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C’est dans les salons du Charl’s café dans la librairie Charlemagne à Toulon que toute l’équipe de Territoire eco Var a accueilli les dirigeants de grandes marques varoises -Cafés Maurice, RCT, La tarte Tropezienne et bien sûr le groupe Charlemagne - ou encore la jeune marque de puériculture Elhee ainsi que la représentante du Cnam et de son labo immersif !

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Transcription
00:00Bonjour et bienvenue pour ce nouveau numéro de Territoire ÉcoVar, l'émission économique de Varmatin.
00:16Nous sommes aujourd'hui au Charles Café, en plein cœur de la librairie Charlemagne à Toulon.
00:20Et le lieu n'a pas été choisi par hasard, puisque lors du Café de l'Éco, nous allons évoquer ces marques 100% varroises,
00:26à l'instar de Charlemagne, qui rayonnent sur le territoire et même au-delà des frontières du Var.
00:32Et l'entreprise du mois, ce sera l'une d'entre elles, une marque bien connue des gourmands du territoire et au-delà,
00:39la tarte tropézienne, représentée par son dirigeant Sacha Dufresne.
00:43Enfin, le poste sera assuré par Marina Fructus, qui viendra nous parler de l'antenne toulonaise du Conservatoire National des Arts et Métiers,
00:51un organisme méconnu des entreprises et pourtant à leur écoute. Et tout de suite, le Café de l'Éco.
00:56Alors, pour parler du boom des marques varroises, nous recevons 4 invités.
01:07Anaïs Baudin, bonjour, vous êtes la responsable merchandising du Rugby Club Toulonais.
01:11À vos côtés, Boris Twaty, vous avez relancé une marque à la fois iconique et familiale, les Cafés Maurice.
01:17Bonjour, Alison Pirot, vous, votre marque n'a pas encore toute cette histoire, mais elle commence à se faire un nom dans le domaine de la puriculture.
01:26Enfin, Vanessa Amiot, bonjour, vous êtes en charge de l'événementiel et de la communication chez Charlemagne.
01:32Alors, on va commencer par vous. Première question.
01:35Comment réussit le Paris de s'imposer localement et même au-delà dans un secteur aussi concurrentiel ?
01:42Est-ce que l'événementiel, typiquement, fait partie de la clé ?
01:47Vous avez tout à fait raison, l'événementiel en fait partie.
01:51J'aimerais juste commencer par dire que, quand même, c'est aussi avant tout une histoire, une histoire familiale et une aventure qui dure depuis près d'un siècle.
01:59Donc, c'est ça aussi Charlemagne.
02:02Donc, une affaire de famille et puis une affaire au long cours que nous défendons, nous, avec cœur aussi, avec les équipes.
02:08Donc, c'est ça aussi notre ADN pour partager avec le plus grand nombre nos passions et notre envie de faire découvrir la lecture.
02:17Votre plus gros concurrent, c'est Internet.
02:19Comment vous faites pour vous démarquer par rapport à ça ?
02:21Comment vous faites pour séduire le client ?
02:23Effectivement, notre enjeu majeur est de lutter contre ces grandes plateformes au quotidien.
02:30Nos atouts sont les équipes.
02:33Nos atouts sont les conseils des libraires.
02:35Nos atouts sont la possibilité aussi de créer et de faire de cette librairie un lieu de vie.
02:40Ça, c'est toujours été aussi notre enjeu, d'où le Charles Café que vous avez ici.
02:46Mais c'est créer des ambiances, créer une aventure, créer une expérience pour nos clients.
02:50Et pour cette expérience-là, l'événementiel en fait partie.
02:54Ça passe aussi par l'animation culturelle, les rencontres que nous proposons, les ateliers pour la jeunesse aussi que nous organisons.
03:01Il y a vraiment cette volonté de faire en sorte que Charlemagne soit un acteur culturel, soit un passeur de culture.
03:07Juste à côté de vous, Alison Pirot, la fondatrice et dirigeante de la marque de puériculture ELE.
03:15Vous aimeriez bien être le Charlemagne de la puériculture, mais votre marque est toute récente.
03:20Vous êtes en train de construire sa notoriété.
03:22Comment vous faites pour imposer ELE à côté de grands noms de la puériculture qui n'ont rien à voir avec vous,
03:30mais qui sont déjà dans l'imaginaire du consommateur depuis longtemps ?
03:35En effet, nous avons créé ELE il y a 5 ans.
03:39Un des leviers majeurs de communication aujourd'hui pour rayonner auprès de jeunes parents et de familles en France et à l'international et le digital.
03:48Avec en relais également des collaborations avec des points de vente physiques avec lesquels nous travaillons main dans la main.
03:56Nous sommes une société dite omni-canale qui commercialise et propose nos produits en ligne sur ELE.com
04:02et par la voie de points de vente physiques, pharmacies, magasins spécialisés, nous rencontrons à l'occasion de salons du type maison et objets.
04:13Maison et objet parce que vous vous êtes fait connaître au tout début par votre biberon en silicone médical
04:20qui a une forme assez particulière, assez reconnaissable et différenciante.
04:26C'est ça aussi, arriver à se faire un nom, c'est créer la différence par rapport à ce qui existe déjà, créer un nouveau besoin aussi.
04:33Créer un nouveau besoin, créer par la voie de l'innovation, donc se différencier, offrir des solutions soignées, mieux pensées pour le bien-être des bébés.
04:41Effectivement, nous avons pénétré ce marché avec une solution qui est devenue iconique, mais qui était complètement disruptive à l'époque.
04:48Un biberon rond en silicone médical pensé pour minimiser aussi l'exposition des bébés au danger des perturbateurs endocriniens.
04:54C'était vraiment le sujet.
04:55Aujourd'hui, nous poursuivons cette aventure en proposant des produits développés avec la même exigence en termes de santé, de bien-être et d'expérience.
05:05Boris Twaty, quel est le secret pour ressusciter une marque iconique comme Café Maurice, comme vous l'avez fait il y a déjà quelques années ? Pourquoi ça fonctionne ?
05:14Ressusciter, effectivement, c'est comme un phénix qui est rené de ses cendres.
05:20Je pense que c'est la passion, tout d'abord, parce qu'on ne peut pas créer une société qui plus est dans un milieu comme l'agroalimentaire,
05:26qui est un domaine qui est ultra concurrencé aujourd'hui.
05:30La passion, l'envie, je pense que ce sont les qualités indispensables.
05:37Il y a des boutiques Café Maurice, il y a aussi une distribution dans les supermarchés, c'est ça ?
05:44Aujourd'hui, on a trois points de vente, trois boutiques Café Maurice.
05:48On a une distribution sur Internet aussi, et par le biais de réseaux de revendeurs,
05:53et notamment les grandes surfaces qu'on s'était refusé jusqu'à il y a très peu de temps d'implanter,
06:00et qui finalement sont des points de vente assez surprenants.
06:03C'est-à-dire surprenants ?
06:05Surprenants parce qu'on propose quand même un produit qui est très différent de ce que peuvent proposer les grandes surfaces.
06:13C'est-à-dire on propose un produit quand même de bonne qualité,
06:17avec des prix qui sont un petit peu plus élevés quand même que les prix moyens qu'on peut retrouver en rayon.
06:22Et surprenants parce que le grand public, les consommateurs, sont pour autant au rendez-vous,
06:27et que les ventes sont soutenues, donc nous on en est ravis.
06:31Et on se rend compte en fait que le public qui venait dans nos boutiques
06:36correspondait finalement à une zone de chalandise qui était celle autour du magasin,
06:41et qu'il y avait tout un tas de consommateurs qui voulaient avoir nos produits,
06:44qui venaient de façon sporadique dans nos magasins,
06:46et qui en retrouvant dans leurs magasins de proximité finalement les produits de la marque Maurice,
06:51sont ravis de pouvoir les trouver là où finalement ils font leurs courses.
06:56Il y a un côté nostalgie, un côté consommé local, c'est ça les deux secrets peut-être ?
07:02Moi il n'y avait pas de plan au départ, si ce n'est encore une fois la passion et l'envie de faire renaître cette marque familiale.
07:10Alors on est reparti de zéro, on a repris le logo, mais tout le reste était à refaire.
07:15Je ne sais pas s'il y a un secret, en tout cas nous on travaille avec passion,
07:19on travaille le local, et en même temps on n'a pas le choix puisqu'on est d'ici,
07:23et c'est ça qu'on défend, la transformation bien évidemment, le café ne pousse pas à Toulon,
07:27mais en tout cas la transformation, les équipes, tout le travail est fait ici, à Toulon,
07:33et je pense que c'est ce qui séduit aussi les consommateurs,
07:36de pouvoir trouver un produit comme le café, qui n'est pas souvent un produit qui est considéré comme un produit transformé localement,
07:42et pourtant on le fait, on y arrive.
07:45Il y a un ancrage territorial, et notamment grâce à des partenariats avec votre voisine Anaïs Baudin,
07:52en charge du merchandising au RCT.
07:55Le RCT c'est une marque, je crois qu'au-delà d'être une grande équipe,
07:59c'est une marque qui est ancrée dans l'imaginaire des Varroa, mais bien au-delà,
08:06et dans la politique du RCT, pour développer cette marque, il y a les partenariats, les collaborations,
08:11il y a beaucoup de collaborations entre le RCT et d'autres marques, d'autres grandes marques.
08:17Oui, tout à fait, en fait, nous, un des développements, en tout cas,
08:21ou plutôt la stratégie de développement qu'on a essayé d'opérer depuis maintenant, un petit peu après le Covid,
08:27c'est d'essayer de se renouveler en tant que marque,
08:30parce que ce n'est pas forcément des plus simples en tant que club de sport,
08:35souvent, effectivement, on peut avoir, surtout pour un club comme le RCT,
08:39qui a plus de 100 ans maintenant, puisque le club est de 1908,
08:43donc parfois c'est très dur de se renouveler aussi en termes d'identité,
08:47en termes de, tout simplement, de stratégie de marque.
08:51Donc, une des choses qu'on a opérées depuis un peu près 2021,
08:54c'est d'essayer de s'ouvrir à, en fait, des collaborations qui allaient un petit peu,
08:57tout simplement, rajeunir ce côté un peu rugby,
09:00parfois qui est très sympa, très vintage,
09:02mais qui, du coup, ne permet pas de s'ouvrir auprès de la jeune génération.
09:07Donc, ça, c'était la première chose,
09:09et donc, du coup, on a choisi d'aller, tout simplement,
09:11travailler avec des marques, soit locales,
09:13soit, en tout cas, nationales, françaises,
09:16et donc, on a commencé par travailler, par exemple, avec Serge Blanco,
09:19il y a de ça maintenant plus d'un an, voire un an et demi,
09:22qui est, du coup, nationale, française,
09:25et c'était un choix, déjà aussi, de s'ouvrir sur des produits autres que sportifs,
09:29pour donner aussi un marché différent,
09:31et donc, du coup, proposer et se diversifier sur les offres.
09:35Donc, on a choisi de travailler avec Serge Blanco
09:37pour une ligne un peu plus, tout simplement, haut de gamme.
09:41On a fait le choix, également,
09:43de travailler toujours avec une marque française,
09:45et encore plus locale, du coup, qui est K4OS.
09:48On trouvait qu'il y avait une belle synergie avec K4OS, effectivement,
09:52et on a travaillé avec eux depuis, maintenant, un an.
09:55On continuera à lancer des collections, cette année aussi, avec eux.
10:00Donc, l'objectif était de s'ouvrir à une marque un peu locale, sudiste.
10:05On trouvait que la synergie Sandal, K4OS, RCT, il y avait quelque chose à faire.
10:09Et qui leur bénéficie aussi, puisque je crois que, pour eux,
10:12c'est un moyen de toucher un public masculin
10:14qu'ils n'avaient pas forcément, jusqu'à présent, dans leur clientèle.
10:19Enfin, pas autant que ce qu'ils auraient voulu.
10:21Tout à fait. C'était un choix, aussi, de leur part,
10:23parce que, du coup, finalement, il y avait une synergie sur le local,
10:27mais la synergie, elle était aussi...
10:29Eux avaient besoin de nous, aussi, effectivement,
10:31pour s'ouvrir sur une catégorie plus homme,
10:33parce qu'effectivement, ils étaient très marqués femmes, féminins,
10:37avec leurs sandales un peu paillettes, très colorées.
10:40Donc, on leur a apporté, en tout cas, cette visibilité et ce marché-là.
10:43Et nous, à l'inverse, aussi, on a donné, en fait,
10:47à la possibilité aux femmes d'avoir peut-être des produits
10:50dans la collection un peu plus...
10:52Voilà, justement, pas paillettes, mais en tout cas, plus colorées.
10:56Donc, on a fait différents produits,
10:58et on va même se diversifier dans la future collection,
11:00puisqu'on va ajouter... Alors, je ne veux pas tout donner,
11:02mais on va ajouter au-delà des sandales, des mocassins, des sacs,
11:06pour venir vraiment compléter l'offre et jouer le jeu jusqu'au bout,
11:10et pas juste la sandale, puisqu'ils ont réussi à bien se diversifier.
11:13Et donc, juste pour compléter, effectivement, depuis septembre,
11:16on collabore encore plus localement.
11:18Alors là, pour le coup, je pense qu'on ne pouvait pas faire plus local avec Boris.
11:21Donc, depuis septembre, effectivement, le RCT et Café Maurice
11:24ont lancé une gamme de... En tout cas, un café qui se fait sur différents formats,
11:29puisqu'on a essayé de faire en sorte que tout le monde puisse,
11:31en fonction de la cafetière ou de la machine d'un café,
11:34puisse goûter le café, le RCT.
11:37Et donc, du coup, on a lancé ce produit-là depuis septembre.
11:41Pareil, on trouvait qu'il y avait une belle synergie, déjà,
11:43parce que localement, c'était important aussi de s'associer à une marque locale.
11:47Et puis aussi, parce qu'on trouve que le RCT et le café
11:52allaient très bien en termes de synergie, le côté famille,
11:55le côté convivialité.
11:58On regarde un match, on boit son petit café.
12:00Donc, ça, on trouvait que ça allait très, très bien ensemble.
12:03Et puis, la deuxième chose aussi, la force du café,
12:06qui va très bien avec la force du rugby.
12:08Donc là, on ne pouvait pas mieux faire aussi.
12:10– On le voit dans ce que vous dites,
12:13et je pense aussi à ce qu'a dit Vanessa Amiaux
12:15sur l'histoire de Charlemagne centenaire.
12:18On voit que derrière une marque, il y a toujours une histoire à raconter.
12:22Ça, tous les spécialistes de marketing le disent.
12:25Comment est-ce qu'on bâtit une histoire ?
12:29Justement, parfois, une marque n'a pas l'histoire centenaire que vous avez.
12:34Parfois, elle est là, mais il faut savoir la remettre au goût du jour aussi.
12:39– Le terme employé des synergies, je pense que c'est vraiment ça aussi la clé.
12:44Et je crois que c'est quelque chose que nous avons tous les quatre en partage.
12:48C'est cette volonté de créer des synergies localement,
12:51parce que c'est aussi l'union qui fait la force.
12:54Tous nos partenariats et ce qu'on fait nous aussi à Charlemagne
12:57avec nos partenaires culturels, mais pas que,
12:59puisque Boris est aussi représenté dans les librairies Charlemagne.
13:04C'est vraiment l'idée de tisser des liens entre nous, entre entrepreneurs,
13:09et puis de valoriser ces actions auprès de ceux qui viennent nous voir
13:13pour que ça nous différencie.
13:15Ça fait aussi notre identité, ou nos identités,
13:17parce que c'est ce que nous partageons.
13:19Il y a une question de valeur et de culture
13:21qu'on aimerait pouvoir transmettre et partager avec le plus grand nombre.
13:25– Alison Pirot, comment vous allez la construire,
13:28l'histoire d'Elle est justement, pour qu'elle trouve son public,
13:34toujours davantage ?
13:36– Alors, moi j'ai commencé à raconter mon histoire de maman,
13:40qui a souhaité se réinventer, réinventer un objet
13:45pour le proposer au plus grand nombre,
13:48dans l'intérêt des parents, des familles.
13:51Ça s'est fait assez naturellement,
13:53et ensuite, d'actions de communication,
13:59en synergie créée avec différents acteurs,
14:02en local et à l'échelle plus nationale.
14:05On fait grandir la marque, on l'entretient,
14:07on innove, ça fait partie des piliers de la marque,
14:10pour se différencier, pour continuer à rayonner
14:14et devenir plus notoire.
14:17Mais effectivement, l'enjeu des collaborations, des rapprochements,
14:20que ce soit sur le territoire ou à plus grande échelle,
14:23est vital pour une marque, dans sa construction.
14:27Mais la sincérité et la transparence aussi,
14:31font partie des valeurs importantes à transmettre,
14:33et c'est ce que recherchent aujourd'hui nos clients et les gens,
14:38ce sont des valeurs de transparence, d'éthique,
14:41et qu'on essaie d'incarner chacun à travers nos marques.
14:46Alors, comment on arrive à rester innovants,
14:48quand on est de vieilles marques,
14:50comme Charlemagne, Café Maurice ou RCT, finalement ?
14:55Je dirais que nous, on est la petite jeune de bientôt 100 ans.
15:00250 ans cette année, si on peut dire.
15:04L'idée, c'est ça, je pense que vous parliez d'innovation,
15:07il faut garder cet esprit d'aventure,
15:10cet esprit d'innovation, et simplement essayer.
15:12Parfois, il peut arriver que ça ne réussisse pas.
15:16Mais l'important, c'est de garder la dynamique,
15:18de garder le mouvement,
15:20et je pense que c'est ça qui nous fait grandir,
15:23et qui nous permet de construire et d'avancer.
15:28Boris Toiti, Café Maurice va grandir encore,
15:30si j'ai bien compris, il y a des projets ?
15:32On l'espère, mais je suis totalement d'accord
15:35avec ce que vous disiez sur la notion de sincérité.
15:38L'acteur local, il ne peut être que sincère,
15:41parce qu'on s'inscrit sur le territoire,
15:44on inscrit des projets qui ont une cohérence,
15:47on essaye de travailler entre nous aussi,
15:50entre acteurs locaux, et c'est ça qui est important.
15:53Et les gens se rendent vite compte,
15:55si on leur raconte des bêtises,
15:57ou si on ment sur la promesse.
15:59Nous, le café, la promesse, c'est qu'il soit torréfié à Toulon,
16:02et il est torréfié à Toulon.
16:04C'est perceptible, c'est visible,
16:06c'est ça qui est le plus important.
16:08Avec une volonté de torréfier davantage
16:10dans les mois qui viennent,
16:12avec des nouveaux moyens ?
16:14Tout chef d'entreprise a pour ambition
16:16de développer sa marque, bien évidemment,
16:18et nous c'est ce qu'on souhaite.
16:20On souhaite qu'on ait de plus en plus de gens
16:22qui nous fassent confiance,
16:24parce qu'il y a encore une barrière,
16:26on parlait de local,
16:28mais il y a encore une barrière qui est de dire
16:30que le local c'est forcément plus cher,
16:32parce qu'on parle de belles histoires,
16:35et ça aussi c'est important.
16:37Produire localement, encore une fois,
16:39ce n'est pas forcément plus cher.
16:43Néanmoins, nous on souhaite continuer
16:45à se développer,
16:47que ce soit auprès des particuliers
16:49ou auprès des entreprises,
16:51et dans les mois à venir,
16:53on a des nouveaux projets
16:55de développement
16:57et d'espace plus grands
16:59pour nous permettre de pouvoir
17:01torréfier dans des meilleures conditions
17:03Alison Pirot, on peut préciser aussi
17:05pour rebondir sur ce que disait Boris Soity,
17:07vos produits sont fabriqués en France,
17:09pas sur le territoire,
17:11mais dans des usines,
17:13pas très loin.
17:15Absolument, nous fabriquons en France,
17:17en Rhône-Alpes,
17:19ça fait partie des valeurs et de l'ambition de ELE,
17:21c'est de faire rayonner le savoir-faire
17:23industriel français,
17:25et dans des conditions économiques
17:27qui ne sont pas forcément plus chères,
17:29qui ont un coût,
17:32mais qui parfois, par la voie de l'innovation,
17:34se défend et est comprise aussi.
17:36Ça, c'est une vraie force
17:38pour l'histoire aussi
17:40que raconte ELE
17:42et qu'elle transmet
17:44en termes de modèle et de valeur.
17:46Et pour en revenir aussi
17:48aux marques plus anciennes,
17:50donc avec cette force,
17:56nous, en tant que jeune marque,
17:58on s'est rapproché d'une grande maison
18:00Liberty London, avec qui on s'allie
18:02pour pouvoir aussi co-construire
18:04et continuer à raconter cette histoire.
18:06Donc là, on est dans le partenariat aussi.
18:08Le RCT va avoir
18:10d'autres partenariats,
18:12vous en avez cité quelques-uns.
18:14Est-ce que ça continue ?
18:16Il y aura d'autres rapprochements avec d'autres marques ?
18:18Tout en faisant attention,
18:20il ne faut pas se tromper de partenaires aussi.
18:22C'est exactement ce qu'on se racontait
18:24avant d'arriver sur le plateau.
18:26En fait, la difficulté
18:29de s'ouvrir à ce qu'on appelle
18:31des licences de marques, c'est-à-dire des collaborations,
18:33c'est aussi
18:35de se perdre parfois parce qu'on veut tenter,
18:37mais on veut essayer
18:39de pénétrer des marchés aussi.
18:41Faire des collaborations, c'est parfois aussi
18:43s'appuyer de marques qui sont notables
18:45dans leur marché et nous permettre
18:47de rentrer dans ce marché-là
18:49plus facilement.
18:51Mais en faisant ça, le risque,
18:53c'est parfois de se tromper,
18:55de s'apercevoir que la synergie n'y est pas forcément
18:57et que le consommateur final
18:59ou la communauté avec laquelle
19:01on a réussi à construire quelque chose
19:03ne s'y retrouve pas.
19:05Je ne vais pas les citer pour ne pas blesser
19:07qui que ce soit, mais ça nous est arrivé
19:09de parfois prendre
19:11trop de risques sur ça.
19:13Nous, en tout cas, on a l'ambition de continuer
19:15parce qu'au-delà de rentrer
19:17dans des marchés,
19:19le RCT aujourd'hui essaie vraiment de s'innover,
19:21de montrer qu'il est dans la tendance,
19:23montrer aussi que le rugby,
19:26ce n'est pas juste des hommes
19:28virulents, un peu
19:30costauds, c'est aussi
19:32une marque qui veut
19:34en tout cas, en permanence,
19:36se diversifier,
19:38toucher un peu toutes les générations
19:40parce que le sport c'est ça aussi,
19:42donc c'est aussi la marque,
19:44les produits dérivés essayent de
19:46toucher toutes les générations
19:48et du coup, on va avoir des futures collaborations
19:50qui cette fois, peut-être, seront
19:52un peu plus internationales, un peu moins
19:54locales parce qu'il faut aussi ça
19:56s'appuyer parfois de grandes marques
19:58un peu plus fortes
20:00en identité, donc je ne peux pas le dire
20:02parce que sinon ça serait un peu trop
20:04avant-gardiste d'aller
20:06déjà dans tous les...
20:08Mais voilà, il y a
20:10normalement dans les 3-4 prochains mois, on devrait
20:12annoncer des grandes collaborations plus
20:14internationales cette fois-ci, encore une fois
20:16vraiment pour une question d'innovation et de venir
20:18répondre tout simplement à toutes les générations
20:20qui viennent en tout cas dans les boutiques du RCT.
20:22Merci à tous les 4 d'être venus
20:24sur ce plateau pour partager votre expérience
20:26tout de suite, on passe à l'Entreprise du Mois.
20:34Alors l'Entreprise du Mois,
20:36c'est la tarte troprésienne,
20:38bonjour Sacha Dufresne, vous êtes le directeur
20:40général de l'entreprise,
20:42dont on va découvrir tout de suite en image
20:44les coulisses.
20:46On va fêter nos 70 ans cette année,
20:48donc une entreprise qui a été créée en
20:501955 par Alexandre Mika
20:52et grâce à Brigitte Bardot,
20:54pendant le tournage
20:56Et Dieu Créa la Femme,
20:58elle a découvert en fait le produit et la pâtisserie
21:00et c'est elle qui a donné le nom
21:02à la tarte troprésienne.
21:04Le laboratoire
21:06produit chaque nuit en frais
21:08l'intégralité de nos pâtisseries pour livraison
21:10chaque matin, toutes les pâtisseries
21:12dans l'intégralité des matières,
21:14toutes les pâtisseries dans l'intégralité des magasins
21:16donc 30 boutiques entre Nice
21:18et Marseille, mais également
21:20pour les hôtels et les restaurants
21:22avec qui on travaille depuis très longtemps.
21:24On travaille en deux vitesses
21:26en fait, parce que bien évidemment
21:28il y a un effet de saisonnalité
21:30assez important qui fait
21:32qu'on est sur l'année
21:34à peu près 150-160
21:36et on monte en plein été
21:38à 250 salariés.
21:40Evidemment le produit
21:42phare chez nous c'est la tarte troprésienne
21:44et ses différents formats
21:46et ses différentes saveurs, parce qu'on travaille aussi
21:48avec des fruits de saison, à la fraise l'été
21:50mais à la framboise également
21:52les babytropes aussi, la miniature
21:54en fait de la tarte troprésienne
21:56qu'on retrouve aussi avec plusieurs parfums
21:58sous forme de collections avec
22:00de belles boîtes de 3, 6, 12
22:02et plus
22:04et on est grosso modo
22:06en plein mois de juillet-août
22:08entre 2500 et 3500
22:10de tartes troprésiennes fabriquées chaque mois.
22:40Musique
22:42Musique
22:44Musique
22:46Musique
22:48Musique
22:50On a également une activité
22:52e-commerce
22:54qui nous permet aussi de livrer tous les départements
22:56en France en 24-48 heures
22:58en fonction de la situation
23:00géographique et on travaille aussi pour pouvoir
23:02justement sortir de nos frontières
23:04françaises et arriver dans des pays
23:06bien sûr qui nous intéressent, parce qu'à Saint-Tropez
23:08on a la chance d'avoir tout type
23:10de nationalités et donc
23:12la tarte troprésienne j'espère
23:14sortira de nos frontières très vite.
23:16Musique
23:18Musique
23:20Alors Sacha Dufresne, on voit depuis
23:22quelques années des boutiques
23:24tartes troprésiennes se multiplier sur le territoire
23:26est-ce que ce
23:28maillage du secteur géographique
23:30ça fait partie de votre stratégie ?
23:32Absolument, absolument
23:34c'est important justement de par nous
23:36à l'ancrage géographique où tout a commencé
23:38en fait à Saint-Tropez, de continuer
23:40progressivement à notre
23:42rythme étape par étape d'ouvrir des points
23:44de vente dans la région.
23:46Il y a combien de points de vente là actuellement ?
23:48Actuellement nous sommes à 30 points de vente
23:5030 points de vente physiques ainsi que
23:52également dédiés pour le e-commerce
23:54qui est capable de livrer tous les départements en 24-48 heures
23:56donc pour tous les particuliers.
23:58Et justement ces boutiques
24:00ça permet aussi d'être
24:02dans des villes un petit peu plus grandes
24:04moins soumises au tourisme on va dire
24:06et donc vous pouvez
24:08travailler plus toute l'année ?
24:10Exactement, c'est vrai que plus on s'étend
24:12plus on arrive sur des
24:14villes comme Toulon, comme Marseille
24:16comme Nice également, ça nous permet
24:18aussi de travailler plus l'hiver
24:20pour aussi garder
24:22nos compétences en fait
24:24en ressources humaines
24:26à l'année parce que c'est ça le vrai
24:28aussi défi, c'est de pouvoir justement
24:30faire d'excellents recrutements
24:32de pouvoir former
24:34la majorité des collaborateurs qui nous rejoignent
24:36Oui parce qu'on le voit un petit peu dans le
24:38reportage, donc votre
24:40modèle il est aussi
24:42assez particulier
24:44vous avez un laboratoire qui est aussi
24:46votre siège social à Cogolin et c'est là
24:48où tout est fait et de là vous
24:50alimentez votre réseau de magasins
24:52On produit chaque nuit
24:54en frais l'intégralité de nos
24:56pâtisseries, donc tous les jours en 7-7
24:5824 sur 24, on a du monde
25:00de laboratoire justement pour tout ce qui est
25:02réception des matières premières
25:04bien évidemment la partie production mais
25:06aussi un défi majeur qui est la logistique
25:08pour pouvoir livrer l'intégralité des points
25:10de vente tous les matins, donc 30 points
25:12de vente à livrer, mais effectivement
25:14toutes les pâtisseries sont fabriquées
25:16au laboratoire et ensuite toute la partie
25:18boulangerie elle est produite directement
25:20dans les points de vente
25:22par nos artisans boulangers pour apporter des produits
25:24les plus frais possibles. En haute saison ça représente
25:26combien de tartes du coup par jour ?
25:28Alors ce que je peux vous dire
25:30c'est que sur le pic on est
25:32entre 2500 et
25:343000, un peu plus de 3000 tartes tropéziennes
25:36avec différents formats confondus
25:38chaque jour. L'idée
25:40c'est aussi, donc cette marque
25:42qui aujourd'hui a une vraie
25:44notoriété dans notre région, c'est de
25:46la faire sortir aussi de la région, il y a des projets
25:48je crois pour des points de vente
25:50assez loin d'ici, ce qui veut dire
25:52aussi peut-être un autre laboratoire
25:54puisque pour conserver ce modèle
25:56de fabrication en local
25:58et de produits frais.
26:00Absolument, alors on a la chance
26:02déjà d'être bien évidemment
26:04dans le sud de la France avec un ancrage géographique
26:06fort à Saint-Tropez,
26:08on travaille toute l'année avec une clientèle
26:10locale mais on a aussi
26:12toutes les nationalités qui viennent le temps d'un été
26:14et qui dégustent nos produits
26:16et c'est vrai qu'aujourd'hui ça nous permet
26:18d'avoir une marque qui est
26:20connue nationalement mais même
26:22internationalement et ce qui nous ouvre
26:24la possibilité de pouvoir justement
26:26ouvrir des points de vente que ce soit aux
26:28Etats-Unis, que ce soit
26:30dans d'autres pays en fait qui nous intéressent
26:32et actuellement c'est vrai qu'on a des projets
26:34pour tout ce qui est
26:36par exemple le projet le plus avancé aujourd'hui
26:38aujourd'hui c'est le Koweit
26:40d'accord, avec donc un atelier
26:42de fabrication sur place évidemment
26:44il faudra bien évidemment avoir un petit atelier
26:46pour pouvoir remettre en oeuvre
26:48et produire nos pâtisseries bien sûr.
26:50Alors la marque
26:52en fait c'est 70 ans
26:54cette année, est-ce que vous allez
26:56en faire un événement
26:58spécial ? Il faut
27:00je pense que 70 ans c'est
27:02une entreprise qui est chargée d'histoire
27:04chargée de souvenirs
27:06c'est important pour nous
27:08en tout cas de célébrer ces 70 ans
27:10ne serait-ce que déjà pour remercier
27:12nos clients et on va effectivement
27:14organiser en date du
27:1610 juillet à Saint-Tropez un événement
27:18pour nos clients les plus fidèles.
27:20Alors la tarte tropézienne elle vend aussi
27:22une image, celle de Saint-Tropez c'est
27:24dans son nom
27:26comment elle est née ?
27:28Elle est née en 55 par
27:30un créateur emblématique qui est Alexandre
27:32Mika qui a ouvert une pâtisserie-boulangerie
27:34à Saint-Tropez, place de la mairie
27:36et en fait au même moment on a
27:38Brigitte Bardot qui tournait le film
27:40de « Et Dieu créait la femme » de Roger Vadim
27:42et c'est elle qui
27:44venait très régulièrement dans son
27:46point de vente mais cette pâtisserie
27:48n'avait pas de nom à l'époque et c'est Madame Bardot
27:50qui lui a suggéré de l'appeler la tarte de
27:52Saint-Tropez et c'est devenu la tarte
27:54tropézienne et c'est
27:56surtout devenue notre marraine Madame Bardot
27:58donc on est très fier
28:00de pouvoir aujourd'hui avoir une histoire
28:02hyper importante
28:04sur laquelle on capitalise bien évidemment
28:06parce que c'est une icône
28:08française donc
28:10on est ravi et ensuite
28:12il y a eu une autre rencontre très importante
28:14c'est celle d'Alexandre Mika et de mon père
28:16qui ont commencé à travailler ensemble
28:18en 85 et voilà comment
28:20c'est parti ensuite.
28:22Comment vous êtes là ?
28:24Moi je suis arrivé il y a 12 ans et j'ai commencé
28:26par le marketing puis
28:28les opérations puis
28:30j'ai repris la direction générale en 2021.
28:32Alors c'est une pâtisserie qui est
28:34beaucoup copiée
28:36qui reste pourtant
28:38assez unique quand on la goûte
28:40par rapport à d'autres tartes
28:42tropéziennes du commerce
28:44comment vous
28:46l'avez fait pour être aussi
28:48original en fait ?
28:50Ecoutez il faut rester fidèle à ses valeurs
28:52fidèle au savoir-faire d'Alexandre Mika
28:54ça c'est hyper important
28:56moi c'était le mot d'ordre déjà de Mika
28:58pour mon père
29:00en lui disant écoute
29:02il faut surtout rien toucher à la recette
29:04rien toucher à la qualité du produit
29:06et aujourd'hui c'est ce que mon père me dit
29:08très régulièrement
29:10on ne touche à rien sur la recette
29:12c'est le succès du produit
29:14et c'est important aujourd'hui de rester fidèle à cette qualité de produit
29:16c'est indispensable
29:18C'est aussi le défi de faire grandir la marque
29:20puisque en ouvrant tous ces magasins
29:22dont le modèle est parfois
29:24défranchisé, pas toujours je crois
29:26on a des partenaires
29:28il faut s'assurer qu'on a la même qualité de service
29:30partout, vous faites aussi du snacking
29:32vous faites d'autres types de gâteaux
29:34donc comment on assure
29:36effectivement cette image
29:38de la tarte tropézienne
29:40d'une marque qui doit
29:42perdurer dans le temps et se développer tout en restant
29:44ce qu'elle est ?
29:46Bien évidement
29:48on est entouré d'une très bonne équipe
29:50le mot d'ordre c'est bien sûr qualité produit
29:52mais effectivement qualité de service
29:54et c'est pour ça qu'on accentue
29:56la formation
29:58pour tous nos collaborateurs
30:00chaque personne qui rentre chez nous
30:02ne serait-ce que pour le temps d'une saison
30:04est formée dans son poste particulier
30:06respectif plutôt
30:08donc on fait des formations pour la vente
30:10on fait des formations pour la prod et c'est hyper important
30:12nos boutiques
30:14bien évidement
30:16le but c'est d'avoir
30:18le maximum d'expérience à l'intérieur
30:20de nos points de vente et ça pour
30:22chaque client, pour chaque moment de la journée
30:24effectivement on est sur des amplitudes horaires
30:26relativement importantes
30:28donc il n'y a pas que de la pâtisserie
30:30il y a toute une notion de petit déjeuner
30:32bien sûr la pâtisserie mais on fait aussi du snacking
30:34tout est produit chez nous
30:36que ce soit sur le laboratoire
30:38pour les pâtisseries ou directement
30:40en point de vente pour les autres produits
30:42mais cela nécessite beaucoup de formation
30:44et beaucoup de contrôle qualité
30:46Merci Sacha Dufresne et tout de suite
30:48le poste
30:54Alors pour le poste de ce
30:56numéro de Territoire ECOVAR
30:58nous recevons Marina Fructus, bonjour
31:00alors vous êtes la responsable du pôle
31:02Innovation du Conservatoire National
31:04des Arts et Métiers à Toulon
31:06première question, est-ce que vous pouvez nous résumer
31:08en quelques mots ce qu'est le CNAM
31:10Le CNAM a été créé
31:12par l'abbé Grégoire en 1794
31:14avec l'idée de pouvoir
31:16former tout le monde, partout
31:18tout le temps, en gros c'est
31:20le précurseur de la formation tout au long de la vie
31:22donc le CNAM, établissement
31:24national, assure
31:26trois missions principales, des formations
31:28avec pratiquement 600 parcours
31:30dans tous les domaines, de la
31:32recherche et aussi la diffusion de la
31:34culture scientifique, donc en région
31:36il se déploie sous forme
31:38d'associations et donc ici
31:40c'est le CNAM PACA, donc le CNAM
31:42PACA est dirigé par Patricia Preno
31:44et a 7 centres d'enseignement
31:46en PACA, dont un
31:48effectivement à Toulon, donc
31:50il déploie des formations
31:52une partie de ces formations sont hors temps de travail
31:54et une partie sont en apprentissage
31:56avec des partenaires
31:58il développe aussi des actions
32:00au bénéfice du territoire avec les
32:02acteurs du territoire et donc
32:04en particulier en partenariat
32:06par exemple avec TPM
32:08en partenariat avec le département
32:10avec le campus des métiers économie de la mer
32:12avec l'université de Toulon
32:14et avec
32:16TVT, donc
32:18sur le territoire il déploie
32:20principalement 4 formations
32:22une qui est consacrée à la
32:24cybersécurité, une
32:26qui est consacrée à l'ingénierie
32:28multimédia
32:30une autour des métiers de la santé
32:32et une autour du management
32:34et de la création d'entreprise
32:36TPEPM. Donc les
32:38entreprises justement auprès de vous peuvent
32:40trouver quel type de service
32:42ça peut être une alternance
32:44avec un candidat à l'alternance
32:46qui travaille chez eux et qui suit
32:48les cours chez vous, quel type de recours
32:50elles peuvent trouver auprès de vous ? Alors tout à fait, d'abord
32:52il y a des formations en alternance et donc par exemple
32:54la formation qui est déployée
32:56à l'université de Toulon d'ingénieurs
32:58multimédia en apprentissage
33:00permet vraiment aux entreprises
33:02de former pendant 3 ans
33:04des jeunes qui ont en général des bases
33:06en informatique et qui vont pouvoir
33:08répondre à tous
33:10leurs besoins en informatique
33:12et que ce soit en
33:14technologie immersive ou en
33:16web, en développement
33:18web, enfin tout type de développement en fait.
33:20Donc par exemple il y a
33:22effectivement l'apprentissage
33:24dans différents domaines
33:26donc ils peuvent trouver des candidats et ils peuvent
33:28aussi trouver une offre de formation
33:30très large puisqu'il y a une partie
33:32des formations qui sont aussi proposées par l'établissement
33:34de Paris et qui sont
33:36accessibles à distance, 25%
33:38Donc ça peut être aussi la formation
33:40continue pour les salariés ? Absolument
33:42donc on offre la formation continue
33:44pour les salariés et on offre aussi des
33:46dispositifs d'orientation
33:48pour les jeunes donc on travaille aussi beaucoup
33:50avec les collèges et les lycées avec
33:52des dispositifs d'orientation qui sont
33:54innovants et qui permettent
33:56de se projeter dans le futur
33:58et en se projetant dans le futur de vraiment
34:00comprendre ses critères de choix. Actuellement
34:02on développe avec le campus des métiers
34:04des qualifications économies de la mer
34:06un jeu de plateau
34:08qui s'appelle Imerso pour pouvoir
34:10découvrir les métiers de la mer
34:12s'orienter dans les métiers de la mer
34:14et on utilise la réalité augmentée.
34:16Donc qu'est-ce qu'on propose au Pôle Innovation ?
34:18Au niveau de Toulon on a un lab
34:20et ce lab c'est un lieu avant tout
34:22d'expérimentation.
34:24Alors dans ce lieu d'expérimentation
34:26on propose trois choses.
34:28Premièrement on vous propose des formations
34:30on va vous proposer des accompagnements sur mesure
34:32et on va vous proposer aussi aux entreprises
34:34de développer des contenus immersifs pour elles.
34:36Donc en termes de formation
34:38on vous propose
34:40d'expérimenter les usages
34:42des technologies immersives.
34:44C'est-à-dire quoi la réalité immersive ?
34:46Qu'est-ce que vous appelez
34:48technologie immersive pour ceux qui ne seraient pas
34:50familiers ? Absolument, technologie immersive
34:52c'est réalité virtuelle.
34:54Donc là je suis dans un casque
34:56avec des effets 3D
34:58donc du contenu en 3D
35:00ou effectivement
35:02du contenu en vidéo 360.
35:06Ça c'est la réalité virtuelle.
35:08Ensuite on a la réalité augmentée
35:10où là effectivement
35:12je vais avoir davantage
35:14d'informations. On peut entre nous
35:16par exemple projeter un objet
35:18admettons qu'on veuille projeter un sous-marin
35:20et du coup on va pouvoir
35:22ce sous-marin le voir là, il est posé sur la table
35:24et on peut le faire tourner, on peut le mesurer
35:26on peut entrer à l'intérieur. Donc ça c'est la partie
35:28réalité augmentée. Et réalité mixte
35:30c'est que je vais à la fois être dans un
35:32univers et à la fois pouvoir vous voir
35:34et interagir avec vous. Donc pour les entreprises
35:36qui seraient intéressées par ces solutions
35:38il suffit de contacter
35:40le CNAM à Toulon.
35:42Merci Marina Fructus, merci
35:44à toute l'équipe de Territoires
35:46ÉcoVars, merci Sophie
35:48Doncé, merci Loris Biondi,
35:50merci Guilhem Récavi.
35:52N'hésitez pas à partager cette émission sur les
35:54réseaux sociaux. Quant à nous on se retrouve
35:56à la fin du mois de février.
35:58A très bientôt.

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