Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 17/01/2025.
Category
🥇
SportTranscription
00:00Allez bonjour à toutes et à tous, on est ravis de vous retrouver pour une équipe de choc raccourcie
00:10mais pleine également de belles émotions et de bonnes informations. On verra ça tout à l'heure
00:14déjà avec le parti droit du plateau. Salut Pierre, salut Greg, ça va ? Ça va très bien Claire et toi ?
00:19Ouais, vous êtes prêts ? Bien sûr, vendredi on est toujours prêts. Prêts à gagner ? Bien sûr,
00:23un peu d'avance, on s'ennuie un peu mais ça va. Vous allez laisser gagner ça ? Non absolument pas.
00:28Vous êtes préparés en tout cas. Salut Vrach et salut Eric, ça va ? Ça va Claire. Ouais, super.
00:34Très bien, vous aussi ? Je n'ai rien à dire parce que des fois je suis de l'autre côté donc des fois je gagne
00:37puis des fois je gagne ici aussi donc je ne sais pas trop quoi penser. Avec moi tu gagneras toujours.
00:43C'est vrai ? Je me posais la question avant. T'inquiète, je révisais. J'ai hâte en tout cas de sortir les
00:51pochettes dans quelques instants, on se comprendra bien sûr le temps de jouer malgré l'actus serré.
00:54On va débriefer le Dakar, bien sûr c'était le dernier jour aujourd'hui mais avant on va revenir
00:58sur ce qui s'est passé il y a quelques instants à peine sur la chaîne avec Marie Doreen Berg qui
01:03restait avec nous. Alors déjà Marie, nous on est ravies de que tu sois avec nous.
01:06Je suis ravie parce qu'apparemment ils veulent qu'on me garde.
01:09J'ai vu que les Saouds ne joueraient pas le niveau face à nous.
01:11Ah oui, c'est vrai, on pourra la faire jouer Marie.
01:14Oui, il faut tenter. Marie, bientôt.
01:16Attention, le rendez-vous est pris.
01:18Vous allez être déçus.
01:19Ah non, non, ne commence pas Négat.
01:22Si, elle ne connait que le biathlon.
01:24Allez, crois-moi, des fois ça peut aider.
01:28Allez Greg, on y va.
01:29Un grand moment plutôt dans l'après-midi sur la chaîne L'Equipe, un grand moment de biathlon
01:32pour le biathlon français, les Bleus ont remporté le relais de Ruppelding devant la Suède et l'Allemagne.
01:38Les Norvégiens, eux, échouent au pied du podium, un troisième succès d'affilée.
01:41C'est tout simplement du jamais vu pour l'équipe de France masculine.
01:44Emilia Claude a terminé le premier passage en tête avec la Norvège.
01:47Fabien Claude a creusé un peu plus l'écart.
01:49Quentin Fillon-Maillet lui a ajouté quelques secondes.
01:51Fabien Claude, pour sa première, lui a assuré.
01:53Emilia Jacqueline a terminé le boulot au classement général.
01:55La France est en tête avec 270 points, 65 points d'avance sur la Norvège et la Suède.
02:01A l'arrivée, Fabien Claude était ravi de la performance du quatuor français.
02:04C'était au micro de Jérémy Hensman.
02:06Oui, c'est vrai que ça fait quand même du bien de monter tous ensemble sur le podium.
02:10Et voilà, super fier de l'équipe, du staff, des techniciens qui ont fait un super boulot.
02:15Et non, ben voilà, on enchaîne.
02:16Donc maintenant, bien garder en tête ce qu'on a fait.
02:19Et voilà, on ne veut pas se prendre pour des autres.
02:21Chaque course est différente et juste aujourd'hui, on apprécie.
02:25Trois victoires en trois relais en Coupe du Monde.
02:28Donc, c'est une première vraiment dans l'histoire pour cette équipe de France.
02:31En plus, qu'est-ce qu'elle a en plus, cette équipe de France, techniquement ou sportivement, cette année ?
02:36Cette année, surtout, je trouve qu'elle ne s'autorise pas à l'erreur derrière la carabine.
02:40C'est-à-dire que moi, j'aime bien la manière, surtout vraiment aujourd'hui sur cette course,
02:44la manière dont ils ont construit leurs courses.
02:46Et chacun est resté à son affaire et a fait les choses de façon très calme, très posée.
02:51Chose qu'ils ne faisaient pas l'an dernier.
02:52L'an dernier, il y avait des hésitations, il y avait beaucoup d'erreurs.
02:54On les sentait très ouverts et perméables à ce qui les entourait.
02:58Cette fois-ci, ils sont beaucoup plus concentrés sur ce qu'ils doivent mettre en place, justement,
03:03pour mettre les balles au centre et ça marche.
03:04Et moi, j'aime bien cette manière de faire parce qu'en fait, c'est une manière qui est stable.
03:08C'est quelque chose qui...
03:09Enfin, c'est quelque chose qui fonctionne et qui fonctionnera toujours.
03:12Comment on travaille ça ?
03:14Après, il y a beaucoup d'années d'expérience aussi, mais ça se travaille.
03:18Il y a un petit changement par rapport à l'année dernière, c'est pour ça que vous vous le remettez ?
03:20L'an dernier, ils ont énormément travaillé la vitesse de tir, parfois peut-être au détriment de la qualité.
03:24Et cette année, tout simplement, ils sont revenus sur des choses plus standards,
03:28à rester concentrés sur des choses qui fonctionnent, des choses très simples en fait.
03:33Une manière de faire qu'ils connaissent parce que ça, ils le travaillent depuis tout petit,
03:37mais qu'ils avaient peut-être mis un peu de côté, justement, pour travailler la vitesse de tir.
03:42On va laisser le plateau, bien sûr, te poser des questions.
03:44Je sais que tu adores ça en plus, mais Jérémy Hensman...
03:47Oui, on va voir Jérémy Hensman ?
03:49Bien sûr, j'ai plein de questions.
03:50Parce que Jérémy, qui est notre envoyé spécial,
03:54salut Jérémy, va peut-être nous expliquer un petit peu ce qui se passe aussi humainement,
03:59finalement, dans cette équipe et dans ce relais.
04:02Je ne te vois pas, Jérémy, mais j'imagine que tu es là.
04:04Oui ?
04:07Salut Claire, oui, je suis bien là.
04:09On est bien là avec Victor Coudreau.
04:11Oui, la dimension humaine et la vie de groupe, c'est aussi une dimension importante de leur succès.
04:16Vous savez, on leur a laissé une caméra en début de semaine
04:19pour qu'ils filment un peu leur intimité, leur moment de groupe.
04:24Et en fait, on constate que chaque biathlète de l'équipe de France Masculine
04:28participe à cette vie de groupe.
04:30Ils ont acheté, par exemple, un jeu de fléchettes.
04:32Ils jouent énormément tous ensemble.
04:34Donc ça peut faire sourire, mais en fait, c'est aussi une des clés de leur succès
04:39et de leur réussite collective.
04:40C'est aussi le fruit d'un travail qui a été entamé il y a un an et demi, un peu plus,
04:45par Simon Fourcade et Jean-Pierre Hamatte, les entraîneurs de l'équipe de France,
04:49et qui porte ses fruits cette saison.
04:51En course individuelle, c'est 11 podiums, les bleus de l'équipe de France,
04:55avec 5 garçons différents qui sont montés sur la boîte cette saison.
05:00Et ça se retrouve finalement en relais avec 3 victoires.
05:03Et ils sont en train de marquer l'histoire du biathlon français, ces bleus.
05:07Oui, je précise d'ailleurs que ça a encore marché.
05:09On a changé perrot par Émilien Claude aujourd'hui.
05:11Ça a quand même bien fonctionné également.
05:13Pierre, tu avais une multitude de questions.
05:15Non, mais parce que Marie nous explique qu'en fait, ils sont venus à des...
05:19Je me demande pourquoi ils ne l'ont pas fait avant, en fait.
05:21Parce que tu crois qu'ils ont poussé un peu trop loin, justement, leur recherche,
05:25la façon de tirer vite.
05:26Ils sont un peu dispersés sur différents trucs.
05:30Et là, j'ai l'impression qu'ils prennent du plaisir simplement, en fait.
05:34Alors après, il y a différentes choses.
05:36Déjà, nous, on marche beaucoup par saison olympique.
05:39C'est-à-dire qu'on est un sport quand même olympique
05:41et on prépare une saison olympique durant 4 ans.
05:43Donc, bien sûr, chaque année, il y a des championnats du monde,
05:45il y a des objectifs personnels à aller chercher.
05:47Il y a une Coupe du monde qui se passe avec un gagnant, etc.
05:49Mais quand même, il y a une préparation qui se fait sur 4 ans.
05:52Et sur 4 ans, on peut se permettre des années, justement,
05:55pour pouvoir progresser l'année suivante,
05:57de travailler quelque chose qui nous manque.
05:58Ils ont peut-être mis en lumière...
06:01On tire, on pêche un petit peu par rapport au tir parce qu'on est un peu trop lent.
06:06On aurait peut-être 2 secondes à gagner par tir.
06:08Et du coup, on va travailler ça, on va travailler ça, on va travailler ça.
06:10Et des fois, peut-être quand on bascule un peu trop.
06:13Voilà. Après, ils sont les premiers pénalisés, des fois,
06:18justement, à faire des choses au détriment de la qualité.
06:22Et à un moment donné, faire la saison dernière,
06:24la saison dernière, il n'y avait pas la même ambiance aussi
06:26parce que dans la difficulté, c'est toujours...
06:30Et puis répondre aux questions des journalistes.
06:31Pourquoi la course n'est pas bien passée ?
06:33Pendant 40 cours, c'est compliqué aussi.
06:36Donc, il y a une belle dynamique cette année.
06:38Il y a une saine émulation au sein de l'équipe de France.
06:40On voit que les résultats ne sont pas aussi portés juste par une personne,
06:44mais par vraiment un collectif.
06:46Et c'est ça qui est fort.
06:47Les filles aussi, d'ailleurs.
06:47Chez les filles aussi.
06:48Je pense que les garçons se sont servis aussi de l'expérience chez les filles.
06:51Et ça, c'est chouette aussi.
06:53Girl power.
06:55Donc non, je pense que c'est vraiment un ensemble de choses.
06:58Et on ne peut pas dire que ça ne leur a pas servi.
07:01Finalement, l'ensemble d'une carrière, tu te fais des expériences
07:05et puis tu essayes de tirer profit de chaque expérience
07:08pour le mettre à ton actif.
07:10Éric ?
07:10Et sur la construction du relais, il se fait très tôt ?
07:17Je veux dire, en préparation, très avant ?
07:19Ou c'est vraiment sur la forme du moment ou sur la forme de la compétition ?
07:24Alors, la composition du relais se fait avec l'ensemble du staff.
07:29Donc, à la fois avec les athlètes, mais aussi des entraîneurs.
07:31Tu ne passes pas ça sur une saison.
07:32Tu passes vraiment sur un moment précis où tu te dis de forme ?
07:36Ça dépend.
07:36Des fois, en fait, ça peut permettre d'avoir une belle densité au sein d'une équipe.
07:41Ça peut permettre de mettre certains athlètes au repos,
07:43comme ça a été le cas d'Éric Pierrot aujourd'hui.
07:46Une saison, c'est long.
07:49C'est vraiment une quarantaine de courses.
07:50Des fois, c'est long à digérer.
07:52Et c'est une richesse de pouvoir se permettre de faire des impasses
07:55pour préparer la suite.
07:56Et là, finalement, on a remplacé un bonhomme par un autre.
07:59Et un bon bonhomme par un autre bon bonhomme.
08:00Donc, ça, c'est chouette aussi.
08:02D'accord.
08:03J'ai une question.
08:04Oui.
08:04Parce que j'entendais parler de team building, de fleu de fléchettes, tout ça.
08:08Est-ce que c'est quelque chose qui est complètement nouveau là ?
08:10Ou est-ce que ça se faisait déjà avant quand même ?
08:11Parce que moi, pour moi, ça, c'est quand même la base.
08:15Justement, quand on est dans un groupe,
08:16quand on évolue avec des coéquipiers et qu'on évolue tous ensemble très souvent.
08:20Est-ce que c'est quelque chose qui se faisait...
08:21Je vais répéter la question parce que visiblement, ton micro a un petit souci.
08:24D'accord.
08:25Je me demandais si le team building était une habitude
08:27ou pas.
08:28Je crois qu'on t'a boycotté toutes les émotions.
08:29Je suis...
08:30Ce n'est pas grave.
08:31Ce n'est pas grave.
08:32Je peux crier sinon.
08:33On va régler ça pendant que Marie répond.
08:34Pas de problème.
08:35Alors, moi, j'ai connu plusieurs époques où il n'y a pas forcément besoin d'être
08:40une bande de potes pour gagner un relais.
08:41Voilà.
08:42Ça, c'est des fois l'idée classique qu'on peut se faire.
08:45On se dit, voilà, ils s'entendent tous bien, donc ils gagnent.
08:47Et s'ils ne s'entendaient pas, ils gagnaient rien.
08:49Ça reste un sport individuel.
08:50Ça reste l'addition de quatre courses individuelles.
08:52J'ai un peu connu tous les cas de figure, c'est-à-dire des personnes qui s'entendent
08:56plus ou moins bien, mais qui, ensemble, arrivent à faire une belle performance.
08:59Après, c'est toujours plus sympa quand il y a une scène ambiance.
09:02Ça apporte toujours une plus-value.
09:04Ça apporte toujours une plus-value parce qu'on se fait confiance, parce qu'en fait...
09:08Enfin, voilà.
09:09Et là, je trouve vraiment dans cette équipe, il y a vraiment une scène émulation, c'est-à-dire
09:11qu'on ne sent pas quatre individualités alignées au départ et puis peu importe ce que fait
09:17l'autre, moi, j'essaie de faire ma course.
09:19On sent vraiment qu'ils ont tous à cœur de bien faire pour eux, mais aussi pour l'ensemble
09:22de l'équipe.
09:23Et ça, ça transpire.
09:25Et toi, tu sens qu'un groupe s'est créé pour les années à venir ?
09:28Oui, moi, je sens qu'un groupe s'est créé et puis, surtout, là, on a des garçons qui
09:33sont tous dans la même catégorie d'âge, grosso modo.
09:36Il y a très peu d'écart d'âge entre...
09:38Non, je dis ça, mais ce n'est pas vrai, Eric, il est très jeune, mais ça fait déjà longtemps
09:42qu'il est là.
09:43Donc, du coup, j'ai l'impression qu'il est plus vieux que ce qu'il en a l'air.
09:47Oui, il est complètement intégré.
09:48Mais en fait, ils sont quand même dans le même état d'esprit.
09:51Ils sont joueurs.
09:52C'est agréable, en fait, en ce moment, de les voir parce que, encore une fois, ce n'est
09:59pas quatre individualités, c'est qu'on sent qu'il y a un collectif qui s'est créé.
10:03Marie, demain, il y a toute une dernière question, mais très vite.
10:05Non, juste pour rebondir sur ce qu'elle disait, mais c'est plus facile de faire un changement
10:08justement de dernière minute quand tu as préparé tout ça et qu'il y a plus d'ambiance dans
10:12un groupe.
10:13Oui, comme mentalement, en tout cas.
10:14Oui, puis surtout quand on sait qu'il y a d'autres athlètes qui sont aussi solides,
10:18qui sont capables de prendre la place d'un autre sans que ça ait une incidence sur le
10:22résultat.
10:23Ça passe vite, Marie.
10:24Non, tu n'as pas l'impression que le temps est passé super vite avec nous, finalement.
10:27C'est déjà fini.
10:28Il est très bien le temps avec vous.
10:30Non, j'ai une toute dernière question quand même.
10:33Demain, il y a le relais féminin, justement, à 12h50.
10:35Qu'est-ce que tu attends, toi, à ton avis, des Bleus ?
10:37Qu'elles fassent la même chose.
10:39Point.
10:40Point.
10:41C'est possible.
10:42Non, elles sont très fortes aussi.
10:44Les Bleus sont clairement favorites.
10:47Même si elles n'ont pas encore gagné autant que les garçons sur les relais, elles sont
10:53clairement favorites.
10:54Après, elles savent faire.
10:55J'imagine qu'elles vont nous montrer des belles choses.
10:57Après, c'est un relais inédit, c'est-à-dire que c'est pareil, on va avoir des nouvelles
11:04filles qui ne sont pas d'habitude au départ du relais, qui disputeront le relais demain.
11:07C'est un super teasing, donc 12h50 demain avec Marie de Ruinberg qui sera bien gardée
11:12par l'équipe Biathlon.
11:13Je m'en assure.
11:14Marie Faumé.
11:15Bienvenue dans l'équipe de choc.
11:16Tu reviens quand tu veux.
11:17C'est toujours un plaisir de discuter avec toi.
11:20Nous, on va parler Dakar juste après la pub avec Adrien Vambeveren qui a terminé deuxième
11:25de l'étape et troisième du classement en général.
11:27C'est de la moto, bien sûr.
11:28On aura plein de questions.
11:29Surtout, on fera un bilan puisque c'était la dernière étape aujourd'hui.
11:31De retour dans l'équipe de choc, on parlera d'Alande dans quelques instants.
11:46Alande a signé un nouveau contrat avec Manchester City jusqu'en 2034, ça fait neuf ans et
11:52demi de contrat.
11:53C'est long.
11:54Oui, c'est long.
11:55On en parlera dans quelques instants parce qu'en effet, il y a des choses à dire.
11:58J'ai l'impression que ton souffle disait beaucoup à ce moment-là.
12:01Forcément, parce qu'on n'a pas trop l'habitude de voir ce genre de choses.
12:04Exactement.
12:05On verra les arguments et on en parlera.
12:06Ça a existé avant.
12:07Ça a existé en 2034.
12:08C'est fou.
12:09Tu veux rester avec nous dans la deuxième partie de l'émission ?
12:12Allez, on va faire venir toute la chaîne d'équipe.
12:15J'ai l'impression que tout le monde a envie de réagir.
12:18Allez, on va regarder ce qui s'est passé du côté du Dakar, donc dernier jour aujourd'hui.
12:22Adrien Vambeveren qui a réussi à monter sur le podium.
12:27Exactement.
12:28La 47e édition de ce Dakar a bien rendu son verdict.
12:30AVB, notre Français termine à la troisième place.
12:33Deuxième de cette dernière étape.
12:34Troisième du général.
12:35Mais c'est bien l'Australien Daniel Sanders pour KTM qui s'est imposé.
12:39Il remporte son premier Dakar.
12:40Cinq victoires d'étape pour lui sur cette édition.
12:42Pour notre Français, comme l'année dernière, c'est une troisième place.
12:45Il n'aura pas démérité avec une victoire d'étape et un total de six podiums sur les 14 jours de course.
12:49Un Dakar qui aura mis son physique à rude épreuve avec notamment quelques chutes dont une hier.
12:54À son arrivée, Adrien Vambeveren est revenu avec beaucoup de satisfaction et surtout de l'émotion.
13:00Sur son Dakar, c'était au micro de Mylène Dorange.
13:04Je n'ai aucun regret.
13:05Franchement, j'ai tout donné à chaque instant.
13:08C'est un engagement permanent.
13:11Toute l'année, ils me supportent.
13:15Je ne suis pas une personne forcément toujours très facile.
13:19Tout tourne autour de ça, d'essayer d'aller gagner le Dakar.
13:24On ne l'a pas encore fait cette fois, mais je sais qu'ils y ont cru, comme moi.
13:28On reviendra.
13:30J'ai du sable dans les yeux, je crois.
13:33J'ai été plus fort que jamais sur ce Dakar.
13:36On l'a travaillé, on l'a beaucoup travaillé.
13:39Ça s'est tourné comme ça s'est tourné, mais une fois de plus, je ne suis pas frustré.
13:43Je suis content, je suis vraiment content.
13:45Je suis ému là, parce que ça se termine.
13:48Marc, c'est une troisième place pour la deuxième année consécutive.
13:53C'était son premier podium l'année dernière.
13:55Il a déjà terminé deux fois, quatrième et cinquième également.
13:59Comment tu l'expliques, cette émotion énorme d'Adrien Van Beveren à l'arrivée ?
14:04On a eu la même l'année dernière.
14:06C'est un garçon hyper émotif, Adrien Van Beveren.
14:10Triple vainqueur de l'Enduro du tout, deuxième podium consécutif au Dakar.
14:14Mais là, tout ce qui ressort, c'est d'abord qu'il est à l'arrivée.
14:18L'engagement de ces gars-là, sur une année complète,
14:22ce soir, il va se dire, là je dors, je me repose,
14:24même peut-être pendant deux jours.
14:26Mais dans trois jours, il pense au Dakar de l'année prochaine.
14:28Ils sont tous focalisés.
14:30C'est ce que nous dit Ludivine Puy, que vous avez reçu plusieurs fois dans l'émission.
14:33On mange Dakar, on dort Dakar, on respire Dakar, on boit Dakar tout le temps.
14:38Et c'est l'investissement d'une année entière, là qu'il vient de terminer, Adrien Van Beveren.
14:44Et c'est ce qu'il disait dans cette interview, sa famille le subit.
14:47Ses amis le subissent.
14:50Sa copine le subit.
14:52Tout ça, cet engagement.
14:54Sa copine est d'ailleurs skieuse de haut niveau.
14:56Elle était engagée en championnat d'Europe de ski ce week-end.
14:59Et il regardait ses résultats avec Franz Piron tout à l'heure.
15:01C'était le million dans les sables.
15:03Donc, c'est deux sportifs qui s'entraînent.
15:05Et voilà, toute cette émotion ressort, parce qu'il sait aussi par où il est passé.
15:09AVB, il avait commencé par Yamaha.
15:11Il est devenu ce qu'on appelle « legend » cette année.
15:13C'est-à-dire un pilote qui partissait pour Dakar pour la dixième fois.
15:16Il l'a fait, il l'a remporté déjà deux fois, 2018-2022.
15:20Il tombe à quelques encablures de l'arrivée.
15:22Je crois que c'est 2022 où il tombe.
15:24La veille ou l'avant-veille, quelque chose comme ça.
15:262018 aussi.
15:28Donc, il est passé par toutes les émotions sur le Dakar.
15:30Là, première étape cette année.
15:33Première étape.
15:35Chute.
15:36Parce qu'il y a un pilote devant lui, il est dans la poussière.
15:38Rappelez-vous, les premiers jours, c'était caillouteux.
15:40C'était des pistes très différentes des dunes dans lesquelles on a fini.
15:43Il suit un pilote dans la poussière.
15:45Il ne voit pas le virage, il est aveuglé par la poussière.
15:47Il passe par-dessus l'arbre qui est là, dans le virage.
15:50Il perd 15 minutes, son roadbook est cassé.
15:52Il lâche le roadbook.
15:54Vous savez, les pilotes motos,
15:56pour faire défiler les cases du roadbook sur leur tablette,
16:00ils ont une petite gâchette au pouce sur la gauche du guidon.
16:04On monte la case des fils pour avancer.
16:07Si on s'est loupé, on la baisse et on revient en arrière.
16:09Ça, c'était cassé dans la chute.
16:11Donc, il tombe au kilomètre 15 de 400, je ne sais plus combien.
16:15Donc, tout le reste, il le fait à la main.
16:18Il lâche le guidon pendant 350 bornes.
16:21Il perd 15 minutes ce jour-là.
16:23Aujourd'hui, il termine le Dakar à 14 minutes 46.
16:26C'est ça qui lui coûte la victoire ?
16:28Non, on ne va pas dire que c'est ce point précis qui lui coûte la victoire.
16:32Parce que les autres aussi ont très bien joué.
16:34Parce que Daniel Sanders a survolé le Dakar au guidon de sa KTM.
16:37C'est la 20ème victoire.
16:39C'est historique dans le Dakar pour cette marque autrichienne
16:41dont le groupe est en plein marasme financier.
16:43Ça va leur faire extrêmement du bien.
16:46Mais il a une victoire de spéciale.
16:48Vendredi VRN, c'est la SS5.
16:50Il fait 4 fois deuxième.
16:52Il est extrêmement régulier.
16:54Mais vous avez eu, on en a suffisamment parlé,
16:56il y a ces histoires de stratégie.
16:58Parce que certains jours, il fallait ouvrir la piste.
17:01Certains jours, on ne devait pas ouvrir la piste.
17:03Parce qu'on fait la trace pour les autres.
17:05Les autres suivent votre trace et vont plus vite que vous.
17:07Donc, il y a eu cette partie de manivelle stratégique qui a joué.
17:11AVB, il a très bien ouvert.
17:13Il est très fort dans les sables.
17:16À l'arrivée, il perd du temps sur ce cumul.
17:18Et la course raccourcie aussi.
17:20Oui, il y a aussi cet événement.
17:22Mais ça, c'est hier.
17:24On partait pour 300 km sur les motos.
17:27Et puis, c'est cet épisode du brouillard.
17:29Vraiment, c'est la purée de pour.
17:31On n'y voit rien.
17:33Hier matin, les hélicoptères ne peuvent pas décoller.
17:35Sur le Dakar, quel que soit l'hélico,
17:37que ce soit un hélico de télé, un hélico d'organisation,
17:39il est équipé de matériel de secours.
17:41Si un pilote chute alors que l'hélico de télévision,
17:43qui filme les motos, est là,
17:45l'hélico va se poser.
17:47On oublie de filmer et on va porter assistance.
17:49Donc, évidemment, brouillard, pas d'hélico, pas de course.
17:51Donc, on retarde.
17:53Et du coup, la spéciale raccourcit de moitié.
17:55150 km au lieu de 300.
17:57C'est sûr que ce n'est pas pareil du tout.
17:59Le premier et le deuxième,
18:01eux, ils voulaient faire le moins de kilomètres possible.
18:03Parce que ça donne moins de chances
18:05à Von Beveren de remonter.
18:07Et lui, il avait envie d'y aller.
18:09Il voulait en faire le plus possible pour revenir.
18:11Est-ce que vous avez encore une question sur Adrien ?
18:14Est-ce qu'on peut considérer
18:16que c'est un exploit
18:18par rapport à ce qui s'est passé
18:20avec son roadbook
18:22et le fait d'avoir
18:24une avant-dernière course raccourcie ?
18:26Parce que 350 km
18:28à faire le roadbook
18:30à la main, en moto,
18:32et ne perdre que 15 minutes,
18:34tu te dis que c'est un exploit qu'il n'arrive que 15 minutes
18:36en étant troisième.
18:38Bien sûr, ce jour-là, c'est un vrai exploit.
18:40Et l'émotion qu'on vient d'entendre,
18:43il est plein d'émotions.
18:45Parce qu'il sait qu'il est passé
18:47à ça de la catastrophe.
18:49Mais vraiment, même à ça.
18:51Il le sait.
18:53Les 14 minutes,
18:55sur le fait que ça réduise la distance,
18:57c'était possible de revenir ou pas du tout ?
18:59Hier, c'était possible.
19:01Hier, c'était vraiment du sable très mou.
19:03Du sable chaud dans lequel les motos s'enfonçaient.
19:05Et là, encore une fois, tu fais la trace.
19:07Tu pars devant.
19:09Tu es plus ou moins à l'aise dans ces conditions.
19:11Comme tu dois motrisser plus,
19:13parce que ta moto s'enfonce,
19:15plus tu ouvres en grand l'accélérateur,
19:17plus tu consommes.
19:19Certains ont eu des soucis.
19:21Tout ça aurait été présent dans la tête des pilotes.
19:23Et Ocha Charena, qui était deuxième du classement
19:25et qui voulait ne pas rouler,
19:27qui a appelé à cette fronde.
19:29Il s'était blessé à l'épaule en début de rallye.
19:31Il n'était pas du tout confortable.
19:33Il savait que dans ces conditions-là,
19:35AVB pouvait le ramarrer.
19:37Hier, ça chauffait sous les casques.
19:40C'était la dernière étape.
19:42On fait un bilan complet du côté des autos.
19:44Exactement.
19:46Beaucoup de rebondissements là aussi.
19:48C'est le saoudien Yazid al-Raji de Toyota
19:50qui s'est imposé pour la première fois.
19:52Il a été porté en triomphe à son arrivée.
19:54C'est le premier saoudien à remporter le Dakar.
19:56Il devance le sud-africain Eklatégan
19:58qui a souvent été en tête dans ce Dakar.
20:00Pour Toyota, un peu moins de 4 minutes.
20:02C'est infime comme écart.
20:04Le podium est complété par Mathias Ekstrom
20:06de chez Ford.
20:09Mathias Ekstrom, le quintuple vainqueur du Dakar,
20:11échoue au pied du podium
20:13pour sa première participation avec Dacia.
20:15Mathieu Serradori et Loïc Minaudier.
20:17Le duo français termine meilleur donc français
20:19avec une 6ème place au général.
20:21On le rappelle avec l'imbordon de Sébastien Loeb.
20:23Un petit mot rapide sur tout ça, Marc ?
20:25Yazid al-Raji qui s'impose chez lui.
20:27Premier saoudien à remporter le Dakar.
20:29Il puise à la maison.
20:31Vous imaginez la fête ce soir.
20:33C'est logique.
20:35Al-Raji va très vite.
20:37Jusque-là, il faut bien se figurer
20:39que c'est une autre culture.
20:41C'est une famille richissime.
20:43La grande bourgeoisie saoudienne.
20:45Jusque-là, il fait mumuse en voiture.
20:47Soyons très clairs.
20:49Je fonce, je m'éclate, je me régale.
20:51L'année dernière, dans l'Amti Carter,
20:53on part en tonneau et on perd une place
20:55qui était très bien positionnée
20:57en vue du général.
20:59Cette année, il s'est dit
21:01et après avoir beaucoup discuté
21:03avec ses patrons et d'autres personnes,
21:06je prends la chose sérieusement.
21:08Je vise la victoire.
21:10Je vais aller vite quand il le faudra.
21:12Je vais assurer quand il le faudra.
21:14Et il l'a fait.
21:16Il a bénéficié des abandons
21:18de Sainz, de Loeb, surtout sur tonneau.
21:20Mais il a maintenu Nasser Al-Attiyah
21:22derrière lui, autre roi des sables
21:24qu'un tuple vainqueur.
21:26Et son mano-a-mano avec Ant Lattegan,
21:28le sud-africain aussi de Toyota,
21:30c'était un côtoie, un coup moi.
21:32C'est lui qui a fini par le remporter
21:35depuis hier.
21:37Mais qu'est-ce qu'il a changé concrètement ?
21:39L'état d'esprit.
21:41Il s'est mis à y croire.
21:43Il s'est dit, il faut que je sois sérieux
21:45pour y aller.
21:47Il faut que je construise ma victoire.
21:49Que je la bâtisse sur les deux semaines de course.
21:51Jusque-là, c'était on l'ouvre en grand
21:53et on voit ce qu'il se passe.
21:55Greg, vous continuez le bilan avec d'autres infos ?
21:57En catégorie mal moto, c'est pilotes,
21:59c'est motards qui sont seuls, sans assistance,
22:01qui font le même parcours
22:03que tous les motards du Dakar.
22:05Mais eux n'ont pas de mécanicien pour les accompagner.
22:07Benjamin Melo était leader de sa catégorie
22:09ce matin au départ.
22:11Il a tout perdu, malheureusement.
22:13Il a manqué un point de passage pour quelques mètres.
22:15Il voit son rêve de victoire lui échapper
22:17pour trois petites minutes.
22:19A son arrivée, il ne pouvait pas cacher
22:21son immense déception.
22:23J'ai tellement donné,
22:25j'ai tellement travaillé.
22:27C'était vraiment dur à préparer ce rallye.
22:29Le rallye en lui-même était vraiment difficile.
22:31J'ai vraiment tout donné ce que j'avais.
22:33J'ai essayé de faire de mon mieux.
22:35J'avais tellement les dents longues.
22:37J'avais tellement envie
22:39d'aller la chercher, cette victoire.
22:41Je suis désolé.
22:43Je ne sais pas si je serai prêt
22:45à reprendre les risques qu'on prend.
22:47Honnêtement, ça va tellement vite.
22:49On verra.
22:51Marc, on sent le désespoir
22:53dans ses yeux, dans sa voix.
22:55C'est des pilotes qui prennent
22:57énormément de risques.
22:59On peut le comprendre.
23:01Il partait ce matin avec une minute d'avance
23:03sur le Roumain Jeunesse
23:05dans cette catégorie Malmoto.
23:07Sans assistance, c'est eux qui font la mécanique.
23:09C'est eux qui changent les pneus.
23:11Il s'est déjà illustré dans cette catégorie.
23:13Il a fait trois podiums en Malmoto.
23:15Ce matin, il avait la possibilité de la gagner.
23:17Il suit un autre Français.
23:19Il le suit.
23:21Le premier valide le waypoint.
23:23Et lui, il se rend compte un peu plus tard
23:25que le waypoint, c'est un point de passage obligé.
23:27Il a respecté sur le parcours.
23:29Il a validé.
23:31Ça se valide électroniquement, automatiquement.
23:33Comme ça, le classement est établi.
23:35Un peu plus loin, il réalise que ça n'a pas été validé
23:37alors qu'il est passé au même endroit que l'autre.
23:39Qu'est-ce qu'il fait ?
23:41L'étape est trop courte, 61 km.
23:43Il revient pour essayer de le valider.
23:45Il fait marche arrière et il repart.
23:47Pourquoi ça n'a pas été validé ?
23:49Est-ce que c'est un problème technique ?
23:51Il y a recours possible ?
23:53Oui, mais très honnêtement,
23:55peut-être que c'est à l'étude.
23:57Peut-être que Mélo et son équipe
23:59sont allés voir la direction de course.
24:01Ce n'est pas des images.
24:03À ce moment-là, tu décharges
24:05la télémesure de la moto
24:07pour valider que les points ont été faits.
24:09Tout ça, tu le donnes à la seconde près.
24:11Si c'est le cas,
24:13peut-être que les commissaires te recréditent.
24:15Mais pour l'instant,
24:17Mélo est deuxième de la Malmoto.
24:19Lui aussi, il est très ému.
24:21Il a commencé comme mécanicien
24:23de canifano sur le Dakar.
24:25Il était canifano au début.
24:27Marc, on ne peut pas te laisser
24:29sans te poser la question.
24:31Attention, pas de langue de bois.
24:33Ça ne m'étonne pas.
24:35Est-ce que c'était une grande édition
24:37du Dakar ou une petite édition ?
24:39Je ne sais pas s'il y a
24:41des petites éditions du Dakar.
24:43Très honnêtement...
24:45Le Dakar reste majestueux.
24:47Ce n'est pas l'histoire.
24:49Ça fait partie des éditions que tu vas retenir
24:51ou plutôt dans les éditions qu'on va oublier ?
24:53On ne l'oubliera pas.
24:55Pour diverses raisons.
24:57La première, c'est le parcours.
24:59David Castera, l'organisateur,
25:01avait promis un parcours qui allait faire sortir
25:03les concurrents de leur zone de confort.
25:05Ça, c'est réussi.
25:07Il a mis la fameuse étape 48h chrono
25:09en début de première semaine.
25:11Dès le deuxième jour, ils ont dormi
25:13dans le bivouac sans assistance.
25:15Le lendemain, c'est l'étape marathon qui démarre.
25:17On fait sa mécanique soi-même.
25:19Ensuite, on redescend
25:21et on termine avec 3 jours
25:23dans un petit quarter, ce fameux désert.
25:25Donc, de ce côté-là,
25:27question parcours,
25:295100 km chronométrés,
25:318000 bornes au total,
25:33les concurrents s'en souviendront.
25:35VB a été épuisé à l'arrivée.
25:37C'est ce qu'il dit.
25:39Il était épuisé et il dit
25:41c'est mon Dakar le plus dur.
25:43Après, on le retiendra aussi, ce Dakar,
25:45puisqu'on parle des motards,
25:47de ce qu'ils ont fait hier.
25:49Les trois quarts d'entre eux
25:51ont refusé de prendre le départ.
25:53Mais ce n'est pas la seule chose
25:55qu'il faut retenir.
25:57Il faut retenir qu'on a une nouvelle génération
25:59qui arrive en moto,
26:01comme en voiture,
26:03le petit Edgar Canet qui gagne le rallye 2,
26:05la deuxième division des motos.
26:07Retenez son nom, 19 ans, espagnol,
26:09il vient du motocross,
26:11premier Dakar, il gagne.
26:13En rallye GP, surveiller son nom,
26:15si les petits cochons ne le mangent pas,
26:17Edgar Canet, il gagne.
26:19On était ravis de faire un énorme bilan
26:21et de terminer sur cette phrase
26:23sensationnelle.
26:25Merci Marc d'avoir été avec nous.
26:27Bonne sieste.
26:29C'est une super idée.
26:31On était ravis de t'avoir avec Ludivine.
26:33Au fur et à mesure, tu reviens aussi.
26:35Quand tu veux.
26:37On ne se quitte pas définitivement.
26:39On va se retrouver encore pour avoir
26:41toujours Alain avec ce contrat.
26:43Il est hyper serein.
26:45Il a signé jusqu'en 2034.
26:47Il n'y a pas meilleur illustration.
26:49C'est pas mal Eric.
27:03Il est notre plus grande frustration d'hier.
27:05Sébastien Simon qu'on a essayé de joindre
27:07avant son arrivée sur ce Vendée Globe.
27:09Le principal pour lui,
27:11c'est qu'il a réussi à rallier
27:13cette ligne d'arrivée.
27:15Sébastien Simon, 3ème du Vendée Globe.
27:17J'ai l'impression que Greg va nous en parler
27:19dans la Planète Sport Jingle.
27:21C'est comment déjà ?
27:23On fait ce que tu veux.
27:25France fait n'importe quoi.
27:27Pour commencer,
27:29on va d'abord parler du Real Madrid
27:31qui jouait hier face au Celta Vigo.
27:33C'est un match que vous avez pu suivre
27:35sur la chaîne L'Equipe.
27:37Mbappé pour lancer la rencontre
27:39à la 37ème minute de jeu.
27:41On va en reparler de Lounine
27:43avec l'attaquant du Celta.
27:45L'action va se poursuivre.
27:47Dany Ceballos va aller chercher
27:49l'opposé Kylian Mbappé.
27:51Sur le côté gauche,
27:53le défenseur de Vigo
27:55va aller les défier gentiment
27:57pour entrer dans cette surface de réparation.
27:59Il n'est pas attaqué.
28:01Les passements de jambes de Kylian Mbappé
28:03pour aller se mettre dans un angle fermé.
28:05Vinicius va même finir par doubler la mise.
28:072-0.
28:09La grossière erreur de Camavinga
28:11passe complètement ratée.
28:13Jonathan Bamba va marquer le but du 2-1.
28:15Vigo va même égaliser au bout du temps additionnel.
28:17Il a amené le Real en prolongation
28:19jusqu'à ce qu'Hendrik nous offre
28:21un petit bijou du pied gauche.
28:23Ça fait 2 buts à 1.
28:25Valverde, lui aussi un autre bijou.
28:27Il était rentré comme Hendrik.
28:29Le Real mène 4 buts à 2.
28:31Hendrik va clore le festival
28:33pour ce 5ème but.
28:37On va d'abord revenir sur cette décision
28:39de l'arbitre de ne pas accorder de pénalty.
28:41Ils ont regardé la VAR sur cette première action.
28:43Pierre, comment tu interprètes ça ?
28:45Ça semble lunaire de ne pas avoir de pénalty.
28:47Je pense que c'est une erreur d'arbitrage.
28:49Après, j'entends déjà
28:51les sceptiques.
28:53C'est le Real Madrid.
28:55Ils ont je ne sais pas combien de cadeaux
28:57faits par les arbitres.
28:59Ça arrive partout.
29:01C'est pour ça qu'ils sont champions
29:03et qu'ils gagnent des titres.
29:05Maintenant, sur le contre Madrid.
29:07À un moment donné, ils sont 7 dans la surface.
29:09Il y a un joueur.
29:11Si c'est l'éplosé, c'est pareil.
29:13Tu peux remettre en cause des choses.
29:15Et en plus,
29:17on voit qu'ils se jettent aussi.
29:19Il y a contact.
29:21Il n'y avait pas la VAR.
29:23Ici, il y avait la VAR.
29:25Regarde le contre.
29:27Ils sont 3 contre 3.
29:29Tu as le défenseur central droit
29:31qui ouvre complètement ce qu'il faut.
29:33Ils sont 7.
29:35Juste avant, il y a une situation
29:37qui fait que peut-être les joueurs
29:39se sont arrêtés de jouer.
29:41Ce n'est pas normal.
29:43Ils sont plus que les Madrilen dans la surface.
29:45Ce qui est grave
29:47pour moi, c'est le gardien.
29:49Tu es sur un angle fermé.
29:51Il frappe fort, il fait un super dribble.
29:53Mais la première chose qu'il a à faire,
29:55c'est de fermer cet angle-là
29:57pour éventuellement sortir
29:59une balle au pied.
30:01Pour le pénalty,
30:03à vitesse réelle, il y a pénalty.
30:05À aucun moment,
30:07tu ne peux ne pas penser
30:09qu'il n'y ait pas pénalty.
30:11Après, tu peux avoir un doute
30:13sur ta décision de te dire
30:15s'il y a pénalty ou pas.
30:17Mais à vitesse réelle,
30:19ce n'est pas possible de ne pas
30:21siffler pénalty.
30:23En plus, il est à côté.
30:25On sent Mbappé, gros retour.
30:27Il y a Chouamini qui a été sifflé.
30:29C'est compliqué.
30:31On revoit le Mbappé qu'on aime voir.
30:33C'est très bien. Je suis très content.
30:35Tu le sens dans son énergie aussi.
30:37Sur le terrain.
30:39Ce qu'il fait, il est impressionnant.
30:41Il va beaucoup plus vite.
30:43Ce qui est marrant avec Mbappé,
30:45c'est qu'au début de la saison,
30:47c'est lui qui n'allait pas bien.
30:49Le Real n'allait pas beaucoup mieux.
30:51Je parle de certains joueurs
30:53qui étaient un petit peu plus.
30:55Je pense à Vinicius.
30:57Aujourd'hui, c'est lui qui marche bien.
30:59À côté de lui, il y en a plein
31:01qui sont en perte de vitesse.
31:03Je ne sais pas à quel moment
31:05ce Real va vraiment démarrer.
31:07Cette équipe va vraiment être totale.
31:09J'ai la sensation que c'est toujours
31:11un coup c'est ça, un coup c'est ça.
31:13L'équilibre n'est pas forcément fort.
31:15Pour être très complète sur l'actualité
31:17du Real Madrid, on a vu Kameme Vinga
31:19avec cette erreur de passe.
31:21C'est une liaison musculaire.
31:23Un mot de Mercato.
31:25Gvishak Varzvelia se rapproche
31:27de plus en plus du PSG.
31:29Depuis lundi, on avait annoncé
31:31un accord pour le transfert
31:33du Géorgien de 23 ans.
31:35Le joueur est à Paris.
31:37Il a passé sa visite médicale ce matin.
31:39Pas d'officialisation pour le moment.
31:41Le montant du transfert tourne autour
31:43de 70 millions d'euros hors bonus.
31:45Eric, tu le vois facilement s'adapter
31:47au jeu de Luis Enrique.
31:49C'est quand même un régal.
31:51Il a la vitesse, il a de la percussion,
31:53il dribble, il marque des buts.
31:55Il est passeur, il est intelligent dans le jeu.
31:57Il a vraiment toutes les qualités
31:59qui vont aider ce Paris Saint-Germain.
32:01En termes de qualité, tu as perdu énormément.
32:03Quand tu perds Messi, quand tu perds Neymar,
32:05quand tu perds Mbappé,
32:07tu perds en qualité technique
32:09et aussi en génie football,
32:11dans la construction du jeu.
32:13Je pense que c'est un joueur qui va t'aider
32:15énormément dans la construction du jeu
32:17dans la percussion et dans la finition aussi
32:19parce qu'il y a des gros problèmes.
32:21Le Vendée Globe maintenant
32:23avec l'arrivée spectaculaire
32:25de Sébastien Simon, 3e de ce Vendée Globe
32:27derrière Charlie Dalin et Yoann Richaume.
32:29Le skipper a franchi la ligne d'arrivée
32:31très tôt, vers 2h du matin.
32:33Il a traversé 67 jours et 12h dans la matinée.
32:35Il a remonté le Chenal.
32:37C'est la tradition de cette arrivée du Vendée Globe.
32:39Il a été acclamé par une foule incroyable
32:41dans une ambiance absolument fantastique.
32:43Originaire en plus des Sables d'Olonne,
32:45le premier Sablé a terminé sur le podium du Vendée Globe.
32:47Il devient donc le 3e marin bouclé
32:49un tour du monde en moins de 70 jours
32:51sur le Vendée Globe après Yoann Richaume
32:53et Charlie Dalin.
32:55On voit Pierre toujours ses images.
32:57Je trouve ça impressionnant et sa performance
32:59montre à quel point c'est énorme ce qu'il a accompli.
33:01Les 3 d'ailleurs.
33:03Le 3e qui bat encore le record.
33:05Ils ont fait une course quasiment parfaite
33:07même s'il y a eu les conditions
33:09qui les ont beaucoup aidés.
33:11C'est normal
33:13mais il ne faut pas banaliser ce genre de performance
33:15que ce soit Sébastien Simon
33:17ou même les deux premiers.
33:19Du tennis maintenant avec l'Open d'Australie
33:21un duel 100% français entre Hugo Imbert
33:23et Arthur Fyss.
33:25Un match où Hugo Imbert s'est montré plus tranchant
33:27notamment sur ce point.
33:29Regardez dans la 3e manche de l'intensité
33:31le point est plutôt bien mené par Arthur Fyss
33:33mais il va être conclu d'une superbe manière
33:35par Hugo Imbert.
33:37Comment peut-il encore s'en sortir ?
33:39Il va s'en sortir avec ce superbe coup.
33:41Il est marqué par les nombreuses apparitions de l'équipe médicale.
33:43Une première fois pour Imbert
33:45puis à plusieurs reprises pour les chevilles d'Arthur Fyss.
33:47Touché en début de match à la cheville droite
33:49c'est finalement à la cheville gauche.
33:51Ça l'empêche d'aller plus loin et il l'abandonne.
33:53Hugo Imbert direction les 8e
33:55face à Alexander Zverev, le numéro 2 mondial
33:57dernier vainqueur du Masters 1000 de Paris.
33:59Du hand maintenant avec l'équipe de France
34:01qui s'est imposée facilement face au Kuwait
34:03dans son 2e match du mondial.
34:05Les bleus ont déroulé victoire 43 à 19.
34:07Ils n'ont pas laissé grand chose à leur adversaire du soir.
34:09Le match était déjà plié.
34:11Il y avait 10 buts d'écart, 10 buts d'avance pour les bleus.
34:13Une rencontre qui a permis à Eloïm Prandy
34:15de retrouver un peu plus de rythme.
34:17Il signe un joli 4 sur 7 au tir.
34:19Une seule passe décisive.
34:21C'était important pour lui de retrouver le terrain
34:23et de reprendre du rythme.
34:25La France est déjà qualifiée pour le tour principal
34:27avant son dernier match du tour préliminaire.
34:29Ce sera ce samedi face à l'Autriche.
34:31Une victoire assez large.
34:33Face à l'Autriche ça serait un peu plus compliqué.
34:35Il y a eu 2 premiers matchs faciles.
34:37Ça faisait 6 ans qu'ils étaient plus au mondial.
34:39C'est un retour pour eux.
34:41C'est des matchs de préparation.
34:43Ça permet aux blessés de revenir.
34:45C'est pas mal.
34:47Erling Haaland maintenant.
34:49On va en parler de ce phénomène norvégien
34:51qui a signé un contrat XXL
34:53jusqu'à Manchester City
34:55jusqu'en 2034.
34:57C'est pas une erreur.
34:599 ans et demi de prolongation.
35:01Une durée exceptionnelle qui emmènerait
35:03l'attaquant norvégien jusqu'à ses 34 ans
35:05Les résultats de cet accord n'ont pas encore été dévoilés
35:07mais il s'agirait de l'un des contrats sportifs
35:09les plus lucratifs de l'histoire.
35:11Il était déjà le joueur le mieux payé de Première Ligue
35:13avec 25 millions d'euros par an.
35:15On ne connaît pas encore le montant de son augmentation
35:17mais ça sera forcément un peu plus.
35:19Haaland croit encore au projet de Manchester City
35:21qui est 6ème en Première Ligue
35:2322ème en Ligue des Champions
35:25en procès notamment contre la Première Ligue
35:27pour des violations du règlement financier.
35:29Mais un contrat jusqu'en 2034.
35:3110 ans de plus à Manchester City pour Haaland.
35:33Haaland est sorti de la planète sport.
35:35Pour ouvrir ce débat sur Haaland
35:372034, ça fait encore une fois
35:399 ans et demi de contrat
35:41qui a été signé à ce moment-là.
35:43Pierre, tu as les bras croisés
35:45tu me regardes un peu de travers.
35:47Qu'est-ce que ça t'inspire toi ?
35:49Je n'en sais rien.
35:51Je ne sais pas quoi en penser.
35:53Je me dis que
35:55déjà s'ils l'ont fait c'est que c'est possible
35:57après
35:59je pense que ça ne sert à rien.
36:01Honnêtement, je ne vois pas
36:03forcément l'intérêt parce que de toute façon
36:05je ne vois pas Haaland devenir une pipe au football
36:07donc je pense qu'il aura constamment
36:09un club. S'il a envie de rester
36:11à City, il restera
36:13même s'il avait prolongé d'un an et demi ou deux ans
36:15donc pourquoi pas
36:17gardez-le jusqu'à 35 ans
36:19mais ça va être difficile
36:21honnêtement jusqu'en 2034, 9 ans de contrat
36:23pour réussir à se motiver constamment
36:25dans le même club et ne pas se remettre en question
36:27ce n'est pas facile.
36:29Honnêtement, c'est plus un challenge pour lui
36:31que pour le club.
36:33J'ai jamais vraiment cru
36:35à cette idée
36:37qu'Haaland allait quitter City
36:39parce que c'est des rumeurs qui apparaissaient tous les ans
36:41et j'ai l'impression aussi
36:43peut-être que Manchester City
36:45a aussi voulu sécuriser son joueur
36:47d'une certaine manière. On a parlé du Real Madrid
36:49on a parlé du Barça
36:51on a parlé de pas mal de clubs pour lui
36:53pour moi, Haaland est dans le meilleur
36:55club possible pour pouvoir s'épanouir
36:57évoluer, stater, marquer des buts
36:59et être très très fort.
37:01Dans tous les clubs, il state lui.
37:03Je ne suis pas sûr que ce soit un problème de club.
37:05Après, ce que je ne comprends pas
37:07dans cette histoire, c'est pourquoi aussi long
37:09parce qu'il peut se passer énormément de choses dans une carrière
37:11même lui, il peut avoir envie à un moment donné
37:13de s'en aller, il peut avoir envie
37:15de changer d'air. Pour moi
37:17c'est juste un contrat
37:19un peu politique en fait.
37:21Tu n'as aucune garantie.
37:23Ça veut dire quoi politique ?
37:25Politique dans le sens
37:27où les mecs, en fait, ils essaient juste
37:29de sécuriser un truc pour être sûr qu'on
37:31ne va pas le perdre, pour être sûr qu'ils vont garder
37:33la main sur lui.
37:35Dans ce cas là, je ne vois pas
37:37pourquoi tu le signes 9 ans en fait. 5 ans
37:39c'est très bien si tu veux être sûr que tu vas le garder
37:41et que tu ne vas pas te retrouver
37:43à le perdre pour x ou y raisons
37:45pour x ou y clauses.
37:47On a cherché un peu sur les clauses libératoires
37:49Greg, il n'y a rien qui est sorti vraiment
37:51en ce moment par rapport à ça.
37:53Ne perds qu'on soit très clair, si jamais
37:55il a envie de partir, il fait grève, il ne joue plus
37:57ils vont le payer à rien faire.
37:59Il n'aura même pas besoin de faire ça.
38:01À Londres, ce n'est pas comme ça que ça va se jouer s'il veut partir.
38:03Il va juste s'arranger avec Manchester City
38:05ils vont se mettre d'accord et il partira
38:07mais je veux dire, il n'aura même pas besoin de faire grève à Londres.
38:09Attention, parce que s'il y a une clause libératoire, moi je prends un exemple
38:11dans le cyclisme, notamment par rapport à Pogacar
38:13qui a prolongé
38:15en novembre, jusqu'en 2030
38:17moins quand même qu'à Londres, mais il a mis une
38:19clause libératoire de 200 millions d'euros, c'est juste
38:21colossal, c'est impossible d'aller acheter ce contrat
38:23par exemple.
38:35En fait, ça ne veut rien dire.
38:37C'est vrai que tu peux partir à tout moment
38:39tu peux te blesser s'il se blesse pendant
38:41deux ans
38:43ils vont dire quoi ? On ne va pas te garder, donc ils vont arrêter
38:45le contrat. En fait, il n'y a pas de certitude
38:47maintenant, si ça s'écurise
38:49quand même, est-ce que quelque part ils se disent
38:51tu l'empêches de partir
38:53facilement ailleurs, ça peut-être
38:55et peut-être se dire
38:57si il part en Arabie Saoudite
38:59on récupèrera des sous aussi
39:01donc c'est pour ça que je te dis que quelque part, est-ce qu'il n'y a pas
39:03une réflexion comme ça du côté de
39:05même un chef d'artificiel ?
39:07Je rebondis un peu sur ce que tu disais
39:09Eric, il y a forcément des avantages
39:11que ce soit pour le club ou pour le joueur, alors notre
39:13journaliste André Malet a contacté
39:15Sémuel Chevret qui est avocat dans le droit spécialisé
39:17dans le sport pour mieux comprendre
39:19quels sont effectivement ses avantages, que ce soit autant pour
39:21Erling Haaland que pour Manchester City
39:23il y a aussi quelques inconvénients, écoutez-le.
39:25Par rapport
39:27aux joueurs, c'est le
39:29fait d'être bloqué,
39:31sachant cependant que dans ce type de
39:33contrat, on a annoncé la durée de
39:3510 ans, mais il y a souvent des clauses
39:37qui prévoient des possibilités
39:39de résiliation anticipée avec des hypothèses
39:41côté club,
39:43ça sécurise le joueur pendant
39:45longtemps, ça oblige également
39:47à s'engager sur
39:49le règlement de la rémunération jusqu'à terme,
39:51mais là aussi, on peut imaginer
39:53que le club a pris des assurances
39:55en cas de blessure, etc., pour pas
39:57devoir payer 8 ans de salaire si
39:59le joueur se blessait gravement dans 2 ans.
40:01Un des avantages, c'est que ça permet
40:03d'amortir le contrat sur une durée
40:05plus élevée, là Haaland
40:07était engagé jusqu'en 2027, donc
40:09il y a une possibilité d'amortissement sur 5 ans,
40:11et puis l'autre avantage, à mon
40:13sens, c'est surtout par rapport aux récentes
40:15décisions européennes, notamment
40:17dans l'affaire Diarra, où le
40:19système d'indemnisation en cas de rupture
40:21anticipée des contrats des joueurs de la FIFA
40:23est vraiment remis en cause, et donc
40:25ça permet pour le club d'invoquer
40:27une durée d'engagement plus longue,
40:29et dans l'hypothèse d'un contentieux,
40:31d'avoir des leviers de négociation plus
40:33importants qu'un joueur qui serait
40:35à 1 ou 2 ans de la fin de son contrat.
40:37Maître Chevret parle effectivement de l'affaire Diarra, après vous,
40:39locomotive Moscou avait bloqué la Sana Diarra
40:41après que le club lui ait demandé de baisser son salaire,
40:43il avait refusé, ça avait été de longues
40:45discussions et un long procès avec la FIFA,
40:47toi Pierre, tu l'analyses un petit peu
40:49comment finalement cette situation avec les éléments
40:51de Maître Chevret ?
40:52En fait, ça veut dire que
40:54si tu fais jurisprudence avec
40:56le cas Diarra, ça veut dire que si lui veut partir
40:58avant 2037, c'est ça ?
41:002034, ça veut dire que
41:02s'il veut partir en 2030, il faut que Allende
41:04rachète ses 4 dernières années de contrat, donc c'est à lui de payer
41:06une partie de son transfert, donc il aurait le droit,
41:08je pense qu'il aurait les moyens aussi, mais bon,
41:11comment ça s'est passé pour Neymar ?
41:13Sous cet angle-là, ça veut dire que le club
41:15anticipe par rapport au droit international
41:17de la FIFA pour les transferts aussi
41:19qui vont être mis en place, donc
41:21de ce côté-là, c'est plutôt intelligent,
41:25tu peux récupérer des sous alors que
41:27t'as bouclé le mec sur 9 ans,
41:29donc c'est une possibilité.
41:31Je pensais à Neymar
41:33où Paris donne
41:35220 000 pour racheter le contrat,
41:37ça peut se passer comme ça aussi, même si
41:39c'est des bagouilles,
41:41mais on imagine bien qu'il y a des choses
41:43comme ça qui peuvent se passer aussi.
41:45Moi je suis persuadé d'une chose,
41:47c'est que pour moi, ces 9 ans,
41:49je suis sûr qu'il n'ira pas au bout des 9 ans,
41:51je ne vois pas comment un joueur peut faire 9 ans comme ça
41:53sans avoir un moment donné en vie,
41:55à moins que ça se passe super bien, qu'il gagne la Ligue des Champions
41:57tous les ans.
41:59Pourquoi pas, mais moi j'en doute honnêtement
42:01et l'autre chose, c'est que
42:03je suis persuadé que dans ce contrat,
42:05il y a forcément des petites lignes,
42:07des petits chapitres dans lesquels il s'est mis d'accord
42:09avec City. Il ne faut pas oublier que City
42:11est aussi sous le coup d'un procès.
42:13On sait que dans pas longtemps, le verdict va être rendu.
42:15Si jamais City est relégué en Ligue 2,
42:17qu'est-ce qu'il se passe pour Allende ?
42:19Il va aller jouer en Ligue 2 ?
42:21Il peut se passer plein de scénarios,
42:23il peut y avoir un changement d'entraîneur.
42:25Je pense qu'ils ont prévu.
42:27Pour moi, tout ça,
42:29c'est prévu dans le contrat.
42:31Il y a plein de lignes qui vont dire que
42:33s'il se passe ça, on va réduire,
42:35on va te libérer.
42:37Après, il n'en pense pas.
42:39Il faut qu'il change d'avocat.
42:41Je pense qu'il y a quand même un minimum de temps
42:43à passer au club.
42:45Tu ne peux pas partir au bout d'un ou deux ans.
42:47Je pense que c'est surtout pour sécuriser
42:49les vautours, le Real,
42:51le Barça, qui sont autour,
42:53qui auraient eu des vues sur lui
42:55sachant qu'il avait une clause
42:57avant ce nouveau contrat.
42:59Je pense que Mancini a juste assuré le coup
43:01par rapport à ça. Maintenant,
43:03les 9 ans, c'est extrêmement long.
43:05Je ne vois pas comment un joueur
43:07peut aller au bout d'un contrat de 9 ans.
43:09Le contrat ne change rien.
43:11Il y a plein de joueurs qui font
43:13que tu peux le faire en 2 ou 3 ans.
43:15Les 9 ans, tu vas les tenir
43:17sans te blesser.
43:19Ça t'installe dans une situation
43:21où il y a un certain confort.
43:23Est-ce que dans la motivation,
43:25tu ne la perds pas ?
43:27Dans tes performances,
43:29tu ne redescends pas un peu ?
43:31C'est ça le plus gros piège ?
43:33Oui, c'est de s'endormir sur son acquis.
43:35Mais en connaissant l'animal,
43:37je ne suis pas convaincu qu'il arrive
43:39à le parquer constamment.
43:41Il n'aura pas de problème
43:43d'aller à la banque pour faire un crédit.
43:45Tu n'aurais pas eu peur ?
43:47Imaginons que tu es dans ta position
43:49de t'engager aussi longtemps.
43:51Je vais t'expliquer, Greg.
43:53Tu me parles d'argent.
43:55Tu nous as dit qu'il ne fallait pas
43:57parler d'argent.
43:59Il faut garder des ambitions.
44:01Comme l'a fait Totti,
44:03comme l'a fait Maldini,
44:05comme l'a fait beaucoup d'anciens joueurs.
44:07Si tu fais ce genre de truc,
44:09il faut bien comprendre
44:11que psychologiquement,
44:13c'est ultra compliqué de te remettre en question.
44:15Tu arrives dans un siège.
44:17Qui va lui dire quoi ?
44:19Même Guardiola n'a pas un contrat aussi long.
44:21Le pilier de Manchester City,
44:23c'est lui.
44:25C'est lui le boss.
44:27On peut s'étonner du timing.
44:29Guardiola a prolongé,
44:31alors que ça se passe mal.
44:33Allende a prolongé jusqu'en 2034.
44:35Pour lui aussi,
44:37c'est un peu compliqué.
44:39Il faut se poser des questions.
44:41L'atmosphère n'est pas si
44:43chaude, brûlante.
44:45Elle va le venir très vite.
44:47Je refais l'éclair.
44:49Il est concentré.
44:51C'est bizarre.
44:53C'est un escalier.
44:55C'est à toi de monter les marches.
44:57On y va.
44:59Team Boubi, 42.
45:01Je n'ai pas quitté comme ça.
45:03C'est terrible.
45:05Je suis venu la semaine dernière,
45:07ce n'était pas du tout ça.
45:09Il est revenu.
45:11J'ai Juju qui a bien bossé aussi.
45:13Ça te met une grosse presse sur la gueule.
45:15Tu n'es pas là.
45:17C'est à vous de choisir.
45:21Le violet.
45:23Team Boubi qui commence.
45:25On est prêts ?
45:27On est prêts.
45:29Greg et Pierre.
45:31Gaël Monfils va affronter
45:33le quatrième mondial Tyler Fritz
45:35au troisième tour de l'Open d'Australie
45:37en 14 matchs contre un top 5
45:39en grand chelem.
45:41Combien de victoires possède le Français ?
45:43Super longue la question.
45:45J'ai oublié le début.
45:47En 14 matchs contre un top 5
45:49en grand chelem,
45:51une ou cinq ?
45:53Tu commences déjà à les aider.
45:55Je suis en train de réfléchir.
45:57Je n'en sais rien.
45:59Top 5 en grand chelem,
46:01une je pense.
46:03Un seul.
46:05La réponse est plus courte
46:07que la question.
46:09Ça marque du côté de la Team Boubi.
46:15Où va s'engager le Lyonnais
46:17Wilfried Zah ?
46:19Je l'ai lu.
46:21C'est terrible.
46:23Je suis sûr que tu le sais.
46:25Je l'ai lu à 100%.
46:27Incapable de le ressortir.
46:29C'est terrible.
46:31Je ne l'ai pas lu.
46:35On n'a pas de proposition.
46:37On n'a pas de proposition.
46:39C'est à Charlotte en MLS.
46:41Je savais que c'était en MLS.
46:45MLS, j'aurais accepté.
46:47C'est terrible.
46:51C'est horrible de le dire après.
46:53Je ne marquais pas le point.
46:55Il a dit qu'il aurait accepté.
46:57Terrible.
46:59On repasse vers la Team Boubi.
47:01Quel pilote compose le podium
47:03du général du Dakar en catégorie auto ?
47:05Au moins deux réponses sur les trois.
47:07Oh la vache.
47:09Yazik Dalraji, Henk Latégan,
47:11Mathieu Chextrem.
47:13Il est dans les bureaux toute la journée.
47:15Il a fait l'arrivée en cachette du Dakar.
47:19Il faut arrêter les questions comme ça.
47:21Bravo.
47:23Ça fait 2-0 pour l'instant.
47:25On a presque un point bon.
47:27Je sais mais qui a fait les questions ?
47:29Je n'ai pas les moyens.
47:31Désolé Claire.
47:33Aucun problème, vous avez le droit de vous exprimer.
47:35Tu as le droit de marquer un point aussi.
47:37Calme-toi parce que la saison est encore longue.
47:39On y va pour essayer de réduire l'écart
47:41du côté de la Team du reste du monde.
47:43Je crois que Greg vient de le dire.
47:45L'Autriche.
47:47T'es sûr ?
47:49C'est ça.
47:51Il te teste.
47:53Bravo.
47:55Vous avez réussi à ne pas être déstabilisé.
47:57Je ne fais plus de réponses.
47:59J'ai fait mon boulot.
48:01On reste dedans.
48:03On a réduit le score.
48:05La Team Boubi désormais.
48:07Qui va affronter Bourgouin Jallieu
48:09au podium du Dakar ?
48:11Qui va affronter Bourgouin Jallieu
48:13au prochain tour de la Coupe de France ?
48:15Ça fait une erreur.
48:17On revient.
48:19Je ne sais plus.
48:21Je ne suis pas sûr.
48:23Pas complètement sûr.
48:25Je n'ai aucune idée.
48:27Allez, on y va.
48:31Parce que Mathieu m'a pris.
48:33Il parle un peu de chance de votre côté.
48:35Bravo.
48:37J'ai des fulgurances.
48:39Il en faut de la chance.
48:41Elle est 3-1.
48:43Il faut y aller.
48:45Il ne faut pas laisser partir cette équipe.
48:47Après son départ
48:49de Manchester United
48:51en novembre 2021,
48:53Ole Gunnar Solskjaer
48:55vient de retrouver un banc
48:57d'un club européen.
48:59Lequel ?
49:01Galatasaray
49:03ou le Besiktas ?
49:05Je n'ai pas la bonne réponse.
49:07On a une chance sur deux.
49:09Vas-y, choisis.
49:11Je vais dire Besiktas.
49:13Je crois que la chance est des deux côtés.
49:15Bravo.
49:173-2.
49:19Bravo Eric.
49:23Allez, on y va.
49:25Jean Monod a remporté
49:27l'individuel de Rupolding hier.
49:29Un succès qui lui a permis de grignoter son retard
49:31sur la leader du général
49:33Francisca Preuss.
49:35On va voir encore au classement.
49:37A combien ?
49:39A 10 près.
49:41La mort en images.
49:43J'ai peur de dire une immense bêtise.
49:45Moi aussi.
49:47On prend les bêtises.
49:49Je ne sais pas pourquoi je vois un 7.
49:51Je dis comme toi, 71.
49:53101.
49:55Attention, il y a moyen d'égaliser
49:57du côté de l'équipe reste du monde.
49:59Quel entraîneur italien a annoncé
50:01sa retraite à la fin de saison ?
50:03C'est à 100%.
50:05Mais là, c'est à 300 000%.
50:07Je laisse la jauge.
50:09Non, c'est bon, tu peux y aller.
50:11Claudio Ranieri.
50:13Bravo, magnifique.
50:15J'aime bien quand il y a du succès.
50:17Ça va la team Boubi ?
50:19Ça va travailler l'équipe.
50:21De qui parle aujourd'hui Louis St-Henriquier
50:23quand il dit qu'il n'est pas au niveau suffisant ?
50:25L'équipe MB.
50:27Il n'est pas encore prêt.
50:29Tu l'avais pas ?
50:313-3 pour la team Boubi.
50:35C'est soit victoire de la team Boubi
50:37soit égalisation de l'équipe reste du monde.
50:39Quel pilote compose
50:41le podium du général du Dakar
50:43en catégorie moto ?
50:45Au moins deux réponses attendues.
50:47Il y a Van Beuren, non ?
50:49Par contre, il va falloir bien le dire si tu veux gagner.
50:51Ne l'exagérez pas.
50:53J'ai que Van...
50:55Van Nistelrooy.
50:59Je n'ai que Van Beuren.
51:01C'est le troisième en parallèle.
51:03Ça ne marche pas du tout.
51:07C'est bien parce que comme ça on roule.
51:09C'est une belle façon
51:11de faire un service à la patrie.
51:13Déjà, c'est un service à moi-même.
51:15Sans comment ?
51:17On s'ennuie un peu.
51:19Je ne te cache pas.
51:21C'est terrible.
51:23On a une qui n'a pas dû s'ennuyer
51:25parce qu'il fallait suivre l'étape des 7h30.
51:27Ce matin, c'est Camille Macalli.
51:29C'est le bilan.
51:31Exactement.
51:33C'était la journée des émotions.
51:35La joie pour Daniel Sanders et Yazidel Ragi.
51:37La fierté aussi pour nous.
51:39Parfois de la tristesse.
51:41On va vous montrer les plus fortes émotions
51:43de cette journée dans le journal du Dakar.
51:45Avec plaisir Camille.
51:47Bravo pour cette quinzaine.
51:49Photo du côté de la team Boubi.
51:51Faites ce que vous voulez.
51:53On commence à avoir trop de casquettes.
51:55On regarde de loin mais il n'y a personne.