Le skieur français, 7e après la deuxième manche du slalom des Mondiaux, ce dimanche à Saalbach (Autriche), était logiquement déçu.
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00:00Steven, on est tous complètement groggy, abattu, j'imagine que vous dans l'équipe de frein, ça doit être encore pire, comment tu vis ce moment ?
00:06C'est un peu ça, c'est des journées qui sont très très très prenantes, on met vraiment tout ce qu'on a, on travaille très dur pour ça et c'est dommage de passer à côté de belles journées comme ça.
00:21Que ce soit Clément ou moi ou Victor ou Paco, je pense qu'on a vraiment donné tout ce qu'on pouvait et c'est clair qu'on pourrait régler la récré autrement la journée mais malheureusement c'est comme ça.
00:35C'est dans ces moments là aussi où on apprend, où on va se servir de ce qu'on a fait de bien, ce qu'on a fait de moins bien et je pense que ça va payer un jour donc c'est vraiment pas le moment de baisser les bras.
00:50Tu vas avoir un rôle hyper important toi aujourd'hui, dans les heures à venir, ce soir pour consoler, pour motiver ?
00:55C'est clair que c'était vraiment pas la journée qu'on espérait mais d'un côté c'est le ski, que ce soit une coupe du monde, une course aux données gamins ou les championnats du monde, il faut aller le plus vite, il y a que le meilleur temps qui compte et on doit prendre des risques pour ça, se lâcher à fond et c'est ce qu'on essaie tous de faire et des fois il y a des erreurs.
01:20C'est ça qui est dur mais c'est ce qui fait la beauté de ce sport, c'est pour ça qu'on l'aime tant aussi et il nous malmène mais aussi il nous donne des belles émotions donc je pense pas qu'on ait du genre à lâcher et c'est vraiment pas ce qu'on va faire dans deux semaines déjà, la fin de saison et les années d'après.
01:40Je pense qu'on a vraiment une très grosse équipe et on l'a déjà montré et surtout je pense qu'on a encore vraiment pas montré toute notre pente au ciel donc on est prêts à le faire.
01:51On a eu beaucoup d'émotions avec vous en tout cas, merci beaucoup, bravo.