Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics, était l’invitée du Face-à-face de Apolline de Malherbe ce vendredi 31 janvier. Elle a notamment été interrogée sur la menace de censure du Parti socialiste.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Les propositions exigeantes des uns et des autres, des socialistes, des différents groupes, des oppositions,
00:05qui ont été mis sur la table et que nous avons, avec Éric Lombard, intégré dans ce qui nous semblait être une proposition de compromis,
00:10nous amènent à être dans un meilleur budget pour les Français, un meilleur budget pour le futur,
00:15parce qu'on a remis des moyens pour la recherche, pour la transition écologique,
00:19un meilleur budget pour nos enfants, parce qu'on a remis de l'argent,
00:22et plus qu'on imaginait dans l'éducation avec les canopies, les enseignants, notamment pour un certain nombre de territoires ruraux,
00:28un meilleur budget pour notre pays. Et c'est ça qui, moi, aujourd'hui, m'a guidée.
00:31Et vous pensez, au moment où on se parle, Amélie de Montchalin, que les socialistes ne censureront pas ?
00:36En tout cas, le sujet, c'est est-ce que, dans notre pays, on peut avoir des groupes d'opposition et les socialistes vont rester dans l'opposition ?
00:42Parce qu'on ne leur a jamais proposé un contrat de majorité. On ne leur dit pas « vous votez le budget ».
00:48Voter le budget, en général, ça veut dire rejoindre la majorité.
00:50Mais vous espérez qu'ils ne voteront pas la censure ?
00:52Mais on peut, dans notre pays, et je crois que pendant des années, on a eu des oppositions qui ne bloquaient pas.
00:57On a eu des oppositions qui ne censuraient pas.
00:59Et ce qu'on a voulu chercher, c'est retrouver ce point-là, ce point d'équilibre, ce point de compromis,
01:04où on peut, dans notre pays, tout à fait être dans l'opposition, et c'est un droit légitime, sans aller jusqu'à la censure et au blocage.