Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00...
00:05Voici le journal présenté par Caroline Delage.
00:09On commence par les principaux titres.
00:11Bonjour. C'est du jamais vu depuis 40 ans.
00:14L'île est en alerte rouge pour Crue.
00:16On ira sur place à Rennes dans un instant.
00:18On reviendra sur l'interpellation de 2 mineurs
00:21pour le meurtre d'Elias.
00:22L'adolescent de 14 ans a été poignardé à mort
00:25pour un téléphone portable.
00:26On commémorera les 80 ans de la libération du camp
00:29de mémoire plus que jamais nécessaire.
00:31L'ouest de la France est touché par de fortes crues.
00:34L'île est placée en vigilance rouge
00:37après les très importantes précipitations
00:39dues à la dépression qui s'appelle Herminia.
00:42C'est le sujet à la une du quotidien régional
00:44que nous avons choisi de vous montrer.
00:46Ouest France titre une crue historique à Rennes.
00:49Le département connaît des inondations
00:52sans précédent depuis 40 ans.
00:54La situation devrait encore s'aggraver aujourd'hui.
00:57Corentin Brillot.
01:00Au lever du jour ce matin,
01:03le spectacle était identique à celui de la veille.
01:06Des rues entières sous les eaux,
01:08du jamais vu depuis plus de 40 ans à Rennes.
01:11La ville bretonne est depuis hier en proie
01:14à de fortes inondations.
01:15Les habitants, témoins des dégâts,
01:17se disent surpris et inquiets.
01:19La maison qui est là...
01:21...
01:23La première maison.
01:24La maison dans les 2 voitures blanches.
01:26...
01:28On a un mètre d'eau dans la maison.
01:30...
01:33Vous avez pas vu le lumière ?
01:34On l'a vu samedi matin à 11h,
01:36mais c'est monté en 2h.
01:37On avait un mètre dans la maison.
01:39On a essayé de calfiltrer la maison,
01:41mais ça n'a pas marché.
01:42Tout est rentré par le poêle à bois,
01:44par les toilettes, par derrière,
01:46c'est rentré partout.
01:48C'est pas tout ça dans la maison.
01:50...
01:51Quand on a acheté,
01:52on savait qu'on achetait en zone inondable,
01:54mais on nous avait dit que depuis 81,
01:56il n'y avait rien eu.
01:58Du coup, vu le quartier qui se rénovait,
02:01on ne s'est jamais dit
02:02qu'une chose pareille pouvait nous arriver.
02:05Là, je trouve ça assez impressionnant,
02:07assez inquiétant,
02:09parce que ça a monté vite quand même.
02:11Ça fait plusieurs jours qu'il pleut à Rennes,
02:14mais je trouve que ça a monté très vite.
02:16Je suis vraiment inquiète et où on va, quoi.
02:19En quelques heures,
02:21l'équivalent de plusieurs jours de pluie
02:23et des rafales de vent de plus de 100 km heure.
02:26Résultat,
02:27des quartiers évacués et de nombreux rennais
02:29ont dû être hébergés d'urgence
02:31dans des gymnases à proximité.
02:34Du côté des autorités,
02:36on reste très vigilants,
02:37car le pit de crues n'aurait pas encore été atteint
02:40et la décrue ne devrait pas débuter avant mercredi.
02:44On part sur place retrouver Mickaël Chahiou.
02:47Bonjour, vous êtes à Rennes
02:49et vous avez les pieds dans l'eau.
02:53Oui, les pieds dans l'eau,
02:55un mètre même dans les maisons
02:56qui se trouvent dans la rue juste derrière moi,
02:59la rue Gourmalon,
03:00qui a été complètement inondée,
03:03submergée par les eaux du canal Saint-Martin,
03:05qui est juste à côté.
03:07Il y a un canal qui jouxte la rivière Vilaine.
03:10400 personnes ont été évacuées
03:13durant le week-end sur la ville de Rennes,
03:16le département étant vigilance rouge pour crues,
03:21notamment sur deux principaux cours d'eau,
03:24la sèche et la Vilaine.
03:26Selon Météo France,
03:27on atteint des records de précipitations,
03:31170 mm depuis le début du mois de janvier en ville de Vilaine,
03:35au lieu de 67 mm en moyenne pour ce mois de janvier.
03:40La dernière crue remonte à 1981
03:44et on peut penser que ce n'est pas terminé,
03:46parce qu'on attend de nouvelles précipitations
03:48au moins jusqu'à mercredi,
03:51mercredi, où le pic de crues serait atteint.
03:54C'est la maire de Rennes qui l'a annoncé.
03:57Les conséquences sont évidentes.
03:59Je vous l'ai dit, des maisons évacuées,
04:01des habitants relogés,
04:03et puis également des déplacements très difficiles
04:06sur l'ensemble du département d'Ile-et-Vilaine,
04:0826 routes départementales coupées,
04:11et sur les voies SNCF,
04:13de grosses perturbations également.
04:15Par exemple, pas de train entre Rennes et Quimper
04:19jusqu'à demain matin.
04:21Merci beaucoup, Michael.
04:22Merci à Jean-Michel Decaze, qui est avec vous.
04:25Un important incendie s'est déclenché
04:28dans le 12e arrondissement de Paris ce matin.
04:30Les images sont impressionnantes.
04:32La mairie de cet arrondissement a été endommagée
04:34par un feu spectaculaire qui a embrasé son campanile.
04:38C'est la tour isolée à une trentaine de mètres de haut.
04:42L'incendie a été maîtrisé tôt ce matin.
04:44L'origine du sinistre qui n'a pas fait de blessés,
04:47n'est pas encore déterminée.
04:48Amayotte, les enfants reprennent le chemin de l'école.
04:51C'est le jour J pour les 115 000 élèves de Lille.
04:54Leur retour dans les établissements scolaires
04:57se fait dans des conditions dégradées,
04:59un mois et demi après le passage dévastateur du cyclone Shido.
05:02La rentrée était prévue le 13 janvier,
05:04puis elle a été décalée plusieurs fois au 20,
05:06puis donc au 27 janvier.
05:08Dans le 6e arrondissement, c'est une toute autre ambiance.
05:12La reprise des cours de ce lundi
05:14s'est faite dans une atmosphère très lourde ce matin.
05:17Dans l'établissement scolaire où était scolarisé
05:19l'adolescente de 14 ans tué pour un téléphone.
05:22Elias sortait de son entraînement de foot vendredi soir
05:25lorsqu'il s'est fait poignarder
05:27parce qu'il refusait de céder son portable à ses agresseurs.
05:30Deux jeunes de 16 et 17 ans ont été interpellés.
05:32D'après le Parisien, l'un des deux a avoué avoir porté le coup mortel.
05:36Charles Pousseau, Audrey Legray, Antoine Durand, Kinson.
05:40Depuis octobre,
05:41les deux suspects avaient interdiction de se rencontrer,
05:45une mesure difficile à contrôler
05:47car leurs familles vivent dans la même résidence.
05:49Cette voisine les voyait régulièrement dans le quartier.
05:52Je les voyais, les deux suspects,
05:56souvent ensemble.
05:58On sait que le soir, quand il est très tard,
06:00on sait qu'il y a toujours une bande de jeunes
06:04qui traînent dans le quartier,
06:07surtout derrière, du côté du stade.
06:09Mais voilà, ça s'arrête là.
06:12Les deux mineurs, âgés de 16 et 17 ans,
06:14étaient connus de la justice.
06:16L'un pour vol extorsion en décembre 2023,
06:19l'autre ensemble pour des vols, avec violence en octobre dernier.
06:23Pour Karine Petit, la mère du 14e arrondissement,
06:26ces mesures n'ont pas suffi à éviter ce drame.
06:29On n'a pas réussi à les empêcher de récidiver
06:35et de manière plus grave, jusqu'à la mort d'un autre adolescent.
06:38Elias, 14 ans, sortait de son entraînement de football
06:41lorsqu'il a été agressé par les deux mineurs.
06:44Poignardé parce qu'il a simplement refusé de céder son téléphone.
06:48Une agression mortelle qui choque les habitants.
06:51Ce qui est triste, c'est d'en arriver là,
06:53d'en arriver à ce point de...
06:55Oui, ça a vraiment choqué toutes les mamans, tout le quartier.
06:59Selon certains riverains,
07:00le quartier a déjà connu des problèmes de vol.
07:03Certains élus dénoncent une forme de laxisme face à l'insécurité.
07:06Une enquête pour infraction d'extorsion suivie de mort,
07:10crime faisant encourir la perpétuité est ouverte.
07:13Des Palestiniens déplacés
07:15retournent dans le nord de Gaza.
07:17Après un compromis entre Israël et le Hamas
07:19pour la libération de six nouveaux otages,
07:22des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés
07:25sont sur la route du retour.
07:27Une marée humaine se dirige vers le nord de l'enclave
07:30totalement dévastée.
07:31Corentin Briau.
07:35Des dizaines de milliers de Gazaouis
07:37en marchent vers une seule et même direction.
07:40Leur maison.
07:42Ce matin, Israël a autorisé les habitants
07:45de la moitié nord de la bande de Gaza
07:47à pouvoir regagner leur domicile.
07:49Il y avait donc de l'émotion
07:51chez ceux qui ont dû fuir il y a plusieurs mois.
07:53Qu'est-ce que je peux dire ?
07:55Je suis heureux.
07:56Dieu merci.
07:57Bienvenue aux gens du nord.
07:59J'ai l'impression d'être mort
08:01et maintenant je vais revenir à la vie.
08:03Je jure devant Dieu que le sentiment est indescriptible.
08:06Revoir ma famille, mon peuple, mon quartier,
08:08là où j'ai été élevé, là où j'ai vécu.
08:10Un retour possible grâce à un déblocage
08:13des négociations entre Israël et le Hamas,
08:15permettant la libération prochaine de nouveaux otages.
08:19Mais cet accord de cesser le feu reste tout de même fragile.
08:23Samedi, Israël accusait le Hamas
08:25de ne pas respecter les accords prévus.
08:28Nous apprécions et remercions les efforts
08:33de tous les médiateurs internationaux
08:35et nous attendons d'eux qu'ils veillent
08:37à ce que le Hamas respecte l'accord.
08:40Les troupes de Tsaïl continueront à être déployées
08:43et à opérer et à tout faire pour protéger les citoyens d'Israël.
08:47Une nouvelle entente, donc, qui permet de préserver
08:50pour l'instant le fragile cesser le feu
08:52entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza,
08:55dévastée par 15 mois de guerre
08:57et dont la quasi-totalité des habitants ont été déplacés.
09:01L'expression n'est peut-être pas trop forte.
09:03Donald Trump a tordu le bras à la Colombie, le pays.
09:07Une semaine après son investiture,
09:08le président américain a menacé d'imposer des droits de douane
09:11de 25 % sur tous les biens colombiens
09:14qui entrent sur le sol américain.
09:16Taxation qui devait être portée à 50 % dans une semaine.
09:19Pourquoi ? Parce que le président, Gustavo Petro,
09:22avait refusé d'accueillir deux avions militaires
09:24qui transportaient des migrants colombiens expulsés des Etats-Unis.
09:28Finalement, Bogota accepte toutes les conditions
09:31imposées par Donald Trump.
09:32Elisabeth Guédel.
09:34Avec la Colombie, un allié pourtant de longue date des Etats-Unis,
09:37Donald Trump a voulu faire un exemple.
09:39Les pays doivent accepter de reprendre leurs ressortissants
09:42expulsés du sol américain.
09:44Et son arme pour les faire plier,
09:45ce sont les droits de douane et les sanctions financières.
09:48Donald Trump menaçait d'imposer une taxe de 25 %
09:51sur tous les produits colombiens importés aux Etats-Unis,
09:54comme le pétrole, le café ou encore les bananes.
09:56Il menaçait même de porter ses droits de douane à 50 %
10:00dès la semaine prochaine.
10:01Il voulait prendre des sanctions financières et bancaires
10:04et puis révoquer tous les visas des membres du gouvernement colombien
10:08pour qu'ils ne puissent plus venir aux Etats-Unis.
10:11La Colombie n'est pas en tête des pays
10:13ayant le plus de ressortissants en situation irrégulière aux Etats-Unis.
10:17Elle est loin derrière le Mexique, le Salvador
10:19ou encore l'Inde et le Guatemala.
10:22Mais Donald Trump voulait adresser un message fort à ces pays.
10:25Il n'hésitera pas à sanctionner ceux qui n'acceptent pas
10:28de reprendre leurs ressortissants puisqu'il est capable de le faire
10:31avec un partenaire comme la Colombie.
10:34En France, le débat sur la fin de vie est relancé.
10:36Oui, alors que l'examen du texte sur le sujet a été encore une fois repoussé,
10:41le journaliste Charles Biettry, atteint de la maladie de Charcot,
10:44a pris la parole sur ce sujet.
10:46Il espère un sursaut des gouvernants français.
10:48Il dit en vouloir aux parlementaires.
10:52C'est déjà dur de mourir, mais alors, mal mourir, c'est double peine.
10:56Souffrir au fond d'un lit d'hôpital, étouffé,
10:59ne plus avoir le moindre échange avec ceux qu'on aime
11:02et qui ont mal de vous voir espérer la mort,
11:05tout en sachant qu'il n'y a pas d'issue, c'est dur.
11:08J'attends un sursaut de nos gouvernants,
11:10qu'ils votent cette loi à l'unanimité
11:12et que je puisse attendre la mort tranquillement sans être un boulet pour les miens.
11:16Vous aimeriez éviter ce voyage de la Bretagne vers la Suisse
11:19pour une mort assistée,
11:21entourée de votre femme et de vos deux enfants qui reviendront seuls.
11:24Vous aimeriez vous épargner ça ?
11:26Evidemment, aller se suicider en Suisse n'est pas le rêve de ma fin de vie.
11:30Le voyage en voiture avec ma femme et mes deux enfants,
11:34les visites de médecins inconnus, avaler moi-même l'ultime cachet
11:39et savoir qu'ils vont rentrer en France tous les trois
11:42avec l'urne funéraire dans le coffre, plus j'y pense, moins j'ai envie.
11:46Les soins palliatifs, s'il y a une loi, feront peut-être l'affaire.
11:52C'est son ordinateur qui prend la place de sa voix
11:56puisque, malheureusement, il ne peut plus parler à cause de la maladie.
12:00De Charcot, le gouvernement a réagi à sa déclaration par la voix.
12:03Sophie Prima, porte-parole, écoutez.
12:06Bien sûr, il y a une grande urgence.
12:08C'est un texte qui avait été examiné à l'Assemblée nationale,
12:11dont l'examen a été coupé par la dissolution.
12:16Et depuis, nous sommes tous attelés à trouver un budget à la France,
12:20c'est une urgence.
12:21Derrière, il y a un calendrier avec des urgences,
12:24comme l'agriculture ou d'autres secteurs qui attendent des mesures.
12:28Et il y a cette loi en attente,
12:29sur laquelle le Premier ministre a engagé le fait
12:33que nous allions, j'espère, avant la fin de l'été,
12:36avant la fin du printemps ou le début du printemps,
12:38pouvoir légiférer.
12:40Vous dites qu'aujourd'hui, il n'y a pas de calendrier parlementaire
12:44qui soit programmé.
12:45Le calendrier n'est pas programmé tant que le budget n'est pas voté.
12:49C'est la pierre de base
12:51pour reconstruire l'édifice de la législation.
12:54Il faut donc que nous votions un budget.
12:56Le calendrier législatif sera monté par les deux Assemblées.
12:59En attendant le texte sur la fin de vie,
13:01les députés reprennent des discussions
13:04autour du budget de la Sécurité sociale.
13:06C'est le retour du projet de loi de financement
13:08à l'Assemblée nationale.
13:10Pour éviter de subir le même sort que le gouvernement Barnier,
13:13François Bayrou a fait des concessions.
13:15Elodie Huchard, Mathilde Couvilliers, Fleur Noir.
13:18Cette censure avait interrompu les discussions
13:20autour du budget de la Sécurité sociale.
13:22Ce lundi, les députés plancheront à nouveau sur ce texte.
13:25Afin d'éviter de subir le même sort que Michel Barnier,
13:28François Bayrou a modifié sa copie
13:30et a dû renoncer à un certain nombre d'économies.
13:33Parmi les pistes abandonnées,
13:34la sous-indexation des pensions de retraite
13:37et la revalorisation des pensions de 2,2 %.
13:39Dans l'espoir de trouver une majorité du côté des socialistes,
13:43le Premier ministre a dû donner des gages à gauche,
13:46préserver le secteur de la santé.
13:48Il ne sera pas demandé aux assureurs santé
13:50de rembourser des soins à la place de la Sécurité sociale.
13:54Le budget des hôpitaux est en hausse de 3,8 %
13:57contre 3,1 % dans la copie initiale.
13:59L'enveloppe globale pour les dépenses de santé
14:02s'élèvera à 265 milliards d'euros,
14:04en hausse par rapport au budget Barnier.
14:06Mais ces concessions ne doivent pas creuser davantage
14:09le déficit de la Sécurité sociale.
14:11Pour l'éviter, le gouvernement compte sur une hausse de ses ressources.
14:14Plusieurs pistes sont donc envisagées.
14:16Un coup de rabot sur les exonérations
14:18de cotisations sociales aux entreprises,
14:21une hausse de la cotisation des collectivités territoriales,
14:24l'instauration de sept heures de travail non rémunérées
14:27et faire contribuer les retraités les plus aisés.
14:30Mais ces deux dernières pistes sont loin de faire l'unanimité.
14:32Le gouvernement doit faire adopter le PLFSS
14:35le plus rapidement possible
14:37et remettra à l'automne prochain d'autres pistes d'économie.
14:40Nous commémorons aujourd'hui les 80 ans
14:42de la libération du camp de concentration d'Auschwitz.
14:4580, c'est notre chiffre du jour.
14:47C'est un anniversaire à ne jamais oublier.
14:50Le 27 janvier 1945, il y a donc 80 ans, jour pour jour,
14:54le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau a été libéré,
14:57là où plus d'un million de personnes ont trouvé la mort.
15:00Emmanuel Macron s'est rendu au mémorial de la Shoah ce matin à Paris.
15:04Le président de la République a appelé à ne rien céder
15:07face à l'antisémitisme.
15:09Depuis cette libération historique,
15:13quelques rescapés prennent la parole.
15:15C'est le cas de la Française, Ginette Kolinka,
15:18qui fêtera ses 100 ans le 4 février la semaine prochaine.
15:21Son témoignage avec Mathéo Rollet.
15:2680 ans ont passé, mais le souvenir reste intact.
15:31Déportée dans le camp d'Auschwitz-Birkenau,
15:33en avril 1944, à seulement 19 ans,
15:36Ginette Kolinka a regardé la mort dans les yeux,
15:39sans jamais la quitter du regard,
15:41subissant les monstruosités des nazis, en particulier des capots.
15:45Les nazis ne se salissaient pas les mains.
15:47Ils commandaient, tout simplement.
15:49Et ils commandaient les capots.
15:51Et les capots, pour ne pas devenir comme nous,
15:56ils en faisaient peut-être certainement encore plus
15:59que si les nazis nous avaient commandés.
16:02Même en semblanté,
16:04les capots continuaient à les frapper à coups de bottes,
16:09à coups de bâtons.
16:10Et vas-y, que je te frappe et que je te cogne.
16:13Voilà, ça, c'étaient les capots.
16:16Huit décennies après la libération des camps de la mort,
16:19Ginette Kolinka témoigne encore.
16:21Elle raconte, au-delà de l'imaginable,
16:23les pires côtés de l'être humain,
16:25pour que toutes et tous sachent, mémorisent et n'oublient pas,
16:29pour que sa parole se libère aussi.
16:31J'utilise le témoignage parce que, égoïstement,
16:36c'est à moi que ça fait du bien.
16:38J'essaye de croire
16:42que tous ceux qui m'écoutent
16:44deviendront des passeurs de mémoire
16:47et que les gens réfléchiront avant de dire
16:51« Oh, encore un Noir ! »
16:54« Oh, encore un Juif ! »
16:58Désormais, Ginette Kolinka n'est plus seule
17:00face au témoignage car, pour que ce nom perdure,
17:03celui que portait aussi son père et son frère Gazet
17:06à leur arrivée à Auschwitz-Birkenau,
17:08l'histoire doit être racontée.
17:10Alors, les descendants jouent un rôle majeur
17:13pour le devoir de mémoire.
17:14Quand je rencontre des gens, souvent,
17:16ils ont rencontré ma grand-mère dans des lycées, des collèges.
17:19Donc, je me dis que c'est important que moi aussi,
17:21plus tard, quand elle ne sera hélas plus là,
17:23que je puisse raconter ce qu'elle a vécu.
17:26Malgré ce travail de transmission,
17:28l'antisémitisme est en forte hausse ces dernières années
17:30en France.
17:31En 2024, 1 570 actes antisémites ont été recensés,
17:35selon le Conseil représentatif
17:37des institutions juives de France.
17:41Quel est le gros plan du jour ?
17:43C'est une initiative qui gagne du terrain.
17:44Un peu partout en France, de plus en plus d'entreprises
17:47proposent à leurs salariés d'aller travailler avec leur chien.
17:50Parce qu'amener son animal au bureau,
17:51c'est synonyme de bien-être en entreprise.
17:53C'est un des critères que les salariés regardent
17:55avec attention.
17:56Jean-Luc Thomas.
17:58Phoebe, ce cocker noir, et Naya, un berger australien,
18:01ont des horaires de bureau comme leur propriétaire.
18:04Dans cette start-up,
18:05les chiens des salariés sont les bienvenus.
18:08Ça nous a semblé une évidence de permettre aux salariés
18:10d'amener leur chien au travail
18:12parce que ça fait partie de notre éthique, le bien-être animal.
18:15Ici, la présence des chiens apaise et booste tout le monde.
18:19Avoir les chiens au bureau,
18:20ça permet d'améliorer la productivité.
18:22On voit les effets bénéfiques tous les jours
18:24par rapport à la joie qu'ils apportent aux employés et à moi.
18:27Le bien-être que ça nous fait, de passer cinq minutes à les caresser.
18:30Ça favorise aussi les échanges entre collègues.
18:33Ça génère un vrai équilibre entre vie privée et vie au bureau.
18:37Un salarié avec son toutou,
18:39c'est généralement un salarié heureux.
18:42Quand on est au travail et que son chien est tout seul à la maison,
18:45c'est quelque chose auquel on va penser tout le temps,
18:48et ça retire une énorme charge mentale de l'avoir avec soi
18:50et de se dire qu'on sait qu'il est heureux.
18:52Dans l'entreprise, les chiens vont et viennent.
18:55Ils sont présents partout, tout le temps,
18:57même pour des moments plus inattendus.
18:59Dans mon entretien, j'avais même un toutou sur moi
19:02pour répondre aux questions durant l'entretien.
19:05C'est des petits moments en plus privilégiés
19:08qu'on ne peut pas avoir dans d'autres entreprises.
19:09C'est forcément un point positif.
19:12A priori, rien n'interdit d'accepter certains animaux au travail.
19:16Cela doit évidemment se préparer à l'avance.
19:18En 2021, 7 % des entreprises françaises
19:22acceptent des animaux au bureau.
19:24Cette année, le chiffre devrait atteindre les 10 %.
19:29On termine avec l'homme du jour.
19:30C'est un sportif, c'est le skieur alpin Clément Noël,
19:33avec sa quatrième victoire de la saison
19:36au slalom de Kitzbühel en Autriche.
19:39Il devient le skieur fricoleur le plus titré en Coupe du Monde
19:41dans la discipline.
19:43Écoutez sa réaction.
19:45C'était une des courses que j'avais coché en début de saison
19:47parce que c'est peut-être la plus importante pour nous,
19:50la plus belle, la plus mythique.
19:52C'est la descente de Kitzbühel qui est mythique,
19:53mais le slalom, c'est quand même très beau aussi.
19:55Il y avait une belle ambiance malgré la pluie.
19:57Il y avait des Français en feu
19:58parce qu'on était beaucoup en deuxième manche.
20:00Et hyper, hyper content de m'en sortir avec la victoire.
20:04C'est vraiment une course sur laquelle
20:06j'avais été frustré ces dernières années.
20:08C'est une course qui me tient à cœur
20:09et j'ai fait trop d'erreurs ces derniers temps.
20:11Donc, cette année, d'avoir réussi à faire
20:12deux bonnes manches qui m'amènent tout devant, c'est magique.
20:16Merci, Caroline.
20:17Avec plaisir.