Après une année 2024 catastrophique, le retour des investisseurs et des banques, ainsi qu'une baisse des taux d'intérêt, redynamisent le secteur immobilier, après deux années de baisse.
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00:00Je confirme qu'on a un mois de janvier qui est assez surprenant, alors si on le compare avec janvier 2024, il faut rappeler que janvier 2024 n'était vraiment pas terrible,
00:07mais on a nous, du reste de l'adresse, on a pas loin de 30% de volume supplémentaire à la même période, et la vraie bonne nouvelle aujourd'hui, c'est le retour de beaucoup d'abonnés absents,
00:17notamment les investisseurs, je ne sais pas si on aura le temps d'en parler par rapport aux différents profils, et surtout...
00:22Qu'est-ce que vous appelez investisseurs ?
00:23Ceux qui achètent pour louer, pour mettre à la location.
00:25Mais je croyais qu'il y avait des limitations de plus en plus légales, notamment sur le jour, pour les locations type Airbnb...
00:32Non, non, sur la location classique, il n'y a pas de limitation.
00:34Non, mais pour bien savoir de quoi vous parlez, effectivement...
00:36Non, il n'y a pas de limitation, et la vraie bonne nouvelle aujourd'hui, c'est le retour des banques, notamment sur les gros budgets, parce que quand on parle des chiffres, on a tendance toujours à parler au niveau macro,
00:43c'est-à-dire qu'on a annoncé en effet, généralement, des baisses de volume de vente ces deux dernières années, de 20% chaque année, mais ça reste général, et en fait, depuis la période post-confinement,
00:52véritablement, le territoire français s'est complètement redessiné avec des comportements qu'on n'avait jamais vus avant cette période.
00:58Ce qui a beaucoup changé, c'est les taux d'intérêt, c'est les taux d'intérêt qui ont baissé, qui ont fait repartir le marché.
01:04Oui, mais les taux, il y a eu ce yo-yo avec les taux d'usure qui a été un très bon travail de communication de nos gouvernants pour finalement expliquer qu'ils étaient à l'écoute du marché,
01:11ils ont revu justement le taux d'usure tous les mois, il faut savoir que les banques, elles ont la possibilité de déroger à cette règle, et qu'aucune grande banque nationale ne l'a fait ces deux dernières années.
01:20Donc ça prouve bien qu'il y avait un autre problème. Le problème, c'est que les banques, elles prêtaient à perte. Personne ne se lève le matin pour se dire je vais vendre un produit pour le vendre à perte.
01:27Et ce qui s'est passé, c'est que pour pouvoir anticiper la baisse du marché, au lieu de demander de manière générale entre 8 et 10% d'apport, elles demandaient en moyenne 25% d'apport. Pourquoi ?
01:38Pour pouvoir anticiper une éventuelle baisse de marché pour les aléas de vie, une mutation, un divorce, un problème de santé.
01:44Bref, quand vous devez vendre votre appartement dans un délai extrêmement court, si vous êtes sur un marché baissier, qui finalement peut subir une problématique d'hypothèque ? C'est la banque.
01:52Et c'est pour ça qu'elle a demandé 25% d'apport. Le problème, c'est que 25% d'apport, quand on sort un secteur où le prix de l'immobilier est peu élevé, je ne vais pas citer de ville,
02:00mais il y a plein de villes aujourd'hui où vous avez un prix de l'immobilier qui est limite inférieur à un prix de construction, 25% sont à un prix moyen à 100 000 euros.
02:06Vous trouvez un prix moyen de 25% d'apport sur des prix moyens notamment en zone francilienne ou dans toutes les grandes agglomérations.
02:14Bref, la conclusion, c'est énorme.
02:16C'était les chiffres à un moment, il y avait de l'apport personnel en Ile-de-France et à Paris autour de 100 000 euros.
02:21La conclusion, c'est qu'aucun bien au-dessus de 300 000 euros, alors quand je dis aucun, je grossis un peu le trait, mais très peu de biens au-dessus de 300 000 euros qui devaient passer par la casse crédit, ont fait l'objet d'un financement ces deux dernières années.