• il y a 16 heures

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Qu'avez-vous pensé de la décision qu'on a prise et qu'on a faite pour Amandé?
00:06J'ai beaucoup de choses à penser.
00:09Tout d'abord, l'humain n'est pas la raison mais la raison de raison.
00:14Je ne sais pas si tu sais ce que je veux dire.
00:17Oui, tu as raison.
00:19Si tu étais dans un autre pays, tu serais un néologiste.
00:23Je te jure que j'en ai beaucoup parlé.
00:26C'est juste qu'on s'est convaincus et on l'a fait.
00:30C'est la raison de la décision.
00:34Alors, qu'est-ce qui fait que c'est la raison?
00:36C'est à dire...
00:43C'est ma raison à moi.
00:46J'ai fait un masque.
00:47Quelle manière d'en faire?
00:49Je ne suis plus dans le confinement intellectuel.
00:53Je refuse ça carrément.
00:54Je n'ai pas l'inspiration, je suis trop dans le confinement intellectuel.
00:59D'accord, c'est la raison de la raison.
01:01L'humain qui parle, c'est la raison de la raison.
01:08Parce qu'en tant qu'humain,
01:13on sait que l'attente était puissante.
01:20Parce qu'il y a de bonnes choses dans la vie.
01:24C'est ce que l'humain parle.
01:28Mais la raison a une logique.
01:32C'est qu'on ne peut pas dire que c'est la bonne chose
01:40et qu'il faut d'abord parler de justice.
01:42Pour moi, c'est la meilleure réconciliation.
01:45Donc, si c'est le cas,
01:49on devrait d'abord réfléchir à la justice qui précède l'anonymisation.
01:56C'est ce que j'ai pensé.
02:00Quelle sera par exemple
02:04le sort de ceux qui ont détruit leurs édifices de commerce?
02:09Ou ceux qui ont détruit leurs stations de service?
02:16Oui, Auchan et Mbeth Eladjouf.
02:20C'est ce que je voulais te dire.
02:21D'accord, c'est ce que j'ai pensé.
02:25C'est ce que j'ai pensé aussi.
02:30Amed Diallo, je me disais aussi que le ministère
02:36de l'intérieur et le ministère de l'intérieur
02:40sont en train de s'intégrer au ministère de l'intérieur et au ministère de l'intérieur.
02:43C'est ce que j'ai pensé car il n'y a que deux pays au Sénégal.
02:49Il y a beaucoup de façons de faire des choses.
02:51Il faut prendre des risques existentiels.
02:54Il faut avoir un projet bancable, aller aux banques
02:57et donner une garantie de 5 millions d'euros.
03:00Il faut faire des marchés, tu entends?
03:05Et les banques devraient s'occuper de l'échéance.
03:12Ils devraient commencer à investir et à faire ce qu'ils veulent.
03:17Il faut que le ministère de l'intérieur et le ministère de l'intérieur
03:20ne s'intéresse pas aux victimes et aux ex-détenus.
03:24C'est ce que j'ai pensé, tu vois Amed?
03:27L'Etat doit éviter ce que je veux dire.
03:31D'accord.
03:32La somme des inacceptables.
03:37La somme des incongruités.
03:41La somme des dysfonctionnements.
03:45L'autre chose que j'ai pensé
03:50c'est la somme des inacceptables,
03:54incongruités et d'autres choses.
04:00C'est ce qu'il faut.
04:01La somme des inacceptables et incongruités.
04:05Je te le dirai plus tard.
04:07Amed, tu ne peux pas l'oublier.
04:09La somme des dysfonctionnements et la somme des frustrations.
04:17C'est ce que tu dois demander.
04:19Tu dois demander à l'Etat d'arrêter cette détonation.
04:25Si tu le fais, tu pourras faire la grâce.
04:28Mais tu dois le faire.
04:32Si tu fais la grâce à la provocation de l'Etat,
04:37le ministère est un ex-député.
04:43Il y a des députés qui sont ex-députés.
04:46Le président est un ex-député.
04:47Mais ils disent que si on ne peut pas l'arrêter, on l'arrête.
04:50Non, c'est ce que je fais pour la provocation pédagogique.
04:57Mais Fadil a dit que si on ne peut pas l'arrêter, on l'arrête.
05:02Il a dit ça depuis 5 mètres.
05:05Il y a 20 millions d'incompréhensionnistes.
05:10C'est le gendarme Jey Jey.
05:16C'est une victime.
05:17Peut-être qu'ils sont d'un autre régime.
05:21Est-ce qu'on est d'accord?
05:22Je pense qu'aujourd'hui, nous devons recenser tout pour la reconnaître.
05:28J'ai vu l'événement de l'étudiant en juin 2023.
05:34Mais nous devons en profiter pour qu'elle soit la victime.
05:40Nous avons beaucoup de victimes.
05:42Chers, je t'en prie.
05:45Je te jure qu'il n'y a pas d'incompréhensionnistes.
05:51C'est l'incompréhension qu'il y a en ce moment.
05:56Je vous en prie, je vous en prie.
06:00Il n'y a qu'une seule victime au Sénégal.
06:05Il y a une seule victime au Sénégal.
06:10Est-ce qu'on doit mettre l'accent sur l'essentiel?
06:13Non, tu as l'essentiel sur ton téléphone.
06:17On ne t'a pas agressé.
06:18Je ne t'ai pas agressé.
06:20C'est juste qu'il n'y a pas d'autre victime.
06:22Je sais qu'il y a une victime au Sénégal.
06:24C'est pour ça qu'on va faire un recensement exhaustif.
06:37Mais avant ça, nous devons savoir ce qu'on fait.
06:44Personne ne l'a touché.
06:48Est-ce qu'on peut donner un sentiment d'impunité?
06:53Qu'il y ait une rupture d'égalité?
06:57Regarde l'espace commercial ou l'école de golfe sud.
07:04On a besoin de deux choses.
07:06Est-ce qu'on peut faire un investissement de 50 millions?
07:09Et qu'on ne l'achète pas par banque.
07:12Qu'est-ce qu'on peut faire pour les vandaliser?
07:16Est-ce qu'ils ont encore soldé la moitié ou bien le tiers de leurs prêts?
07:27C'est pourquoi je pense qu'on va perdre 20 millions de leur argent.
07:35On ne peut pas oublier ce qu'on leur a donné.
07:41Même s'ils ne l'ont pas vendu.
07:43C'est pour ça qu'Ahmed a perdu son argent.
07:49Il ne s'est même pas rendu compte que c'est Dieu qui l'a vendu.
07:52Mais on ne peut pas le faire comme ça.
07:56Donc, l'anonymisation par rapport à ce qu'on a perdu, ce n'est pas grave.
08:02Mais ce qui me fait plus mal, c'est la justice.
08:07Si c'est le cas, c'est bien mieux pour te réconcilier avec les Sénégalais.
08:13Mais si on regarde les recensements de l'ANSD,
08:17il y a des détenus politiques depuis 1979.
08:22Alors qu'à un moment, il y avait un édifice de commerce qui l'a détruit.
08:27Mais il y a des gens qui ont des téléphones de luxe.
08:31Tu as vu l'image?
08:34C'est eux qui l'ont détruit.
08:36Oui, des téléphones de luxe.
08:41Ils sont là pour faire des prêts.
08:45Je sais bien qu'ils sont familiers et bancaires mais ils veulent faire des prêts.
08:51Et ces téléphones ont des fournisseurs.
08:55Tu ne peux pas les acheter en cas d'événement.
09:00Avec ces fournisseurs, tu peux acheter un téléphone pour 25-30 millions.
09:09Parfois, l'assurance est trop forte.
09:12Je parle sur le contrôle d'urgence.
09:15Est-ce que l'assurance peut garantir ces événements?
09:20Ca dépend.
09:21On peut en parler aussi.
09:22L'unité des cartes de force majeure, on a l'assurance pour tous les risques.
09:27On peut aussi identifier les risques.
09:32Ca dépend.
09:36Je prends ta contribution comme une bonne nouvelle.
09:42Pour moi, ça peut pousser les autorités à faire mieux.
09:45C'est-à-dire à pousser la réflexion sur les véritables impacts de ces événements.
09:52Ceux qui ont été à tort ou à raison.
09:59Ceux qui ont été des vrais victimes de ces événements.
10:02Attends un moment, si tu prends une station de service
10:09et que tu prends le nombre de pompistes
10:16et d'autres techniciens connectés pour faire des vidanges
10:20disons une vingtaine de personnes.
10:23Si on te dit qu'ils ont moins de salaires
10:29et qu'ils te donnent de l'hiver, est-ce qu'il y a un travail?
10:34C'est pour ça qu'il y a des problèmes.
10:37Est-ce qu'il n'y a pas d'indemnisation pour ces gens-là?
10:40Je ne sais pas, je ne sais pas.
10:44En avril 2021, il y a une indemnisation.
10:48C'est pour ça qu'il y a une indemnisation sur les pompistes.
10:51Non, c'est pour ça qu'il n'y a pas d'indemnisation pour ces gens-là.
10:54Le ministre de l'intérieur a dit qu'il n'allait pas leur donner de salaire.
11:02Je vous le dis.
11:05Il n'allait pas leur donner de salaire.
11:11Donc, le gouvernement doit pousser la réflexion.
11:15Il y a des gens qui disent qu'ils n'ont pas de salaire.
11:20Mais il y a un problème.
11:21Donc, il ne peut pas faire une indemnisation pour ces gens-là.
11:26C'est une frustration qui crée une réflexion très forte.
11:34Qu'est-ce qu'on peut voir dans la décision de l'ANS et le ministre de l'intérieur?

Recommandations