La tombe de Jean-Marie Le Pen, décédé le 7 janvier, a été dégradée la nuit dernière dans le cimetière de La Trinité-sur-Mer (Morbihan) où était né le co-fondateur du Front national.
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00:00Non, il y a eu un dispositif statique qui a eu lieu avant, pendant et après la cérémonie des obsèques.
00:05Ensuite, il y a eu des surveillances régulières par les gendarmes du Morbihan que je salue à nouveau.
00:09Maintenant, les gendarmes, ils luttent contre les cambriolages, ils luttent contre les violences, les agressions.
00:13Et tout ça, c'est dans la même lignée, en fait.
00:14Quand vous êtes capables de commettre des exactions et des violences ou tuer quelqu'un pour n'importe quel motif,
00:19vous êtes aussi capables de dégrader une sépulture et de vouloir exhumer les morts.
00:22C'est notre société qui est en sauvager.
00:24Et moi, j'ai été éduqué.
00:25Et peu importe les prises de positions politiques ou les opinions politiques des uns et des autres,
00:30on peut tous se rassembler sur le respect des morts, sur le respect de l'identité humaine
00:33et sur le fait qu'on n'aille pas saccager une sépulture parce qu'on n'est pas d'accord avec une personne, une idée ou une religion.
00:39C'est la même ignominie que quand vous vous en prenez à des tombes juives ou à des tombes chrétiennes ou musulmanes
00:44parce qu'il y a une haine dans notre pays qui est déversée de manière complètement décomplexée.
00:48C'est ça que je veux vous dire.
00:49Donc, qu'il ait eu des prises de positions qui ne soient pas partagées et qu'il ait, dans la vie politique,
00:53eu des positions qui ne soient pas celles de certaines personnes, d'accord.
00:56Mais moi, je constate que c'est toujours les mêmes personnes.
00:58C'est les gauchos qui, depuis le début, s'empruntent à Jean-Marie Le Pen.
01:01Et je vous l'ai dit, sur la place de la République, on a très bien vu les profils.
01:03Vous en avez d'ailleurs été le grand témoin puisque vos reporters étaient sur place et vous en avez fait des reportages.
01:08Donc, je veux dire, il ne faut pas...
01:09Mais on n'a aucune indication, en tous les cas, sur les auteurs de ces dégradations, évidemment, au moment où on se parle.