Les députés ont inscrit mardi soir pour la première fois dans la loi l'infraction de "contrôle coercitif", mécanisme destructeur exercé par un agresseur pour rendre sa victime impuissante, précédant la plupart des féminicides.
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00:00C'est une nouvelle loi qui vient renforcer la lutte contre les violences intrafamiliales.
00:04La notion de contrôle coercitif vient d'être adoptée en première lecture à l'Assemblée Nationale,
00:09un schéma de contrôle et de soumission qui précède la plupart des féminicides.
00:13Les violences prennent des formes insidieuses.
00:15Elles s'infiltrent dans notre quotidien par des comportements apparemment anodins.
00:19Des mots, des regards, des interdictions qui petit à petit isolent, détruisent l'autonomie des femmes
00:26jusqu'à les réduire à l'impuissance lorsque surviennent les violences physiques, sexuelles et psychologiques.
00:32Le texte transpartisan adopté ce mardi soir en première lecture
00:35avait été déposé par Aurore Berger en décembre dernier avant qu'elle n'entre au gouvernement.
00:40Le texte prévoit de punir de trois ans d'emprisonnement
00:43et de 45 000 euros d'amende les auteurs de contrôles coercitifs.
00:47Outre cette mesure, les députés ont adopté l'élargissement de la prescription glissante
00:51aux victimes majeures de crimes sexuels.
00:53Durant les débats, de nombreux députés ont également demandé au gouvernement une loi cadre
00:58pour lutter plus efficacement contre les violences sexistes et sexuelles, mais aussi les prévenir.