Initialement basé dans la caserne de La Valbarelle, le quartier-maître Adourami porte quotidiennement en aide aux populations touchées par les ravages du cyclone Chido. Une catastrophe qui a défiguré son île d'enfance, similaire selon lui avec Marseille sur bien des aspects.
Vue du ciel, sa base ressemble à un petit du Dôme de Marseille. Avec des bâches de secours rafistolées en plus. Sur ce vaste lieu de vie où s'entassent 150 hommes et femmes, le quartier-maître Adourami est un secouriste à part. Lorsqu'il part en mission avec son uniforme des marins-pompiers de Marseille, son regard s'arrête sur ces maisons multicolores qui illuminent le littoral : Mtsangamouji, sa terre d'enfance. Un petit village du Nord de Mayotte, qui se relève difficilement des ravages du cyclone Chido.
Vue du ciel, sa base ressemble à un petit du Dôme de Marseille. Avec des bâches de secours rafistolées en plus. Sur ce vaste lieu de vie où s'entassent 150 hommes et femmes, le quartier-maître Adourami est un secouriste à part. Lorsqu'il part en mission avec son uniforme des marins-pompiers de Marseille, son regard s'arrête sur ces maisons multicolores qui illuminent le littoral : Mtsangamouji, sa terre d'enfance. Un petit village du Nord de Mayotte, qui se relève difficilement des ravages du cyclone Chido.
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00:00J'étais à Marseille quand j'ai appris que du coup le cyclone allait frapper Mayotte
00:14et forcément ça m'a touché personnellement parce que je savais que la majorité de mes
00:24proches étaient à Mayotte.
00:26Dès mon arrivée, je t'avoue que ça m'a laissé sans voix.
00:29En général quand je viens à Mayotte et que j'ai des personnes qui ne sont jamais
00:33venues, j'ai l'habitude de leur présenter mon île justement comme elle est, c'est-à-dire
00:41très très belle en général.
00:42Mais là lorsque j'ai vu que le paysage était dévasté, malheureusement je n'avais plus
00:48les mots pour leur permettre d'admirer justement mon île.
00:54Je garde espoir parce que je vois que Mayotte a bien évolué bien avant Shido, j'ai pu
01:02faire plusieurs fois des allers-retours en France et à Mayotte, j'ai vu que ça avançait
01:06difficilement mais ça avance quand même.
01:09J'ai prévu de suivre mes collègues pour retourner en France et logiquement je finis
01:17bientôt mon contrat au bataillon donc mon objectif c'est de ne pas prolonger mais revenir
01:23ici dans mon île afin de pouvoir contribuer au développement.
01:27Ça va faire 5 ans que je suis à Marseille.
01:31Lorsque je suis arrivé à Marseille, j'ai eu la même hospitalité que j'ai en général
01:36ici à Mayotte.
01:37J'ai retrouvé des personnes justement d'origine et même des personnes proches que j'ai pu
01:46côtoyer ici parce qu'en général on aime beaucoup Marseille.
01:49Je ne sais pas pourquoi exactement mais nous les maorais, les comoriens, on aime beaucoup
01:55Marseille.
01:56Donc je ne me suis pas perdu, j'ai pu retrouver facilement mes repères.
02:00Mon message à la communauté des habitants de Marseille, en particulier les maorais,
02:08j'aimerais vous dire de toujours garder espoir, de faire le nécessaire afin de vous renseigner
02:19sur ce dont vos proches ont besoin et ce dont Mayotte aussi a besoin et faire le nécessaire
02:26afin d'y contribuer.