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Pressé par Donald Trump de trouver une issue à la guerre en Ukraine, la Russie, par le biais du porte-parole du Kremlin, a assuré ce jeudi rester "prête au dialogue" sur "un pied d'égalité et dans le respect mutuel"

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Transcription
00:00On a vu durant toute la semaine là, énormément de décisions prises via décret, un peu dans tous les sens d'ailleurs, on cherche la logique.
00:07Vous, vous nous dites, ne vous cassez pas la tête ce soir, c'est simple, c'est du donnant-donnant.
00:12Oui, c'est du deal en permanence et d'ailleurs à Davos encore, Trump était présenté, il s'en revendique comme un dealmaker, quelqu'un qui fait des deals.
00:20Il a été élu et très bien élu, donc qu'est-ce qu'il fait ? Il renvoie sa part du deal, il assume sa part du deal qui a été passée
00:27avec quantité de personnes sur quantité de domaines. Ça commence par les grâces, 1500 personnes condamnées par des jurys dans des tribunaux
00:35pour avoir tenté de prendre d'assaut le Capitole, gracier d'un coup de plume, 22 militants anti-avortement, gracier, deux policiers condamnés pour meurtre,
00:47gracier. Le message il est simple, c'est que si vous êtes de mon côté, je vous couvre. Ça va plus loin que ça.
00:52Dans les fameux décrets qui ont été passés cette semaine, il y en a par exemple un qui interdit à la Réserve fédérale d'émettre une crypto-monnaie,
01:00un dollar virtuel. Vous vous dites, pourquoi ? Il était plutôt pour la crypto-monnaie. Mais oui, il y en a déjà une de crypto-monnaie, c'est de bitcoin.
01:07Alors elle est privée. Oui, mais elle appartient à un copain qui a financé la campagne, donc pas de problème. Là encore, ça fait partie du deal, on renvoie l'ascenseur.
01:16Si vous êtes dans cette même logique, il y a d'autres exemples. Il y en a d'autres. L'ouverture des archives sur la mort de JFK. C'est très bien sur le principe, à la limite, pourquoi pas ?
01:25Mais pourquoi est-ce que c'est si important ? Pourquoi faut-on un décret présidentiel ? Parce que ça fait partie du deal qu'il a passé avec le neveu de Kennedy, Robert,
01:33qu'il a soutenu, qui est obsédé par la mort de son nom, qui veut faire la lumière là-dessus. Et dans le deal, c'était, tu me soutiens et puis on ouvrira les archives.
01:42Donc il renvoie l'ascenseur. Il fait partie de son équipe. Il va s'occuper de la santé. C'est un complotiste avéré, un anti-vax. Mais il a cette volonté de savoir ce qui s'est vraiment passé.
01:53Trump va lui permettre. Les forages en Alaska, le fameux drill, baby drill, fort, creuse, ma poupée, c'est le plus beau cadeau que Trump peut faire à l'industrie pétrolière.
02:05On a tout le temps en tête des grandes, grandes majors. Aux États-Unis, il y a quand même plus de 100 compagnies pétrolières qui sont des compagnies intermédiaires, parfois familiales,
02:14qui n'ont pas les moyens d'aller forer à l'étranger et qui donc, si elles ne peuvent pas faire du business sur le sol américain, elles vont finir par mettre la clé sous la porte.
02:22Donc de permettre de recommencer à faire des forages aux États-Unis, là aussi, c'est une façon de remercier tous ces gentils donateurs. Je ne vous parle pas de TikTok, c'est pareil.
02:31C'est un levier de discussion avec la Chine. En fait, tout va être comme ça. On va le voir avec l'Ukraine et avec les discussions avec Poutine.
02:40Ça va être comme ça sur le Panama. Ça va être comme ça en permanence. C'est du donnant, donnant. C'est du deal, vous allez me dire.
02:45Et l'intérêt général dans tout ça ? L'intérêt général, c'est après moi le déluge.
02:50Deal, baby, deal. C'est du donnant, donnant. Merci beaucoup, Olivier Ravanello.

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