Donald Trump sera officiellement investi comme 47e président des États-Unis lundi 20 janvier à Washington D.C. Un vaste dispositif de sécurité est prévu pour l'occasion.
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00:00Une partie de ce que effectivement la France compte de droite dure et nationaliste, Marion Maréchal, Éric Zemmour, Louis Hélio, vous le voyez, Sarah Knafo.
00:07Alors Marion Maréchal...
00:08Il y en a d'autres, mais c'est une partie.
00:10Il y en a d'autres, mais ce sont les plus connus effectivement des Français.
00:13Pour des raisons différentes, certains sont affiliés à des think tanks qui ne sont pas très loin de Donald Trump.
00:18D'autres au titre amical, en tout cas avec le parti républicain, ils ont reçu cette invitation.
00:25Éric Zemmour et Sarah Knafo disent que c'est bien la nouvelle administration, en tout cas future administration, qui les a invités personnellement.
00:31Ils vont être présents à des degrés différents.
00:33Il y en a qui y sont depuis hier.
00:34Il y en a qui arrivent ce soir.
00:36Il y en a qui vont être là simplement pour l'investiture.
00:38D'autres qui vont être là pour le dernier meeting de Donald Trump demain.
00:43Il y en a qui seront là aussi au bal qui va suivre l'investiture.
00:46Bref, différents degrés d'accréditation pourrait-on dire.
00:50Mais en tout cas, c'est un signal aussi qui a quand même été envoyé par l'administration Trump,
00:55parce qu'il y a un certain nombre de chefs d'État qui ne seront pas présents,
00:58de personnalités politiques françaises qui ne seront pas présentes.
01:00Emmanuel Macron ne sera pas présent.
01:02Donc c'est un ciblage particulier d'une certaine politique, en tout cas française, mais pas simplement française, qui a été choisie par l'administration.
01:10Et ça fait réagir, notamment chez nous en France.
01:13Stéphane, par exemple, Clément Beaune, ancien ministre, membre de la Macronie si je puis m'exprimer ainsi,
01:18qui tweet le message suivant cet après-midi.
01:20Amusant et pathétique, cette fascination rampante des souverainistes autoproclamés pour les dirigeants étrangers,
01:25trois points de suspension, qui tapent sur la France et l'Europe.
01:29Mais en fait, ce que j'allais ajouter, c'est que la norme, ce n'est pas d'avoir des chefs d'État étrangers pour une cérémonie d'investiture.
01:35On est en rupture complète avec les codes habituels.
01:37Parce que s'il y a cette délégation française, il y aura le président Millet de l'Argentine.
01:42Bolsonaro devait être là, mais la Cour suprême ne lui a pas délivré son passeport au Brésil.
01:46La première ministre italienne.
01:48La première ministre italienne, Madame Mélanie, qui est déjà allée voir le président Trump à Mar-a-Lago.
01:52Donc, il y aura un spectacle qui est réellement en rupture avec ce que sont les codes habituels.
01:58Et ça, c'est aussi, alors si on reprenait le discours de M. Macron, c'est peut-être une internationale réactionnaire,
02:05mais c'est surtout, pour M. Trump, la concrétisation d'un mouvement politique qui dépasse largement les États-Unis.
02:14M. Trump a la conviction, et je pense qu'il a raison, qu'il a initié quelque chose.
02:19Nigel Farage, le Britannique...
02:22Sauf qu'on va le voir dans quelques instants, ça pourrait fortement se retourner contre les pays dont sont issus les représentants
02:29de certains courants politiques qui assistent à l'investiture de Trump dans 48 heures.
02:34Les risques pour l'Europe, on va y venir dans quelques instants.
02:37Les risques éventuels où le retour de Trump, pourquoi pas, pourrait apporter de bons à certains de ses partenaires,
02:42y compris en Europe. Anne, vous vouliez ajouter quelque chose ?
02:45Oui, c'est que ça peut paraître un peu paradoxal, en effet, tous ces politiques français qui, pardon,
02:50d'une certaine façon vont pas prêter allégeance, mais en tout cas montrer leur sympathie à Donald Trump,
02:55alors précisément que Donald Trump est très refermé sur son propre pays et pas spécialement à tendre à la main aux autres.
03:02En réalité, il y a une espèce de concordance de pensée dans ses responsables politiques,
03:05c'est les politiques qui sont d'accord avec Donald Trump sur le chacun pour soi.
03:09Voilà, donc ça peut paraître paradoxal de les voir réunis ensemble,
03:12mais ils sont tous d'accord sur le fait que désormais, dans leur pays respectif,
03:16c'est chacun pour soi qui doit compter et mon pays d'abord.
03:19Voilà, c'est la convergence de pensée de ce point de vue-là politique.