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Retrouvez le replay de la 4e étape de l'Étoile de Bessèges-Tour du Gard du 08/02/2025.

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00:00:00La suite de notre février royal, 19 sports, plus de 200 heures de direct, on a commencé
00:00:15avec le ski alpin ce matin, la descente fameux aux championnats du monde à Saint-Le-Barth,
00:00:19et bien on en est sur l'étoile de Bessèges désormais.
00:00:21Allez les coureurs en direct, allons-y, une soixantaine de kilomètres à parcourir.
00:00:25On va découvrir ensemble le profil également de cette quatrième étape et faire un point
00:00:33sur la course qui est devant, tiens.
00:00:35Oui mais Saoud, un profil remanié, vous le voyez ici sur ce qui vous est présenté,
00:00:40remanié raccourci, 135 km au lieu des 156 prévus initialement, il y a des travaux sur
00:00:47la route et donc ça n'a pas de rapport direct avec ce qui s'est passé hier, si ce n'est
00:00:52que l'on fait preuve peut-être d'un zèle dans la précaution et on le comprend bien
00:00:55de la part des organisateurs après cette polémique que nous évoquions il y a quelques
00:00:59minutes.
00:01:00Donc petit raccourcissement sans grand changement, l'arrivée au Mont Bouquet sera le point d'orgue
00:01:05de cette étape, la seule arrivée au sommet, 4,6 km à 9%, ça promet une course de côte
00:01:10passionnante dans son final et vous le disiez mais Saoud, il y a une échappée pour l'instant
00:01:14aux avant-postes avec quatre coureurs, quatre coureurs avec deux Français et deux Belges
00:01:18qui se sont échappés, on y revient dans un instant.
00:01:21Christophe Riblon, Pierre Rolland à nos côtés pour vivre cette étape et force est de constater
00:01:25que le temps aujourd'hui est encore très mauvais, peut-être autant voire plus qu'hier,
00:01:32en tout cas c'est ce qui était annoncé, davantage de pluie, davantage de précipitation
00:01:37puis du vent également qui souffle toujours sur cette région.
00:01:39Et le froid bien sûr, et le vent avec le froid Pierre.
00:01:42Bonjour Patrick, bonjour à tous, ça fait plaisir de voir les coureurs sur un vélo,
00:01:49pour le coup, ils n'ont pas de chance, il ne fait vraiment pas beau et ça ne va pas s'améliorer,
00:01:54il n'y aura aucune amélioration, hier ils ont quand même eu un petit moment d'accalmie
00:02:01mais là aujourd'hui ça va être compliqué, ça va être dantesque donc les 20 km de moins
00:02:05ils sont le bienvenu, j'ai envie de dire, à l'image Alexis Brunel de la TotalEnergie,
00:02:10lui qui fait son retour dans les pelotons professionnels, il est à l'avant aujourd'hui.
00:02:15Effectivement, il avait fait un passage de deux ou trois saisons, je crois, chez les amateurs
00:02:22avant de revenir, alors qu'on se souvient qu'il avait débuté au sein de la formation Groupama FDJ,
00:02:28puis il était parti chez UAE, saison en WorldTour qui avait été brutalement interrompue en cours d'année.
00:02:34Et donc il revient sous le maillot de l'équipe TotalEnergie dans une poutine bien connue en France,
00:02:40ce n'est pas le seul français que l'on a aux avant-postes.
00:02:42Le voici le deuxième, Kylian Théo, qui est le mieux placé également au classement général.
00:02:49Il est tombé, regardez son cuissard visiblement, son petit cuissard certainement en début d'étape.
00:02:55Et donc il est présent, lui, avec un retard d'une minute cinquante-quatre sur le leader de la course,
00:03:00le classement en y revient juste après.
00:03:01Deux coureurs belges également dans cet échappé, le meilleur grimpeur désormais de cette étoile de Bessèges,
00:03:07Victor Vercouilly qui doit en être à sa troisième échappée matinale,
00:03:11et puis Simon Deherse qui est belge également et qui appartient à la formation Alpecine de Queninck,
00:03:20un coureur âgé de 23 ans qui s'était quand même bien fait remarquer l'an passé pour sa première année en WorldTeam,
00:03:30en remportant sa première victoire en Belgique, le Grand Prix Eric Van Leeuwen,
00:03:34et puis en terminant deuxième de Venendal-Venendal, une semi-classique néerlandaise.
00:03:39Le peloton, vous l'avez actuellement à l'image, un peloton qui a encore perdu une équipe, la neuvième équipe à se retirer.
00:03:47Il y en a qui le font avec un temps de retard, ils ont peut-être le temps de la réflexion,
00:03:51cela dit parfois c'est bien de réfléchir aussi, et on a donc vu l'équipe Kern Pharma qui a choisi de ne pas repartir ce matin,
00:03:59alors qu'elle était quasiment au complet à repartir hier après les incidents que nous avons largement évoqués.
00:04:06L'équipe Kern Pharma qui est une équipe, une pro-team espagnole, du coup ça nous fait quoi ?
00:04:12Ça nous fait 60 coureurs encore en course et une majorité de coureurs français,
00:04:17et puis également des favoris qui changent évidemment au fil des étapes compte tenu de ces événements.
00:04:23Le favori tout désigné pourrait-on dire c'est Arnaud Delis,
00:04:27puisque hier il a fait doubler, il a remporté l'étape de baissage, il a pris le maillot de leader,
00:04:33il est suivi au classement par deux coureurs qui ne sont pas forcément à l'aise dans une étape comme celle d'aujourd'hui,
00:04:39plutôt sprinter Paul Penouette évidemment, il est deuxième à 6 secondes,
00:04:43le troisième c'est Sandy Dujardin de Total Energy,
00:04:47ces deux-là on ne comptera pas non plus sur eux pour le contre-la-montre de dimanche sur les hauteurs d'Alès,
00:04:53alors on descend un petit peu dans le classement, Valentin Tabellion,
00:04:56excellent résultat pour ce coureur français d'une équipe continentale, l'équipe Van Ryssel-Roubaix,
00:05:01à la quatrième place, à la cinquième place, Kevin Vauclin qui faisait déjà figure de grand favori,
00:05:06et bien il est à nouveau deuxième l'année dernière à deux petites secondes seulement,
00:05:10de Matt Spedersen, je vous le dis, cinquième à 10 secondes, tout comme Pierre Latour,
00:05:16sixième avec le même retard, et Kevin Genietz, septième le luxembourgeois de Groupama FDJ,
00:05:22derrière on retrouve un tir groupé des Flanders-Baloises qui sont respectivement huitièmes, neuvièmes, dixièmes, onzièmes,
00:05:29non pas onzièmes, oui oui, onzièmes également,
00:05:32et c'est Vincent Van Hemelen qui est le mieux placé, à 13 secondes,
00:05:36voilà en ce qui concerne les premiers à noter quand même la treizième place de Dylan Teuns,
00:05:41et la seizième place de Benjamin Thomas, qui sont respectivement à 14 et 18 secondes,
00:05:46il ne faut pas les écarter de la course au classement final de cette étoile de baissage,
00:05:51d'autant que le dernier cité, Benjamin Thomas, s'y est déjà imposé dans le passé, je crois que c'était en 2022.
00:05:57Cette échappée d'abord, elle est là pour amuser la galerie non, quand même, dans une étape de côte comme celle d'aujourd'hui, Christophe Riblon ?
00:06:03Je ne sais pas si elle est là pour amuser la galerie, non non, je pense qu'elle est là pour saisir sa chance,
00:06:08les coureurs à l'avant, ils ne sont pas très très bien classés, le mieux c'est Kylian Théau à 1'54,
00:06:12donc voilà, on a aussi l'espoir de, peut-être au moins, d'entamer l'ascension du Mont Bouquet à l'avant,
00:06:18je pense, en tout cas, il y a des choses à aller chercher quand même en cours de route,
00:06:22il y a des classements de la montagne, il y a différents classements annexes comme ça,
00:06:27et puis, on l'a dit tout à l'heure avec Pierre, il ne fait pas beau, il fait froid et moi quand c'était comme ça,
00:06:31je préférais être à l'avant quand même, c'est quand même beaucoup plus simple, il fait moins froid que d'être dans le peloton,
00:06:36donc voilà, non, je pense qu'on a tout simplement envie de saisir peut-être une opportunité,
00:06:42ce qui va arriver, ça je n'en sais rien, mais en tout cas pour l'instant, là même si on n'a pas les écarts
00:06:47qui s'affichent à l'écran, les infos que nous on a, on doit être autour de la minute à peu près,
00:06:52donc voilà, on laisse très très peu de marge de manœuvre à s'être échappé.
00:06:58Vous avez vu de loin la ville d'Uzès, on est passé à deux reprises, on devait passer à deux reprises à Uzès,
00:07:04on n'y est passé qu'une seule fois dans la cité du Cal et vous avez aperçu le château d'Uzès
00:07:10qui avait été bâti sur un ancien camp romain et qui résume un peu toute l'histoire de France par son architecture
00:07:19du Moyen-Âge à la Renaissance, du siècle des Lumières au temps moderne,
00:07:23à un château qui est en complète rénovation depuis très longtemps,
00:07:28depuis que la famille d'Uzès à la fin du 18e siècle a décidé de commencer ça et c'est encore en cours aujourd'hui.
00:07:34Donc si vous passez par Uzès, essayez de choisir un temps plus adapté pour aller se promener dans les ruelles de cette belle cité du Cal.
00:07:44Il y a du vent, ça se voit quand même à l'altitude du peloton.
00:07:46Il y a du vent, il pleut, il fait froid, quand on est coureur cycliste, qu'on passe ce genre de journée,
00:07:53je peux vous dire qu'il y a un paquet de moments où on se demande ce qu'on fait là, très honnêtement,
00:07:58on se dit là j'ai pas choisi le bon métier et puis après le soir on prend la douche et le lendemain on recommence,
00:08:03on oublie la souffrance mais là aujourd'hui très clairement ça n'a pas été une partie de plaisir,
00:08:09on a surtout hâte que ça monte pour un peu se réchauffer,
00:08:15à 5 degrés la pluie avec du vent, c'est les conditions les pires qu'on puisse avoir sur un vélo.
00:08:22Et ce n'est pas les premières pluies, quand on voit comment les champs sont gorgés d'eau,
00:08:26ce qui faisait redouter la neige au Mont Bouquet mais également les inondations, les chaussées submergées.
00:08:34On l'a vu déjà hier, un moment sur la course, on a vu qu'on indiquait aux coureurs de passer sur le côté droit de la route,
00:08:43de façon à éviter une énorme flaque, bientôt on demandera aux organisateurs d'aller éponger les routes aussi.
00:08:49Non je plaisante, je fais du mauvais esprit, vraiment, je vois Christophe Fribourg qui...
00:08:54Vous vous souvenez de ces images où les coureurs passaient dans des flaques d'eau énormes,
00:08:58il y avait même un coureur qui avait fait un aquaplaning en U23 contre Lamont, vous vous souvenez de ces images ?
00:09:04Et vous vous souvenez de qui était devenu champion du monde sur le circuit d'Arogate chez les pros ?
00:09:09Eh bien c'était Mads Pedersen, qui a toujours confié son amour de l'étoile de Bessèges, d'ailleurs j'apporte une précision...
00:09:16Son amour du mauvais temps aussi, il aime bien !
00:09:19Mads Pedersen, il a toujours aimé le mauvais temps effectivement, ce qui en fait un excellent coureur de classique,
00:09:23les classiques sont généralement au printemps, au printemps-automne, ils ne sont pas au cœur de l'été.
00:09:27Et Mads Pedersen, hier, il était non partant avant le départ, donc non partant, son équipe s'est retirée,
00:09:34j'avoue que ça m'avait un petit peu surpris parce que Mads Pedersen aime beaucoup les organisateurs de l'étoile de Bessèges,
00:09:39il n'était plus là, souffrant depuis le premier jour, son équipe elle s'est retirée une fois qu'il avait de toute façon décidé de ne pas partir,
00:09:46après les incidents, et notamment cette voiture qui a refait éruption dans le peloton au bout de 22 km lors de la 3ème étape hier.
00:09:54Arnaud Delis, le champion de Belgique, vainqueur de l'étape hier et leader, ça ne se voit pas parce qu'il a recouvert son maillot corail d'un imperméable.
00:10:00Et l'hommage on a 100% de l'équipe Loto !
00:10:02Il y a tout le monde qui est là !
00:10:04Ça c'est quand même l'anecdote, j'ai eu le témoignage d'un directeur sportif d'une équipe,
00:10:13qui a vu passer les coureurs, il s'était arrêté en cours de route parce que les directeurs sportifs ne sont pas forcément dans la voiture qui suit,
00:10:23il a vu passer son équipe, il a vu, mais ils ne sont plus que deux, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
00:10:27Non, ils ne savaient même pas !
00:10:29Il y en a qui avaient fait demi-tour, il y a eu une rumeur, la rumeur qui s'était propagée dans le peloton que la course n'allait pas repartir,
00:10:35ils se sont retournés au bus, puis après il était trop tard pour revenir et prendre le départ.
00:10:39Ils ont fait demi-tour parce qu'il n'y a pas la place dans les voitures qui suivent les coureurs, il n'y a pas la place pour tout le monde !
00:10:46On était seulement à 20 km de là où étaient stationnés les bus, les coureurs ont fait demi-tour, ils sont rentrés par leur propre chef,
00:10:52et on ne savait pas qui avait dans le peloton de son équipe, c'est quand même bien, c'est quand même grandiose !
00:10:59On revoit les échappés ici à l'image, on vous rappelle la présence des deux Français dans cet échappé, deux Français, deux Belges,
00:11:08c'est souvent ça, et d'ailleurs ça résume assez bien la tradition de l'Etoile de Bessèges,
00:11:12parce qu'on retrouve souvent au départ de cette épreuve des Français et des Belges très motivés sur cette première course par étapes,
00:11:19sur le sol français, avec ici Alexis Brunel,
00:11:24Alexis Brunel, vainqueur d'une étape dans le passé, lors de sa première vie sur un vélo, vainqueur d'une étape de l'Etoile de Bessèges,
00:11:31c'était à Bellegarde en 2020, et ancien vainqueur de Paris-Tour Espoir.
00:11:36Il se tape les mains sur les cuisses, c'est tout simplement pour venir refaire circuler un petit peu le sang au bout des doigts,
00:11:43parce que là il doit avoir les mains qui piquent, les mains qui brûlent, il ne doit plus sentir ses doigts,
00:11:48et donc c'est une stratégie de se secouer les mains, de se les taper le long des cuisses pour un peu restimuler les extrémités.
00:11:58On fait un peu comme on peut, on peut mettre aussi des crèmes chauffantes avant de partir, un peu partout,
00:12:04forcément sur les cuisses mais on en met aussi sur les mains, les pieds, le bas du dos, la nuque.
00:12:08Arnaud Delis, on en parlait il y a quelques instants avec son seul équipier à ses côtés encore en course,
00:12:15Claire Bricogne et Pierre Fabre l'ont rencontré ce matin,
00:12:19écoutez ce qu'ils pensent de cette situation un petit peu inédite et involontaire évidemment,
00:12:23de la part de l'effectif qui l'entoure dans cette quête d'une victoire sur l'étoile de Bessèges.
00:12:31On n'est plus que deux, hier c'était difficile à communiquer,
00:12:37parce que ça partait un peu dans tous les sens et au final on s'est retrouvés, moi et Baptiste devant dans la course,
00:12:46et mes équipiers, il y a vraiment eu un brouhaha et on n'a pas su communiquer,
00:12:52parce que mes équipiers étaient quand même vachement déçus, ils avaient aussi l'envie de continuer
00:12:56et là malheureusement on n'est plus que deux.
00:12:59On n'est plus que deux et on a le maillot de leader à défendre, aurait pu ajouter Arnaud Delis.
00:13:03Alors justement, est-ce qu'il peut remporter l'étoile de Bessèges ?
00:13:06Il a remporté dans le passé une étape, l'étape de Bessèges où il a récidivé hier,
00:13:12mais peut-il remporter le classement final de l'étoile de Bessèges face au Vauclin, la Tour, Gignets, Thuns, etc.
00:13:21C'est la question qu'on se pose, c'est également la question qu'on lui a posée avant l'arrivée au Mont Bouquet,
00:13:26et puis bien sûr avant le chrono de demain.
00:13:29J'adore, là deux ans j'étais aussi dans cette même configuration avec le maillot de leader au jour de l'étape du Mont Bouquet,
00:13:39mais au final je ne sais plus de l'étape, je pense qu'il y a quelque chose à faire avec ce temps qui est vraiment très mauvais.
00:13:50Sur des images de Louis Fabre, et pas Pierre Fabre, ce n'est pas le fils ou le petit-fils du pharmacien.
00:13:58On revient sur le classement, le classement général.
00:14:02Donc en l'état, Arnaud Delis qui devance, Paul Penouette, Sandy Dujardin, Valentin Tabellion,
00:14:08qui rappelons-le appartient à l'équipe Van Ryssel-Roubaix, une équipe continentale,
00:14:12Kevin Vauclin, Pierre Latour, Kevin Gignets, que des coureurs qui appartiennent à des équipes françaises.
00:14:19Et en ce qui concerne les propos d'Arnaud Delis, enfin remis bien sûr le leader de la course,
00:14:23ses adversaires sont avant tout au sein d'équipes françaises.
00:14:26Arnaud Delis vous, qu'est-ce que vous en pensez quant à ses ambitions de bien figurer sur cette fin d'étoile de Bessèges et pourquoi ne pas de remporter la victoire ?
00:14:34C'est quoi la question ? De bien figurer ou de pouvoir défendre soin de gagner ?
00:14:37Non, pas de gagner l'étape, de gagner le général.
00:14:40Non, pour moi je n'y crois pas du tout. J'y crois pas du tout parce qu'aujourd'hui, irrémédiablement, il va perdre du temps.
00:14:44Et demain, en contre-la-monte, il a des adversaires qui sont très proches de lui au général,
00:14:48qui vont certainement lui passer devant aujourd'hui et qui roulent beaucoup plus vite que lui en contre-la-monte.
00:14:53Qui ont même, en l'occurrence, Vauclin, qui l'a remporté l'année dernière.
00:14:57Donc voilà, pour moi, non.
00:14:59Aller faire un top 10, comme il l'a dit il y a deux ans, je crois qu'il avait fait ça, il avait fait 7 ou 8,
00:15:03là il nous disait, ça oui, aller faire un top 10, ça c'est envisageable.
00:15:06Maintenant, aller remporter l'étoile de Bessèges avec le parcours proposé aujourd'hui et celui de demain en contre-la-monte, pour moi c'est impossible.
00:15:12Pierre, les premiers se tiennent en très peu de temps quand même.
00:15:15Puisque l'on a pas moins de 22 coureurs qui se tiennent en 18 secondes.
00:15:19Bon, c'est toujours le cas sur l'étoile de Bessèges.
00:15:21Il y a des modifications à l'arrivée aussi aujourd'hui.
00:15:23Encore aujourd'hui, oui, 10 secondes au premier.
00:15:25Il n'y en aura pas évidemment demain dans le chrono.
00:15:27Il ne peut pas gagner. Il ne peut pas gagner au mot bouqué.
00:15:29C'est impossible qu'il s'impose avec cette ascension.
00:15:34Kevin Vauclin, il devrait lui mettre à peu près 2 minutes, d'après mes calculs, sur l'arrivée.
00:15:41En fait, l'année dernière, il y a deux ans, c'est simple, il termine 8ème de l'étape, à 1'34 du vainqueur.
00:15:46Skjelmose, Powell dans la même seconde.
00:15:49Mais un Vauclin lui avait pris du temps, sachant qu'il était parti avec une minute de retard.
00:15:54Parce que vous vous souvenez, il y avait des cassures un petit peu partout.
00:15:57Donc logiquement, il est capable d'aller faire dans les 10 premiers, ça c'est sûr.
00:16:01Mais gagner, non, il y aura des Pierre Latour, Vauclin, ils seront bien supérieurs à Arnaud Delis.
00:16:06Qui a toujours le sourire, malgré une météo difficile.
00:16:10Et ça doit être compliqué pour ses équipiers, Arnaud Delis.
00:16:14Parce que quand tu as le leader qui dit, on y va, et que toi en tant qu'équipier, tu rentres, tu bâches, comme on dit.
00:16:21On n'est pas très à l'aise avec la situation.
00:16:24Ça me fait penser un peu à Bernard Hinault quand il gagne Liège-Bastogneige en 1980.
00:16:29Et que tous ses équipiers avaient abandonné.
00:16:33Et que lui, le leader, il a forcé la route, il a été braver la neige.
00:16:38Et je sais, pour avoir été managé par certains de ses équipiers, ils n'étaient pas très à l'aise.
00:16:43Quand ils ont vu le blaireau débouler.
00:16:45Mais je pense qu'Arnaud Delis est plus facile que le blaireau au quotidien.
00:16:51Ils l'ont vu passer effectivement.
00:16:55Sur un pont.
00:16:56Oui, et certains étaient même à l'arrivée, à l'hôtel.
00:16:59À l'hôtel où ils étaient.
00:17:01Parce qu'à l'époque, c'était le Ramada Hôtel, qui était un peu l'hôtel des coureurs.
00:17:04Et qui était situé juste avant la ligne d'arrivée.
00:17:06Et ils l'ont vu arriver, ils étaient à la fenêtre, ils se sont passés à la douche.
00:17:09Et franchement, ça crée...
00:17:12Tu ne te sens pas très à l'aise.
00:17:14Tu as le leader qui s'est fait 300 km sous la neige.
00:17:17Et puis toi, tu es au chaud.
00:17:18300 peut-être pas.
00:17:19Mais ce qu'il y avait à faire, c'était quand même beaucoup.
00:17:21Effectivement, c'était plus de 250.
00:17:23Alors, on voit ici l'équipe Arkea qui a pris le manche de la course.
00:17:33Un peu comme s'ils avaient déjà le leader dans leur formation.
00:17:37Ce n'est pas le cas.
00:17:39C'est-à-dire que Kevin Vauclin est un peu seul.
00:17:41Et que les choses seront faciles pour lui pour s'imposer dans cette épreuve.
00:17:46Entre aujourd'hui et demain.
00:17:47D'abord, parlons d'aujourd'hui.
00:17:48Parlons du Mont Bouquet.
00:17:49Votre favori.
00:17:50On n'a pas fait de pronostic.
00:17:52Et je vous prends un petit peu par surprise.
00:17:54Mais je pense que les favoris se dessinent maintenant assez clairement dans les hauteurs du classement.
00:18:01Parmi ceux qui ne sont pas sprinteurs et qui ont pu empocher quelques bonifications en cours de route.
00:18:06Quels sont vos favoris pour le Mont Bouquet aujourd'hui ?
00:18:10Si vous ne deviez en citer qu'un seul.
00:18:12Alors, Vauclin.
00:18:13Si on ne met pas Vauclin.
00:18:14Parce qu'on va tous dire Vauclin.
00:18:16Eh bien, Pierre Latour.
00:18:18Je suis plus arrangé en clair-bricolle que dans ça va frotter.
00:18:20Moi, personnellement, Pierre Latour, malgré ses petites lacunes dans les descentes.
00:18:25Il n'est pas à l'aise sur les routes mouillées ou dans les bordures.
00:18:28Physiquement, pour moi, c'est le seul qui peut accompagner.
00:18:32Voir peut-être essayer de distancer Kevin Vauclin.
00:18:35Et puis après, Kevin Geniette pour la groupe à main aussi.
00:18:38Ça va pas mal.
00:18:40Geniette, ce n'est pas trop dur pour lui aujourd'hui.
00:18:42Même les deux étapes, d'ailleurs.
00:18:45Est-ce que franchement, il peut bien figurer ?
00:18:48On rappelle que demain, le contre-la-montre, ce n'est pas un contre-la-montre anodin.
00:18:52Il n'est pas excessivement long.
00:18:54Mais c'est un contre-la-montre de 10,5 km qui se termine par la côte vers l'Ermitage.
00:19:00L'Ermitage, ce petit édifice qui domine la ville d'Alès.
00:19:05Et où il y a un changement de rythme assez brutal.
00:19:08Puisque l'on a des pentes entre 6 et 10% dans cette montée vers l'Ermitage.
00:19:13Est-ce que vraiment, Kevin Geniette peut, selon vous, être meilleur que des Pierre Latour ou des Kevin Vauclin ?
00:19:22Troisième.
00:19:23Ah, troisième. Vous lui avez donné l'ordre.
00:19:25Et puis après, j'ai dit Dan Tunst.
00:19:28J'allais citer Tunst en outsider.
00:19:31Et attention, parce que Dan Tunst, quand il marche fort, et on l'a vu déjà hier...
00:19:35Ça c'est le chrono de demain, je le dis pour les téléspectateurs.
00:19:37C'est à peu près le même profil que l'arrivée de Jean-Luc.
00:19:40Je trouve que ça n'a pas l'air très impressionnant comme ça.
00:19:42Et pourtant, quand ils arrivent en haut, la côte de l'Ermitage...
00:19:45Ah oui, c'est un enfer.
00:19:47Regardez le noir là.
00:19:49Avec ton vélo de chrono, tu es bien là-dedans.
00:19:51Ça c'est le mon bouquet, ça c'est aujourd'hui ça.
00:19:53Ah oui, demain c'est pareil.
00:19:55C'est plus court, ça fait un kilomètre et demi.
00:19:57Et le mon bouquet, c'est un sacré morceau.
00:20:00Ce mon bouquet, avec ses 4,6 km à 9%, ses passages à 12% au milieu...
00:20:08C'est un sacré ascension.
00:20:14Bon alors messieurs, puisque vous avez choisi l'un et l'autre.
00:20:16Kevin Vauclin comme grandissime favori.
00:20:19Désormais, en l'absence des adversaires qui sont rentrés chez eux.
00:20:24Je vous propose d'écouter Kevin Vauclin au micro de Claire Bricogne et de Louis Fabre.
00:20:31Le mieux, c'est de pouvoir prendre la tête du classement général.
00:20:34Réussir à faire quelques écarts, ce sera toujours mieux pour moi.
00:20:37Et au pire, réussir à...
00:20:39Les bonifications peuvent compter.
00:20:41Plus j'aurai d'avance, mieux ce sera pour demain.
00:20:43Plus j'aurai d'avance, mieux ce sera.
00:20:45Oui, c'est une belle appalissade.
00:20:47Donc ça veut dire qu'il ne se contente pas de spéculer sur ses qualités de rouleur.
00:20:51Même s'il est probablement le meilleur rouleur et le grandissime favori.
00:20:54Surtout de l'étape de demain.
00:20:56Dès aujourd'hui, il a envie d'essayer de faire la différence.
00:21:00Il est sûr de lui en fait.
00:21:01Parce que là, il ne répond même pas.
00:21:03Enfin, je ne sais pas.
00:21:04Il ne répond même pas.
00:21:05Est-ce que je vais m'imposer ?
00:21:07Non, non.
00:21:08Il sait qu'il va gagner.
00:21:09Maintenant, c'est à voir avec quelle avance ont les autres.
00:21:11Pour avoir le maximum de marge de sécurité demain.
00:21:14C'est un peu ce qu'on voit à l'image.
00:21:16Il a demandé à son équipe de rouler.
00:21:17Alors que, si je ne me trompe pas, il n'est que cinquième au général.
00:21:20Donc, en gros, il y a quatre équipes devant.
00:21:22Même si Loto n'a qu'un seul équipier pour 1 ou 2 litres.
00:21:24Donc, il y a trois équipes qui auraient pu venir rouler en tête de peloton.
00:21:28Lui, il assume ce statut de favori.
00:21:30En tout cas, il a confiance en lui.
00:21:32Et on le sent bien dans sa réponse à Claire ce matin.
00:21:35Il est en pleine confiance.
00:21:37Pour lui, il n'y a pas grand-chose qui peut arriver aujourd'hui.
00:21:40C'est lui qui devrait s'imposer.
00:21:41Alors, vous n'avez pas cité Benjamin Thomas dans vos pronostics.
00:21:44Pourtant, ancien vainqueur de l'épreuve.
00:21:47Qui aime bien ce type de parcours.
00:21:50Même si c'est un coureur, on le sait avant tout, connu pour ses qualités de pistard et ses titres.
00:21:56Et ses médailles obtenues.
00:21:58Benjamin Thomas qui a ses chances.
00:22:01Qui aurait peut-être davantage de chances.
00:22:03Peut-être ne l'avez-vous pas cité.
00:22:04Parce qu'il est un peu souffrant.
00:22:06Il n'est pas au meilleur de sa forme physique.
00:22:10Et pourtant, il s'est fixé quand même des objectifs sur cette fin d'épreuve.
00:22:14Écoutez-le en compagnie de Claire Bricogne.
00:22:16Je ne sais pas, ça ne dépend pas de moi.
00:22:18Mais dans l'idéal, être à une vingtaine de secondes.
00:22:21Ça laisserait de la possibilité demain.
00:22:24Encore de supers journées sur le chrono.
00:22:26Et on verra.
00:22:28Je ne fais pas de plan sur la comète.
00:22:30Ça va juste être.
00:22:31Il va falloir retrousser les manches et y aller.
00:22:33Benjamin Thomas, le champion olympique de l'omnium.
00:22:36Sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines.
00:22:38A l'occasion des derniers Jeux Olympiques de Paris.
00:22:42Vous voyez, on peut aimer la piste.
00:22:44Et cette belle couverture.
00:22:47Et puis aimer la pluie, le mauvais temps, les épreuves de début de saison.
00:22:50Et les profils variants.
00:22:51Bien sûr.
00:22:52Benjamin Thomas, son objectif aujourd'hui, c'est clairement de limiter la casse.
00:22:55Il le dit très bien.
00:22:56Il sait très bien que face à notamment Vauclin.
00:22:59Ce sera très compliqué de pouvoir rivaliser aujourd'hui.
00:23:01Mais voilà, il faut limiter la casse.
00:23:02Pour demain, essayer au chrono d'inverser la tendance.
00:23:04Moi, j'ai envie de citer deux gros scots.
00:23:06À suivre en tout cas.
00:23:07Bon, on ne va pas désimaginer vainqueurs.
00:23:09Mais deux gros scots.
00:23:11Vincent van Heemelen.
00:23:12Je mets un Heemelen.
00:23:14Vincent van Heemelen.
00:23:15Donc pourquoi ?
00:23:16Parce qu'il y a une force collective.
00:23:17D'ailleurs, vous allez me dire, est-ce qu'on peut en tirer quelque chose de cette force collective ?
00:23:20Je ne suis pas sûr.
00:23:21Et qui occupe la huitième place à 13 secondes.
00:23:24C'est un coureur qui est assez bon grimpeur.
00:23:26Et puis également, Alexandre Deletre.
00:23:29Alexandre Deletre, qui est un peu le gardois de, je dirais, de ce peloton.
00:23:35D'ailleurs, il réside tout près de la ville départ de cette étape.
00:23:41Auquel nous assistons actuellement.
00:23:46La ville de Vauvert.
00:23:47Est-ce que vous pensez que l'un ou l'autre ?
00:23:49Alors, Deletre au sein de l'équipe Total Energy.
00:23:51Vous les situez où exactement ces deux coureurs ?
00:23:55Bon, pour van Heemelen, peut-être qu'on le connaît un peu moins en France qu'Alexandre Deletre.
00:24:02Alexandre Deletre sous ses nouvelles couleurs.
00:24:04Il faut le rappeler, il vient de changer d'équipe.
00:24:06Et vous m'avez dit le premier jour que parfois, ça vous donnait des ailes de changer d'équipe.
00:24:09Lorsque l'on arrive sur les toutes premières courses.
00:24:12Top 10.
00:24:14Top 10 au classement final ?
00:24:16Pour les deux, oui.
00:24:18C'est clair que c'est en tout cas le positionnement qui semble envisageable pour eux.
00:24:26Quand on voit leur positionnement au classement à l'heure actuelle.
00:24:29Total Energy, c'est intéressant sur cette course.
00:24:31Ils ont une belle force collective.
00:24:32On les voit, on les a vu plusieurs fois attaquer.
00:24:34Il y a aussi une dynamique collective d'équipe qui fait que chaque coureur se transcende.
00:24:39Après à voir.
00:24:41On a cité Pierre Latour.
00:24:43Alexandre Deletre va peut-être se retrouver dans un rôle d'équipier.
00:24:47Je ne sais pas du tout comment va se passer la suite de la course.
00:24:49Est-ce qu'on va avoir ce scénario-là jusqu'au pied du Mont Bouquet ?
00:24:51Est-ce qu'on va devoir se découvrir pour certaines équipes avant ?
00:24:54Mais oui, si ça se fait à la pédale, qu'il n'y a pas besoin de faire rouler des équipiers.
00:25:01Pour moi, Alexandre Deletre doit se situer entre 5 et 10ème.
00:25:09On n'a pas parlé des classements annexes.
00:25:11Mais quand même, un petit regard sur les classements annexes.
00:25:13Avec tous ces chamboulements, il faut le signaler.
00:25:15Les porteurs de maillots distinctifs.
00:25:17Le maillot corail, c'est Arnaud Delis.
00:25:19Cela dit, les maillots, vous ne les verrez pas avant d'arriver dans le Mont Bouquet.
00:25:23Parce qu'on va garder l'impair, la bâche, comme disent les coureurs.
00:25:27Le maillot jaune du classement par points.
00:25:30Le maillot meilleur sprinter, il est jaune.
00:25:34C'est Arnaud Desmars qui le porte désormais.
00:25:37Et le maillot bleu de meilleur grimpeur, il est à l'avant de la course.
00:25:41Il est parmi les échappés.
00:25:43Il est d'ailleurs actuellement en première position dans cette échappée.
00:25:47Il s'agit de Victor Vercouilly.
00:25:49Victor Vercouilly a mis un imperméable jaune fluo.
00:25:52Mais il porte le maillot bleu de meilleur grimpeur.
00:25:56Tout simplement pour les mêmes raisons.
00:25:58Pas parce que les équipes se sont retirées.
00:26:01Mais parce qu'en l'occurrence, Vente PT Game n'a pas pris le départ ce matin.
00:26:06Non partant, probablement souffrant.
00:26:09A noter que son équipe, l'équipe Wagner-Blasin, est restée dans la course.
00:26:15Je vous propose de tourner une page de publicité.
00:26:20On se retrouve juste après en compagnie de Christophe Riblon.
00:26:23En compagnie également de Pierre Roland.
00:26:27Le peloton aux abords de Lussan.
00:26:32Lussan, l'un des plus beaux villages de France.
00:26:35Et encore davantage en ce qui concerne le département du Gard de cette étoile de Bessèges.
00:26:40Lussan, village médiéval perché.
00:26:43Avec ses trois châteaux, ses petites ruelles.
00:26:46Et un peu plus loin, on ne verra pas d'image.
00:26:49Parce que le temps ne s'y prête pas.
00:26:51Les fameuses concluses de Lussan.
00:26:53C'est une véritable cathédrale de roche.
00:26:55Vous allez faire un tour dans ses gorges.
00:26:58Le château de Lussan, celui qui est en haut.
00:27:00Mais il y en a un qui est en bas.
00:27:02Et celui qui constitue l'actuelle mairie de Lussan.
00:27:05On revient sur le peloton.
00:27:07Un peloton à la poursuite des échappées.
00:27:09Les échappées, plus exactement.
00:27:11Elle a explosé.
00:27:13Les Belges d'un côté.
00:27:14Ils sont derrière.
00:27:15Les Français devant.
00:27:16C'est Alexis Brunel qui a accéléré.
00:27:19Et finalement, il a été rejoint par l'autre coureur.
00:27:23Qui constituait, côté français, cette échappée.
00:27:27Et on les retrouve tous les deux.
00:27:29Kylian Théo.
00:27:30En compagnie d'Alexis Brunel.
00:27:32Kylian Théo de la formation Van Ryssel-Roubaix.
00:27:35Alexis Brunel.
00:27:37Pour l'équipe Total Energie.
00:27:39On rappelle que le mieux placé au général.
00:27:41C'est le coureur au maillot rose.
00:27:44Avec 1 minute et 54 secondes de retard.
00:27:47Ce ne sont pas des coureurs qui jouent au classement général.
00:27:50Ils cherchent cette victoire d'étape.
00:27:52Et aborder en tête encore le pied du Mont Bouquet.
00:27:54Ça va très vite aujourd'hui.
00:27:56Vous êtes peut-être surpris par le kilométrage qu'il reste.
00:27:59On était bien en direct tout à l'heure.
00:28:00On l'est toujours.
00:28:01Mais je vous rappelle que l'étape a été raccourcie.
00:28:04Apparemment, ce qui a apporté cette petite modification brutale.
00:28:08Raccourcie.
00:28:09Et pourtant, avant le départ, on a une étape qui fait 135 km.
00:28:13Au lieu des 156 initialement prévues.
00:28:16Enlevé 22 km.
00:28:18Voilà.
00:28:19Exactement.
00:28:20Pour les coureurs, c'est une bonne nouvelle.
00:28:23C'est pas mal.
00:28:24Quand on est sur le vélo.
00:28:25Pierre, on aimait bien quand on raccourcit un peu.
00:28:27Surtout quand on l'apprend en cours d'étape.
00:28:29C'est vraiment super.
00:28:30Même 30-40.
00:28:31Il signe.
00:28:32Oui, c'est sûr.
00:28:33Là, ils sont contents d'être plus qu'à 20 km.
00:28:35Ils savent que dans 15 km, la montée commence.
00:28:37On va avoir chaud.
00:28:38Ce sera bien meilleur.
00:28:39C'est une course par étape.
00:28:40Et pas une course d'un jour.
00:28:41Parce qu'une course d'un jour, on ne joue plus la victoire.
00:28:43On ne monte pas le Mont Bouquet.
00:28:44On va au bus directement en bas.
00:28:46Là, c'est une course par étape.
00:28:47On va avoir le droit de disputer le contre-la-montre demain.
00:28:49Et de terminer cette étape.
00:28:50Évidemment, il faut passer la ligne d'arrivée.
00:28:53Je ne dirais pas le nom du coureur qui m'a envoyé un message hier.
00:28:56Croyant me donner une information.
00:28:57Et qui m'a dit...
00:28:58Non, vous êtes...
00:28:59Et qui m'a dit...
00:29:00Il me dit...
00:29:01Oui, au fait.
00:29:02Tous ceux qui ont abandonné.
00:29:03Ils ne peuvent pas repartir demain.
00:29:04Ben oui.
00:29:05C'était une question ou c'est une affirmation ?
00:29:07Ce n'était pas une question.
00:29:08Mais je pense qu'il croyait me donner une information précieuse.
00:29:10Non, non.
00:29:11C'est logique.
00:29:12Non, non, non.
00:29:13Ça ne se passe pas comme ça dans le vélo.
00:29:14Les deux Belges, Dehaert et Verkouy, sont en train de se faire reprendre par le peloton.
00:29:18C'est la France qui gagne face aux Belges.
00:29:21On va avoir le seum.
00:29:23On va avoir le seum.
00:29:24Petit sourcic.
00:29:25On va rester humble sur cette petite victoire.
00:29:28C'est une bataille.
00:29:29Mais ce n'est pas la...
00:29:30On le comprend.
00:29:31Franchement, on a quand même cité Dylan Towns dans les prétendants à la victoire du jour.
00:29:35Oui, et pas Arnaud Delis, son compatriote.
00:29:37En revanche.
00:29:38Mais Arnaud Delis, il ne faut pas oublier aussi.
00:29:41Malgré toutes ses qualités au sprint.
00:29:43Et ses limites, on va dire, dans les reliefs.
00:29:48Que c'est aussi un coureur qui revient de blessure.
00:29:51Et qui est en reprise.
00:29:53Il y en a beaucoup qui sont en reprise.
00:29:54Mais lui a eu une préparation perturbée.
00:29:56Oui, il a eu une bonne préparation.
00:29:58Moi, je le suis très attentivement sur les réseaux.
00:30:01Il a également créé une petite chaîne YouTube.
00:30:04Où il peut communiquer.
00:30:05C'est une pépite ce coureur.
00:30:07Il est extraordinaire.
00:30:10Il a eu une petite chute à l'entraînement.
00:30:13En stage en Espagne.
00:30:15Il a vite repris.
00:30:17Ça l'a un petit peu perturbé.
00:30:19Mais pas non plus outre mesure.
00:30:21Qu'est-ce qui se passe chez les coureurs ?
00:30:23Je fais une parenthèse.
00:30:25Ces coureurs qui ne sont plus présents sur les réseaux sociaux.
00:30:28Qui ont des RTX et même Instagram.
00:30:30Et que l'on voit créer des chaînes YouTube.
00:30:32Il y a Victor Laffey qui crée sa chaîne YouTube.
00:30:34Pierre Roland, il n'a pas sa chaîne YouTube.
00:30:36Lui, il fait autrement.
00:30:38Mais il n'est plus coureur non plus.
00:30:40Il fait ce qu'il veut.
00:30:42Il y a une tendance qui se développe de la part des communicants.
00:30:45À pousser certains coureurs à communiquer.
00:30:48C'est un sacré moyen de communiquer.
00:30:51Et de faire rentrer les gens dans le quotidien d'un coureur.
00:30:56C'est toujours un petit peu l'interrogation.
00:30:58Qu'est-ce qu'ils font ces coureurs ?
00:31:00Comment ils se préparent ?
00:31:01Qu'est-ce qu'ils mangent ?
00:31:02Comment ils s'entraînent ?
00:31:03Ces moyens de communication.
00:31:05Ça permet de rentrer.
00:31:07Arnaud Delis nous a fait vivre un stage.
00:31:09Il nous a fait vivre des journées chez lui.
00:31:12De par le biais de cette plateforme.
00:31:14Et ça, c'est hyper intéressant.
00:31:16Parce que forcément, après on crée de l'attachement.
00:31:18On se sent plus proche du coureur.
00:31:20Et on apprend à connaître sa personnalité.
00:31:22Il nous a donné, Arnaud Delis, un bout de sa personnalité.
00:31:26Hier, en interview.
00:31:28C'était sincère.
00:31:30C'est quelqu'un de vrai, d'authentique, de sincère.
00:31:34Ce qu'il a dit, on sentait que c'était vrai.
00:31:37Que ça sonnait vrai.
00:31:39C'est quelqu'un d'authentique.
00:31:41Et quand on a la chance...
00:31:43Il a créé ce réseau.
00:31:45Juste en substance.
00:31:47On peut dire qu'hier, il a dit...
00:31:49Moi, je ne me suis pas posé beaucoup de questions.
00:31:53Je sais très bien qu'il fallait repartir.
00:31:56Parce que sinon, on mettait en péril cette course.
00:31:58Et puis, oui, il ne fait pas beau.
00:32:00Et oui, c'est le vélo.
00:32:03S'il n'y a plus de course, je ne serai plus coureur cycliste.
00:32:06Je vais devoir aller travailler dans la vraie vie.
00:32:08J'ai envie de faire du vélo.
00:32:10On rappelle qu'il est fils d'agriculteur.
00:32:12Je ne sais pas s'il continue à le faire.
00:32:14Mais il y a encore un an, il se levait à 5h du matin
00:32:17pour aller sortir les vaches.
00:32:19La vie rugueuse en mode rural, il connaît très bien.
00:32:24C'est un sacré coureur.
00:32:27Très attachant.
00:32:29On a envie d'en faire un copain.
00:32:31Boire un coup avec lui.
00:32:33Je pense qu'on rigolerait bien.
00:32:36Et devant, eux, ils ne sont pas là pour s'amuser.
00:32:41Alexis Brunel, Théo Killian.
00:32:44Ça roule dur.
00:32:46On en roule bien, toujours une cinquantaine de secondes
00:32:48avec les informations qu'on a.
00:32:53On en a parlé cette semaine d'Alexis.
00:32:56Alexis Brunel et de son parcours très particulier.
00:32:59Je ne sais pas si on a le temps de l'évoquer de nouveau.
00:33:03Coureur très prometteur.
00:33:05Il est passé dans la comptier Groupama.
00:33:08Après, il est passé chez Groupama FDJ.
00:33:11Avant de s'exiler chez UAE Team Emirates.
00:33:14Là, ça n'a pas du tout fonctionné.
00:33:16Il n'a pas adhéré.
00:33:17Il a rompu son contrat en cours d'année au mois de juin.
00:33:20Et là, il a fait ce qu'il avait envie.
00:33:24Il a animé une chaîne sur les réseaux.
00:33:28Il a été dans une équipe de gravel.
00:33:30Après, il a fait du gravel en tant qu'indépendant.
00:33:33Il a eu plein de vie en l'espace de deux ans.
00:33:38Et là, il s'est retrouvé.
00:33:40Il a eu de nouveau envie de courir dans le niveau professionnel.
00:33:45Et il a trouvé une équipe qui lui a fait confiance.
00:33:48L'équipe Total Energy qui a misé sur lui, sur son retour.
00:33:52Et je suis convaincu.
00:33:54Si lui, dans sa tête, il est bien aligné,
00:33:56je suis convaincu qu'il va donner entière satisfaction
00:33:59à cette équipe Total Energy qui a misé sur le fait
00:34:02de faire confiance au comeback d'Alexis Bonenel.
00:34:05Et puis, il a pris un peu de maturité aussi, très certainement.
00:34:07On sait que quand on arrive tôt dans le métier,
00:34:09ce n'est pas forcément une qualité.
00:34:11C'est tellement exigeant que quand on a 20 ans, 22 ans,
00:34:16on peut se demander si on a envie de faire ça vraiment
00:34:19ou si c'est alimentaire ou si c'est toujours une passion.
00:34:24Et voilà, il s'est retrouvé. Il a fait plein de choses.
00:34:26Il a fait plein de choses.
00:34:27Ça a été hyper intéressant à suivre.
00:34:28Je pense que pour lui, ça lui a ouvert un état d'esprit.
00:34:32Et là, il se retrouve de nouveau dans un peloton professionnel,
00:34:35de nouveau à l'avant, à l'attaque.
00:34:37On sent énormément d'envie.
00:34:39Il a terminé déjà quatrième de sa première course
00:34:42du côté de l'Espagne pour sa reprise.
00:34:45Après deux ans sans avoir mis ses roues
00:34:49dans un peloton professionnel,
00:34:53on sait que ce n'est quand même pas évident
00:34:55de rouler au milieu de tous ces coureurs.
00:34:57Et il est tout de suite revenu à l'avant.
00:35:00Vous avez parlé d'Alexis Brunel.
00:35:03On aura l'occasion de parler aussi de Kylian Théo.
00:35:06C'est peut-être la première fois que vous le voyez
00:35:07sur une image de télévision.
00:35:09Et c'est un coureur que l'on découvre.
00:35:11Mais pour l'instant, on voit surtout l'équipe Arkea-BNB Hotel
00:35:14qui travaille en tête de ce peloton.
00:35:18L'écart, je n'ai pas fait gaffe sur les derniers pointages,
00:35:21mais on n'avait pas un écart considérable.
00:35:25On a moins de la minute.
00:35:28On n'est pas généreux pour le peloton
00:35:31par rapport à ces deux échappés.
00:35:33Le voici, Kylian Théo.
00:35:35La particularité, c'est qu'il passe professionnel
00:35:38sur le TAR formé ces dernières années
00:35:41au WC Rouen 76,
00:35:44alors qu'il avait débuté, je crois, dans l'Eure.
00:35:49Vallée d'Avres cycliste, sud de l'Eure.
00:35:51C'était ses premiers clubs avant de rejoindre
00:35:53CM Aubert-Villiers, 93 Saint-Michel,
00:35:56Nogent-sur-Oise.
00:35:57Il a fait beaucoup de clubs chez les amateurs.
00:35:59On pourrait dire que c'est beaucoup pour un jeune coureur.
00:36:01Mais encore une fois, il est passé relativement tard
00:36:04chez les professionnels.
00:36:07Alors que l'on se souvient pourtant
00:36:10que déjà chez les juniors, il était en équipe de France
00:36:13et on l'avait vu participer à des belles courses.
00:36:16On va voir ce qu'il est capable de réaliser.
00:36:19C'est un coureur qu'on connaît plutôt pour ses qualités,
00:36:22qu'on connaissait chez les amateurs
00:36:24plutôt pour sa vélocité au sprint.
00:36:26On va voir ce qu'il donne dans un registre
00:36:28un petit peu plus large, puisque l'Etoile de Bessèges
00:36:30est une course où il faut briller
00:36:34dans plusieurs registres différents.
00:36:36A noter qu'il avait été stagiaire
00:36:38de l'équipe Saint-Michel-Aubert 93,
00:36:42mais qu'il n'avait finalement pas été retenu.
00:36:45Ça, ça devait être fin 2022.
00:36:48Et du coup, sous le coup de la déception,
00:36:50il avait rejoint le Véloclub de Rouen.
00:36:53Et là, on l'a vu gagner quand même.
00:36:57Pas gagner d'ailleurs, mais obtenir des beaux accessites
00:37:00sur le Tour de Rayloir, sur le Tour des 100 communes,
00:37:03sur le Tour d'Univerny-Morvan,
00:37:07où il a pris la deuxième place,
00:37:10et quatrième du Grand Prix de Ploué.
00:37:12Grand Prix de Ploué, bien sûr, chez les amateurs.
00:37:17Alexis Brunel qui fait mal à Kylian Théo
00:37:19dans cette partie en faux-plat descendant.
00:37:21Sur chaque relance, Kylian Théo
00:37:24qui se retrouve à 10-15 mètres.
00:37:29Alors je ne sais pas si elle a emmené avec elle un bouquet,
00:37:31mais Claire se trouve dans la montée finale
00:37:33de cette quatrième étape.
00:37:36Claire Bricogne, moi je voulais un sourire,
00:37:38et je l'ai eu grâce à...
00:37:41Ma vanne complètement foireuse.
00:37:43Dans le mont Bouquet, Claire, parlez-nous justement
00:37:45de cette montée finale.
00:37:46Et bonjour à vous, évidemment.
00:37:47Vous aussi, vous êtes courageuse
00:37:49de passer ces journées sous la pluie avec Louis Fabre.
00:37:54Oui, le plus courageux, c'est Louis,
00:37:55parce que là, il n'a pas de parapluie.
00:37:56Vous voyez, lui, il ne peut pas tenir la caméra
00:37:58et le parapluie.
00:37:59Alors la pluie est battante.
00:38:01Je peux vous parler de la montée, Patrick,
00:38:03mais on la connaît déjà.
00:38:04Je pense que vous en parlerez encore mieux que moi.
00:38:06Moi, ce que je peux vous dire surtout,
00:38:07c'est que là, on est à 200 mètres de l'arrivée,
00:38:09donc il y a encore cette montée à faire derrière.
00:38:11Mais c'est surtout les conditions météo
00:38:12que je veux vous raconter,
00:38:13parce qu'au départ, c'était déjà terrible.
00:38:15Mais là, on est même dans le brouillard.
00:38:16Alors on voit, bien sûr,
00:38:17les coureurs vont se voir les uns les autres,
00:38:19mais c'est vrai qu'à partir de 1,5 km avant l'arrivée,
00:38:22eh bien, on a vraiment une chape de brouillard
00:38:24qui s'installe.
00:38:25Ici, la pluie est vraiment battante.
00:38:27Là, c'est des grosses gouttes
00:38:28qui sont en train de tomber en ce moment.
00:38:29Mais on m'a surtout dit que la neige s'est arrêtée
00:38:31il y a une heure à peine.
00:38:32De la neige qui n'a pas tenu,
00:38:33vous le voyez sur la route.
00:38:34Mais quand même, c'est quand même assez impressionnant.
00:38:36Il fait froid.
00:38:37Les 6 degrés sont indiqués.
00:38:38Mais franchement, en termes de ressenti,
00:38:39on peut facilement retirer pas mal de 2 degrés.
00:38:41Ce ne sera pas facile.
00:38:42Moi, ça me rappelle beaucoup le Tour du Jura
00:38:44avec Kevin Vauclin.
00:38:45Vous vous souvenez de cette édition ?
00:38:46On avait fait le plateau en haut, Patrick.
00:38:48On était tous frigorifiés.
00:38:49On avait réussi à s'en sortir.
00:38:51Mais voilà, ces conditions,
00:38:52elles ne sont quand même pas loin de ça.
00:38:53C'est pour ça que ça me fait sourire
00:38:54quand Kevin nous disait ce matin
00:38:55« Oh, ces conditions, je ne suis pas trop trop sûre ».
00:38:58Bon, il faut l'attendre à l'arrivée, je pense.
00:39:00Merci beaucoup, Claire Bricogne.
00:39:02Effectivement, on peut comprendre que la météo ici
00:39:06n'incite pas à rester trop longtemps dehors.
00:39:09Bon, qu'est-ce que ça va changer, justement,
00:39:11ces conditions météo ?
00:39:12Par rapport aux coureurs,
00:39:14vous croyez qu'on peut assister à des défaillances
00:39:16après avoir passé toute cette journée
00:39:18dans le froid, la pluie, le vent ?
00:39:20Ou est-ce que finalement, de toute façon,
00:39:23c'est à la pédale que ça se joue avant tout ?
00:39:25De toute façon, ça va se jouer à la pédale,
00:39:27c'est sûrement, oui.
00:39:28Oui, mais on dit souvent que c'est dans la tête
00:39:29que ça se joue aussi.
00:39:30Non, mais il peut y avoir des défaillances
00:39:31parce qu'on le sait,
00:39:32ça a un impact au niveau musculaire
00:39:33de passer des journées comme ça
00:39:34dans le froid, dans l'humidité.
00:39:35J'ai lu, par exemple, une interview d'Arnaud Desmarais,
00:39:37qui disait que dans le sprint,
00:39:38il n'avait pas pu donner la peine
00:39:40possessant de ses moyens
00:39:41parce que tout simplement,
00:39:42dès qu'il s'est mis en danseuse,
00:39:43il a senti que musculairement,
00:39:44il allait coincer.
00:39:45Donc voilà, il y a clairement un impact
00:39:49quand il fait froid,
00:39:51quand il y a de l'humidité comme ça,
00:39:52musculairement,
00:39:53tout le monde n'est pas capable
00:39:54de passer ce cap-là.
00:39:56Après, Claire nous l'a dit,
00:39:58pour Kevin Vauclin,
00:39:59il nous l'a déjà fait,
00:40:00autour du Jura,
00:40:01c'était les mêmes conditions.
00:40:02Ça avait duré toute la journée,
00:40:03on n'avait pas raccourci en plus.
00:40:04Donc là, ça durait encore plus longtemps
00:40:06et on l'avait vu complètement dominer son sujet.
00:40:09Donc je n'ai pas trop d'inquiétudes
00:40:10pour Kevin Vauclin.
00:40:12Pour quel coureur j'en ai d'ailleurs,
00:40:13je ne sais pas trop.
00:40:14Mais voilà, il y a certains coureurs en tout cas
00:40:16qui ont un peu plus d'appréhension
00:40:17au niveau de l'effort musculaire
00:40:19dans ces conditions de froid.
00:40:21Les défaillants,
00:40:22on les aura peut-être au micro de Claire
00:40:23à l'arrivée.
00:40:24Parce que là, on n'aura qu'une envie,
00:40:25j'imagine pour les coureurs,
00:40:26ce sera de se calfer.
00:40:27Exactement.
00:40:28Et puis en plus, à noter,
00:40:29les bus ne sont pas là-haut,
00:40:30il va falloir redescendre.
00:40:31Donc les coureurs,
00:40:32une fois passé la ligne,
00:40:33on leur met un petit kawaï,
00:40:34une petite veste
00:40:35et il faut redescendre.
00:40:36Il faut redescendre en bas.
00:40:37Donc en bas, c'est 5 km minimum.
00:40:38Ça, c'est très agréable.
00:40:40C'est vraiment des moments...
00:40:42Le grand public, souvent,
00:40:44ne se rend pas compte.
00:40:45On pense qu'à l'arrivée, c'est fini.
00:40:46On rentre, je ne sais pas,
00:40:47dans un gymnase
00:40:48ou dans un motorhome,
00:40:49dans nos bus.
00:40:50Non, non.
00:40:51Souvent, quand l'arrivée est au sommet
00:40:52et ça arrive même
00:40:53sur les plus grandes courses du monde,
00:40:54autour de France,
00:40:55les bus, des fois,
00:40:56ne sont pas en haut d'école.
00:40:57Eh bien, il faut redescendre.
00:40:58Je vous dis que ça,
00:40:59ce n'est vraiment pas un moment agréable,
00:41:00surtout dans ces conditions-là.
00:41:01Parce que le Mont Bouquet,
00:41:02c'est une route...
00:41:03C'est un cul-de-sac.
00:41:04C'est un cul-de-sac, surtout, oui.
00:41:05Et donc, on ne laisse monter
00:41:07que les voitures d'assistants.
00:41:08Les assistants, ils arrivent,
00:41:09ils vous donnent le vêtement chaud
00:41:12qui va vous permettre
00:41:13de redescendre sans attraper froid,
00:41:14la boisson chaude, c'est ça,
00:41:16et puis vous redescendez en bas.
00:41:18Ils vont mettre des jambières,
00:41:19ils vont peut-être mettre un maillot de corps,
00:41:20ils vont mettre un cache-cou,
00:41:22des bonnets,
00:41:23ils vont peut-être changer de gants.
00:41:24Ils vont s'équiper un peu.
00:41:26Après, il faut choisir un équipement
00:41:30qu'on puisse enfiler assez vite
00:41:31parce qu'on est chaud.
00:41:32Donc, il faut quand même profiter
00:41:34le temps d'être chaud.
00:41:36Il faut trouver le juste équilibre,
00:41:39sachant qu'ils sont déjà habillés,
00:41:41ils ne peuvent pas mettre
00:41:42grand-chose de plus.
00:41:43Seulement 4 km,
00:41:44mais c'est vrai que c'est toujours long.
00:41:47C'est long, c'est désagréable.
00:41:49On n'est plus dans la course
00:41:50et là, pour le coup,
00:41:51il y a tout qui remonte.
00:41:53Il y a aussi tous les sentiments
00:41:57de la journée.
00:41:58Il y a tout ça.
00:41:59Ça dépend.
00:42:00En tout cas, on est souvent
00:42:01quand même soulagé
00:42:02que ça soit terminé.
00:42:03Et puis, c'est seulement
00:42:044 km de descente.
00:42:05Ce n'est pas la Colombière
00:42:07où on descend pendant 15 bornes.
00:42:10En tout cas, tous les coureurs
00:42:13ont hâte que ça se termine.
00:42:15L'équipe Cofidis de Benjamin Thomas
00:42:17prête main forte à la poursuite
00:42:18alors que la majeure partie
00:42:20de cette étape,
00:42:21c'est la formation Arkea
00:42:22de Kevin Vauclin
00:42:23qui faisait le travail.
00:42:25On approche du...
00:42:27Qu'est-ce que je déteste
00:42:28cette expression ?
00:42:29Du money time.
00:42:30Vous voyez, je fais pareil.
00:42:32C'est-à-dire qu'en fait,
00:42:33on va arriver dans cette course...
00:42:34Vous faites comme les Cairns Pharma.
00:42:35Vous faites comme tout le monde.
00:42:37Voilà, je suis la tendance,
00:42:38un suiveur.
00:42:39Ce n'est pas gentil
00:42:40ce que vous venez de dire.
00:42:4111 km seulement.
00:42:42Je sais que vous avez apprécié.
00:42:43Encore à couvrir
00:42:44alors qu'on va bientôt arriver
00:42:45au pied du point d'orgue
00:42:47de cette quatrième étape.
00:42:49Je rappelle qu'à juste après,
00:42:51on restera dans l'un des événements
00:42:54de la journée,
00:42:55le quadrupole du Touquet.
00:42:58Et demain, donc, à 13h30,
00:43:01en direct,
00:43:02l'Enduropal Moto
00:43:03qui fête ses 50 ans de l'épreuve.
00:43:07Vous voyez, je parlais tout à l'heure
00:43:08de ces épreuves cyclistes
00:43:10qui ont une longue histoire.
00:43:11C'est le cas aussi
00:43:12de l'Enduropal Moto
00:43:14avec ce demi-siècle célébré.
00:43:1720h40,
00:43:18ce sera en direct
00:43:20le quart de finale
00:43:21de la Coupe de France de handball.
00:43:23Le PSG de Lucas Karabatic
00:43:25reçoit Nantes
00:43:27pour ce qui constitue
00:43:29un remake de la finale de l'an passé.
00:43:32Et puis, vous le savez,
00:43:34vous vous en rendez compte
00:43:35à travers cette programmation
00:43:36Février Royal,
00:43:37vous le voyez écrit sur notre antenne.
00:43:39Pourquoi ?
00:43:40Parce qu'au mois de février,
00:43:42on vous présente 18 sports différents,
00:43:44200 heures de direct,
00:43:465 championnats du monde,
00:43:47dont ceux de ski alpin
00:43:48que vous pouvez suivre actuellement
00:43:50et pour la première fois
00:43:51sur la chaîne d'équipe,
00:43:52d'ailleurs, à ce sujet.
00:43:53Rendez-vous demain,
00:43:5410h50,
00:43:55pour les championnats du monde
00:43:56de ski alpin à Salbar.
00:43:58C'est en Autriche
00:43:59et ce sera la descente homme.
00:44:01Voilà donc,
00:44:02en ce qui concerne les programmes.
00:44:04On parlait du point d'orgue
00:44:06de cette étape,
00:44:07le Mont Bouquet.
00:44:08Puisque Claire n'a pas daigné
00:44:09nous parler de la topographie des lieux,
00:44:12mais a privilégié
00:44:13la météo exécrable,
00:44:15parlez-nous peut-être plus en détail
00:44:17de ce Mont Bouquet.
00:44:18Le Mont Bouquet,
00:44:19moi je me souviens,
00:44:20il est apparu sur les routes
00:44:22de l'étoile de Bessèges
00:44:23à l'occasion précisément
00:44:24des 50 ans de l'épreuve.
00:44:26On est allé le chercher là-haut,
00:44:28dans le nord du département du Gard,
00:44:30au cœur des Cévennes,
00:44:32dans cette région du Languedoc.
00:44:34Et on a trouvé là,
00:44:37un endroit très digne
00:44:39pour finalement célébrer cette épreuve
00:44:43qui n'avait pas ça,
00:44:45je dirais,
00:44:46dans son catalogue d'étapes proposées.
00:44:48On avait des étapes pour puncher,
00:44:50on avait déjà le contre-la-montre,
00:44:51bien sûr, d'Alès,
00:44:52avec la côte de l'Ermitage,
00:44:54mais qui est quand même très courte.
00:44:56Oui, et qui n'est pas adaptée à un peloton.
00:44:58Qui n'est pas adaptée à un peloton non plus,
00:45:00parce que c'est vraiment très étroit.
00:45:02Il n'y avait pas de course en côte,
00:45:04il n'y avait pas d'arrivée en côte, pardon.
00:45:06Et le Mont Bouquet,
00:45:08c'est un peu la fierté finalement
00:45:10de ce coin des Cévennes.
00:45:12Mont Bouquet,
00:45:134,7 km,
00:45:14quasiment 5,
00:45:154,6 km,
00:45:16sur le graphique qu'on a là.
00:45:179% de moyenne,
00:45:18on voit la partie la plus raide,
00:45:19c'est au milieu.
00:45:20Mais surtout,
00:45:21c'est une ascension rectiligne,
00:45:22avec des pourcentages
00:45:23qui varient très peu,
00:45:24et on a très peu
00:45:25de moments de récupération.
00:45:26Souvent,
00:45:27on a des ascensions raides comme ça,
00:45:28on a des virages en épingle à cheveux,
00:45:29où on peut un petit peu souffler.
00:45:31Là, ce n'est pas le cas.
00:45:32Ce n'est quasiment,
00:45:33ce n'est pas tout en ligne droite,
00:45:34on a une courbe
00:45:35à 200 mètres de l'arrivée,
00:45:37quelque chose comme ça.
00:45:38Mais avant ça,
00:45:39on a une épingle à cheveux
00:45:40à 200 mètres,
00:45:41et avant ça,
00:45:42on n'a quasiment que des courbes.
00:45:43En fait,
00:45:44on n'a aucun moment de répit.
00:45:45Si on fait un effort à contre-temps,
00:45:47si on est mal placé au pied,
00:45:49si toutes ces petites choses,
00:45:50en plus,
00:45:51la route n'est pas très large,
00:45:52eh bien,
00:45:53tout ça,
00:45:54c'est des efforts qu'on paye
00:45:55sur la partie finale.
00:45:56Cinq kilomètres de montée,
00:45:57c'est quand même relativement long,
00:45:59surtout pour un début de saison
00:46:00dans les conditions
00:46:01qu'on a aujourd'hui.
00:46:02Donc voilà,
00:46:03honnêtement,
00:46:04on est déjà,
00:46:05on est plus sur un profil
00:46:06de grimpeur
00:46:07que de puncher,
00:46:08quand même.
00:46:09Même s'il y a certains punchers
00:46:10qui peuvent bien s'en sortir,
00:46:11il faut commencer déjà
00:46:13à avoir pas mal
00:46:14de qualité de grimpeur
00:46:16pour pouvoir affronter
00:46:17cette ascension.
00:46:21Alors,
00:46:22quatre kilomètres 600,
00:46:23c'est pas non plus
00:46:24un col très long,
00:46:25c'est assez pentu.
00:46:26Quatre kilomètres,
00:46:27c'est la longueur
00:46:28de la montée du Puy-de-Dôme.
00:46:29Mais bon,
00:46:30c'est quand même
00:46:31pas aussi difficile,
00:46:32évidemment.
00:46:33Mais on est en début de saison
00:46:34et vous l'avez dit,
00:46:35c'est progressif.
00:46:36C'est-à-dire qu'au début,
00:46:37ça va,
00:46:386-7 %,
00:46:39puis ça devient
00:46:40de plus en plus compliqué,
00:46:41puis en roulant,
00:46:42puis en fait,
00:46:43ça reste pentu
00:46:44jusqu'à la fin.
00:46:45C'est seulement
00:46:46quatre kilomètres,
00:46:47Patrick,
00:46:48à 10 %,
00:46:49c'est quand même loin.
00:46:50Non, non,
00:46:51les deux premiers kilomètres
00:46:52ne sont pas à 10 %,
00:46:53ils sont à 7,5.
00:46:54Ils sont à 7,5, 8.
00:46:55Non, non,
00:46:56c'est un morceau.
00:46:57Attendez,
00:46:58j'ai comparé ça
00:46:59au Puy-de-Dôme.
00:47:00Le Puy-de-Dôme,
00:47:01c'est 12 %.
00:47:02Oui, mais vous avez pris
00:47:03que le final du Puy-de-Dôme,
00:47:04parce que quand on part
00:47:05d'en bas,
00:47:06de Clermont-Ferrand,
00:47:07là,
00:47:08c'est ça Clermont-Ferrand.
00:47:09Oui,
00:47:10mais ça monte
00:47:11depuis Clermont-Ferrand.
00:47:12Si on part de Lyon,
00:47:13le Puy-de-Dôme,
00:47:14le Puy-de-Dôme,
00:47:15c'est loin.
00:47:16Non, mais je rêve.
00:47:17Mais c'est facile
00:47:18pour un vélo,
00:47:19j'ai l'impression.
00:47:20Si on part de Clermont,
00:47:21on est à 300 mètres d'altitude
00:47:22et on arrive au Puy-de-Dôme
00:47:23à 1 500 à peu près.
00:47:24Sur l'arrivée du Tour de France,
00:47:25on partait d'en bas
00:47:26et je peux vous dire
00:47:27qu'il n'y a pas
00:47:28beaucoup de moments de répit
00:47:29jusqu'en haut.
00:47:30Ça dure beaucoup plus
00:47:31que 4 kilomètres.
00:47:32Bon,
00:47:33tout ça pour dire que
00:47:34s'il y a Clermont,
00:47:35ils sont très fiers
00:47:36du Puy-de-Dôme.
00:47:37Ici,
00:47:38du côté du ZES,
00:47:39ils sont très fiers
00:47:40du Mont Bouquet.
00:47:41Et on comprend pourquoi.
00:47:42Et les coureurs aussi apprécient
00:47:43pour beaucoup,
00:47:44pas tous évidemment,
00:47:45est-ce que ça a changé
00:47:46la nature de l'Etoile de Bessèges,
00:47:47ces éditions avec le Mont Bouquet ?
00:47:48En début de saison,
00:47:49d'avoir une ascension
00:47:50de 4 kilomètres
00:47:51où on va pouvoir se tester
00:47:52sur 5, 10 et 15 minutes,
00:47:53c'est hyper, hyper intéressant
00:47:54d'avoir ces informations.
00:47:55Dès début février,
00:47:56on sait où on en est
00:47:57et c'est aussi important
00:47:58pourquoi il y a des coureurs
00:47:59qui reviennent tous les ans
00:48:00sur le Tour de France.
00:48:01C'est vraiment
00:48:02très intéressant
00:48:03d'avoir ces informations.
00:48:04C'est aussi important
00:48:05pourquoi il y a des coureurs
00:48:06qui reviennent tous les ans
00:48:07sur la même épreuve.
00:48:08Justement pour ces étapes clés.
00:48:09Parce qu'ils savent,
00:48:10on a des tests à l'entraînement,
00:48:11des choses comme ça,
00:48:12mais on sait que
00:48:13si on monte le Mont Bouquet
00:48:14à tant de watts
00:48:15ou en tant de minutes,
00:48:16en tant de temps,
00:48:17on sait exactement
00:48:18où on en est.
00:48:19Et Alexis,
00:48:20il veut aller jusqu'au bout
00:48:21de l'effort.
00:48:22Oui, et il y en a un derrière
00:48:23qui se dit
00:48:24« Oh là là, peut-être,
00:48:25j'imagine,
00:48:26je n'en sais rien à vrai dire.
00:48:27C'est difficile,
00:48:28c'est difficile
00:48:29d'aller jusqu'au bout
00:48:30de l'effort.
00:48:31»
00:48:33C'est difficile de rester
00:48:34dans la roue
00:48:35d'un coureur
00:48:36comme Alexis Brunel
00:48:37qui a l'air motivé.
00:48:38Et c'est ce néo-pro
00:48:39que l'on voit
00:48:40dans l'échappée
00:48:41aujourd'hui
00:48:42pour la première fois
00:48:43qui tente justement
00:48:44de rester au contact
00:48:45de ce coureur
00:48:46Kylian Théo,
00:48:47âgé de 25 ans,
00:48:48mais qui débute
00:48:49seulement sa première saison
00:48:50chez les professionnels.
00:48:51Il avait réellement
00:48:52débuté en espionnage
00:48:53et c'est là
00:48:54qu'il s'est rendu
00:48:55compte
00:48:56qu'il n'y avait pas
00:48:57d'espionnage.
00:48:58C'est là qu'il s'est rendu
00:48:59compte
00:49:00qu'il n'y avait pas
00:49:01d'espionnage.
00:49:02Il a débuté en Espagne
00:49:03fin janvier.
00:49:04Il était déjà présent
00:49:05sur le Grand Prix
00:49:06de la Marseillaise
00:49:07et il dispute
00:49:08sa première course
00:49:09par étapes.
00:49:10« Allez, impact !
00:49:11Deux kilomètres ! »
00:49:12Il a beau faire
00:49:13Alexis Brunel,
00:49:14il ne pourra pas résister
00:49:15au retour du peloton.
00:49:16Mais attendez,
00:49:17il y a un peloton
00:49:18où il y a déjà
00:49:19pas mal de coureurs
00:49:20qui se sont écartés.
00:49:21Alors déjà,
00:49:22ils n'étaient pas très nombreux
00:49:23au départ.
00:49:24« 172 ils étaient
00:49:25au départ. »
00:49:26« J'ai connu des éditions
00:49:27de baissage
00:49:28où on a fini
00:49:29à une cinquantaine
00:49:30de kilomètres.
00:49:31Le gastro,
00:49:32c'était en 2012
00:49:33il me semble. »
00:49:34« Moi, je me souviens
00:49:35d'une édition un peu plus ancienne.
00:49:36Je crois que c'était arrivé
00:49:37au Fumad où ils sont arrivés
00:49:38pratiquement à la nuit.
00:49:39Il faisait tellement mauvais
00:49:40que les coureurs
00:49:41les voyaient dans les phares
00:49:42des voitures. »
00:49:43« Il ne fait pas bien jour. »
00:49:44« Il fait bien jour,
00:49:45mais quand même,
00:49:46on voit clair. »
00:49:47« On voit clair,
00:49:48oui,
00:49:49sous sa capuche. »
00:49:50« Alors,
00:49:51Claire Bricogne,
00:49:52justement,
00:49:53qui nous indique
00:49:54qu'il neige.
00:49:55Neige fondue.
00:49:56Vous savez que
00:49:57dès hier,
00:49:58il y avait
00:49:59des rumeurs
00:50:00qui circulaient
00:50:01dans la caravane
00:50:02des suiveurs.
00:50:03« Il y en a eu
00:50:04des rumeurs hier soir.
00:50:05Le téléphone,
00:50:06moi,
00:50:07je l'ai éteint
00:50:08au bout d'un moment. »
00:50:09« Qui insistaient
00:50:10sur le fait
00:50:11que le Mont Bouquet
00:50:12n'aurait pas lieu.
00:50:13L'ascension du Mont Bouquet
00:50:14n'aurait pas lieu.
00:50:15Non pas parce que
00:50:16les coureurs n'avaient pas
00:50:17envie d'y monter,
00:50:18mais parce qu'on annonçait
00:50:19de la neige.
00:50:20Alors,
00:50:21petite précision quand même.
00:50:22Pour qu'on annule
00:50:23une montée
00:50:24où l'arrivée
00:50:25est située au sommet
00:50:26par temps de neige,
00:50:27il faut vraiment
00:50:28un gros flocon.
00:50:29On est d'accord,
00:50:30non ? »
00:50:31« Monter le Stelvio
00:50:32sous la neige,
00:50:33même la descente
00:50:34sous la neige
00:50:35au Tour d'Italie.
00:50:36»
00:50:37« La descente,
00:50:38ça peut se comprendre,
00:50:39évidemment.
00:50:40Regardez,
00:50:41effectivement,
00:50:42les paysages blanchissent
00:50:43un peu.
00:50:44»
00:50:45« L'organisateur
00:50:46du Tour d'Italie
00:50:47et de Tireno,
00:50:48ça le fait sourire.
00:50:49Il n'y a pas de problème.
00:50:50Il les fait monter
00:50:51les coureurs. »
00:50:52« On dirait presque
00:50:53la canopée,
00:50:54la chevelure
00:50:55de Christophe Ribelon
00:50:56qui commence
00:50:57à monter.
00:50:58C'est moins
00:50:59doux que ça. »
00:51:00« Attendez,
00:51:01on va prendre de l'altitude.
00:51:02On fera le point
00:51:03un peu plus haut.
00:51:04En ce qui concerne
00:51:05ces rumeurs,
00:51:06non,
00:51:07la neige,
00:51:08certes,
00:51:09on savait,
00:51:10on annonçait
00:51:11des températures
00:51:12de 3-4 degrés
00:51:13au pied.
00:51:14Donc,
00:51:15même si ça ne monte
00:51:16pas très longtemps,
00:51:17on pouvait redouter
00:51:18que ça se dégrade
00:51:19un peu.
00:51:20Là,
00:51:21on voit que c'est
00:51:22une vraie pluie
00:51:23qui s'abat
00:51:24sur les coureurs.
00:51:25Mais avec,
00:51:26non,
00:51:27ce n'est peut-être
00:51:28pas de la neige
00:51:29qu'on a sur les arbres.
00:51:30Non,
00:51:31c'est juste
00:51:32une variété
00:51:33effectivement
00:51:34d'une essence
00:51:35d'arbres
00:51:36qui est différente.
00:51:37Alors,
00:51:38le peloton
00:51:39qui va arriver
00:51:40au pied.
00:51:41Ils vont tourner
00:51:42à gauche
00:51:43dans pas longtemps.
00:51:44Et on est quand même
00:51:45contents que cette étape
00:51:46se soit très bien déroulée
00:51:47et on rend hommage,
00:51:48une fois de plus,
00:51:49si vous nous rejoignez
00:51:50maintenant,
00:51:51aux organisateurs
00:51:52qui ont maintenu
00:51:53cette épreuve
00:51:54en dépit du retrait
00:51:55de la course.
00:51:56Et on a une pensée
00:51:57particulière
00:51:58pour Tiffen.
00:51:59Tiffen Fangille,
00:52:00qui est la fille
00:52:01de Claudine Fangille,
00:52:02l'organisatrice,
00:52:03est la petite-fille
00:52:04de Roland Fangille,
00:52:05le créateur
00:52:06de cette épreuve.
00:52:07Pourquoi ?
00:52:08Parce que Tiffen,
00:52:09qui a épousé
00:52:10Romain Leroux,
00:52:11a donné naissance
00:52:12à une petite-fille
00:52:13hier
00:52:14qui s'appelle Lou.
00:52:15Vous voyez que
00:52:16dans la controverse
00:52:17et tout ça,
00:52:18il y avait des choses
00:52:19peut-être très importantes
00:52:20aussi dans la vie
00:52:21de ces organisateurs
00:52:22bénévoles.
00:52:23Félicitations
00:52:24à Romain Leroux,
00:52:25à Tiffen,
00:52:26bien sûr,
00:52:27et bienvenue à Lou
00:52:28qui est longue vie
00:52:29surtout,
00:52:30à cette famille,
00:52:31cette dynastie,
00:52:32j'ai envie de dire,
00:52:33qui préside
00:52:34au destiné
00:52:35de cette épreuve
00:52:36depuis tant d'années.
00:52:37Allez,
00:52:38on est maintenant
00:52:39au pied d'oeuvre,
00:52:40au pied du Mont Bousquet,
00:52:41avec, vous le voyez,
00:52:42Kevin Genietz
00:52:43aux côtés de ses équipiers
00:52:44qui se débarrassent
00:52:45de tout ce qui est superflu
00:52:46alors que l'on est
00:52:47déjà en train
00:52:48d'accélérer.
00:52:49Qui s'est secouru
00:52:50à l'épreuve ?
00:52:51C'est Kevin Genietz.
00:52:52Kevin Genietz,
00:52:53qui s'est secouru
00:52:54à l'épreuve ?
00:52:55C'est peut-être
00:52:56Nicolas Breillard
00:52:57pour Saint-Michel,
00:52:58préférence Aume.
00:52:59Avec Kevin Vauclain
00:53:00en deuxième position,
00:53:01déjà.
00:53:02Genietz en troisième position.
00:53:03On a Arnaud Delis
00:53:04là-bas en cinquième position
00:53:05qui est en train
00:53:06de combler l'écart.
00:53:07Eh bien,
00:53:08c'est parti.
00:53:09Non,
00:53:10ou c'est
00:53:11Thomas Champion ?
00:53:12Ah,
00:53:13c'est là
00:53:14qu'il y a
00:53:15un peu
00:53:16un peu
00:53:17un peu
00:53:18un peu
00:53:19un peu
00:53:20un peu
00:53:21un peu
00:53:22un peu
00:53:23un peu
00:53:24un peu
00:53:25un peu
00:53:26un peu
00:53:27un peu
00:53:28un peu
00:53:29un peu
00:53:30un peu
00:53:31un peu
00:53:32un peu
00:53:33un peu
00:53:34un peu
00:53:35un peu
00:53:36un peu
00:53:37un peu
00:53:38un peu
00:53:39un peu
00:53:40un peu
00:53:41un peu
00:53:42un peu
00:53:43un peu
00:53:44un peu
00:53:45un peu
00:53:46un peu
00:53:47un peu
00:53:48un peu
00:53:49un peu
00:53:50un peu
00:53:51un peu
00:53:52un peu
00:53:53un peu
00:53:54un peu
00:53:55un peu
00:53:56un peu
00:53:57un peu
00:53:58un peu
00:53:59un peu
00:54:00un peu
00:54:01un peu
00:54:02un peu
00:54:03un peu
00:54:04un peu
00:54:05un peu
00:54:06un peu
00:54:07un peu
00:54:08un peu
00:54:09un peu
00:54:10un peu
00:54:11un peu
00:54:12un peu
00:54:13un peu
00:54:14un peu
00:54:15un peu
00:54:16un peu
00:54:17un peu
00:54:18un peu
00:54:19un peu
00:54:20un peu
00:54:21un peu
00:54:22un peu
00:54:23un peu
00:54:24un peu
00:54:25un peu
00:54:26un peu
00:54:27un peu
00:54:28un peu
00:54:29un peu
00:54:30un peu
00:54:31un peu
00:54:32un peu
00:54:33un peu
00:54:34un peu
00:54:35un peu
00:54:36un peu
00:54:37un peu
00:54:38un peu
00:54:39un peu
00:54:40un peu
00:54:41un peu
00:54:42un peu
00:54:43un peu
00:54:44un peu
00:54:45un peu
00:54:46un peu
00:54:47un peu
00:54:48un peu
00:54:49un peu
00:54:50un peu
00:54:51un peu
00:54:52un peu
00:54:53un peu
00:54:54un peu
00:54:55un peu
00:54:56un peu
00:54:57un peu
00:54:58un peu
00:54:59un peu
00:55:00un peu
00:55:01un peu
00:55:02un peu
00:55:03un peu
00:55:04un peu
00:55:05un peu
00:55:06un peu
00:55:07un peu
00:55:08un peu
00:55:09un peu
00:55:10un peu
00:55:11un peu
00:55:12un peu
00:55:13un peu
00:55:14un peu
00:55:15un peu
00:55:16un peu
00:55:17un peu
00:55:18un peu
00:55:19un peu
00:55:20un peu
00:55:21un peu
00:55:22un peu
00:55:23un peu
00:55:24un peu
00:55:25un peu
00:55:26un peu
00:55:27un peu
00:55:28un peu
00:55:29un peu
00:55:30un peu
00:55:31un peu
00:55:32un peu
00:55:33un peu
00:55:34un peu
00:55:35un peu
00:55:36un peu
00:55:37un peu
00:55:38un peu
00:55:39un peu
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