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«Nîmes sous les rafales», c'est le cri d'alerte des policiers d'Alliance Police nationale. Après deux nouvelles fusillades, ils viennent d'apprendre qu'ils n’ont obtenu le renfort que de trois agents. Pour eux, il est impossible de mener à bien les missions avec si peu de moyens humains.

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Transcription
00:00Dans la nuit de samedi à dimanche, une fusillade a éclaté dans ce quartier de Nîmes, à proximité d'un point de deal.
00:0624 heures plus tard, et quelques kilomètres plus loin, ce restaurant a été pris pour cible.
00:12Quatre hommes, armés et cagoulés, sont entrés et ont ouvert le feu.
00:16Des clients étaient présents, mais aucun blessé n'est à déplorer.
00:20Les violences se multiplient dans la ville, et les habitants se sentent en insécurité quotidienne.
00:27« Je suis impressionnée, oui, par ce qu'on entend.
00:29J'espère que nos dirigeants vont faire en sorte d'améliorer la situation. »
00:35« Crainte que ça s'étale un petit peu de partout dans la ville. »
00:40Face à cette montée en puissance des violences, les policiers alertent les autorités.
00:44Ils viennent d'apprendre que seulement trois effectifs supplémentaires rejoindront le commissariat.
00:49« On se moque de nous. On est un département qui a une forte délinquance.
00:55Nous avons des tirs tous les deux, trois jours.
00:57On ne peut pas mener à bien les enquêtes, vu qu'il nous manque également des collègues au PJ.
01:03Et en fait, on a cette fenêtre qui s'ouvre où on nous dit « on va vous envoyer des renforts ».
01:09Et quand on reçoit les renforts, on en a trois. »
01:12Ces policiers estiment qu'une cinquantaine d'agents supplémentaires
01:16seraient nécessaires pour couvrir le département.

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