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Transcription
00:00En 1985 sort Legend, de Ridley Scott, et ne nous mentons pas, si le scénario peine à
00:10convaincre de par sa niaiserie pourtant logique avec l'univers du film, c'est bien ce
00:14dernier qui fait mouche.
00:15L'imagerie est tout simplement dingue, unique, rarement je n'ai vu un film aussi beau.
00:21Les décors sont totalement fictifs, fabriqués en studio, mais jouissent d'un détail qui
00:26fait toute la différence.
00:27Tantôt féérique, tantôt gothique, Scott nous transporte dans sa version du pécho
00:32originel qu'il imaginera dans les années 70 avant le succès d'Alien.
00:36Bien qu'il existe déjà trois versions du film, le montage européen, le montage américain
00:41et le directeur Scott, je milite pour une quatrième version, sans dialogue, où les
00:46images seraient simplement accompagnées de la superbe bande-son de Jerry Goldsmith.
00:49Car c'est là où réside tout le point fort du film, dans son onirisme.
00:53On ne peut décrire ce que l'on voit, mais on ne peut que contempler cette oeuvre d'art
00:57animée qui défile sous nos yeux.
00:59Le film n'aura pas le succès escompté, il sera un des rares échecs commercial de
01:03la carrière de Tom Cruise, et n'apportera pas grand chose à sa filmo tant celui-ci
01:07se fera littéralement voler la vedette par un Team Curry habité et inoubliable dans
01:11la peau rouge champ de Darkness.
01:13Malgré un film prometteur et un scénario 100% original, ce qui est bien trop rare pour
01:18être souligné, Ridley ne parviendra pas à convaincre ni à faire véritablement décoller
01:23Tom Cruise.
01:24C'est le petit frère qui aura l'honneur de cette prouesse, et qui emmènera le jeune
01:28acteur au plus près du soleil hollywoodien.

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