L'équipe de France a raté son entrée dans les Mondiaux ce mardi à Saalbach en Autriche en s'inclinant dès les quarts de finale de l'épreuve du parallèle par équipes mixtes, face à l'Italie, qui a ensuite empoché l'or face à la Suisse. Une énorme déception pour Clara Direz et Léo Anguenot.
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00:00On reprend dans l'ordre. Clara, c'est toi qui ouvres la piste sur la bleue en plus et tu n'ouvres pas de la meilleure des manières.
00:06Tu avais la pression. Comment ça s'est passé pour toi ?
00:09Non, je n'ouvre vraiment pas de la meilleure des manières. Ce n'est vraiment pas un rythme qui me convient.
00:16Avec les skis de gyro, c'est beaucoup trop court. J'ai vraiment du mal à cintrer mon ski en entrée de courbe.
00:22Je n'en fais pas beaucoup. Je ne suis pas une fille qui arrive à s'adapter hyper vite.
00:28J'ai été très mauvaise. Je suis déçue pour moi, pour l'équipe et pour tout.
00:37Léo, tu n'avais pas un rôle facile non plus, celui de conclure. Tu devais avoir une pression folle quand tu connais le résultat là-haut.
00:42Comment ça se passe pour toi ?
00:43En haut, je ne connaissais pas le résultat. Justement, je me suis dit que je fais la manche à fond. Je mets tout ce que j'ai.
00:48On verra bien en bas. Je suis un peu déçu de ma manche. En termes de temps, ce n'est pas exceptionnel.
00:55Il y a des garçons qui sont les plus vites. Je pensais pouvoir être meilleur sur un tournoi comme ça.
01:00C'est comme ça. Il faut l'accepter. Je suis un peu déçu de ma manche.
01:05Je pense que j'étais capable de le battre pour aller chercher ce petit point qui nous manquait.
01:10C'est comme ça. Il faut accepter et on sera revanchards la prochaine fois.
01:16Ce n'est pas le meilleur moyen de commencer le tournoi, mais c'est quelque chose qu'on va ressasser.
01:19Ou alors, vite, dès ce soir, on passe à autre chose.
01:21Le géant, c'est complètement autre chose. Si on commence à ressasser notre perte ici, on ne prend pas le départ au géant.
01:28Ce n'est pas la peine. On va être revanchards. On va avoir envie d'aller chercher.
01:33Là, on a une bonne semaine de préparation et ce n'est pas du tout la même chose.
01:37On le voit bien. Les Norvégiens, qui sont une grosse équipe, qui étaient très forts, se sont fait sortir au même moment que nous.
01:42Comme on l'a dit depuis le début, le parallèle, tout est possible et tout peut se passer.
01:47Nous, ça ne nous a pas souri. Je n'ai pas été bonne pour l'équipe, mais le géant, c'est autre chose.
01:53Et tant mieux, parce qu'on ne va pas commencer à faire des comptes sur un parallèle.
01:59Disons que ceux qui sont champions du monde ce soir ne seront pas les champions du monde du géant.
02:04Ça permet de prendre des repères sur la piste du géant pour la suite, justement ?
02:07Oui, ça permet de voir un peu la neige. Après, comme on disait, c'est dans une semaine, dix jours, les géants.
02:12Ça peut changer d'ici là, mais ça permet de voir un peu la neige, de se mettre dans l'ambiance,
02:17de voir ce que c'est que les championnats du monde en Autriche, parce que c'est le pays du ski, il y a du monde, comme on voit.
02:21Et alors, c'est comment ?
02:22C'est un bel événement et c'est sympa. On était mieux en France parce que le public était derrière nous,
02:27mais c'est sympa. Au moins, on sait à quoi s'attendre et ça nous motive pour aller chercher des belles places en géant.
02:33On a hâte de vous voir. Merci à tous les deux.