• avant-hier
Ce lundi, les directeurs de greffe des services judiciaires du pays font entendre leur mécontentement. Face à la charge de travail qui leur incombe, parfois bien au-delà des limites de leur mission propre, ils réclament une revalorisation financière, à l’instar des autres fonctionnaires, mais aussi et surtout une meilleure reconnaissance. Reportage : Léa Desvignes, Mattéo Clochard & Albane Wurtz

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Qui veille aux conditions de travail ? Les directeurs !
00:03Qui soutient les équipes ? Les directeurs !
00:06Qui porte les réformes ? Les directeurs !
00:08Qui assure la veille juridique ? Les directeurs !
00:11Qui pilote le budget ? Les directeurs !
00:14Qui assure la logistique au quotidien ? Les directeurs !
00:17Coexistants au sein de la même entité, questionnent légitimement sur le devenir du corps des directeurs.
00:23La revalorisation indéminitaire des différents corps du ministère de la Justice, à l'exception de celui des directeurs,
00:30conforte ce sentiment d'être malmené institutionnellement.
00:33Si le corps des directeurs n'est pas le plus représenté au sein de notre pays...
00:37Notre principale revendication au niveau national est de mieux reconnaître nos fonctions et nos missions,
00:43notamment au travers de l'instauration de la triarchie,
00:48c'est-à-dire que les juridictions sont gélées par un président et un procureur de la République,
00:55mais on oublie trop souvent le rôle du directeur, ô combien primordial, au sein de cette triarchie,
01:00pour que les juridictions fonctionnent au mieux et que la justice soit rendue au mieux.
01:05On est multicasquette, on intervient sur les ressources humaines, sur le budget, sur l'informatique, sur le bâtiment.
01:12On intervient vraiment sur tous les domaines, d'ailleurs c'est ce qui rend très riche notre métier.
01:16On demande aujourd'hui à ce que soient reconnus et inscrits dans le code de l'organisation judiciaire
01:21les missions qui sont les nôtres, pour être mieux reconnus.
01:24Nous, directeurs du tribunal de Croix, nous associons au mouvement national
01:28et souhaitons à notre tour dénoncer l'absence de considération et de reconnaissance.
01:33On est de bonne volonté, on mettra tout en œuvre pour que les réformes soient mises en place.
01:37Après on demande juste des moyens humains, on ne demande pas plus moyens humains,
01:40et puis moyens matériels surtout, parce qu'en dire des réformes sans matériel, ça devient très compliqué.

Recommandations