Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Les mots sont forts, dans une lettre interne adressée à ses troupes, le patron de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau,
00:05évoque la possibilité d'un conflit armé. Bonsoir William Molligny.
00:09Bonsoir.
00:10Dans ce document, le général évoque l'hypothèse d'un engagement majeur.
00:14Oui, une agression du sanctuaire national doit être sérieusement envisagée.
00:19Les mots du général Bonneau sont réfléchis, pesés et robustes,
00:23partout sur le territoire, y compris en Outre-mer, on cherche à déstabiliser la France.
00:28Face à cela, le patron des gendarmes insiste sur le statut militaire de ses troupes
00:32et surtout sur la mission qui leur incombe, la défense opérationnelle du territoire, la DOT.
00:39Une posture selon laquelle, si la France venait à être attaquée,
00:42ce serait à la gendarmerie que reviendrait la tâche de protéger l'intérieur des frontières.
00:47Autrement dit, de sécuriser les sites sensibles et de mettre à l'abri les nœuds logistiques.
00:52Nous avons le devoir de nous y préparer pour tenir notre place, écrit Hubert Bonneau.
00:57Les gendarmes, sous la houlette du ministère de l'Intérieur depuis 2009,
01:01sont appelés à s'aguerrir dans un monde où l'élection de Trump aux Etats-Unis
01:05va sans doute pousser l'Europe, écrit l'ancien patron du GIGN,
01:09à s'engager plus avant pour sa propre défense.