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00:00Bienvenue dans ce troisième épisode d'Au Cœur des Rouches, le MAG.
00:04Tout d'abord, permettez-moi de vous adresser tous mes voeux de bonheur pour l'année 2025
00:08que l'on espère prospèrent pour vous et pour le standard.
00:11Tout de suite, le sommaire.
00:13Pour cette première de l'année 2025, nous allons nous attarder sur le SL16 FC
00:17et plus particulièrement sur son coach Sébastien Grandjean.
00:20Arrivé en octobre dernier pour tenter de relancer la deuxième équipe des Rouches,
00:23le T1 revient sur son parcours et nous explique sa méthodologie.
00:31J'étais agréablement surpris que je restais dans les petits papiers de Fergah Arkin et de Régine Algorud.
00:38C'est eux qui ont pris contact en direct avec moi et qui m'ont parlé de ce challenge.
00:43Ils m'ont dit qu'ils allaient changer de coach pour le SL16 et que moi,
00:48étant libre de mon aventure au Franbourin, je correspondais totalement à ce qu'ils voulaient,
00:53c'est-à-dire un entraîneur qui venait de la division supérieure,
00:56qui avait déjà un certain âge et une certaine expérience.
01:00C'était les données qu'ils avaient en tête et donc ils m'ont contacté.
01:05On a été assez rapidement d'accord par rapport à ce challenge.
01:08J'ai quand même analysé la situation, ce qui fait dire que d'abord,
01:11je connaissais l'équipe de la Challenger Pro League de l'année avant puisqu'on avait joué et on était concurrents.
01:17Ensuite, on regarde un peu où on en est, donc mathématiquement,
01:20la situation était catastrophique puisque 0 points sur 27.
01:23Après, on regarde un petit peu les composantes du noyau et surtout la spécificité du championnat,
01:30c'est-à-dire qu'on sait qu'il y a une phase classique, on sait qu'on divise les points par deux,
01:34donc un écart de 6 points devient 3 points avec la possibilité de jouer deux fois contre l'adversaire direct.
01:40Ça commence à niveler un petit peu plus les différences, on va dire.
01:44Après analyse et surtout après aussi les choses positives, c'est-à-dire aider le standard,
01:51travailler au standard, être avec les jeunes, pouvoir aussi avoir l'objectif de les former pour le noyau A,
01:58essayer de les faire évoluer, de les upgrader quelque part.
02:02Ça m'a beaucoup plu tout ça et je suis un homme de challenge, donc j'ai relevé ça.
02:07Je pense que le danger, c'est justement de rester dans le côté formation, dans le côté, on va dire, adolescent.
02:15Il faut en sortir, donc il faut en faire des hommes le plus vite possible
02:18et je crois que pour en faire des hommes, rien de tel que d'avoir une approche d'homme également
02:22et de se dire, ben voilà, on est une équipe, on joue en D1 CFF, 3e division nationale,
02:27c'est pas une série professionnelle, mais il y a des clubs pros, nous on vit comme des professionnels,
02:31donc moi je les aborde comme si c'était des joueurs, non pas confirmés, mais comme des professionnels.
02:39Dans les objectifs qu'on m'a donnés, c'était sauver l'équipe, mais moi je m'en mets un autre,
02:45c'est justement de former ces joueurs pour qu'ils puissent faire le grand saut,
02:48et donc la fréquence d'entraînement, l'intensité de nos entraînements, etc., doit être très élevée,
02:53donc je veux pas qu'on s'entraîne au rythme de notre division, je veux qu'on s'entraîne au rythme le plus proche de la division 1A.
03:01Pour moi, la saison sera réussie si on se sauve, et je suis convaincu qu'on va le faire,
03:06et qu'à travers ce second tour, le standard, et en tout cas les dirigeants sportifs,
03:13voient qu'il y a dans cette équipe plusieurs joueurs capables de faire partie du noyau 1.
03:18Et ça j'en suis convaincu, et je suis déterminé à y arriver, parce que ça fait partie de l'avenir.
03:26Comme je le dis, ces jeunes joueurs, c'est comme le patrimoine immobilier d'une famille.
03:31Vous avez votre patrimoine immobilier, il faut l'entretenir, il faut le garder pour le revendre.
03:36Et nous, dans notre club, c'est aussi un des objectifs, c'est de former pour concrétiser,
03:42et peut-être revendre, parce que ça fait partie du système du football professionnel.
03:46Et si on arrive à ça, alors je pense qu'on aura fait 6 mois concrets et efficaces.
03:53On vous emmène maintenant à la rencontre d'un homme au travail prépondérant.
03:56C'est simple, sans lui, il n'y aurait pas de match à Skélessin.
03:59Il s'agit d'Henri Simon, le jardinier principal du standard.
04:02Il nous livre ses secrets pour que le terrain de Skélessin soit toujours dans un état impeccable.
04:11À 16 ans, je connais tous ses défauts, toutes ses qualités, et c'est un plaisir.
04:16Je n'ai plus de soucis de surprise, on va dire.
04:19C'est un vieux terrain qui a une vingtaine d'années, donc ça c'est vraiment son gros défaut.
04:24On est sur une nouvelle génération de terrain maintenant qui est à base de sable.
04:29Sa qualité, on l'a fibrée il y a 5 ans, donc on n'a plus ces problèmes qu'on avait il y a quelques années,
04:35où ça ressemblait à un énorme champ de boue.
04:37On arrive à tenir un gazon vert et un terrain de foot correct pendant l'hiver.
04:42On travaille juste avec que des produits naturels, donc c'est toute une adaptation.
04:46Surtout que moi, ça fait quand même 30 ans que je suis dans le métier,
04:48donc comme je le dis toujours, on tirait sur les moustiques à coups de bombes atomiques.
04:51Maintenant, on fait vraiment de l'impact.
04:53On essaye de trouver des gazons qui sont résistants.
04:57C'est la partie vraiment sympa du boulot.
04:59Un jour de rencontre, c'est la tombe du terrain en double sens.
05:02On voit les beaux carrés, le traçage, la mise en place des goals, des piquets de corner,
05:08et rester sur place en présence s'il faut de l'arrosage par exemple.
05:11Et être toujours là, à présent, pour une demande soit de la Pro League,
05:16s'il y a un trou dans un filet ou quelque chose qu'il leur faut.
05:19Mon terrain doit être prêt à 4 heures avant le début du match.
05:22La fin du premier cycle d'arrosage doit être terminée 2 heures avant le match.
05:25Donc voilà, on a un timing qui est bien précis.
05:28Maintenant, selon les conditions et les météos, on peut toujours évoluer,
05:33mais ça nous donne de la marge en fait.
05:35Dès que la saison est là, oui c'est tous les jours, c'est presque tombe journalière.
05:39Il y a des pulvérisations de sucre, il y a des apportes d'engrais,
05:42on ramène des semences, on le répare s'il y a eu un match.
05:45On est toujours en train de travailler dessus.
05:47Mon terrain, c'est un athlète dopé.
05:49On ne lui laisse pas le temps de souffler.
05:52Ici, normalement, tous les gazons en hiver font dodo, se reposent,
05:56on leur met encore de l'engrais, on met du chauffage pour qu'ils poussent,
06:00on l'arrose.
06:01Donc on fait tout le contraire de ce qui devrait être fait.
06:04Et c'est pour ça que chaque année, on arrache les terrains.
06:06Parce que si on tient 2 ans, la deuxième année, le terrain devient très difficile.
06:12Mais les délais deviennent de plus en plus compliqués aussi
06:14par rapport au championnat et tous les matchs à jouer.
06:18On est, si je ne me trompe pas, à 32 km de câbles électriques dans le sol.
06:22C'est énorme.
06:23C'est un ancien système.
06:24Lorsqu'on fera un nouveau système, ce sera de l'eau.
06:27Déjà, on va faire des économies aussi à ce niveau-là, je pense.
06:30Moi, l'envie principale, ce serait qu'on arrive à une nouvelle génération de terrain
06:36avec une nouvelle structure sol, un nouveau chauffage,
06:39qu'on arrive déjà à ce genre de qualité de sol
06:42où on est moins dans le combat et que ce soit plus naturel pour lui.
06:48Place maintenant à notre traditionnel quiz.
06:50Cette fois, il mettra aux prises deux défenseurs centraux,
06:52Ibe Oudkiet et Bosco Soutalo.
06:55Voyons tout de suite lequel de nos deux rouches arrivera le mieux à se défendre.
06:58Et vous le savez, une surprise vous attend à la fin de la séquence.
07:13Mathieu et Paul.
07:18Votre tête était forte.
07:19Je sais la réponse.
07:20Tu sais ?
07:21Je sais la réponse.
07:2318-8.
07:24Je dis moi.
07:27Encore un.
07:28Combien t'as manqué ?
07:29J'ai manqué un avec la tête.
07:30Ensuite, le prochain, Ben.
07:31Jaune.
07:32Danielo.
07:33Jaune.
07:37Oui, je connais quelques coachs, mais je ne sais pas s'ils étaient défenseurs.
07:42Notre coach n'était pas défenseur, donc c'est bon.
07:47Brampton ?
07:48Non ?
07:49Oui, je connais les défenseurs.
07:50Merde.
07:51Ah !
07:57Le final de la Coupe du Monde, 2018 ?
08:04Qui va aller d'abord ?
08:05J'ai une famille à visiter.
08:08Quoi ?
08:09Attends, attends, attends.
08:11Paris Saint-Germain.
08:12Oui.
08:13Oui.
08:20Pourquoi tu me regardes ?
08:22Pourquoi tu me regardes ?
08:23Je ne sais pas.
08:24J'en ai pris un, mais je ne sais pas si je suis le premier.
08:26C'est Geng, c'est sûr.
08:27Je vais dire moi-même.
08:29Toi ?
08:30Geng ?
08:31Stop contre-attaque.
08:37Oh, coach, coach, coach.
08:39Ibić ?
08:41C'est Ibić, oui.
08:44Je ne sais pas.
08:51Tu peux poser des questions plus faciles que ça.
08:553-3.
09:00Guardiola.
09:01Yoshiko Guardiola.
09:0475.
09:05C'est correct, hein ?
09:12Dan ?
09:16Hey, je suis bon, hein ?
09:19C'est une question difficile.
09:20Très difficile.
09:21Tu imagines que je ne le savais pas ?
09:23Si je réponds bien, je suis confiant.
09:30OK.
09:31Haïduk Split.
09:32Notre adversaire.
09:36Si il regarde ça, il va me tuer.
09:39Si il regarde ça, il va me tuer.
09:43Pocagnoli m'a tué, hein ?
09:44Pocagnoli.
09:45Aïe, aïe, aïe, Ibić.
09:47C'est des questions faciles et tu n'as pas gagné.
09:49Non, c'est vrai.
09:50Mais j'ai dû connaître Pocagnoli, honnêtement.
09:52Très bien.
09:53Merci.
09:56Si vous voulez gagner ce tee-shirt de standard, va au Sous-info sur la page de Facebook.
10:03On prend la route du SLCS Football Campus car c'est l'heure du défi technique.
10:07L'occasion de mettre en avant les talons de nos jeunes rouges qui, vous allez le voir,
10:10sont plutôt habiles.
10:37C'est parti.
11:07C'est parti.
11:37C'est parti.
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13:32C'est parti.
13:33C'est parti.
13:34C'est parti.
13:35C'est parti.
13:36C'est passé !
14:00C'est parti !
14:01Vous êtes le troisième invité de ce show appelé Au Cœur des Rouges, Le Mag,
14:06en suivant Mathieu Epolo et Andy Zerchieri.
14:10Nous allons profiter de votre carrière et de votre vie aussi,
14:15ainsi que de votre temps d'adolescence aux Etats-Unis, à l'île de Jersey.
14:21J'espère que vous êtes heureux d'être là.
14:23Oui, c'est bien d'être ici.
14:25Vous commencez maintenant à parler français.
14:28J'y mettrai un peu de temps en temps.
14:31Commençons par le début.
14:33Vous êtes né en Los Angeles, en Californie.
14:36Vous vous êtes laissé à l'âge de 4 ans.
14:39Est-ce que vous avez toujours des mémoires vagues de Los Angeles ?
14:44Oui, j'en ai.
14:46Les mémoires sont très vagues,
14:48mais ce sont les premières mémoires que j'ai d'être en vie.
14:51Je me souviens d'aller dans ce qu'ils appellent le kindergarten aux Etats-Unis,
14:55c'est-à-dire au pré-école, avec ma soeur et mon frère.
14:59Je pense qu'on allait toujours au McDonald's au pré-école.
15:02J'avais des waffles avec du sirop.
15:05Des waffles belges ?
15:06Non, non, non.
15:07Pas encore.
15:08Le niveau était un peu plus bas qu'en Belgique.
15:11Je me souviens d'avoir eu un burrito avec oeufs sur la route.
15:15Je me souviens des fêtes de birthday.
15:17Je suis allé faire du sport pour la première fois,
15:21du basketball, du gymnase,
15:24des sports typiques américains,
15:27du basketball aussi.
15:29C'était un moment magnifique de ma vie,
15:33mais très court, seulement 4 ans.
15:36Si c'était ma décision, on serait resté,
15:39mais j'avais 4 ans, donc je n'avais pas grand-chose à dire.
15:424 ans de ma vie, et un bon 4 ans.
15:45À l'âge de 4 ans, ta mère décide de partir à l'île de Jersey
15:50pour rejoindre ta grand-mère.
15:53Oui.
15:55Tu as plus de souvenirs sur cette petite île.
15:59Tu as commencé plusieurs sports là-bas.
16:03J'ai écrit du basketball, du baseball,
16:06de l'athlétisme, du cross-pays, du gymnase.
16:10Tu t'entraînes 4 fois par semaine.
16:12Et tu m'as dit qu'avant,
16:14on commençait beaucoup d'autres sports.
16:18Oui, heureusement, j'étais très sportif.
16:22J'étais naturellement très actif,
16:25et j'aimais bouger.
16:27Ma mère l'a ressenti.
16:29Elle m'a mis dans autant de sports qu'elle pouvait.
16:32Les principaux sont le football, le gymnase et l'athlétisme.
16:37Ce sont les 3 sports auxquels j'ai dédié la plupart du temps.
16:41Je pense qu'ils m'ont tous aidé
16:44à gagner un grand nombre de compétences dans mon corps,
16:48et à créer des amitiés avec différents groupes.
16:52Comme tu peux imaginer,
16:54le groupe de football était différent du groupe de gymnase,
16:57et aussi différent du groupe d'athlétisme.
16:59Ça m'a aidé à être capable de mélanger différents types de enfants.
17:03En tant qu'enfant, j'étais toujours à l'avant.
17:07Le fait que tu aimes pratiquer plusieurs sports
17:10à l'âge jeune,
17:12est-ce que ça te rend un meilleur footballeur ?
17:16Oui, je pense que c'est ça.
17:18Je pense que le plus important, c'est que ça me rend différent.
17:22Je pense que je suis différent.
17:25Le gymnase m'a permis d'apprendre à manipuler mon corps de plus en plus bien.
17:31Ça m'a aidé à faire une célébration très unique.
17:36Je suis reconnaissant pour ça.
17:38Mais en général, je pense que le gymnase était le plus difficile.
17:42Même en tant qu'enfant,
17:44quand j'avais 10 ans, c'était extrêmement difficile.
17:46Ça m'a permis de construire une puissance fondamentale du corps et du corps supérieur.
17:51L'athlétisme, les mécaniques de course.
17:54Je pense que toutes ces compétences m'ont aidé à devenir un meilleur footballeur,
17:59mais aussi un footballeur plus unique.
18:01Ça m'a aidé à me défendre.
18:04Sans elles, je ne serais peut-être pas là.
18:07Merci à ma mère pour m'avoir mis dans autant de sports.
18:11Oui, Londres, c'est une grande partie de ta carrière, de ta vie.
18:15Parce qu'ils sont tous encore là.
18:17À l'âge de 11 ans, tu es adhéré à l'Académie Fulham.
18:21Dis-moi si je me trompe, mais je pense que ta mère t'a aussi adhéré.
18:25Elles ont trouvé un endroit pour elle pour devenir une professeure à Londres.
18:32Je ne suis pas sûr de ça.
18:35C'était il y a plusieurs années.
18:37C'est difficile à rappeler.
18:40Je pense que Fulham m'a voulu,
18:42mais finalement, c'était la décision de ma mère de dire oui ou non.
18:46Elle a pris le risque.
18:48Elle s'est aussi sacrifiée pour toi.
18:50Oui, elle s'est sacrifiée et m'a fait confiance.
18:53Moi, mon frère, ma sœur et ma mère, on s'est mis à Londres.
18:57C'est là que la vie à Londres a commencé.
19:01Tu as aussi deux nationalités.
19:04Tu as choisi l'USA, mais l'USA t'a choisi cette saison.
19:09Quelle a été la sensation d'être appelé pour la première fois pour l'équipe nationale ?
19:14C'est probablement le plus important de ma carrière jusqu'à présent.
19:18C'était émouvant.
19:20J'étais impliqué dans l'équipe de jeunes.
19:23Mon premier camp était en dessous des 18 ans,
19:26dans un tournoi en Slovaquie,
19:28quand je jouais pour Fulham.
19:31Je suis resté dans l'équipe.
19:33J'ai joué pour les jeunes de 19 ans, les jeunes de 20 ans.
19:36C'est pendant les jeunes de 20 ans que j'ai commencé à me battre pour mes premières blessures.
19:41Ça faisait 4, 5, 6 ans que je n'étais plus dans l'équipe
19:46à cause des raisons que je t'ai mentionnées.
19:49Je n'étais pas en forme, je n'avais pas de stabilité.
19:53En revanche, cette année,
19:57je ne dirais pas que c'était une surprise pour moi,
20:00mais le fait que je n'étais pas impliqué pendant tellement de temps...
20:03Quand ils m'ont envoyé un e-mail et m'ont dit que j'étais dans l'équipe pré-équipe,
20:07j'ai eu l'impression qu'ils m'ont dit
20:10de continuer, qu'ils m'ont regardé.
20:12Mais deux semaines après ça,
20:14j'ai découvert que j'étais dans l'équipe finale.
20:16Je crois que j'étais en train de partir en Londres.
20:19On avait quelques jours de retard.
20:21J'étais dans un parc de midi à Bruxelles.
20:24J'ai envoyé un message à l'homme.
20:27Il m'a dit que j'étais dans l'équipe,
20:30et je suis resté froid pendant 10 minutes.
20:34Mon premier instinct était d'appeler les gens que j'aimais,
20:37ma mère étant la première,
20:39mais j'ai retenu,
20:41parce que je ne pensais pas que c'était le moment
20:43de laisser tomber toutes mes émotions.
20:45Pour être honnête avec vous,
20:47ça n'a probablement pas s'est passé
20:49jusqu'à ce que j'aie joué mon premier match,
20:52je crois, contre la Nouvelle-Zélande.
20:54Après ce temps-là,
20:56je m'occupe des vols,
20:58de l'équipement,
21:00de l'endroit où je vais aller.
21:02Quand je rentre au camp,
21:04je rencontre de nouvelles personnes,
21:06de nouveaux équipiers,
21:08j'apprends un nouveau style de jeu.
21:10C'était très rapide.
21:12Je n'arrive pas à jouer mon premier match
21:14contre la Nouvelle-Zélande.
21:16Deux jours avant le deuxième match,
21:18le coach m'appelle et me demande
21:20s'il voulait jouer.
21:22J'ai dit bien sûr.
21:24C'est là que je me suis rendu compte
21:26que l'heure venait,
21:28mais les choses se passaient rapidement.
21:30Je me suis rendu compte
21:32que j'étais devant la Nouvelle-Zélande
21:34avant le match.
21:36Je regardais le stade
21:38et c'était le moment
21:40où j'étais...
21:42C'était fou.
21:44J'ai eu des émotions,
21:46mais pendant le match,
21:48j'ai joué librement
21:50et j'ai joué avec gratitude.
21:52C'était mon sentiment principal.
21:54Tu as aussi rencontré
21:56un des légendes du Standard,
21:58Gucci Onyeu.
22:00Tu lui as parlé de son temps ici.
22:02Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
22:04Quel type d'advice
22:06a-t-il donné ?
22:08D'abord, il m'a raconté
22:10comment le Standard
22:12était aussi bon qu'il était.
22:14Il m'a dit qu'il devait être aussi bon que son équipe
22:16et qu'il devait vite gagner un trophée.
22:18Il m'a aussi raconté
22:20que c'était trop long.
22:22Il m'a raconté
22:24toutes mes mémoires,
22:26tous les jeux folles.
22:28Comme vous pouvez le rappeler,
22:30beaucoup de titres sont venus
22:32jusqu'à la dernière journée.
22:34Il m'a raconté des histoires folles
22:36et des managers folles
22:38qui sont venus ici.
22:40J'ai beaucoup réfléchi,
22:42mais il était génial.
22:44C'était sympa de le rencontrer.
22:46Parlons plus personnellement
22:48de votre vie.
22:50Nous savons tous que vous êtes végétarien.
22:52Votre mère a dit
22:54que nous sommes tous
22:56végétariens dans la famille,
22:58mais peut-être que Marlon est le plus extrême
23:00dans cette partie.
23:02Pourquoi avez-vous
23:04choisi ça ?
23:06Est-ce difficile
23:08de combiner
23:10la vie d'un athlète de haut niveau ?
23:12Depuis que je suis en vie,
23:14ma mère a été végétarienne,
23:16mais elle n'a jamais
23:18poussé ça sur moi,
23:20mon frère et ma soeur.
23:22Quand j'étais petit,
23:24j'avais une diète normale.
23:26Je pense que ma soeur est végétarienne
23:28et mon frère n'est pas végétarien.
23:30C'est seulement ma mère et moi
23:32qui nous avons laissés.
23:34C'était à l'époque de la COVID.
23:36J'avais des blessures,
23:38des blessures, des blessures.
23:40J'étais en train de changer les choses,
23:42de changer l'entraînement,
23:44de changer tout ce que je pouvais penser.
23:46J'ai entendu un peu parler du végétarisme
23:48et j'ai pensé que j'allais l'essayer.
23:50J'ai fait un cours sur le sujet
23:52pour m'assurer que j'étais bien préparé.
23:54J'ai appris des choses
23:56qui m'ont intéressé
23:58et qui m'ont choqué.
24:00C'était pendant la COVID
24:02que le football s'est arrêté.
24:04C'est la pire chose qui peut se passer.
24:06Si je ne me sens pas bien,
24:08c'est parce que je ne me sens pas bien
24:10chaque semaine.
24:12J'ai essayé et je me sens bien.
24:14Au cours des années,
24:16j'ai commencé à résonner
24:18un peu plus avec les raisons éthiques.
24:20Au début, c'était en raison de la santé
24:22et de la volonté de rester en bonne santé.
24:24Ce n'est pas facile.
24:26Je dois être changé
24:28beaucoup,
24:30surtout en Belgique.
24:32C'est difficile d'être entouré de ça.
24:34Mais aujourd'hui,
24:36c'est naturel pour moi.
24:38C'est mon style de vie.
24:40En parlant de Liège,
24:42c'est une ville que tu aimes beaucoup.
24:44Tu aimes voyager dans la ville.
24:46Où aimes-tu aller
24:48pour voyager ?
24:50Surtout dans les cafés.
24:52J'ai beaucoup de cafés préférés
24:54que je vais à.
24:56Quand je suis arrivé à Liège,
24:58j'ai voulu m'immerser
25:00dans la ville.
25:02Ce n'était pas bon pour moi
25:04d'aller dans la ville
25:06et toujours dire
25:08« j'ai envie d'aller en Angleterre ».
25:10Ma manière d'apprendre
25:12quand je suis arrivé ici,
25:14c'était d'aller dans les magasins
25:16ou dans les cafés.
25:18J'allais dans les cafés
25:20et je parlais et écoutais.
25:22Aujourd'hui,
25:24c'est surtout pour un bon café.
25:26Je vais dans le centre.
25:28J'aime la ville.
25:30C'est très relaxant.
25:32J'ai des fans là-bas.
25:34C'est une autre opportunité
25:36de pratiquer mon français.
25:38C'est une belle ville.
25:40Retournons au sport.
25:42C'est ta 3ème saison ici.
25:44Tu as déjà dit
25:46que tu voulais rester ici
25:48jusqu'à la fin de la saison.
25:50Mais tu sais que
25:52tout peut changer au football.
25:54Tu sais la situation du club
25:56qui a besoin d'argent.
25:58Tu es un des joueurs
26:00les plus importants.
26:02Est-ce difficile
26:04de dire aux supporters
26:06que tu seras là
26:08jusqu'à la fin de la saison ?
26:10Je pense que
26:12la seule situation
26:14où ça me fait penser
26:16c'est si je dois
26:18pour le club.
26:20Je n'ai pas de décision.
26:22Si je dois aider le club
26:24et leur situation,
26:26c'est une décision facile.
26:28Je pense que
26:30j'ai passé un bon moment ici.
26:32Ce n'est pas toujours parfait.
26:34J'ai commencé bien.
26:36La 2ème saison,
26:38c'est différent
26:40de la 1ère saison.
26:42J'y reviendrai cette saison.
26:44Je m'amuse bien ici.
26:46Ce n'est pas la bonne chose
26:48de partir
26:50à la fin de la saison.
26:52C'est plus
26:54pour l'amour du club
26:56de ne pas dire
26:58« ciao ».
27:00Il n'a pas été parfait cette saison,
27:02mais il y a toujours
27:04quelque chose.
27:06On est près des top 6.
27:08Notre équipe
27:10est meilleure chaque semaine.
27:12J'ai beaucoup de confiance
27:14que nous pourrons faire quelque chose cette saison.
27:16Je ne veux pas tomber
27:18à la moitié de la saison.
27:20Est-ce que tu te dis
27:22que tu es allé au club
27:24pendant tout ce temps?
27:26Est-ce que tu penses
27:28à ce que les choses
27:30auraient pu être
27:32si il n'y avait pas eu
27:34de problème financier dans ce club?
27:36Oui, je pense
27:38que c'était dans mon esprit.
27:40Ça a toujours été dans mon esprit.
27:42Quand je regarde Standard,
27:44je regarde un club
27:46qui peut être au plus haut niveau.
27:48Un grand potentiel.
27:50Oui, un grand potentiel.
27:52Depuis que je suis arrivé ici,
27:54j'ai vécu des Jeux Normaux,
27:56mais je n'ai jamais vécu
27:58un Jeu Européen.
28:00J'ai toujours vécu ça dans mon esprit.
28:02Je me souviens de sortir
28:04pour un Jeu de Champions League
28:06ou d'Europa League.
28:08C'était incroyable.
28:10Je me souviens
28:12de l'ampleur du potentiel
28:14de ce club.
28:16Mais en même temps,
28:18j'essaie de faire
28:20ce que je fais maintenant.
28:22Je n'aime pas regarder le passé
28:24ou l'avenir.
28:26Depuis que je suis arrivé ici,
28:28j'essaie de mettre Standard
28:30dans un meilleur endroit.
28:32C'est toujours mon objectif
28:34depuis que je suis arrivé ici.
28:36Je crois que tu es l'un des joueurs
28:38qui a mis l'ambiance
28:40dans la salle d'entraînement.
28:42Et j'ai aussi entendu
28:44que tu as un handshake
28:46unique pour tous les joueurs
28:48Où est cette idée
28:50et comment tu l'as fait ?
28:52J'ai toujours besoin d'un
28:54avec toi.
28:56On va essayer.
28:58Je ne sais pas comment commencer.
29:00Je pense que c'est un peu plus commun
29:02dans les sports américains.
29:04J'ai toujours regardé le basketball
29:06et j'ai vu que les gens
29:08avaient des handshakes.
29:10Quand je suis arrivé ici
29:12et que je connaissais des joueurs,
29:14j'ai pensé que c'était un bon exercice
29:16pour me rapprocher de quelqu'un.
29:18J'avais un handshake avec un autre joueur
29:20et je l'avais toujours.
29:22Au début, c'était
29:24pour me rapprocher
29:26des joueurs que je joue tous les semaines.
29:28Mais au cours du temps,
29:30j'ai voulu un avec tout le monde.
29:32Je serais en train de te mentir
29:34si je te disais que j'en avais un avec tout le monde.
29:36Mais je pense qu'il y a bien plus de 15 joueurs
29:38que j'ai un handshake avec.
29:40Qui est ton ami ?
29:42Tu as l'air de connaître
29:44beaucoup de personnes,
29:46notamment Liège.
29:48J'ai entendu
29:50que tu fais bouger tes collègues
29:52parce que tu répètes toujours la même chose.
29:54C'est vrai ?
29:56Certains disent que je parle comme Google.
29:58Non.
30:00Le français,
30:02c'est bien.
30:04Tous les jours, je parle
30:06le français.
30:08Si je parle avec un Français
30:10ou mes coéquipiers français,
30:12je parle le français autant que je peux.
30:14Quand je ne le connais pas,
30:16je parle l'anglais.
30:18Si c'est une personne anglaise,
30:20je parle l'anglais.
30:22Comme avec des fans.
30:24Si je vois un fan,
30:26je parle le français.
30:28Je le pratique tous les jours.
30:30Les leçons à l'extérieur du club
30:32ont été un peu plus difficiles cette saison
30:34parce que j'ai mis beaucoup de focus
30:36sur le football et les autres aspects.
30:38Mais c'est mon objectif
30:40d'avoir un interview après un match en français.
30:42Je joue pour un équipe
30:44qui parle le français
30:46ou dans un domaine français.
30:48C'est mon objectif d'être fluide.
30:50J'espère peut-être
30:52atteindre ça cette saison.
30:54Je pense que je vous ai toujours dit
30:56que je voulais faire un interview
30:58en français.
31:00C'est le plan.
31:02Je le pratique tous les jours.
31:04Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter
31:06pour l'année 2025 ?
31:08Qu'est-ce qu'on peut souhaiter ?
31:10Je pense que
31:12jouer au Play-Off 1
31:14sera l'un des highlights
31:16si je peux l'atteindre
31:18cette année.
31:20Comme tout le monde
31:22sait, quand on joue à la maison,
31:24c'est très difficile pour d'autres équipes.
31:26Je pense que si nous pouvons
31:28nous mettre dans le Play-Off 1,
31:30comme on l'a vu l'année dernière,
31:32les préférées
31:34et les non-préférées,
31:36c'est Swan.
31:38Je pense que
31:40pour le Standard,
31:42c'est mon objectif principal,
31:44jouer au Play-Off 1.
31:46Depuis que je suis là,
31:48j'ai voulu atteindre quelque chose
31:50avec ce club.
31:52J'espère que cette saison
31:54est le moment.
32:06Salut les gars, merci pour les questions.
32:08Premièrement,
32:10la première question,
32:12c'est probablement difficile pour moi
32:14d'en choisir une,
32:16donc je vais en choisir deux.
32:18Les deux sont contre Anderlecht.
32:20Je pense que la première,
32:22c'était quand j'ai tiré mon premier but
32:24pour l'équipe,
32:26en gagnant,
32:28et l'équipe s'est arrêtée.
32:30J'ai fait ma première célébration
32:32devant les fans,
32:34mais l'énergie que j'ai ressentie
32:36avant et après le match,
32:38c'était la plus importante
32:40que j'ai jouée dans ma vie.
32:42Donc gagner et tirer
32:44c'était incroyable.
32:46La deuxième mémoire contre Anderlecht
32:48et la deuxième grande mémoire
32:50était l'année dernière.
32:52Remontada,
32:542-0 à la demi-fin,
32:56et on a gagné 3-2.
32:58C'était incroyable.
33:00Donc ça répond à cette question.
33:04Deuxième question.
33:08Oui.
33:10Mon plan, c'est d'y rester
33:12pour le reste de l'année
33:14et d'acheter quelque chose
33:16avec cet incroyable club.
33:18C'est mon objectif,
33:20et c'est ce qui va se passer.
33:24OK.
33:26Bonne question.
33:28J'en ai deux.
33:30La plus petite, c'est Fti.
33:32C'est très adaptable,
33:34on peut le dire dans toutes les situations.
33:36Et la deuxième,
33:38je pense que beaucoup de vous connaissent,
33:40c'est Petit à Petit,
33:42le Wise Office en E.
33:44J'ai l'impression que ma carrière
33:46a été comme ça, Petit à Petit.
33:48Et oui.
33:50Merci pour les questions.
33:52À bientôt.
33:54Ciao.
33:56C'est déjà la fin de ce troisième numéro,
33:58le premier de 2025.
34:00On se donne rendez-vous le mois prochain.