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Les indicateurs de l'épidémie de grippe en France sont en hausse sur toutes les classes d'âge. Docteur Robert Serbag, infectiologue à l'AP-HP, explique également que les jeunes sont particulièrement touchés.

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Transcription
00:00Si on se recule, si vous voulez, de quelques années en arrière, on avait beaucoup moins de grippe parce qu'il y a eu le Covid, si vous voulez,
00:06et on avait pris l'habitude des gestes barrières, ça nous a quand même relativement protégés, c'est le premier point.
00:11Le deuxième point, si vous voulez, en termes de mortalité, la quantité est extrêmement importante, et vous l'avez dit,
00:19on est quand même, et on n'est pas au pic, on n'est pas encore au pic, parce que quand on regarde, si vous voulez,
00:23par rapport à la semaine dernière, il y a eu une augmentation massive des cas, donc on va attendre encore quelques semaines
00:28pour voir si ça commence à diminuer, on pourra dire qu'on a atteint le pic, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
00:33Puis il y a une particularité cette année, c'est les enfants, les jeunes.
00:37Ce qu'on ne voyait pas dans les années précédentes, c'est toujours, si vous voulez, les personnes âgées, bien sûr,
00:42qu'il y a un système immunitaire un petit peu défaillant, mais là, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de jeunes,
00:48et si vous voulez, en tant que médecin infectiologue, moi, je suis extrêmement surpris que les recommandations vaccinales
00:53ne se font pas chez les enfants, ce qui se fait dans beaucoup d'autres pays, en particulier aux États-Unis.
00:58Je referme la parenthèse. Quand vous prenez le métro aujourd'hui, les transports en commun, vous voyez des gens avec des masques ?
01:05Alors qu'on est sur 300 000 à 350 000 cas de grippe par semaine dans notre pays aujourd'hui.
01:12Donc ce qui est énorme, si vous voulez, donc on a perdu, si vous voulez, ce réflexe du masque, ce réflexe du gel hydroalcoolique.

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