La députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, était l’invitée de La Grande Interview ce vendredi 31 janvier sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la colère des patrons d'entreprise sur les impôts sur les sociétés : «Bernard Arnault n'est pas le seul à tenir ce discours».
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00:00Alors deux choses, on est dans une situation budgétaire, vous le savez, extrêmement contrainte et ça nécessite effectivement des efforts partagés, c'est la première chose.
00:09Pour autant, je crois qu'un des plus grands entrepreneurs français sonne l'alerte, nous dit attention, il y a un vrai risque de décrochage, il y a un risque de délocalisation, il y a un risque de baisse des investissements et donc à la fin, davantage de chômage.
00:24Il faut qu'on l'entende, je note par ailleurs que Bernard Arnault n'est pas le seul à tenir ce discours, j'entends le patron de Total, le patron de Michelin, j'ai entendu le patron d'EDF, c'est pas rien le patron d'EDF, une grande entreprise nationale détenue à 100% par l'État sans parler des patrons de PME.
00:41Donc il faut à minima les écouter, ne pas balayer ce discours d'un revers de main comme j'ai pu entendre ici ou là chez une partie de mes collègues, encore une fois notamment à gauche qui ne supportent pas de toute façon l'idée que des Français puissent réussir dans notre pays et travailler avec eux.
00:59Moi je crois que le monde politique doit travailler avec le monde économique, on ne sera pas toujours d'accord à la fin, encore une fois je crois que demander des efforts aux entreprises qui le peuvent c'est aujourd'hui légitime mais ça ne doit pas se faire au prix de l'emploi et de l'attractivité de la France, en tout cas on doit avancer avec eux vers ce chemin-là.
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