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Élias, un adolescent de 14 ans est mort ce samedi après avoir été poignardé à Paris vendredi soir lors d'une tentative de vol de son téléphone portable. Deux mineurs de 16 et 17 ans ont été interpellés. Cette affaire relance le débat sur la violence des mineurs.

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Transcription
00:00C'est vrai qu'on entend beaucoup dans la classe politique et notamment chez les syndicats de policiers
00:05le fait qu'on assiste en ce moment à une explosion de la violence chez les jeunes, chez les mineurs.
00:09En fait, la réalité chiffrée n'est pas totalement celle-là. Les chiffres des mineurs concernés par des procédures judiciaires
00:16restent relativement stables au cours des dix dernières années. On a à peu près chaque année entre
00:21190 et 200 000 mineurs qui sont concernés par des procédures judiciaires. Chaque année environ
00:2645 000 condamnations, dont 4 000 à de la prison ferme. Ce qu'il faut bien comprendre
00:31c'est que là, avec l'affaire d'Elias, on est dans des faits extrêmement graves, des faits criminels.
00:35Il y a à peu près 200 jeunes qui sont condamnés par une cour d'assises des mineurs, donc c'est-à-dire pour les faits les plus graves
00:40chaque année. C'est peut-être ce qui attend les deux suspects
00:43du meurtre d'Elias. On verra la suite de l'enquête, mais déjà pointe le débat sur l'excuse de minorité.
00:50Quand on est mineur, quand on est âgé en dessous de 18 ans, la peine n'est pas la même que si on avait été
00:55majeur, elle est réduite. En l'espèce, les deux suspects ont été arrêtés pour extorsion suivie de mort.
01:01Normalement, pour un majeur, la peine encourue est celle de la réclusion criminelle à perpétuité,
01:05mais eux, en raison de leur âge, 16 et 17 ans, n'encoureraient théoriquement qu'une peine de 20 ans de prison.

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