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- Les salariés de Coveris à Firminy sont en grève depuis 4 jours pour dénoncer une revalorisation salariale insuffisante.

- À Malleval, un viticulteur découvre 150 pieds de vignes vandalisés, une enquête est en cours pour identifier les responsables.

- La mairie de Bully lance une pétition après la réquisition d'une médecin généraliste déjà surmenée par la préfecture.

-Depuis 2020, 1300 maires ont démissionné, un statut de l'élu local est réclamé pour favoriser l'engagement en mairie. Sur notre plateau marc Lapallus, Président des maires ruraux de la Loire.

- À Saint-Étienne, les orientations budgétaires 2025 sont votées sans hausse d'impôts mais dans une incertitude financière.

- L'université Jean Monnet ouvre ses portes aux lycéens pour les aider à mieux appréhender la vie étudiante à Saint-Étienne.

- La fromagerie Baret fête ses 30 ans et résiste face à la grande distribution malgré la montée des prix des produits laitiers.

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Transcription
00:00C'est une très mauvaise surprise découverte ce lundi par un viticulteur de Malval.
00:19Près de 150 pieds de ses vignes ont été vandalisés, les pieds ont été abîmés
00:24ou quasiment arrachés, un acte qui a de lourdes conséquences pour l'exploitant qui estime
00:28son préjudice entre 18 000 et 25 000 euros.
00:31Et puis la commune de Bully se mobilise pour son médecin de village, surchargé de travail,
00:36la professionnelle ne réalisait plus ses gardes, les gendarmes sont intervenus pendant
00:40ses consultations pour lui demander de reprendre ses gardes, une réquisition préfectorale.
00:45Le maire de la commune a fait une pétition pour soutenir son médecin, nous ferons le
00:48point dans cette édition.
00:49A quelques mois des élections municipales, le président des maires ruraux de la Loire
00:54s'inquiète, Marc Lapalue demande la création d'un statut de l'élu local pour éviter
00:58de voir des communes sans candidats en 2026.
01:01Il sera avec nous pour nous expliquer.
01:03Enfin, nous finirons ce journal avec une touche gourmande, nous irons à la rencontre
01:07des propriétaires d'une fromagerie réputée de Saint-Etienne, installée depuis 30 ans.
01:11Nous leur avons demandé leur secret de longévité.
01:14Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:18Et l'actu de ce mercredi, c'est ce mouvement de grèves au sein de l'entreprise Coveris
01:23à Firmini.
01:24Cela fait 4 jours que les salariés débrayent.
01:27Ils dénoncent une revalorisation des salaires insuffisante par rapport à certains cadres
01:32du groupe.
01:33Une différence qui creuserait encore plus le fossé salarial.
01:36Malgré les discussions, les syndicats et la direction ne trouvent pas de point d'entente.
01:41Pendant ce temps, les effectifs diminuent et les accidents du travail augmentent.
01:45On écoute Rémi Gonzalès, délégué syndical CGT.
01:48Cette année, il y a eu une diminution d'effectifs.
01:51Nous, on revendique quand même l'augmentation du personnel, mais on sait qu'on ne l'aura
01:56pas vu qu'il y a des diminutions d'effectifs.
01:58Il faut vraiment un travail avec les syndicats et les salariés pour améliorer les conditions
02:05de travail, notamment des investissements pour l'ergonomie et pas que des investissements
02:11matériels ou mobiliers.
02:13Cette diminution, ils ont fait une restructuration de l'entreprise.
02:16Ils ont décalé des machines, ils ont investi quand même 3 millions d'euros.
02:21En licenciant des personnels qui n'ont pas voulu être mutés, il y a quand même un
02:27investissement énorme.
02:283 millions d'euros pour du matériel et là, on est en train de se battre pour juste la
02:34forme des augmentations, même pas sur le fond.
02:36Des propos recueillis par Brigitte Maestraci.
02:41Et je vous parlais dans les titres du désespoir d'un viticulteur de Malval.
02:45Thomas Putman a retrouvé près de 150 pieds de vignes vandalisées.
02:51Une enquête est en cours, mais les premiers éléments montreraient des traces de pneus
02:55dans la parcelle.
02:56Pour le viticulteur, les pertes sont considérables.
02:59Sur place, Alexandre Crouzet.
03:01On voit les traces de roues pour passer là.
03:04Il faut déjà être motivé.
03:05C'est de l'incompréhension.
03:08L'incompréhension, voici le sentiment qui traverse Thomas Putman depuis ce lundi.
03:14C'est l'un de ses ouvriers, Loïc, qui a fait la triste découverte.
03:17Près de 150 cèpes ou échalats complètement défoncés par un véhicule type 4x4.
03:22Il ne comprend pas ce qu'il a pu se passer.
03:24Pour le moment, on est plus dans le côté un peu désespéré.
03:29Il n'y a pas mort d'hommes, il n'y a pas de blessés, il n'y a rien.
03:32Mais plus fin de triste de voir qu'il y a des gens qui sont capables de saccager des
03:38cultures.
03:39C'est ça qui fait vraiment de la peine.
03:42Comme je vous le disais, il suffisait d'appeler plusieurs agriculteurs à Malvale.
03:47On s'est coincé avec un véhicule, venez nous aider, mais on ne traverse pas une parcelle.
03:51Que ce soit de la vigne ou n'importe quelle culture agricole, on est à peu près respectueux
03:56des choses.
03:57Plus qu'une perte financière pour ces vignes d'appellation Condrieux estimées à plus
04:01de 800 000 euros l'hectare, ce sont des mois de travail qu'il va falloir pour tout
04:05reconstruire et des années pour récupérer un cépage de qualité.
04:09Les cèpes, les piquets, les fils, on s'est à peu près déchiffrés, la perte de récolte
04:13aussi.
04:14Après, c'est toutes les heures de travail en plus qu'on a du mal à estimer.
04:17Mais là, minimum, il y en a déjà pour 20 000 euros de perte de récolte et de piquets
04:24de cèpes.
04:25Et là, je ne parle pas des heures de boulot, parce que vous avez vu un peu le dénivelé
04:30du terrain.
04:31Là, on ne va pas venir avec des grosses machines.
04:34Tout le boulot va se faire à la main, on va dire.
04:37Alertés, les gendarmes de Pellucin se sont rendus sur place pour constater les faits.
04:40Ils ont relevé des traces de pneus très larges au cœur de l'exploitation et un reste
04:44de pare-chocs.
04:45Une enquête est en cours pour tenter d'identifier les responsables de cet acte de vandalisme,
04:50même si Thomas Putman craint de ne jamais revoir la trace du coupable.
04:53A Bully, la mairie lance une pétition pour soutenir sa médecin.
04:58Le 21 janvier, cette dernière s'est vue remettre de la part des gendarmes une obligation
05:02de faire ses gardes, une réquisition préfectorale, alors que la généraliste est déjà surmenée
05:07avec près de 1500 patients.
05:09Aujourd'hui, le maire alerte sur la situation.
05:12Plus d'explications avec Louvala.
05:14Mardi matin, la médecin de la commune de Bully a fait l'objet d'une réquisition.
05:19Surchargée depuis le départ de sa collègue, elle n'assurait plus les gardes depuis le
05:22début de l'année 2025.
05:24Le maire de Bully a pris l'initiative de faire une pétition.
05:27Face à cette réquisition considérée injuste, le maire de Bully a pris l'initiative de
05:31faire une pétition.
05:32Alors aujourd'hui c'est compliqué, puisque beaucoup de patients nous ont alertés et
05:38sont inquiets.
05:39Mais voilà, aujourd'hui on a, M. Calendrier, directeur, a trouvé une personne pour pallier
05:51un peu le manque.
05:52C'est un ancien interne qui travaillait au cabinet médical de Bully et qui aujourd'hui
06:00nous fait deux journées sur le cabinet médical.
06:07C'est un vrai sujet, c'est le manque de médecins en campagne.
06:12Au-delà de son arrêt, c'est vraiment le sujet, c'est qu'aujourd'hui, si Marie, notre médecin,
06:21ferme le cabinet, on se retrouve avec en gros 1 500 patients sans médecin.
06:29Et donc ces 1 500 patients, ce sera une surcharge pour les urgences, une surcharge pour les médecins.
06:40L'ARS a répondu à la pétition en affirmant que la réquisition faisait partie des procédures.
06:45Dans l'espoir de changer la situation de Bully, le maire a contacté le député de
06:49sa circonscription ainsi que la préfecture.
06:51Sur internet, la pétition a recueilli plus de 1 200 signatures.
06:54C'est un constat plus qu'inquiétant.
06:57Depuis 2020, 1 300 maires auraient démissionné de leur fonction.
07:01Pire encore, certaines communes se retrouveraient sans candidat au poste de maire.
07:05Et c'est bien cela que veut éviter le président des maires ruraux de la Loire, Marc Lapalue.
07:10Il milite aujourd'hui pour la création du statut de l'élu local, un vaste chantier
07:14législatif qui pourrait faire changer les choses.
07:17Il s'agit de favoriser l'engagement local, d'améliorer les indemnités et les conditions
07:22d'exercice des mandats et de faciliter la reconversion des élus.
07:26Marc Lapalue, bonsoir.
07:28Vous êtes avec nous pour parler de ce sujet.
07:30On peut dire qu'on a un vrai désamour aujourd'hui de la fonction de maire ?
07:33Je ne sais pas si on peut dire jusque-là.
07:36Je pense que c'est plus la difficulté de la fonction qui fait que certains hésitent
07:43pour partir dans ce projet de vie, puisque c'est une vraie mission.
07:50C'est un investissement.
07:51C'est un vrai investissement pour les autres, puisque c'est vraiment pour les autres.
07:56On se donne beaucoup.
07:58Et je ne pense pas que c'est un désamour, c'est la difficulté.
08:02Les gens, vous savez, ils veulent tous vous aider.
08:05Mais pour être le chef, c'est vrai qu'ils sont moins nombreux.
08:08C'est un peu plus compliqué.
08:10Cette proposition de loi vise à améliorer les conditions d'exercice des mandats locaux.
08:14Quelles sont les difficultés concrètes rencontrées par les élus au quotidien ?
08:18La plus grosse, c'est les réunions qui se font maintenant de plus en plus en journée,
08:26avec les services de l'État, si on a un projet avec le cabinet qui est en charge,
08:32l'architecte qui est en charge, le projet, etc.
08:37C'est toutes ces réunions, tous les services qui se font en journée.
08:41Et la difficulté, c'est effectivement, pour un maire salarié,
08:44d'être présent dans ces réunions en journée.
08:47Maintenant, il y a presque plus de réunions tardives,
08:51comme ça se faisait, comme j'ai connu par le passé.
08:54Maintenant, c'est beaucoup en journée.
08:57Et c'est là la vraie difficulté de trouver des personnes qui ne sont pas retraitées,
09:02mais qui soient salariées en activité et qui puissent exercer cette fonction.
09:07Alors, qu'est-ce qu'on peut prévoir dans cette loi pour concilier vie active et vie de maire ?
09:12Eh bien, justement, on prévoit…
09:15Donc, on a 35 propositions qui ont été travaillées lors d'un congrès à Alpes-Duez,
09:24où on a fait condenser un petit peu toutes nos remarques, le fruit de nos travaux.
09:29Et on a fait 35 propositions à l'État pour essayer d'améliorer ça.
09:35Donc, on veut effectivement une vraie reconnaissance du statut de l'élu,
09:41qu'il soit vraiment reconnu.
09:42Reconnu, vous savez qu'un maire qui est absent,
09:47si les salariés sont absents pour une réunion,
09:49sur sa fiche de paye, c'est marqué « absent ».
09:52C'est terrible, ça. Il est absent.
09:54Alors qu'on voudrait qu'il y ait l'expression
09:57qu'il soit absent pour… absent élu d'État.
10:00Absent parce qu'il est élu, pas absent.
10:02Ça voudrait dire, s'il change d'employeur,
10:04il va avoir les fiches de paye, il est régulièrement absent.
10:06Donc, il faudrait une aide aux entreprises qui emploient des élus ?
10:10Donc, on se disait, effectivement, pourquoi pas des avantages fiscaux
10:16pour l'employeur qui embaucherait, effectivement,
10:19un élu qui serait de temps en temps absent.
10:21Parce que, bien sûr qu'on comprend qu'il ne pourra pas être absent tous les jours,
10:25trois heures par jour, ça, ce n'est pas le but.
10:28Le maire rural, il n'a pas besoin non plus d'être absent tous les jours.
10:32Mais quand il a une réunion importante avec les services de l'État,
10:35quand il a une réunion importante avec son architecte ou que sais-je,
10:40il a un problème à l'école, etc., il faut qu'il puisse se libérer.
10:45Bien sûr que des autorisations, on peut l'avoir,
10:47mais à chaque fois, le coup prétombe.
10:49Sur la fiche de paye, il est absent,
10:51et à la fiche de paye, pareil, donc il est absent.
10:54Donc, en même temps, il a des pertes, il a des pertes d'avantages,
10:57puisqu'il perdra du financement, il perdra des prestations éventuellement.
11:02Et les finances, c'est aussi un point important.
11:04La revalorisation, je vais y arriver, des indemnités,
11:08on n'est pas encore assez payé quand on est maire ?
11:11Déjà, c'est des indemnités.
11:15Je viens de faire 110 kilomètres pour vous rencontrer,
11:18donc je vais les faire dans le même sens pour rentrer chez moi.
11:21Je veux dire, on a des frais de mission,
11:25et c'est nos indemnités qui couvrent ça,
11:27ce n'est pas un salaire, ce sont des indemnités de fonction.
11:30Là-dessus, on a une partie, on est déjà imposé,
11:32chose que d'autres fois, ça ne l'était pas.
11:34Maintenant, on a une partie, on est imposé.
11:36Donc, vous voyez que c'est quand même, à chaque fois, pénalisant.
11:41Donc, on a une perte de salaire.
11:42Quand on est salarié, bien sûr, certains maires sont retraités,
11:45donc là, il n'y a pas franchement une perte de salaire.
11:48Mais pour encourager, nous, le but, la mission qu'on s'est donnée,
11:52c'est un statut pour encourager les jeunes,
11:54donc ceux qui sont dans le monde du travail,
11:57pour venir nous rejoindre et postuler au futur.
12:00Le risque, c'est quoi ?
12:02C'est, si on ne fait rien, en 2026,
12:04on peut avoir des communes sans maire, sans candidat ?
12:07Il pourrait y avoir des communes, on en a cité une récemment,
12:11je ne l'ai pas retenue, ça tombe bien parce que j'en ai beaucoup,
12:13240 à m'occuper, donc non.
12:16Mais c'est vrai qu'il peut y avoir, dans une commune rurale,
12:20puisque c'est le monde que je représente,
12:22des difficultés pour trouver ce que j'ai appelé tout à l'heure le chef,
12:27celui qui voudra prendre, endosser le poste,
12:30parce qu'avec les responsabilités qui vont avec,
12:32parce que c'est bien beau, au vin d'honneur,
12:34on coupe peut-être le ruban,
12:36mais on a énormément de responsabilités.
12:38Alors là, l'Assemblée nationale doit encore statuer sur ce projet,
12:43le Sénat l'a adopté, on fait quoi aujourd'hui ?
12:45On pousse pour que les députés s'activent un peu la chute ?
12:47Tout à fait, donc on a remis, on a remis sur le...
12:51La pièce dans la machine ?
12:52Voilà, parce qu'effectivement, la censure avait un peu bloqué tout ça,
12:56ça a bloqué, donc il faut relancer ce truc
12:59pour que les députés s'en emparent.
13:03J'ai été contacté par une députée, justement, pour en avoir un petit peu,
13:06parce qu'elle a repris en route la succession d'un...
13:12Voilà, c'est la suppléante qui est devenue titulaire,
13:14vous avez deviné, et donc elle va en savoir un petit peu plus
13:18dans nos propositions, effectivement, que l'on présente
13:23pour, effectivement, améliorer ce statut de l'élu.
13:26Très bien, on va suivre ça de près.
13:28Merci beaucoup, Marc Lapallu, d'avoir répondu à nos questions.
13:31Merci.
13:31À Saint-Etienne, les orientations budgétaires pour l'année 2025
13:35ont été votées lors du Conseil municipal ce lundi.
13:38Il n'y aura pas de hausse d'impôts,
13:40mais la municipalité navigue avu à cause de la censure.
13:43Le budget n'a pas encore été voté,
13:45et les collectivités ne connaissent pas leur dotation.
13:48Une situation qui met en colère l'équipe de Gaël Perdriot.
13:51Le Point avec Thibaut Rivière.
13:53Sur certains points, l'équipe municipale navigue avu.
13:56Souvenez-vous, lors du budget Barnier, il était demandé 5 milliards
14:00d'efforts d'économie pour les collectivités, puis s'est passé à 2,
14:04ce qui représente 2 millions d'euros en moins pour Saint-Etienne-Métropole.
14:09Mais ce n'est pas tout, le fonds de compensation de la TVA
14:12et le fonds vert risquent aussi d'être diminués.
14:15C'est une colère un petit peu récurrente, malheureusement,
14:17depuis quelques années, parce que l'État se sert sur le budget
14:20des collectivités qui sont extrêmement bien gérées,
14:23puisque je rappelle qu'on ne peut pas dépenser davantage
14:26que nous n'avons de recettes, contrairement à l'État,
14:29qui présente des déficits annuels réguliers.
14:32Eh bien, nous avons élaboré un budget à partir des hypothèses
14:35que nous pouvons lire dans les médias,
14:38mais nous attendons effectivement la confirmation des dotations
14:41qui nous seront attribuées.
14:42Je rappelle que la dotation de l'État,
14:44ce n'est pas un cadeau que nous fait le gouvernement,
14:47c'est la contrepartie financière de services publics
14:52que la Ville assume en lieu et place de l'État.
14:56Au total, depuis 2014, sur la dotation générale de fonctionnement,
15:01cela représente une perte de 151,5 millions pour la Ville.
15:05Mais pas de panique pour les Stéphanois,
15:07la majorité municipale assure que les impôts n'augmenteront plus
15:11pour les deux prochaines années.
15:12La hausse de 15% en 2024 aurait permis de dégager
15:16une épargne nette positive.
15:18Enfin, seulement des projets non prioritaires pourraient être impactés
15:22si le budget pour les collectivités était insuffisant.
15:27Allez, restez avec nous.
15:27Dans quelques instants, on prendra un peu d'amence sur le repas
15:30et on regardera la carte des fromages.
15:33Nous irons voir les responsables d'une fromagerie stéphanoise
15:36qui fête ses 30 ans d'existence.
15:40Mais d'abord, quelques jours après l'ouverture de Parcoursup,
15:43les lycéens qui se dirigent vers l'enseignement supérieur
15:46étaient invités à visiter les locaux des différentes facultés
15:49de l'Université Jean Monnet de Saint-Étienne ce mercredi.
15:52Plus que le cursus scolaire, l'idée était de présenter au mieux
15:57la vie étudiante dans notre département afin que leur installation
16:01se passe au mieux.
16:02On écoute à ce sujet Tiffany David-Roja,
16:04vice-présidente de la vie étudiante à l'UJM.
16:07Je pense que c'est quand même super intéressant.
16:09Déjà parce que lorsqu'on est au lycée, on a du mal à choisir.
16:12Et à Parcoursup, il y a beaucoup d'informations.
16:14Même au lycée, les enseignants vont déjà donner
16:17beaucoup d'informations et c'est dur de choisir sa filière.
16:19Et ça reste aussi une des premières raisons d'échec en première année.
16:21Donc, c'est pour ça que ce genre de journée est super importante
16:24de savoir vraiment qu'est-ce que la filière.
16:26Donc, ça permet de savoir ça, mais surtout, ça permet de rassurer,
16:29de dire qu'il n'y a pas que ça, qu'il y a quelque chose autour.
16:30Il y a un accompagnement, un réel accompagnement de l'université
16:33ou de sa faculté, des deux autour de différents services.
16:36Si, par exemple, on ne vient pas de Saint-Étienne
16:37ou d'autre part qu'on n'est pas habitué,
16:41ça peut faire peur de partir seul.
16:43Ça peut aussi rassurer les parents ou des choses comme ça.
16:45Et du coup, c'est quand même très important.
16:47C'est une institution à Saint-Étienne.
16:49La Fromagerie Barret fête ses 30 ans cette année.
16:51Laetitia Sozet et son mari ont dû faire face aux défis
16:56de la concurrence, de la grande distribution et de la montée des prix.
17:00Alors, quel est le secret d'une si grande longévité ?
17:03Réponse avec Thibaut Rivière.
17:05Et bonjour !
17:06Allez, bonjour !
17:09Ça y est, la livraison !
17:11C'est la femme ?
17:12Oui, ça va, toi aussi ?
17:13Ça va.
17:1430 ans que c'est la même routine.
17:16Les dernières livraisons arrivent dans la matinée
17:18et le mardi, place aux chèvres.
17:20On change les caisses, qu'elles soient toutes bien propres.
17:23On met les petits prix, on met bien en avant, on rayonne.
17:26Sur le coup des 10 heures, tout le monde vient faire ses courses
17:29et là, il faut que tout soit prêt, tout soit bien beau, tout soit bien rempli.
17:34Et on n'a plus qu'à s'occuper de nos clients.
17:37Le magasin, il est prêt.
17:42Laetitia est accompagnée de son mari.
17:44Stéphane la rejoint lors de la naissance de leur deuxième enfant,
17:48il y a 23 ans, alors qu'il travaillait dans un centre social.
17:52C'est différent, mais c'est toujours un métier de contact.
17:54C'est toujours un métier de contact avec des gens où tu vois du monde.
17:57Moi, je n'aurais pas pu rester seul dans un bureau,
18:00à faire des papiers ou à faire des choses comme ça.
18:02Ce n'est pas mon truc.
18:02Il faut que ça bouge.
18:03Il faut que ça soit un peu dynamique.
18:05Voilà, on ne s'ennuie pas.
18:06Il s'occupe maintenant des livraisons,
18:08une mission très importante pour trouver de bonnes affaires.
18:12Et pour cela, il faut se lever tôt, sous les coups de 5 heures.
18:16Donc, par exemple, sur Roquefort, ce matin, il était en surstock.
18:21Ils essaient de dégager un peu des produits parce qu'ils en avaient peut-être trop commandés
18:25pour Noël et ils n'avaient plus la vente.
18:27Donc, du coup, moi, j'achète la fin du lot et il me fera un prix intéressant.
18:32Ça permet de vendre un Roquefort Templier de chez Société qui est à 22,99 euros,
18:39alors que c'est quelque chose qu'on ne trouve pratiquement jamais en dessous de 30 euros le kilo.
18:44Et ils aiment tellement leurs clients qu'ils personnalisent eux-mêmes leurs plateaux.
18:48Elle m'a dit, vous mettez ce que vous voulez, des produits locaux quand même.
18:52Et je vois à peu près comment elle aime les fromages.
18:56Ils ont entièrement confiance en nous, que je leur ferai un joli plateau comme pour moi.
19:01Voici la clé pour fidéliser sa clientèle qui vient aussi depuis près de 30 ans.
19:05Bon, mais c'est bien, c'est que ça passe vite, on ne s'en rend pas compte.
19:08Je connais, ils sont bons, les fromages, ils viennent de la France et c'est pour ça que je viens ici.
19:13Je suis locale, d'abord, je vais au marché, il y a les paysans.
19:16Mais il y a des fromagers sur le marché alors ?
19:17Oui, oui, mais là, c'est mon fromager là.
19:21C'est pas plus cher qu'ailleurs, plutôt moins.
19:23C'est de la qualité et il y a un très bon accueil.
19:26Au-dessus de 30 euros d'achat, il y a toujours un petit cadeau chez Barré.
19:29Voilà, et ça, vous ne le trouvez pas à grande surface.
19:32Et cette réussite, Laëtitia Sosé la doit qu'à son travail.
19:35Elle a ouvert son commerce à 19 ans, bien poussée par son père,
19:39alors qu'elle ne voulait pas faire ce métier.
19:42Et voilà !
19:43Mon père, il nous avait bien dit que c'est bien que chacun gère son affaire.
19:49Comme ça, si tu te plantes, c'est à cause de toi.
19:51Et en fait, j'étais fière aussi d'un côté, mais j'étais stressée
19:55parce que je ne savais pas si j'allais arriver à gérer.
19:58Mais l'empreinte familiale est toujours présente.
20:00Cette harpe est 100% Barré, de la conception à la fabrication.
20:06Et c'est la fin de cette édition.
20:07Merci de l'avoir suivi.
20:08Votre journal revient jeudi à 19h.
20:11Et l'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site Internet.
20:14Merci de votre fidélité.

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