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00:00Pépite, c'est vous Guillaume Cascara, vous avez 22 ans et déjà entrepreneur.
00:08Exactement, mais c'est venu un peu par hasard.
00:11Par hasard, mais oui, parce que vous avez toujours voulu créer des projets, j'ai un peu regardé votre parcours.
00:18Depuis toujours vous avez eu envie de créer des projets, même quand vous étiez étudiant, vous organisiez déjà des tournois de foot.
00:23Et cette application Hexacup, ça a été déjà pensé, réfléchi, alors que vous étiez encore étudiant ?
00:30Moi je n'ai jamais aimé l'école, ça a été une ligne de conduite que j'ai toujours réussi à tenir.
00:35Et du coup je passais ma vie sur les terrains de foot, et je crois que tous les fans de foot et de sport co vont se reconnaître.
00:41C'est une galère pas possible de trouver des adversaires, d'être assez nombreux pour aller faire un match.
00:46On passe plus de temps comme à trouver un film qu'à le regarder, là c'est organiser le foot qu'à pouvoir y jouer.
00:51Et mon rêve c'était de pouvoir réussir à organiser un foot en deux secondes, parce que je suis un flémar par nature.
00:56Et j'ai fini par le faire avec l'application Hexacup, qui permet donc de jouer au foot quand on veut.
01:02Alors ça, ça a surtout mûri pendant le Covid.
01:04Parce qu'on était tous séparés, ça a été compliqué de se retrouver pour pouvoir pratiquer un sport, on s'en souvient, c'était assez terrible.
01:12Et puis je pense qu'on ne pouvait pas être à plus de 10 regroupés aussi.
01:15Même en plein air. Donc là, le projet a bien mûri.
01:19C'est pour ça que les premiers matchs ont été stoppés par la police, dans l'histoire d'Hexacup, au départ.
01:25Mais oui, il y avait une vraie volonté des jeunes de pouvoir se retrouver chez eux, moi le premier.
01:29Et de s'appuyer forcément sur le digital, sur une app mobile, pour pouvoir faire en sorte que notre solution soit disponible partout en France.
01:35Alors, vous allez pitcher Hexacup, H-E-X-A-C-U-P, et ensuite on va vous poser toutes les questions. Vous êtes prêts Guillaume ?
01:42C'est parti !
01:44Alors moi, je n'aime pas du tout l'école. J'adore le foot, j'adore jouer, et je pense que plein d'auditeurs se reconnaîtront.
01:50Et donc pour ça, je me suis dit, comment est-ce qu'on arrête de passer sa vie à chercher des adversaires, des terrains, des coéquipiers ?
01:56Comment est-ce qu'on consomme plutôt son temps à jouer qu'à s'organiser ?
01:59Et donc j'ai créé une application qui s'appelle Hexacup. Vous pouvez télécharger l'application collectif avec un cas et rejoindre la compétition Hexacup.
02:08En gros, vous pouvez créer votre équipe, soit avec des inconnus, soit avec des copains, en deux clics, entre autres des adversaires.
02:13Donc nous, à Europe 1, on crée notre team. On peut aller défier CNews dimanche matin sur un terrain à côté de chez nous.
02:20Et ensuite, on joue toute l'année. C'est 100% gratuit. La seule condition, c'est qu'il faut participer à une action écologique et citoyenne.
02:27L'objectif, c'est tant de rendre l'accès au sport plus simple que d'engager les jeunes autour de nous.
02:32On en a déjà plus de 35 000. On en vise 100 000 sur l'année 2025.
02:36Et justement, on s'aperçoit partout autour de nous qu'il y a une volonté de faire en sorte que le sport soit comme Netflix.
02:42Quand on veut, où on veut, avec qui on veut, il faut qu'on arrive à le simplifier.
02:45Super pitch ! Merci Guillaume Cascara, fondateur d'Hexacup.
02:48Déjà 250 matchs en France chaque week-end grâce à Hexacup.
02:53Tous les week-ends. Parfois plus, parfois moins. C'est ça en fait la chance d'Hexacup, c'est qu'ils jouent quand ils veulent.
02:57On a un examen un dimanche, on n'est pas dispo le samedi, pas de problème.
03:01On jouera deux matchs le week-end suivant. L'objectif, c'est de leur donner un maximum de liberté.
03:05Mais vous gagnez votre vie comment ?
03:07Beaucoup avec les partenariats. On a deux types de partenaires.
03:10C'est les sponsors qui viennent davantage faire de la pub, promouvoir leurs produits, leurs services auprès de notre communauté.
03:15Sur la paye ?
03:16Exactement, sur les réseaux sociaux. On est assez actifs.
03:19Et après, des grands partenariats avec des grandes entreprises sur une grosse verticale d'engagement.
03:23Par exemple, on est partenaire de la Maïf sur les actions écologiques,
03:26partenaire de Ferrero sur la petite enfance, partenaire du Crédit Mutuel du Sud-Ouest sur les quartiers privataires de la ville.
03:32Donc on permet aux grandes entreprises de communiquer sur leurs grosses verticales d'engagement en touchant des milliers de jeunes grâce au sport.
03:38Je me tourne vers notre coach de ce soir, Jérôme Chacomony, président du groupe Aérophiles.
03:43D'abord, le pitch, comment tu l'as trouvé Jérôme ?
03:45C'est bluffant. Il a 22 ans.
03:46Oui, il a 22 ans.
03:47Tu te rends compte de tout ce qu'il a fait ? A 22 ans, toutes les idées, tout ce qu'il a monté, c'est génial ce que tu as fait.
03:53C'est vraiment génial. Il y a 100% de réussite, 35 000 personnes qui jouent grâce à toi.
03:59De trouver les partenaires pour pouvoir financer tout ça.
04:01Mais c'est vrai, comment vous les avez trouvés les partenaires ? Ils sont nus à vous ou comment ?
04:04Non, non, non. Malheureusement, c'est rarement le cas. Il faut aller les chercher à la force des bras, un petit peu d'escalade d'une certaine manière.
04:11Et le problème quand on est jeune, effectivement, c'est qu'on n'a pas beaucoup de réseaux.
04:15J'ai commencé avec pas un euro.
04:17Donc il faut réussir, en fait, un peu à avoir cette attitude de champion.
04:21Alors moi, j'en suis pas, je suis un joueur du dimanche.
04:23Mais au moins avoir cette abnégation en permanence pour réussir petit à petit à construire le projet et aller chercher des opportunités.
04:30C'est votre temps plein ? Vous ne faites que ça ?
04:34J'ai fini mon master en juin.
04:36Donc là, ça y est, je suis à fond là-dessus.
04:38Et on crée maintenant un nouveau événement dans les lycées qui aura lieu au Maths Muto-Atlantique en mai 2025.
04:44Donc on a quand même une cône vertébrale qui est le sport, l'accessibilité au sport, les valeurs.
04:48Et grâce à ça, on est en train de construire de plus en plus de projets autour.
04:50Benjamin ?
04:51Alors moi, je me souviens au lycée, les mercredis après-midi pour le sport, c'était quand même très masculin sur le terrain.
04:56Est-ce que là, c'est pareil ?
04:58Ou quelle est la proportion garçons, filles sur les terrains d'Exaclub ?
05:02Sur Exaclub, on a beaucoup plus de garçons, notamment parce que c'est sur la libre inscription.
05:06Et c'est pour ça que le nouveau projet qu'on crée et qui aura lieu au Maths Muto-Atlantique,
05:09on fait une règle qui est inédite en France.
05:11La première mi-temps est jouée par les filles et la seconde par les garçons.
05:15Ce qui fait qu'on ne tombe pas dans la démagogie de les faire jouer ensemble, ce qui n'est pas leur volonté.
05:19Et en même temps, on ne sépare pas les compétitions pour qu'ils aient quand même cette chance de pouvoir mieux se connaître
05:23et mieux s'appréhender tous ensemble.
05:25Là, ce n'est pas l'inclusion, mais d'ailleurs, Benjamin, le sport devient de plus en plus inclusif.
05:32Je crois que tu as même trouvé une application pour accéder au sport,
05:35quelles que soient nos capacités physiques.
05:37François Petit nous disait que quel que soit l'âge, on peut faire de l'escalade.
05:40Et toi, tu as trouvé une appli là-dessus.
05:42Oui, c'est la promesse de KUNTO, donc K-U-N-T-O,
05:45qui propose des programmes sportifs en ligne qui sont adaptés en fait aux personnes en situation de handicap
05:51ou souffrant de pathologies spécifiques.
05:54Et c'est conçu par une start-up française.
05:56Ah ben voilà, ça nous fait du bien.
05:58Ce qui m'intéresse aussi avec Exaclub, Guillaume Cascara,
06:01c'est qu'une fois qu'on a joué, la contrepartie, c'est qu'il y a toute une action environnementale.
06:07Quelles sont ces actions ?
06:08On s'inscrit sur Exaclub, on constitue notre équipe de foot.
06:11Pour l'instant, c'est seulement le foot.
06:13On a un peu expérimenté le basket, mais c'est avec le foot qu'il y a une volonté énorme
06:16et effectivement, la possibilité de toucher tout le monde.
06:18Le mec qui n'a pas beaucoup de moyens est celui qui en a beaucoup plus.
06:21Donc, on constitue son équipe, on va jouer.
06:24La contrepartie, c'est quoi ?
06:25Quelle est l'action environnementale ?
06:27On en a plein.
06:28C'est avec des associations ?
06:29Certaines qu'on organise nous-mêmes.
06:30D'autres, justement, où on relaie celles des associations.
06:33La force qu'on a avec le projet Exaclub, c'est que ça permet d'engager et de mobiliser
06:37des jeunes qui, sinon, n'auraient jamais mis les pieds.
06:39Par exemple, un ramassage de mégots,
06:41parce que c'est des jeunes qui, pour certains, ne sont pas du tout sensibilisés ou mobilisés pour cette cause-là.
06:46Au début, ils rejoignent Exaclub pour le foot, il faut être très franc.
06:49Et c'est parce que c'est la contrepartie qu'ils finissent par venir,
06:52souvent entraînant les pieds.
06:53Mais c'est pour ça qu'on est utile, parce que si on ne fait venir que des convaincus,
06:56finalement, il n'y a pas beaucoup d'intérêt.
06:58Là, on vient toucher des gens qui ne se seraient jamais imaginés,
07:00un matin, à quatre pattes, en train de ramasser des mégots par terre.
07:03Et en dehors des mégots, il y a autre chose comme action ?
07:06Oui, il y a des fresques de sensibilisation, il y a des actions de récolte de fonds,
07:09il y a des actions de réhabilitation de certains lieux.
07:12En fait, à partir du moment où c'est utile pour la société et on considère que ça aide les jeunes,
07:16pour nous, on le valide dans nos actions répertoriées.
07:18François Petit, vous êtes le patron fondateur des réseaux climb-up, des salles d'escalade.
07:22Quel regard portez-vous sur Exaclub ?
07:24Je trouve que c'est super bien, en tout cas, ce que tu fais, effectivement.
07:28Au niveau de rassembler les gens pour faire du sport,
07:31pour moi, il faut mettre les jeunes au sport.
07:33On a vu même que le sport permettait, par rapport à l'économie de la France,
07:38d'une baisse des frais de santé et tout ça.
07:40Donc, il faut continuer à mettre en lien les gens,
07:44avec des applications.
07:45Et le foot, c'est vrai que c'est le sport le plus important.
07:48Et de mettre, effectivement, peut-être, des femmes.
07:51Moi, c'était mon enjeu, en tout cas, dans les salles d'escalade.
07:53Maintenant, on a 47% de femmes.
07:55Voilà, on en est où dans la Paris 10, dans la salles d'escalade ?
07:5647% de femmes, 53 hommes.
07:58Oui, quand même, elles viennent de plus en plus.
07:59De plus en plus, surtout pour les voix.
08:01Le bloc, c'est encore 60-65% d'hommes.
08:05Pourquoi ?
08:06C'est un peu plus physique, un peu plus tonique.
08:08Mais en tout cas, les voix, comme je le disais,
08:10c'est un peu comme du yoga et de la méditation, donc ça plaît aux femmes.
08:12Mais en tout cas, il faut mettre les Français en forme.
08:16En forme et en lien.
08:18Parce que vous l'avez répété souvent, ce mot, en lien.
08:21Et c'est le cas aussi de Guillaume, pour Exaclub.
08:23Tout à fait.
08:24Ça crée du lien social, ça lutte contre la solitude, finalement.
08:27Et je crois que ce qu'on partage entre l'escalade et l'initiative qu'on a menée par le foot,
08:31c'est que ça permet aux gens de faire du sport quand ils veulent.
08:34Et on a quand même, aujourd'hui, dans notre société, cette volonté...
08:37D'être libre.
08:38Oui, la liberté.
08:39La liberté à la contrainte.
08:39Et ça, on la partage, oui.
08:41C'est vrai.
08:41C'est une association ou c'est une start-up ?
08:44J'ai du mal à comprendre.
08:45La compétition sportive est une association, de loi 1901.
08:49Et l'application est une société, notamment parce que le but est de dupliquer le modèle,
08:53de permettre, demain, à n'importe qui, de faire un peu ce que j'ai fait, moi, dès 18 ans avec Exaclub.
08:59Créer, gérer et monétiser sa compétition sportive.
09:01Ça va s'adresser, par exemple, au centre de paddle, qui, en dessous d'un certain taux d'occupation, n'est pas rentable.
09:05Lui, la compétition est un super moyen d'augmenter le repeat
09:08et d'avoir plus de récurrence dans ses centres.
09:11C'est rodé, Guillaume Giacomini.
09:12Très, très, très malin.
09:13Moi, je pense qu'il va être là dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans.
09:16Et puis, à chaque fois, il aura une boîte qui aura monté, monté, monté.
09:18C'est génial pour quelqu'un qui détestait l'école, en plus.
09:20Oui, très, très malin.
09:21Là, il a tout.
09:22Il a tout.
09:23L'aspect, c'est un mix entre la start-up et l'association, Jérôme.
09:29Est-ce que c'est un atout ?
09:30Ça peut être un atout, en fait.
09:32Parce qu'effectivement, il y a un aspect associatif, où finalement, on crée du lien social,
09:36où il y a un aspect où on réunit le public autour d'un objectif.
09:40Et il faut aussi une start-up pour pouvoir se développer, lever des fonds, partir à l'international.
09:44Donc, il faut les deux, ou en tout cas, il faut l'aspect entreprise pour pouvoir se développer
09:50et l'aspect associatif pour pouvoir garder cette convivialité, avoir plein de membres.
09:54Si vous êtes parmi nous ce soir, Guillaume Cascara, c'est aussi parce que vous avez des besoins,
09:57des points améliorés, heureusement, parce que si tout était parfait, ce serait compliqué.
10:00Jérôme, tu as travaillé, évidemment, le projet EXACUP.
10:05On va faire une petite pause.
10:06Parmi les besoins, il faut trouver des fonds.
10:09Je crois que la première année, il n'y avait même pas un euro de budget.
10:12Oui, en fait, j'étais étudiant, donc il fallait déjà payer le reste avant de payer la compétition.
10:19Et c'est ça, le pouvoir du digital, ça permet de créer des projets à partir de rien.
10:23Et après, il y a eu des mécènes, des gens qui sont venus, de la love money, comment ça s'est passé ?
10:27Tout un modèle économique qui s'est structuré, d'où, évidemment, l'utilité de la start-up,
10:31c'est qu'elle nous permet de lever des fonds, là où l'association ne permet pas directement de le faire.
10:35C'est en cours, et notamment avec des joueurs professionnels, avec un célèbre commentateur sportif,
10:39avec un ancien président de club de Ligue 1.
10:41Donc, on réussit quand même, et je rejoins tout à fait ce qui a été dit tout à l'heure,
10:45il faut savoir bien se faire accompagner, surtout quand on a 22 ans et qu'on n'a pas 90%.
10:49Je crois que c'est à tous les âges.
10:51C'est important. Allez, vous restez autour de la table de la France Bouge, on a plein de questions.
10:55On va écouter les conseils de Jérôme Giacomoni, du groupe Aérophiles, pour EXACUP.
11:01On va passer un petit coup de fil aussi à Thomas Rioux, qui a confondé Vitali Play.
11:04Lui, il met en place des cours de sport pour les seniors, là aussi, c'est hyper important,
11:08et pour favoriser aussi ce lien social.
11:10Mais d'abord, une musique sur Europe 1, Eagle Eye Sherry, Save Tonight.
11:18Alors Jérôme, je sais que tu as valide à 100% EXACUP, ils cochent toutes les cases.
11:24Oui, et moi quand j'ai vu son projet, j'ai immédiatement pensé aux maires des villes, des villages.
11:30Parce qu'en fait, j'ai la chance de côtoyer les élus, les collectivités locales,
11:34ils font un boulot formidable, c'est très dur.
11:36Et je trouve que ce que crée Guillaume, crée du lien.
11:39Et je pense qu'ils devraient voir les maires, ils devraient voir les collectivités locales,
11:44l'Île-de-France, Paris, et même des plus petites.
11:48Parce que je pense que tu coches toutes les cases pour eux, et eux cochent toutes les cases pour toi.
11:52Ils peuvent justement t'aider à médiatiser et à toucher toutes les populations.
11:56Par exemple, nous au Ballon Générali, on fait voler les enfants le matin en ballon.
12:00Je pense que tu as un gros champ d'exploration et de développement avec les maires.
12:06Alors tu as le fameux Salon des maires, il y a deux mois.
12:10On y était en plus.
12:12Et alors ?
12:14Il y a des liens qui se sont plutôt instaurés sur le Salon des Sports, qui était parallèle au Salon des maires.
12:18Mais effectivement, avec l'AMF, l'Association des maires de France, je pense qu'il y a un potentiel pour aller dans ce sens-là.
12:23Aujourd'hui, on s'est beaucoup développé par les réseaux sociaux.
12:25En effet, si on veut se pérenniser, je pense que le fait de se développer de façon plus structurelle,
12:30voir la publique et privée, il y a un vrai potentiel.
12:33Je pense qu'il y a les maires, ça, ce serait une bonne accroche.
12:35Ça, je pense qu'il y a les maires.
12:37Après, il y a le fait de monétiser ses contacts.
12:41Donc là aussi, tu peux voir des régis.
12:43Tout ça, je pense que tu y as déjà pensé.
12:45Mais tu peux t'aider de régis qui t'aident justement à monétiser.
12:49Parce que déjà, tu touches de façon très forte et très précise des gens qui sont passionnés de ce domaine du foot et des jeunes.
12:56C'est quand même une population que beaucoup de marques rêvent toucher et qui est compliquée à toucher.
13:00Donc ça aussi, je pense que c'est l'autre aspect, l'autre jambe sur lequel tu peux travailler
13:04pour pouvoir avoir un chiffre d'affaires pérenne qui permette de développer ton activité.
13:08Oui, je suis tout à mon conseil.
13:10Effectivement, c'est là la raison pour laquelle on a recruté par exemple un directeur général de 40 ans en septembre.
13:14Parce que ça permet d'avoir aussi cette expérience.
13:16C'est âgé 40 ans !
13:18Il a dit 40 ans !
13:20Je dirais expérimenté.
13:22Qui permet vraiment de structurer, de professionnaliser notre système, notre fonctionnement.
13:27Est-ce qu'il y a un impact après Paris 2024 ?
13:33Est-ce que vous avez constaté quelque chose, même au niveau des investisseurs ?
13:39Est-ce qu'on regarde le sport différemment depuis cette merveilleuse aventure ?
13:43On sent beaucoup plus sur les investisseurs et les partenaires que pour l'instant sur les jeunes, que pour l'instant sur la pratique elle-même.
13:47Parce que je pense que les jeunes...
13:49À quoi vous le constatez ?
13:51Un intérêt des investisseurs et des partenaires et une compréhension du fait que le sport est peut-être le dernier bastion d'unité,
13:59de rassemblement, de réunion des français aujourd'hui.
14:01Deux personnes qui ne se parlent pas n'ont rien en commun.
14:05C'est peut-être le sport qui sera la dernière chose qui va les unir.
14:07Les JO l'ont montré.
14:09Et des startups et des associations comme la nôtre qui permettent de le développer.
14:11Je pense que ça les intéresse encore plus aujourd'hui.
14:13Donc vous avez eu des coups de fil ?
14:15Vous avez eu des approches depuis les JO ?
14:17Oui, tout à fait. Ça s'est vraiment accéléré.
14:19Aussi parce qu'on a voulu le faire à ce moment-là.
14:21Mais ça a été pour nous un super momentum.
14:23Il faut continuer à surfer dessus.
14:25François Petit, vous êtes le patron des salles d'escalade Climb Up.
14:27Vous aussi vous avez constaté un effet JO ?
14:29Nous, effectivement, on a eu un petit effet JO.
14:31Surtout en septembre, après les JO.
14:33Même si nos athlètes étaient en finale chez les hommes et chez les femmes, ils n'ont pas eu de podium.
14:37Je me souviens de cet engouement le premier jour de l'escalade.
14:39C'était très attendu.
14:41Il y avait des athlètes qui auraient pu avoir une médaille.
14:43Ils n'ont pas eu de médaille.
14:45En septembre, on a eu un très beau mois.
14:47Toutes les salles d'escalade.
14:49Après, ça s'est dessoufflé un petit peu.
14:51Mais on a été contacté aussi par des investisseurs.
14:53Parce que l'escalade est en plein développement.
14:55Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Qu'est-ce qu'ils vous demandent ?
14:57Ils tournent autour de Climb Up pour investir dans notre société.
14:59Et vous, vous voyez ça comment ?
15:01C'est intéressant, mais pour l'instant, ce n'est pas le moment.
15:03On veut continuer encore à améliorer notre activité.
15:05Améliorer notre rentabilité avant de faire des levées de fond.
15:07Jérôme, il y avait d'autres conseils ?
15:09Ou ça y est ?
15:11Non, je pense que
15:13quand on voit comment il expose
15:15les pitches,
15:17j'ai aucun souci pour lui.

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