• l’année dernière
À Nîmes, la sécurité des agents de police du centre de rétention pose question. Après des mois de travaux, une zone de vie vient de rouvrir. Ainsi, 30 nouveaux retenus vont arriver, mais les effectifs de police ne bougent pas. 

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Transcription
00:00Les policiers le considèrent comme l'un des établissements les plus dangereux.
00:05Le centre de rétention administrative de Nîmes retrouve sa capacité d'accueil maximale.
00:10Après des mois de travaux, une zone de vie vient de rouvrir.
00:1430 retenues supplémentaires vont progressivement arriver.
00:17Mais du côté des effectifs de police, aucun changement.
00:21On peut accueillir 128 retenues. Nous avons 133 fonctionnaires de police.
00:25Le ratio de sécurité n'est pas respecté.
00:28Quand on pense qu'il y a quelques années, on parlait d'un retenu pour 1,8 fonctionnaires.
00:34Mélissa Gilles connaît bien ce centre de rétention.
00:37Elle a travaillé pendant deux ans dans la brigade de nuit.
00:40Je ne sais pas si vous imaginez des zones de vie de 31 retenues
00:43où le profil des retenues à l'heure actuelle, c'est des sortants de prison, des fichiers S.
00:48Et nous rentrons dans cette zone de vie de 31 où ils peuvent circuler comme ils ont envie.
00:54Nous rentrons à 4, 5 fonctionnaires non armés car nous n'avons pas le droit d'être armés dans les zones de vie.
01:01Ces policiers craignent un drame et demandent la création de 40 postes supplémentaires de surveillants
01:07pour assurer la sécurité de tous.

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