas fait
01:09:48autant de buzz, pour moi je dis bravo
01:09:50Je voulais terminer sur une note un petit peu plus
01:09:52légère, mais je pense que je suis assez
01:09:54d'accord avec Brice Socol
01:09:56je pense que ça va faire réagir une certaine classe politique
01:09:58mais en tout cas, merci de
01:10:00m'avoir accompagné
01:10:02Merci à toute l'équipe qui m'a entouré pour préparer ces deux heures
01:10:04Déborah Smadja, Sébastien Caquineau, le fidèle
01:10:06Romain Gauguelin, le fidèle, Quentin Lefort, le fidèle
01:10:08Sandra Thiombeau pour l'info, merci à la programmation
01:10:10Anthony Bosset-Skama, dans quelques instants
01:10:12pas trop en question, et ensuite
01:10:14le grand rendez-vous politique de CNews, Manuel Bompard
01:10:16et à 17h, ne ratez pas surtout
01:10:18l'excellent
01:10:20Olivier de Caron-Fleck pour Punchline, bye bye, belle semaine
01:10:22à la semaine prochaine, vendredi