Retrouvez le replay de l'avant-course du relais dames d'Antholz-Anterselva de la 6e étape de Coupe du monde de biathlon du 26/01/2025.
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SportTranscription
00:00Musique d'ambiance
00:24Très bon dimanche à vous, à Antolles.
00:27Le soleil est parti, c'est la neige et la pluie qui sont annoncées.
00:31D'ailleurs on va essayer de deviner, est-ce que c'est de la neige, est-ce que c'est de la pluie ?
00:34Tanguy va nous expliquer tout ça dans quelques instants
00:36parce que ça va tout bouleverser sur les conditions de glisse.
00:39Évidemment un public extrêmement nombreux.
00:41La fête du Biathlon va se poursuivre le lendemain d'un samedi extraordinaire pour l'équipe de France
00:45avec la victoire sur la poursuite et la victoire sur le relais hommes.
00:49Aujourd'hui en inverse, c'est le relais femmes puis la poursuite hommes
00:52qui nous attendent avec Alexie, Marie et Anne-Sophie.
00:56On fait tout comme hier ?
00:58C'est-à-dire ?
00:59On gagne toutes les courses.
01:00Ah, on gagne toutes les courses.
01:01Allez, c'est parti.
01:02Pardon, les troisièmes semaines, dernières courses, les organismes se sont fatigués,
01:06l'altitude en plus...
01:08C'est l'altitude, c'est l'altitude.
01:10Anne-Sophie, on commence avec vous.
01:11L'équipe Connect, le sondage préparé par l'équipe Biathlon aujourd'hui.
01:14Les bleus vont-elles enfin concrétiser pour signer une nouvelle victoire à Antolles comme hier ?
01:19Bien sûr, c'est bon, je l'ai.
01:20Et oui, parce que c'est le quatrième relais de la saison et les Françaises n'ont pas encore gagné de relais.
01:25Elles qui sont championnes du monde.
01:28C'est le dernier relais avant les championnats du monde justement.
01:30Alors oui, elles sont trop fortes ou non, elles se réservent pour les mondiaux.
01:34Il faut choisir, mais ça coûte.
01:36Oui, quand même.
01:37Aujourd'hui, elles sont vraiment trop fortes.
01:38Elles sont vraiment trop fortes.
01:39Quand on voit la composition par rapport aux autres.
01:41Je vote oui pour vous et donc vous pouvez continuer à flasher le QR code
01:44et allez vous aussi donner votre avis à cette question.
01:47Le QR code qui va s'afficher en permanence en bas à droite de votre écran.
01:50Tanguy, on a hâte de connaître les détails de ces conditions qui sont extrêmement différentes de celles d'hier.
01:56Expliquez-nous tout.
02:00Oui, on est sur la limite pluie-neige en fait.
02:03Il s'est mis à neigeouiller un tout petit peu cette nuit.
02:06Il y a une couche de neige qui s'est déposée sur cette piste.
02:09Et depuis, il y a eu de la pluie.
02:11Et au moment où on vous parle, on est pile sur cette limite entre la pluie et la neige.
02:15D'ailleurs, si on tourne un petit peu la caméra de Jérémy et qu'on regarde juste au-dessus du stade,
02:18on a des sapins qui sont verts et juste au-dessus des sapins qui sont blancs.
02:21Donc, on est vraiment dans cette limite qui est compliquée à travailler pour les techniciens.
02:25Mais Saoud, on est justement tout en bas du champ de la deuxième partie de piste
02:29là où les techniciens viennent tester.
02:31Là aussi où les gens viennent tôt le matin pour prendre position.
02:36Et je vais vous dire, il y a les meilleures places qui sont là puisqu'ils ont accès à la piste.
02:40Et puis, il y a ceux qui ne savent pas encore mais qui se sont fait avoir par ici si on avance.
02:44Ils sont contents, ils sont en train de boire leur café comme vous pouvez le voir.
02:48Mais surtout, en fait, ils ne donnent pas sur la piste.
02:51Mais Saoud, ils donnent simplement sur l'écran géant de ce côté-ci.
02:54Donc, ils se sont quand même un petit peu trompés.
02:57Et puis, si vous voulez voir encore l'affluence qui est en train d'arriver,
03:00il suffit de tourner la caméra et de regarder un petit peu vers le bas.
03:03Il y a les bus qui acheminent tous les spectateurs jusqu'au stade.
03:07Donc, on a une longue file d'attente pour monter jusqu'au stade.
03:09Et puis, tout au fond là-bas, un petit zoom qui bouge.
03:12Jérémy, on voit quoi ? On voit la tribune qui est en train de se garnir tranquillement.
03:15On va retourner par là-bas parce qu'il y a le pas de tir qui est là-bas.
03:18On va aller voir ce que ça donne.
03:19Merci infiniment, on le dit toujours, pour ces coulisses à Antolles.
03:22Ce magnifique site qui accueillera les Jeux olympiques l'année prochaine.
03:25Et le public avec ses vues aériennes qui vont être absolument sublimes aujourd'hui.
03:29Marie, on n'aime pas trop ça, ces conditions qui ont changé à Antolles, c'est ça ?
03:34C'est surtout ce genre de conditions, en fait, où quand il y a beaucoup d'humidité dans la neige,
03:39ça fait une sorte de ventouse sous le ski.
03:42La glisse est quand même moins bonne.
03:45Il faut tout le temps pousser le ski.
03:48Il faut vraiment essayer d'évacuer cette eau qui se forme sous la semelle.
03:52C'est moins glissant, donc c'est plus dur.
03:55C'est plus dur pour les athlètes.
03:57Alexis, c'est un enfer pour les techniciens ou pas ?
04:00Ça dépend si c'est des conditions qu'on maîtrise et qu'on avait anticipées,
04:04ou si on s'y était déjà préparé, ou si on se fait surprendre.
04:06En général, on est quand même plutôt bien équipé pour le niveau prévision météo côté France.
04:12On sait que la difficulté pour le staff de l'équipe de France, pour les techniciens,
04:17c'est plutôt sur de la neige froide, sur de la neige lente.
04:20Tout ce qui est humide, tout ce qui est gros grains, tout ce qui est neige qui est sale,
04:25ce genre de choses, on maîtrise assez bien.
04:27Là, on va peut-être être dans un entre-deux, donc ce n'est pas évident.
04:30Il faut faire des choix stratégiques.
04:32Il y a aussi cette sorte de pari de dire, je pense que dans une heure, avec les passages,
04:36la neige va évoluer de telle ou telle façon.
04:38Parce que là, actuellement, on a une neige qui n'a pas été skiée,
04:40on a une neige qui parfois, comme le dit Marie, est bien collante.
04:43Et puis avec les passages, il peut y avoir ces phénomènes où ça va lustrer,
04:46où finalement, quand le ski passe sur la neige, il va chauffer,
04:49il fait fondre la première couche de neige directement sous la semelle,
04:52qui elle va se transformer en eau et qui va rejeler avec les températures extérieures.
04:57Donc c'est un peu ce genre de pari qu'on peut faire.
05:00Et ça, c'est uniquement grâce à l'expérience de l'équipe de techniciens.
05:03On a des carnets, on a de la data, beaucoup d'informations qu'on stocke
05:07d'une année à l'autre et on essaye de se servir de ça
05:10pour justement limiter le range, la plage potentielle d'erreurs.
05:14Est-ce que le fait que ce soit des courses groupées,
05:18ça change aussi le travail pour les techniciens ?
05:23Sur la poursuite, oui.
05:26Parce qu'en fait, tout le monde part à la même enseigne,
05:28ils n'ont pas le temps de réajuster si jamais ils se rendent compte
05:30qu'ils se sont trempés de produits.
05:32Ce qui pourrait être le cas sur un sprint,
05:34admettons que les premiers dossards partent,
05:35ils se rendent compte que la glisse n'est pas au rendez-vous.
05:37Du coup, ils peuvent modifier pour les derniers dossards.
05:39Sur un relais, c'est différent, c'est-à-dire qu'il y a les premiers relayeurs
05:42et il y a les derniers relayeurs.
05:44Ça m'est déjà arrivé, par exemple, d'utiliser les skis de la première relayeuse.
05:48C'est-à-dire qu'entre-temps, par exemple, la meilleure paire de skis
05:51qui était attribuée à une athlète peut circuler chez d'autres athlètes.
05:56Ça serait la même chose sur le fartage,
05:58c'est-à-dire qu'ils pourraient très bien constater
06:00qu'il y a un défaut de fartage sur les premiers relayeurs
06:03et puis réajuster pour la suite.
06:05Donc, tout ça, ils le suivent attentivement,
06:07ils ont des données, ils regardent les temps dans les descentes, etc.
06:10et voilà, ils réajustent en fonction.
06:12On ira voir Tanguy sur l'absence de fluor,
06:14qui a son importance encore une fois.
06:16Alexis ?
06:17Justement, c'est ça qui a beaucoup changé tous ces phénomènes-là,
06:19c'est qu'avant, on pouvait réagir en toute dernière minute.
06:21Des fois, il y avait des skis, ils sortaient du camion
06:24à peine une minute avant le départ.
06:26Et maintenant qu'il y a cette règle du no-fluor,
06:28on est obligé de donner les skis longtemps à l'avance
06:30pour qu'il y ait toute la phase de test, de contrôle,
06:32qui soit stockée.
06:34Et ça, ça ne permet plus, finalement,
06:36de réagir en toute dernière minute.
06:38Donc, on peut quand même, comme le dit Marie,
06:40avoir ce genre de phénomène,
06:42où si on se constate une heure avant qu'on s'est trompé,
06:44on a le temps de réagir pour une ou deux paires de skis
06:46parce qu'elles sont encore dans le délai par rapport à ce contrôle du no-fluor.
06:48Par contre, on n'a plus ce truc du last minute
06:50où vraiment, dans le passé, c'était marquant.
06:52C'est-à-dire qu'ils traversaient en courant à fond avec une paire de skis
06:54pour l'amener au moment vraiment où le mec partait.
06:56Et ça, forcément, avec cette règle du no-fluor,
06:58on ne l'a plus du tout.
07:00Tanguy, un dernier élément sur la glisse
07:02à suivre aujourd'hui du côté d'Antolles.
07:06Oui, effectivement, ça va être très compliqué de se réajuster.
07:08Et puis là, pendant qu'on vous parle,
07:10on a de la neige qui est en train de retomber
07:12un petit peu plus fort.
07:14Donc, il va falloir une grosse capacité d'adaptation pour les techniciens.
07:16Effectivement, on les voit beaucoup courir.
07:18Une donnée aussi, ici à Antolles,
07:20c'est quasiment 500 mètres entre l'endroit où ils testent
07:22et l'endroit où ils vont ensuite farter les skis.
07:24Donc, il y a aussi 2-3 minutes
07:26qui se perdent par-ci, par-là,
07:28à prendre dans leur timing.
07:30Et puis, pour terminer, on a croisé
07:32Louis Deschamps, un technicien de solaire,
07:34qui faisait attention à la sortie des petits tunnels
07:36ou les passages sous les ponts
07:38où la piste est différente.
07:40Et par exemple, la grande descente de retour dans le stade,
07:42on est complètement arrêtés à la sortie
07:44du petit pont parce que la neige est différente
07:46et on vient coller d'un coup.
07:48Donc, il faudra être bien vigilant sur les skis
07:50à certains passages.
07:52Si vous nous rejoignez, les conditions de glisse
07:54qui vont être extrêmement importantes
07:56du côté d'Antolles pour le relais femmes,
07:58puis la poursuite hommes. Tanguy, on vous laisse rejoindre
08:00le pas de tir pour évoquer
08:02les conditions sur le pas de tir.
08:04Cette fois-ci, on a vu les fagnons être installés
08:06il y a quelques instants. On va s'intéresser
08:08à notre relais féminin ce matin
08:10avec l'absence de Justine Bresas-Boucher
08:12qui est laissée au repos.
08:14Voici ce qu'elle expliquait à Tanguy hier.
08:16C'est un sujet qui est fondamental,
08:18celui du confort mental
08:20des athlètes.
08:22C'est la fatigue physique,
08:24la fatigue mentale
08:26qui prédomine
08:28dans mon cas.
08:30Forcément, il y avait
08:32une grosse déception après le sprint
08:34parce que les opportunités
08:36étaient grandes.
08:38Ça n'a pas été facile
08:40ces dernières 24 heures, je vous avoue.
08:42Je ne savais pas si je poursuivais
08:44mon week-end ou pas
08:46parce que je dois penser aussi
08:48à ma santé mentale.
08:50C'est difficile depuis le début de la saison.
08:52C'est loin des ambitions
08:54que j'ai.
08:56Je ne cache rien.
08:58Je remercie tous les gens pour leur soutien.
09:00Je manque clairement de confiance.
09:02Je le sais.
09:04C'est pour ça que ce sport
09:06est aussi beau et difficile.
09:08La transparence de Justine Bresas-Boucher
09:10sur cette question
09:12qui n'est pas toujours abordée par les sportifs.
09:14Tanguy, est-ce qu'on peut
09:16recontextualiser ce que vous a expliqué
09:18Justine pour bien comprendre
09:20sa décision et son état
09:22en ce moment ?
09:24J'ai surtout
09:26discuté avec Justine une fois le micro
09:28coupé de trois minutes avant qu'elle reparte
09:30rejoindre son mari et sa fille
09:32qui était là à Antolles cette semaine
09:34et avec qui elle a pris la direction de la France
09:36dès hier soir. Justine expliquait
09:38qu'il y a des athlètes qui sont capables
09:40de prendre du recul
09:42et de passer outre leur mauvaise performance
09:44et de rebondir le lendemain.
09:46Justine a tendance à ruminer
09:48à rester ressassée
09:50de ce qu'elle a mal fait
09:52et à se dire que ce n'est pas possible.
09:54Je m'étais mis dans l'optique
09:56de faire le plan A
09:58et je n'ai pas réussi à m'y tenir
10:00parce que je suis trop stressé.
10:02Elle reste dans ce petit cercle
10:04vicieux mental.
10:06Au fur et à mesure que les courses avancent
10:08et que les semaines avancent
10:10ça coûte de plus en plus d'énergie
10:12pour pouvoir y faire face.
10:14Elle arrive à un moment de sa saison
10:16où ça devient difficile
10:18d'autant qu'elle était partie en début de saison
10:20avec l'objectif d'aller chercher
10:22le Gros Globe, de se battre pour le Dossard jaune.
10:24Elle se rend à l'évidence
10:26à la fin de cette mois de janvier.
10:28Ce n'est pas possible
10:30d'avoir cet objectif-là
10:32en étant tant en difficulté
10:34sur son tir.
10:36Elle arrive à passer à autre chose
10:38et ensuite à se recentrer
10:40sur l'Ainzura Ide qui va arriver vite
10:42et sur lequel elle aura des grosses ambitions
10:44un site où elle est invaincue.
10:46Les Mondiaux de biathlon du 12 au 23 février prochain
10:48en Suisse.
10:50Marie, qu'est-ce qui est important
10:52d'expliquer à nos téléspectateurs
10:54pour les éclairer sur cette question
10:56de la santé mentale des biathlètes ?
10:58Je pense que Justine utilise ce terme
11:00mais elle n'est pas en mauvaise santé mentale.
11:02Elle n'est pas en train de devenir chèvre.
11:04Ça reste une athlète
11:06qui a quelque chose entre les deux oreilles.
11:08C'est juste que trop cérébraliser le tir
11:10on n'en vient à plus du tout.
11:12On est dans un schéma
11:14où on ne laisse pas faire les choses.
11:16On essaye de donner un ordre
11:18à chaque muscle de notre corps
11:20pendant le temps où on est en train de tirer.
11:22Ça brouille tout.
11:24Ça doit être des automatismes
11:26qui sont faits et elle les a acquis
11:28tout au long de l'entraînement.
11:30L'athlète, quand il arrive sur le tapis,
11:32ça doit être clair.
11:34Il ne doit pas arriver sur le tapis
11:36en se disant qu'il faut penser à ça.
11:38Ça doit être vraiment très clair.
11:40Le problème d'avoir de la pression
11:42ou d'avoir quelque chose
11:44qui vient retenir ça,
11:46c'est qu'on repasse par ce schéma
11:48où on est en train de conscientiser
11:50chaque mouvement.
11:52On se perd totalement là-dedans.
11:54Justine a tout le temps besoin
11:56d'avoir un os arrangé.
11:58Elle cérébralise énormément de choses.
12:00C'est difficile pour elle
12:02de se sortir de ce schéma-là
12:04parce qu'en fait,
12:06comme les mauvais tirs s'enchaînent,
12:08elle ne comprend pas.
12:10Elle construit la mauvaise manière
12:12de faire en répétant ce schéma-là
12:14et en continuant à chercher,
12:16à creuser alors qu'il faudrait
12:18juste dire stop.
12:20J'arrête. C'est un reset.
12:22Je switch et je me reconcentre
12:24sur des choses qui sont plus
12:26du domaine du ressenti,
12:28comme le laisser aller,
12:30le lâcher prise.
12:32C'est beaucoup plus facile
12:34à dire qu'à faire.
12:36Si j'ai un conseil,
12:38c'est presque qu'en rentrant
12:40chez elle, elle pose la cara
12:42pendant quasiment 10 jours.
12:44Elle ne lâche plus une balle
12:46ou elle fait des coups à sec.
12:48Elle se soustrait à toute la notion
12:50de résultat juste pour se concentrer
12:52sur des choses qui lui font plaisir.
12:54Elle a besoin d'air.
12:56Il y a des détails à régler
12:58qui peuvent arriver d'un coup
13:00mais c'est un changement
13:02d'état d'esprit.
13:04C'est très capable de faire
13:06une Julia qui s'interdit
13:08de penser et qui est beaucoup
13:10plus difficile à faire
13:12chez certaines personnes.
13:14Vous voyez les traditionnels
13:16réglages qui ont démarré
13:18avant le relais femmes.
13:20Anne-Sophie doit retrouver son tir
13:22parce qu'on est très loin
13:24de son niveau.
13:2675% de réussite derrière la carabine
13:28pour Justine Brézas-Boucher
13:30si on prend les meilleures filles
13:32du circuit, en tout cas les filles
13:34qui ont le plus couru.
13:36Elle est celle qui tire le moins bien
13:38Justine Brézas-Boucher pour information
13:40la saison dernière.
13:42Elle était à 82% de réussite.
13:44C'est loin des standards
13:46sur lesquels elle nous a habitués.
13:48Alexis, un dernier mot sur Justine
13:50avant d'évoquer d'autres cas de biathlète
13:52Il ne faut pas qu'on s'affole
13:54non plus de la mauvaise façon
13:56pour Justine.
13:58Elle n'est pas en mauvaise santé mentale
14:00c'est juste qu'elle est peut-être
14:02un peu déstabilisée par un delta
14:04entre les objectifs qu'elle avait
14:06sur ce début d'hiver et peut-être
14:08un objectif gros globe ou podium
14:10du classement général de la coupe du monde.
14:12Et cet objectif qui finalement
14:14s'éloigne et est devenu
14:16quasiment impossible.
14:18Il y a forcément ce passage
14:20où on doit accepter que finalement
14:22l'objectif principal de la saison est raté
14:24et on doit arriver à se trouver
14:26un nouvel objectif pour la saison en cours.
14:28Elle s'est retrouvée probablement dans une phase
14:30un peu délicate par rapport à ça
14:32où elle a voulu quand même essayer de rattraper
14:34les choses qu'elle n'avait pas réussi à faire
14:36essayer de relancer la machine
14:38et sûrement pas de la bonne façon.
14:40C'est là où c'est intéressant qu'il y ait une vraie pause
14:42et c'est pour ça que c'est bien qu'elle ne participe pas à ce relais
14:44ça n'aurait pas eu de sens qu'elle continue.
14:46Il faut marquer un vrai break
14:48et se remobiliser.
14:50Là, l'objectif est de toute façon clair.
14:52Il y a l'échappée du monde qui arrive.
14:54Un site sur lequel Tanguy l'a dit est invaincu.
14:56Elle va le trouver très rapidement l'objectif
14:58mais il fallait pouvoir faire une pause
15:00et maintenant on passe à autre chose. On tourne la page et on avance.
15:02C'est certainement ça qui peut permettre
15:04à Justine de se retrouver.
15:06On la salue parce qu'elle avait promis hier de regarder le relais.
15:08Aujourd'hui, pour accompagner les Bleus
15:10on va découvrir la Spartis dans quelques instants.
15:12Mais Anne-Sophie, c'est important de préciser
15:14que d'autres sont passées par là.
15:16Anne-Sophie Taudy avait annoncé
15:18être tombée bas après les Jeux de Pékin.
15:20Une période très négative
15:22qu'elle a traversée.
15:24Elle déclarait dans la foulée
15:26« Je n'allais pas bien, je faisais des crises d'angoisse
15:28et ce n'était pas idéal pour faire du sport de haut niveau.
15:30J'avais l'impression d'être au fond du trou.
15:32Je me suis demandé s'il fallait tout arrêter
15:34si ça valait le coup
15:36de continuer à souffrir. »
15:38On avait vu ce genre de déclaration également
15:40de la part de l'Allemande Vanessa Voigt
15:42qui disait « Pour être honnête,
15:44les dernières semaines ont été très difficiles.
15:46Certains appellent ça une dépression nerveuse.
15:48Moi j'appelle ça une occasion de se protéger. »
15:50Elle parlait notamment de son rapport aux réseaux sociaux.
15:52C'est finalement la Norvégienne
15:54Thierry Lecoff qui a été peut-être la première
15:56à en parler, on s'en souvient,
15:58juste après sa retraite,
16:00pendant les Jeux de Pékin aussi.
16:02Elle parlait de santé mentale, de la difficulté
16:04des réseaux sociaux.
16:06Notre santé mentale passe par des montagnes russes.
16:08Ça vous frappe soudainement,
16:10vous ne pouvez plus tirer ni skier
16:12et c'est important.
16:14Je connais des personnes qui souffrent en silence.
16:16Il faut en parler pour que les autres puissent le faire.
16:18C'est un sujet primordial.
16:20Elle disait par exemple, Thierry Lecoff,
16:22qu'elle avait été beaucoup inspirée
16:24par la gymnaste Simone Biles,
16:26l'américaine qui a été peut-être la première
16:28dans le sport de haut niveau à surligner ses...
16:30Je tiens quand même à dire,
16:32je ne pense pas qu'on aille si loin pour Justine.
16:34C'est hyper intéressant, bien sûr,
16:36d'avoir ces choses-là.
16:38Par contre, pour moi, pour Justine,
16:40ce n'est pas quelque chose lié par rapport
16:42à des attentes de résultats,
16:44mais on est quand même sur une fille
16:46qui va quand même plutôt très bien.
16:48On l'a précisé avec Marie.
16:50C'était l'occasion de dire à quel point
16:52ce sport est exigeant.
16:54Pour la perception de nos téléspectateurs
16:56qui suivent le biathlon,
16:58c'est important de mesurer à quel point
17:00ce sport est d'une exigence folle mentalement
17:02et de mesurer aussi ce que parviennent
17:04à réaliser ces biathlètes dans ces conditions
17:06de pression extrêmes parfois.
17:08Vous pouvez réagir avec le QR code
17:10en bas à droite sur l'équipe Connect.
17:12Le relais féminin Anne-Sophie,
17:14la compo des Bleus qui vont tenter
17:16d'aller chercher une première victoire cette saison.
17:18Avec Jeanne Richard pour débuter ce relais
17:20suivi de Loujean Monod.
17:22Ce sera ensuite au tour d'Océane Michelon
17:24puis de Julia Simon de terminer
17:26en passant la ligne d'arrivée en tête.
17:28C'est tout ce qu'on espère.
17:30C'est une composition inédite.
17:32C'est la première fois qu'Océane et Jeanne,
17:34deux grandes amies, se retrouvent alignées
17:36dans un relais en Coupe du Monde.
17:38Parce que sur les circuits inférieurs
17:40et notamment sur le circuit jeune,
17:42elle l'avait déjà fait.
17:44On va mieux les découvrir
17:46grâce à une interview de Tanguy dans quelques instants.
17:48Mais Cyril Burdet vous explique
17:50ce que recherche l'équipe de France
17:52lorsqu'elle effectue une telle composition.
17:54Il y a plusieurs objectifs,
17:56pas seulement la victoire.
17:58Depuis le début de saison,
18:00on a fait des relais à chaque fois
18:02avec l'intention de jouer les premiers rôles
18:04pour leur donner du vécu.
18:06C'est un savant mélange de tout ça
18:08qu'on a fait jusqu'à présent.
18:10Demain, on va essayer d'être dans la même logique.
18:12On va laisser Justine au repos
18:14parce qu'elle a besoin de souffler.
18:16Mais pour le reste, on alignera
18:18ce qui nous semble le plus pertinent
18:20à la fois pour donner de l'expérience
18:22et à la fois pour être performant demain.
18:24Il y a une place très clairement à aller chercher.
18:26C'est l'un des enjeux de ce relais à Antolles
18:28entre Jeanne Richard, Océane Michelon
18:30pour composer le relais lors des prochains
18:32premiers des mondiaux.
18:34Ça dépendra de la forme de chacune
18:36pendant ces championnats du monde.
18:38On imagine que si une des filles
18:40va chercher quatre médailles
18:42sur les courses individuelles,
18:44elle pourra décrocher son ticket
18:46pour le relais.
18:48Puisque vous le constatez,
18:50il y aura beaucoup de courses
18:52avant le relais femmes.
18:54C'est l'avant-dernier jour
18:56de ces championnats du monde, le samedi 22 février.
18:58Il y aura ce relais,
19:00une seule course individuelle.
19:02Ce sera les Mastards pour terminer.
19:04Si une fille fait médaille sur sprint,
19:06poursuite, individuelle,
19:08on imagine que sa place sera garantie
19:10dans le relais dans la foulée.
19:12On parle beaucoup de la densité
19:14de l'équipe de France depuis l'année dernière.
19:16Le point culminant du stress
19:18pour le staff,
19:20ce sera donc pour composer ce relais
19:22lors des championnats du monde.
19:24Tanguy, est-ce qu'on a quelques indicateurs
19:26sur la manière dont va procéder
19:28le staff pour composer ce relais
19:30et l'importance de ce relais aujourd'hui
19:32à Antolles ?
19:36Non, on a très peu d'éléments
19:38à part vous dire qu'ils feront en sorte
19:40d'aligner la meilleure équipe possible.
19:42Actuellement, ils ont un peu
19:44des choix
19:46qui sont faciles ou compliqués.
19:48Faciles parce qu'ils ont des athlètes
19:50très performantes.
19:52Compliqués parce que choisir,
19:54c'est renoncer.
19:56On va renoncer peut-être à Justine
19:58si elle n'est pas en forme
20:00ou à une fille qui aura fait
20:02des podiums cet hiver
20:04si Jeanne ne prend pas le départ.
20:06Ce ne sera pas la première fois.
20:08On se souvient qu'au mondiaux,
20:10à Pogluca, alors que Justine pouvait gagner
20:12à chaque départ de course,
20:14elle avait été écartée un temps
20:16pendant les mondiaux.
20:18Il y a encore pas mal de choses qui vont se passer
20:20d'ici là. Je crois même d'ailleurs
20:22qu'on aura peut-être les prémisses de leur forme
20:24pour les filles en France à la FECLA
20:26parce qu'elles vont aller participer
20:28à une Coupe de France avant de se diriger
20:30vers l'Enzeraide.
20:32Ce qui est très bien pour ce choix,
20:34on a largement le temps.
20:36Ce qui est facile pour ce choix
20:38c'est qu'il y a déjà toutes les autres courses
20:40individuelles, hormis la Mastart,
20:42avant d'avoir à faire ce choix.
20:44Les filles ont beaucoup de quotas
20:46cette année pour courir sur l'HPA du monde.
20:48On pourra quasiment toutes les confronter.
20:50Là où ça va être très difficile,
20:52c'est la course d'ouverture.
20:54Il va falloir faire des choix,
20:56que ce soit chez les hommes ou chez les femmes.
20:58Entre Eric, Quentin, Emilien et Fabien,
21:00ça ne va pas être simple.
21:02Chez les filles, c'est pareil.
21:04Quand on voit les cinq, à quel point elles sont performantes.
21:06Peut-être que Lou, pour moi, c'est la seule
21:08qui est pour l'instant assurée de faire ce relais.
21:10Peut-être Eric également.
21:12Je ne sais même pas pour Eric.
21:14C'est pour vous dire à quel point ça risque d'être complexe
21:16de faire les bons choix.
21:18Pour l'instant, je ne vois presque que Lou
21:20et personne vont devoir montrer
21:22et convaincre le staff jusqu'au bout.
21:24Marie, si on part du principe que Lou,
21:26Julia, Justine
21:28devraient être alignées
21:30sur le relais des championnats du monde,
21:32on raisonne logiquement
21:34en se disant que ça se joue entre Océane
21:36et Jeanne pour aller décrocher la dernière place ?
21:38Pour moi,
21:40comme le dit Alexis,
21:42ça se fera en fonction des résultats des championnats du monde
21:44en sachant qu'il n'y a pas de mauvais choix.
21:46Il y aura des déceptions parce que
21:48tout le monde à sa tête a envie de faire ce relais.
21:50Mais en fait, il n'y a pas vraiment de mauvais choix.
21:52Elles ont des qualités différentes
21:54mais elles sont toutes capables.
21:56Elles l'ont montré.
21:58On a juste à regarder le classement général.
22:00On a juste à regarder l'ensemble d'une carrière
22:02pour se rendre compte qu'on a 5 filles
22:04qui sont très performantes
22:06et qui sont capables, chacune avec leurs armes,
22:08d'aller performer dans un relais,
22:10d'aller accompagner l'équipe pour aller chercher
22:12une médaille d'or.
22:14Après, ce sera des choix qui seront arbitrés
22:16mais je ne crois pas qu'il y ait une seule fille
22:18qui soit en sélection aujourd'hui sur ce relais
22:20pour prouver quelque chose.
22:22Je pense que ça se fera vraiment plus tard.
22:24Plus tard donc au Mondiaux pendant les courses.
22:26Et aujourd'hui, l'équipe de France
22:28est à la recherche d'une première victoire
22:30sur un relais féminin cette saison.
22:32Jeanne Richard va donc lancer ce relais
22:34et la semaine dernière, à Roppolding,
22:36voici ce qu'elle disait à Tanguy
22:38sur son envie, son désir même, un jour,
22:40de lancer un relais français.
22:42C'est ce qu'elle va vivre aujourd'hui
22:45Moi j'adore le starter mais on ne m'a jamais mis en starter.
22:47Mais j'adore prendre le start
22:49en confonte avec tout le monde,
22:51prendre le départ et que ça se bouscule un peu.
22:53J'aime beaucoup, j'adore même.
22:55Et j'ai jamais eu ce rôle.
22:57Peut-être à l'avenir, j'en aurai une fois.
23:01Et bien voilà, c'est pour aujourd'hui.
23:03C'est parfait ça pour Jeanne.
23:05Qu'est-ce qu'elle a de spécifique, en tout cas des qualités
23:07qui lui offrent cette position de starter
23:09et cette position qui peut lui convenir Marie ?
23:11Pour l'instant, elle se monte plutôt
23:13imperméable à la pression
23:15que ce soit dans n'importe quelle configuration
23:17c'est-à-dire en tir en solo,
23:19sur des courses contre la montre
23:21ou en tir groupé.
23:23C'est quelqu'un qui est capable d'aller vite en ski aussi.
23:25Peut-être un tout petit peu moins
23:27qu'une loup
23:29ou une Julia pour l'instant
23:31et c'est pour ça qu'elle prend ce relais aujourd'hui
23:33parce que le premier relayeur
23:35c'est difficile de faire un gros trou
23:37quand on est premier relayeur.
23:39Le rôle c'est plutôt de le ramener
23:41si possible avec un tout petit peu d'avance
23:43même si c'est dans la masse.
23:45En tout cas, c'est ne pas décrocher.
23:47On a l'impression que pour l'instant
23:49c'est l'assurance tout risque.
23:51On ne sait pas si elle sait
23:53comment mettre une balle dehors.
23:55Il y en a qui cherchent à se demander
23:57comment mettre une balle dedans
23:59et d'autres comment mettre une balle dehors.
24:01Une gabarit qui correspond bien
24:03à titre personnel,
24:05c'est le poste que j'ai le plus occupé dans ma carrière
24:07ce premier relayeur et j'étais
24:09sur un petit gabarit par rapport aux autres
24:11et elle c'est la même chose.
24:13Quand on est sur ce petit gabarit
24:15on est dynamique, on arrive bien à se faufiler
24:17donc quand il y a beaucoup de monde au départ
24:19on arrive à faire un peu sa place
24:21et dans le premier tour ça ne part pas trop vite
24:23donc on peut garder de l'énergie et de l'explosivité
24:25pour essayer de faire la différence.
24:27En plus Marie l'a dit, elle a une belle qualité de tir
24:29donc ça c'est une valeur sûre.
24:31Je pense qu'elle correspond très bien à ce premier poste
24:33et on a hâte de voir ce que ça vaut
24:35pour elle aujourd'hui.
24:37Et elle a une assurance touriste
24:39sur ce site d'Antolles.
24:41La carabine pour l'instant, 10 sur 10 sur le sprint
24:4320 sur 20 sur la portion.
24:45Si ça continue, on sera content avec Jeanne.
24:47Pour la rejoindre, je trouve que c'est une belle place
24:49je la comprends, c'est un joli challenge
24:51ça fait toujours un petit supplément d'âme
24:53quand on entend l'horloge qui fait tic-tac
24:55quand on entend le départ
24:57elle le dit beaucoup qu'elle aime bien les Mastart
24:59là elle est en configuration Mastart en quelque sorte
25:01donc moi je la comprends parfaitement
25:03je trouve que ce rôle de premier relayeur
25:05est très sympa.
25:07Un dernier mot Tanguy sur Jeanne
25:09avant d'évoquer les autres nations
25:11face à l'équipe de France aujourd'hui.
25:13Elle a tout
25:15elle a les qualités biathlon
25:17parce que sur le tir couché
25:19c'est l'assurance touriste qu'on l'a dit
25:21et sur le relais, on le sait, il faut partir
25:23quand on part devant, notamment sur le premier relais
25:25quand on sort du coucher avec sans faute
25:27et les autres derrière doivent faire l'effort
25:29doivent faire ces 10 petites secondes
25:31pour revenir dans les skis
25:33et quand on part devant
25:35c'est épuiser les adversaires
25:37donc il y a ça, et de l'autre côté
25:39il y a son caractère, on l'a dit
25:41Jeanne c'est une jeune femme
25:43qui se laisse pas faire, qui est aussi
25:45joueuse, et vous allez le voir
25:47on l'a vu hier déjà un peu avec Preuss
25:49elle prend les devants
25:51Preuss essaye de
25:53passer à l'intérieur, et ben non
25:55elle remet un coup de bâton pour ne pas se laisser faire
25:57donc hâte de voir ce que ça va donner
25:59comment elle va défendre sa place
26:01sur ces deux premiers tours
26:03où ça se touche un peu sur la piste
26:05Elle est avec
26:07Océane Michelon aujourd'hui, mais est-ce qu'elle va jouer
26:09contre Océane Michelon ?
26:11Une place dans le relais, le dossard bleu également
26:13elles sont amies, mais sur la piste
26:15elles sont concurrentes, elle s'apprécie
26:17énormément, vous allez mieux les découvrir
26:19avec cette interview tac-au-tac de Tanki
26:21Meilleure amie sur le circuit ? Jeannette
26:23Aussi. En fait on a tout vécu ensemble
26:25depuis 5 ans, on a commencé
26:27notre première année fédée ensemble
26:29Combien de billes athlètes que t'avais dans ta chambre petite ?
26:31J'avais Martin, Joannès
26:33J'en avais un de Simon Détieux que j'avais accrochée
26:35Marie, j'avais tout le monde
26:37Et de Antonin Guigouin aussi
26:39Quels sont les premiers sentiments que t'as traversés quand on t'a annoncé la première fois
26:41que tu me l'interviendrais ? C'est rigolo mais on a appris
26:43en même temps avec Jeanne, en 5 minutes d'intervalle
26:45et on allait manger au restaurant
26:47tous les deux pour fêter notre début de saison
26:49et on l'a appris ensemble, on était au téléphone
26:51quand on s'est regardés et ouais c'était
26:53on a profité tous les deux et beaucoup beaucoup de joie
26:55Le jour où tu t'es dit
26:57J'en ai marre, c'est trop dur le billet
26:59j'arrête, je vais faire autre chose
27:01Jamais, jamais, jamais dit ça
27:03Beaucoup de fois, ça ne m'est même pas venu au nez
27:05Quand j'étais en cadette
27:07je regardais et j'étais là non mais
27:09de toute façon c'est nul
27:11je ne sais pas tirer, je vais partir en fond
27:13Qu'est-ce qui te fait le plus rêver ?
27:15Gros globe, championne du monde
27:17championne olympique
27:19Le rêve ultime c'était quand même la médaille olympique
27:21Se préparer uniquement pour une course
27:23c'est fou quoi
27:25Le gros globe est merveilleux
27:27parce que c'est la régularité qui compte
27:29pour les biathlètes je pense que ça a plus de valeur
27:31cette régularité
27:33ça signifie beaucoup de choses
27:35mais cette médaille, tout le monde l'a eue
27:37tout le monde l'a eue cette médaille
27:39C'est la belle histoire du jour
27:41Jeanne Richard, Océane Michelon
27:43des amis qui sont ensemble sur le relais féminin
27:45pour aller chercher une première victoire cette saison
27:47courte pause et on est de retour à Antolles
27:49où les conditions vont extrêmement changer
27:51par rapport à hier, on s'inquiètera de la glisse
27:53et des conditions sur le pas de tir
27:55à tout de suite
28:13Très bon dimanche à vous
28:15on est à Antolles pour deux courses
28:17avec le relais femmes puis la poursuite hommes
28:19au programme, l'équipe de France
28:21qui est toujours à la recherche d'une première
28:23victoire sur un relais féminin
28:25et pourtant les bleus sont championnes du monde en titre
28:27les bleus championnes du monde en titre
28:29c'est peut-être une première dans l'histoire du biathlon français
28:31alors on va se rémémorer ce moment
28:33extrêmement fort avant de vous dire
28:35pourquoi les bleus vont gagner aujourd'hui
28:45Un relais pour entrer dans l'histoire du biathlon français
28:47jamais l'équipe de France féminine
28:49a remporté un relais des championnats du monde
28:51Lou Jamono est la première relayeuse pour les bleus
28:57C'est historique ce qu'elle a fait Lou
28:59c'est un des plus beaux premiers relais qu'elle a jamais eu
29:03Sophie Chauveau va prendre le relais en tête
29:05l'équipe de France est devant
29:09Sophie Chauveau ira sur la note pénalité
29:11Sophie Chauveau ira sur la note pénalité
29:19Sophie Chauveau va devoir retourner sur la note pénalité
29:21il y aura donc eu un coup sur chaque tir
29:25J'étais prête à tous les scénarios
29:27et quand j'ai pris le relais
29:29il n'y avait pas grand chose qui pouvait me sortir de ma course
29:31C'est un plein pour Justine Brézard-Boucher
29:33qui va permettre à l'équipe de France
29:35de pouvoir repartir avec des équipes
29:37pour lesquelles on va rivaliser pour la médaille
29:419 secondes seulement de retard
29:43pour l'équipe de France sur l'équipe suédoise
29:49Elle repart à la faute à Nauberg
29:51alors que Justine Brézard-Boucher réalise le plein
29:53La France reprend la tête de ce relais féminin
29:57Julia c'est un peu la assurance de risque
29:59depuis le début de la semaine
30:01On va attendre la fin de la course
30:03mais à 95% je suis quasiment sûre de ce qui va se passer
30:11Elle a choisi l'attaque, je vous l'avais dit
30:13il y a du vent, c'était pas facile
30:15son camion bougeait, c'est en train de se calmer
30:17ça va peut-être aider la Suédoise
30:193 balles de pioche à réussir
30:21La première est dedans
30:23Elvira Hauberg n'a toujours pas tiré
30:25La deuxième également
30:27Elvira Hauberg n'a toujours pas tiré
30:31Et la troisième aussi !
30:33Julia Simon va pouvoir ressortir
30:35pour aller chercher la médaille d'or
30:37Elle s'appelle Lou, Justine, Sophie, Julia
30:39Elles sont championnes du monde
30:41et elles sont à jamais les premières
31:07On est les premières championnes du monde de relais
31:09et je suis vraiment fière de notre groupe
31:11Oh, Justine, ça fait 17 ans que je t'entends
31:1317 ans !
31:19J'ai mis un peu de suspens
31:25J'ai pas l'impression que tu pars en relais
31:27mais tu t'es pas fait l'assurance
31:29Beaucoup de fierté de faire partie de ce groupe
31:31C'est super, c'est super
31:33C'est super, c'est super
31:35Beaucoup de fierté de faire partie de cette équipe
31:37et d'écrire l'histoire
31:39avec ces trois filles
31:41qui sont monstrueuses
32:05Un moment magique
32:07pour réparer une anomalie
32:09pour le relais féminin français
32:11C'était l'occasion de revoir Sophie Chauveau
32:13et Tanguy
32:15pendant que Océane Michelon
32:17est en train de se préparer
32:19l'occasion de rappeler
32:21à quel point cette équipe de France
32:23est d'une densité folle
32:25Bah oui, parce qu'on se dit
32:27qu'on a des problèmes de riches
32:29pour constituer déjà ce relais à 4
32:31mais c'est sans penser
32:33qu'il y a Sophie Chauveau qui est redescendue
32:35en IBU Cup
32:37alors qu'elle a fait un podium sur le Sprint
32:39en début de saison
32:41que Gilonne Guigonna a fait des très bons résultats
32:43en redescendant en IBU Cup
32:45et je regardais par curiosité
32:47le résultat du championnat d'Europe
32:49hier en Junior Cup
32:51alors ça vous paraît peut-être un peu loin en termes de résultats
32:53mais victoire d'Anna El Bondou
32:55qui a 20 ans et quand on regarde les temps de ski
32:57il y a 4 Français en Junior Cup
32:594 Françaises avec les 4 meilleurs temps de ski
33:01plus 2 Juniors qui sont surclassées
33:03qui n'étaient pas là
33:05parce qu'elles sont en IBU Cup
33:07Volga Galmas-Paulin et Amandine Mangin
33:09donc on se dit que l'avenir pour cette équipe de France féminine
33:11est quand même royal
33:13L'occasion de rappeler que les championnats d'Europe de Biathlon
33:15ce sera la semaine prochaine, mercredi 10h15
33:17le premier rendez-vous pour les individuelles
33:19Anne-Sophie
33:21on a remporté un relais ou pas cette année ?
33:23Avec tout ce qu'on est en train de dire
33:25comment c'est possible ?
33:27On n'a toujours pas gagné un relais cette année ?
33:29C'est le début de cette saison de Coupe du Monde
33:31mais quand même, les Françaises sont tout le temps sur le podium
33:33et la France est la seule nation
33:35à être sur les 3 podiums
33:37de ce relais féminin
33:39vous avez vu à Contralarti, elles avaient terminé 2ème
33:41c'est les Suédoises qui l'avaient emportée
33:43ensuite on a vu 2 victoires
33:45de la part des Allemandes
33:47c'était à Orfilsen et à Ruppelding
33:49alors ça c'est à Orfilsen
33:51il y a les Françaises
33:53puis les Suédoises en 3ème position
33:55et puis à Ruppelding
33:57en revanche, les Allemandes sont toujours là
33:59et les Françaises avaient terminé 3ème
34:01vous vous souvenez, c'était la semaine dernière
34:03on s'était fait peur
34:05et puis énorme relais de Justine et Julia
34:07qui avaient permis à l'équipe de France
34:09de remonter sur le podium
34:11donc voilà, 3 podiums, seule nation à le faire
34:13mais toujours pas de victoire
34:15c'est pour aujourd'hui, je le sens
34:17On attend tous ça aujourd'hui
34:19c'est bon d'en rejoindre la première victoire
34:21sur un relais cette saison pour l'équipe de France
34:23Honnêtement, Anne-Sophie, on va découvrir
34:25Regardez d'abord les podiums
34:27alors combien pèsent ces filles-là en podium ?
34:29Jeanne, Lou, Océane et Julia, c'est 10 podiums
34:31depuis le début de la saison
34:33regardez, si on additionne
34:35les podiums
34:37des 4 relayeuses à chaque fois
34:39de chaque nation
34:41toutes les relayeuses, on est à 9
34:43il faut dire qu'il y a énormément d'absence
34:45sur par exemple l'équipe d'Allemagne
34:47il y a 0 podium, parce qu'il y avait Célina Grossian
34:49jusqu'à ce matin, mais elle est remplacée
34:51finalement par Puff
34:53donc il n'y a pas de podium pour cette équipe d'Allemagne
34:55en Suède, il y a qui ? Il y a Anna Eberg, sauf qu'elle n'est pas encore montée sur le podium
34:57cette saison
34:59Vous voyez, il y a la Finlande, c'est 4 podiums
35:01de la part de Suvi Minkinen
35:03mais il y a qu'elle finalement dans cette équipe finlandaise
35:05Il y a la Slovaquie
35:07Ah bah oui, Paulina Batovska-Fialkova est montée une fois sur le podium
35:09c'est dû à beaucoup d'absence
35:11sur ce relais aujourd'hui
35:13il n'y a pas de Franziska Preuss, il n'y a pas de Markéta Davidova
35:15non plus par exemple
35:17et alors quand on regarde les cérémonies des fleurs
35:19là, elles sont largement au-dessus
35:21nos françaises
35:2323 cérémonies des fleurs à L4
35:25d'autant que c'est très bien dispatché
35:27elles ont chacune au moins 4 cérémonies des fleurs
35:29Océane Michelon, elle n'est jamais montée sur le podium
35:31mais elle a au moins 4 top 6
35:33il y en a 5 pour la Norvège
35:35vous remarquez, il n'y a même pas l'Allemagne
35:37dans cet histogramme
35:39parce que pour l'Allemagne, c'est 0 cérémonie des fleurs
35:41sur les 4 relayeuses du jour
35:43ça veut dire que la pression, elle est folle sur l'équipe de France aujourd'hui
35:45Alexis, pour aller remporter cette victoire
35:47Je ne suis pas persuadé qu'il y ait de la pression
35:49par contre, ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui
35:51il n'y a qu'une ou deux, voire trois équipes
35:53qui sont vraiment les adversaires de l'équipe de France
35:55les deux principales grosses équipes qui auraient dû affronter
35:57la France, c'est l'Allemagne et la Suède
35:59elles n'ont pas des compositions type
36:01aujourd'hui, on retrouvera ça sur les mondiaux
36:03mais aujourd'hui, c'est des compositions de remplaçantes
36:05peut-être que la Suède peut un peu exister
36:07mais ça risque, malgré tout, d'être
36:09assez compliqué face aux françaises
36:11pour moi, c'est l'équipe de Norvège
36:13la plus intéressante aujourd'hui
36:15puisqu'on a un vrai collectif qui est en train de se reformer
36:17le temps de revol qui revient en forme
36:19avec Fejmustainovic et Kierkegaard
36:21qui montent de belles choses, Knoten
36:23qui est capable de faire un bon début de course
36:25donc pour moi, c'est vraiment les principales adversaires
36:27c'est l'équipe type, ça c'est l'équipe forte
36:29pour moi, c'est les seules vraiment intéressantes
36:31l'Italie aussi a son équipe type, mais forcément avec l'absence de Lisa Vitozzi
36:33ça les met quand même un cran en dessous
36:35sinon elles auraient pu être compétitives
36:37donc voilà, dire que pour moi, les grandes favorites du jour
36:39sont largement les françaises
36:41et que ce serait un raté si elles ne gagnaient pas
36:43sans vouloir leur mettre la pression
36:45c'est pas une question de pression, c'est juste une question
36:47de fait et de qualité intrinsèque
36:49de chaque biathlète
36:51Un match France-Norvège, chez les filles comme chez les garçons
36:53qui nous attend aujourd'hui, Tanguy
36:55vous êtes avec qui sur le pas de tir ?
36:59Écoutez, je suis avec quelqu'un
37:01qu'on cite de temps en temps
37:03sur la chaîne L'Equipe
37:05parce que c'est le premier français
37:07vainqueur du Gros Globe et champion du monde
37:09on en discutait ici à Antolles
37:11Patrice Baïssalin
37:13Vous n'êtes pas venu sur une Coupe du Monde depuis combien de temps ?
37:15Depuis 27 ans, depuis que j'ai arrêté la compétition
37:17je ne suis jamais revenu voir une Coupe du Monde
37:19Et alors, ça a bien changé ?
37:21Oui, c'est énorme, le spectacle d'Antolles
37:23c'est quelque chose de phénoménal
37:25Quel regard vous avez
37:27sur le biathlon français ?
37:29C'est une autre époque
37:31c'est pas tout à fait la même façon
37:33d'envisager ce sport maintenant
37:35mais la France, depuis vos performances
37:37n'a fait que grandir dans ce sport
37:39Oui, c'est vrai que
37:41vous en êtes un petit peu responsable aussi
37:43depuis que l'équipe 21 transmet
37:45la France
37:47a pu connaître le biathlon
37:49avant c'était un peu
37:51confidentiel
37:53et puis par rapport à la compétition en elle-même
37:55c'est vrai que tout s'est professionnalisé
37:57tout est beaucoup plus pro, beaucoup plus organisé
37:59les infrastructures en France aussi
38:01qui ont fleuri un petit peu partout
38:03dans tous les massifs, et ça c'est très très important
38:05Et pour terminer sur la Coupe du Monde
38:07qu'est-ce que vous allez regarder particulièrement
38:09sur cette course, qu'est-ce qui vous impressionne
38:11le plus quand vous regardez
38:13ces athlètes sur le pas de tir skier ?
38:15Moi je crois que c'est les vitesses de tir
38:17qui m'impressionnent le plus
38:19parce que déjà nous à notre époque on parlait un petit peu
38:21de vitesse de tir mais là c'est un autre niveau
38:23c'est vraiment du très très très haut niveau
38:25donc ça se souhaite de voir ça
38:27Et bien merci
38:29de nous avoir accordé deux minutes
38:31on vous laisse bien profiter de la course
38:33et puis d'une victoire peut-être
38:35Merci
38:37C'est vrai que jusqu'à présent c'était
38:39un nom, un palmarès
38:41et son visage on le découvre aujourd'hui
38:43évidemment, Alexis
38:45champion du monde en 95 sur le sprint
38:47à Antolles d'ailleurs, me glisse Garance également
38:49C'est quelqu'un qu'on apprécie
38:51beaucoup forcément
38:53quand on fait du biathlon, oui il y a eu
38:55beaucoup de champions en France
38:57et de championnes qui ont motivé
38:59toutes les générations à toujours aller chercher cette performance
39:01Patrice était avec nous
39:03il y a quelques saisons quand j'étais encore en carrière
39:05il était quand même assez proche de nous
39:07pendant plusieurs années
39:09et ça fait plaisir de le voir aujourd'hui avec Tanguy
39:11pouvoir profiter et je pense que ça va être
39:13très intéressant pour Tanguy d'échanger avec lui
39:15s'il reste un peu ensemble pendant la course
39:17parce que c'est des anecdotes, c'est aussi une connaissance
39:19globale du sport qui est justement
39:21avec un prisme différent de celui qu'on a aujourd'hui
39:23C'est ce qu'il est en train de faire, en train de lui raconter
39:25des anecdotes avec les images
39:27de Jérémy Heinzmann, la tradition
39:29au biathlon en France qui a été construite
39:31par tous ses champions et on en profite
39:33tous ensemble en ce moment
39:35grâce à ces équipes de France absolument exceptionnelles
39:37les filles hier avec la victoire sur la poursuite
39:39pour Loujean Monod, la deuxième place pour Julia Simon
39:41Jeanne Richard et Océane Michelon
39:43dans le top 5 hier
39:45et puis les garçons qui ont remporté le relais
39:47on les retrouvera sur la poursuite
39:49Anne-Sophie, pour bien suivre la course
39:51on a vu la Norvège, est-ce qu'on peut juste voir avec vous
39:53deux autres startlists ?
39:55Allez, je vous montre la composition de l'équipe d'Allemagne
39:57Il n'y a pas Francis Kapreuil, ça on l'a dit
39:59on espérait Céline Agrossian
40:01les supporters allemands devaient l'espérer
40:03malheureusement elle a également déclaré forfait ce matin
40:05c'est donc une équipe
40:07d'inexpérimentés
40:09seulement
40:11très peu de courses
40:13premier relais pour Marlène Fischner
40:15la toute première relayeuse
40:17deuxième relais également
40:19pour Julia Kink ou encore
40:21Johanna Puff
40:23et puis on peut regarder cette équipe suédoise
40:25qui peut-être peut prétendre
40:27à une place sur le podium avec
40:29Ella Halvarsson, Anna Magnusson
40:31et Anna Euberg
40:33en l'absence d'Elvire Euberg
40:35vous le savez qu'il y a déclaré forfait
40:37pour l'ensemble
40:39de la semaine d'Antholls
40:41et puis il y a des outsiders de luxe
40:43La Suisse, on l'avait quand même dedans
40:45Vous voyez la Suisse
40:47avec les Sargasparines, Elisa et Aïta
40:49Lena Aikigros
40:51et Emi Basarga qui est montée plusieurs fois sur le podium
40:53vous vous souvenez la semaine dernière il y a eu un duel
40:55pour la troisième place entre Emi Basarga
40:57et Julia Simon remportée par la France
40:59Marie, on va parler de Julia Simon dans un instant
41:01qui est l'une des forces de ce relais
41:03parce qu'elle a retrouvé un excellent niveau notamment au tir
41:0520 sur 20 hier, c'était le deuxième seulement
41:07de sa carrière, mais pour les Bleus
41:09est-ce que ça change l'appréhension
41:11d'un relais quand on sait
41:13qu'on est les favorites absolues
41:15sur une course ou pas ?
41:17Pour moi si en fait
41:19oui elles sont les favorites, il y a juste à prendre
41:21le cassement général finalement
41:23elles sont 4 dans les 5 premières
41:25si ce ne serait que par ça, oui c'est leur place
41:27de gagner et si elles n'ont pas gagné
41:29jusqu'à maintenant c'est parce qu'il y a eu trop d'erreurs au tir
41:31c'est parce que peut-être que des choses
41:33se sont un peu moins bien passées des fois sur un relais
41:35et du coup forcément après on est dans une position
41:37où on doit être en chasse patate
41:39on doit peut-être surjouer un peu
41:41et du coup ça explique quelques contre-performances
41:43c'est clairement des contre-performances
41:45quand elles n'ont pas gagné les autres courses
41:47après en fait elles ont
41:49entre guillemets de la marge
41:51c'est à dire que si elles se contentent de faire une course
41:53correcte sans être excellente
41:55c'est à dire une course à une pioche sur chaque tir
41:57moi je pense qu'elles gagnent quand même
41:59par contre c'est sûr que les doubles fautes
42:01les tours de pénalité
42:03ça les met en difficulté
42:05et des nations qui sont un peu moins
42:07fortes sur le papier mais qui elles
42:09réalisent la copie parfaite
42:11comme on l'a vu faire les garçons en fait
42:13il y a juste à montrer ce qu'ont fait les garçons
42:15depuis le début de la saison sur les relais
42:17où ils sont quand même largement impeccables
42:19c'est en fait
42:21ce à quoi il faut tendre
42:23pour prétendre à gagner des relais
42:25aujourd'hui. Les garçons qui ont
42:27gagné 4 relais consécutivement, une première
42:29dans l'histoire du biathlon français
42:31on retrouve une grande Julia Simon sur le tir
42:33voici ce qu'elle confie à Tanguy hier
42:35sur la qualité de son tir
42:37J'arrive à faire des bons tirs
42:39quand je ne réfléchis pas et je pense que
42:41aujourd'hui c'est une des meilleures courses
42:43de la saison en termes d'exécution
42:45de manière d'état d'esprit sur le pas de tir
42:47et en tout cas je pense que je vais m'appuyer
42:49là-dessus, ça fait du bien de terminer
42:51les courses individuelles de cette manière
42:53Pourquoi elles peuvent gagner aujourd'hui ?
42:55Tout simplement parce que c'est le meilleur collectif France
42:57qu'on a depuis le début de la saison qui est aligné sur un relais
42:59quand on regarde la composition de cette équipe
43:01on a également une Julia qu'on vient d'avoir en interview
43:03qui est bien plus
43:05en forme qu'à d'autres moments dans la saison
43:07on a eu Sophie, Paula
43:09qui ont participé à ces relais sans leur manquer
43:11de respect, pas du tout parce que c'est des
43:13biathlètes qui sont très performantes et on souhaite à Sophie
43:15d'être très forte sur les championnats d'Europe
43:17c'est juste qu'actuellement, Jeanne et Océane
43:19ont montré qu'elles avaient une régularité sur la Coupe du Monde
43:21Marie l'a dit, elles sont dans les 5
43:23du classement général de cette Coupe du Monde
43:25enfin voilà, c'est vraiment
43:27un collectif très très fort
43:29qu'on n'a pour l'instant jamais aligné
43:31avec une telle puissance depuis le début de l'hiver
43:33donc c'est pour ça que je trouverais très logique
43:35qu'elles gagnent aujourd'hui. On va découvrir le résultat du sondage
43:37juste après une courte pause
43:39parce que la course va démarrer, on a le temps maintenant ?
43:41Allez, on a le temps maintenant, le résultat du sondage
43:43Jeanne-Sophie ? Un score de dictateur
43:4588% d'entre vous pensent que oui
43:47elles vont le faire gagner aujourd'hui
43:49C'est un plébiscite pour l'équipe de France
43:51on espère que le scénario va se confirmer
43:53le relais femmes
43:55c'est le premier événement biathlon de ce jour
43:57avant la poursuite hommes, on le rappelle
43:59dans ces conditions, météo
44:01qui change à Antolles, la neige
44:03ou la pluie, c'est ce qu'on va guetter
44:05tout au long de cette course avec la glisse
44:07qui sera différente des conditions d'hier
44:09le biathlon et puis le cyclocross à 18h
44:11notez bien le rendez-vous, le dernier duel
44:13de l'hiver entre Mathieu Van Der Poel et Wood Van Aert
44:15ce sera en cyclocross, ce sera à suivre
44:17juste après le biathlon, mais pour l'instant
44:19on prend la direction d'Antolles parce que le relais femmes
44:21nous attend avec Anne-Sophie et Alex