Retrouvez le replay de l'après-course du relais masculin de Ruhpolding de la 5e étape de Coupe du monde de biathlon du 17/01/2025.
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00:00:00Un parfum de France 98 et oui on peut se permettre face à la Norvège et 1 et 2 et 3-0 pour l'équipe
00:00:18de France de Biathlon qui s'impose de nouveau sur un relais face à cette redoutable équipe
00:00:23de Norvège.
00:00:24Performance majuscule de cette équipe de France, une copie parfaite, ils peuvent être
00:00:28heureux.
00:00:29Les frères Claude, Quentin Fillon-Maillet et Emilia Jacquelin qui nous offrent cette
00:00:38performance historique, jamais l'équipe de France n'avait remporté jusqu'à présent
00:00:41trois relais consécutivement.
00:00:43Le podium qui se prépare, l'allégresse qui continue à Roppolding, l'Allemagne va également
00:00:48participer à ce podium et le public qui est resté évidemment pour suivre cette cérémonie.
00:00:53Marie, vous avez adoré la performance de l'équipe de France aujourd'hui.
00:00:58Oui, j'ai vraiment aimé le comportement des Français, j'ai vraiment aimé ce côté
00:01:02très fluide, très posé, très très concentré, ils méritent amplement leur victoire.
00:01:07Franchement, c'est vraiment une course à retenir pour eux parce qu'elle était impeccable.
00:01:11Impeccable, Emilia Jacquelin était impeccable comme tous les autres.
00:01:16Le voici au micro de Jérémy Hansmal avant de se présenter à la cérémonie officielle.
00:01:20Emilia, bravo pour cette victoire, racontez-nous comment vous avez vécu ce dernier relais
00:01:25en tête du début à la fin.
00:01:27La dernière fois qu'on avait gagné un relais sur Roppolding, j'étais premier relais
00:01:31hier donc ça n'avait rien à voir et il neigeait en plus.
00:01:34C'était une première avec autant de public, je suis content d'avoir bien géré ce dernier
00:01:39tir et ne pas m'être préoccupé de cette balle ratée et rester dans ce que j'avais
00:01:45à faire.
00:01:46Comme à chaque relais maintenant, les gars font tellement tout avant que l'objectif pour
00:01:55moi à chaque fois c'est de garder la tête, c'est plus ça qu'autre chose donc bravo
00:01:59à eux encore une fois, ils ont été magistraux.
00:02:03Magistraux ? Magistraux c'est bon, c'est un peu gastro, je ne connais pas trop.
00:02:09La petite célébration à la fin, 1, 2, 3, c'est la troisième victoire consécutive
00:02:14pour les hommes de l'équipe de France en relais, ce n'était jamais arrivé dans l'histoire
00:02:17du biathlon français.
00:02:18Ce n'était jamais arrivé et ce matin je réfléchissais aux deux seules fois dans
00:02:23ma carrière où on avait fait ce qu'on appelle en anglais un « back to back » en cas de
00:02:28victoire d'affilée.
00:02:29C'était en 2020 justement, la victoire sur Ruppolding, puis au championnat du monde
00:02:33sur Antolles.
00:02:34Et puis l'année 2021 avec une victoire sur le relais d'Auberhoff puis Antolles encore
00:02:40une fois.
00:02:41Donc voilà, ça faisait depuis ce temps-là que ce n'était pas arrivé et trois fois
00:02:44dessus je sais.
00:02:45C'est chouette, on a une équipe qui a beaucoup de capacités et je pense qu'en ce moment
00:02:51surtout sur ces relais-là, on est capable de répondre présent et rester dans nos
00:02:55clous.
00:02:56On a envie bien sûr de gagner, on avait envie de faire ce triplé, mais tout en gardant
00:03:00notre humilité et en sachant que ça se fera seulement si on fait des courses pleines et
00:03:06sans se voir plus fort que les autres.
00:03:08Et je pense que c'est ce qui fait notre force sur ces trois derniers relais.
00:03:11Merci Emilien.
00:03:12La la la la la la la la la la la Michel Delpech qui retourne tirer au Ruppolding quand même,
00:03:19ce n'est pas fou.
00:03:20Il flirte avec toi, vous seriez prêt à quoi Tanguy pour flirter avec cette équipe
00:03:24de France ?
00:03:25J'ai cru que vous alliez me faire une complique sur un descendant, j'ai eu peur.
00:03:28Non, restons quand même raisonnables.
00:03:30J'ai failli quitter le plateau.
00:03:33Mais pour flirter avec l'équipe de France, elle mérite cette équipe, elle est attrayante.
00:03:37En tout cas, ils ont flirté avec la perfection aujourd'hui parce qu'ils ont été impressionnants
00:03:45de sobriété du début à la fin, ils ont fait les choses parfaitement bien mais sans
00:03:49en rajouter et c'est ça que je trouve qui est très appréciable, ils n'ont pas cherché
00:03:53à inventer quelque chose, ils ont fait du biathlon simplement et les adversaires se
00:03:57sont tous éliminés tout seuls les uns après les autres.
00:04:00La Norvège n'est pas sur le podium, la Norvège qui est restée sur 17 podiums consécutifs,
00:04:05rendez-vous compte, et bien même avec les frères Boe, les Norvégiens sont hors du
00:04:08podium.
00:04:09Fred, qu'est-ce que vous avez aimé ? Quel sentiment vous a procuré cette équipe de
00:04:13France ? Il y a de l'allégresse là avec une course aussi réussie et ce triplé.
00:04:17C'est la gestion de course, d'entrée de jeu un émilien donne le relais devant, pour
00:04:23son premier relais on est à Rupolding, il y a énormément de monde, il a tenu la baraque
00:04:29et puis derrière chacun est resté dans ses marques, ils ont fait le biathlon qu'ils font
00:04:33tous les jours à l'entraînement et c'est plus cette gestion-là jusqu'à la ligne avec
00:04:38un émilien qui mérite d'être soulignée parce qu'ils ne se sont jamais emballés,
00:04:42ils n'ont jamais fait des doubles fautes à aller sur la note pénalité, c'est propre,
00:04:49c'est du beau biathlon et au final ça fait victoire et une troisième victoire d'affilée.
00:04:52On les sent plus sereins les Français par rapport à l'an dernier face aux cibles,
00:04:57ils semblent vraiment avoir trouvé quelque chose de l'apaisement, en tout cas une façon
00:05:02stable de pouvoir reproduire des tirs qui se produisent bien et ça donne ces beaux
00:05:07résultats.
00:05:08Et cette cérémonie que vous connaissez évidemment, vous les fans de biathlon, n'hésitez pas
00:05:12avec le QR code en bas à droite pour continuer à réagir.
00:05:15Félicitez l'équipe de France, posez toutes vos questions, elle est grande cette équipe
00:05:18de France.
00:05:19Troisième victoire consécutive sur un relais et ça fait 3-0 face à la Norvège Anne-Sophie.
00:05:24Il restera encore un relais la semaine prochaine à Antolles, là où les Bleus avaient été
00:05:37sacrés champions du monde en 2001, on s'en souvient, Emilien Jacquelin a rappelé ce
00:05:41souvenir.
00:05:42Et puis ensuite il faudra prendre la direction de la Suisse, de Lenzerheide, où cette fois
00:05:48ce sont les Suédois, à l'image, qui remettront leur titre en jeu.
00:05:54Eux qui ont été sacrés la saison dernière à Noémiesto, face à la Norvège, devant
00:06:01la Norvège pardon, devant l'équipe de France qui avait décroché la bataille de Pologne.
00:06:07Comme sur chaque cérémonie et podium, il y a une présentation des officiels qui vont
00:06:23remettre les petites peluches aux Bleus athlètes et leurs cadeaux et là ça va faire du bruit
00:06:31parce que la 3ème place elle est pour les Allemands.
00:07:00Ils tournaient autour les Allemands depuis le début de la saison, 4ème à Contiolarty,
00:07:075ème à Orfilsen, jamais avec les mêmes biathlètes, on avait vu David Zobel, Philippe Orn en
00:07:16Finlande, on a vu Kaiser en Norvège et à chaque fois ils étaient allés sur l'anneau
00:07:24pénalité, cette fois, bon ça pèse, on en a de pioche, 14 balles de pioche mais aucun
00:07:29anneau de pénalité.
00:07:30C'est les Allemands qui retrouvent le podium, c'est Benny German qui remet les médailles.
00:07:59Samuel Sam, c'est un enfant, il se régale depuis le début de ce relais avec la tribune,
00:08:08il n'arrête pas de les haranguer, c'est vraiment très amusant, on l'a vu une nouvelle fois
00:08:13demander à la tribune de faire du bruit quand il a passé la ligne d'arrivée aussi.
00:08:17Ces 4 là, dans cet ordre là, c'est la photo des championnats du monde, c'est la compo
00:08:24championne du monde, ils n'ont pas arrêté de la ligner depuis, en faisant parfois quelques
00:08:29ajustements entre la 3ème place de Pensilvoma et celle de Sebastian Samuelsson mais finalement
00:08:35c'est comme ça que ça a l'air de marcher puisque 3 relais masculins et 3 podiums pour
00:08:40les Suédois.
00:08:41Ils étaient jusqu'à présent toujours 3ème derrière les Bleus et la Norvège, dans l'absence
00:08:46de la Norvège, les voici propulsés en 2ème position.
00:08:594ème place, 1ère place, France, Emilia Claude, Fabienne Claude, Tantin Fiumae et Emilia
00:09:44Très bon tireur aujourd'hui les Bleus, 6 balles de pioche seulement, la Slovénie fait
00:10:03aussi bien parmi les nations qu'on retrouve dans le top 10 puisque les Slovènes terminent
00:10:075ème.
00:10:08Il y a les Canadiens qui ont seulement pioché 4 fois mais ils sont très très bon les Canadiens,
00:10:14regardez le petit là, le petit a quitté ses peluches, il ne sait plus quoi en faire,
00:10:18il est enseveli de peluches, il est mignon, il est trop mignon.
00:10:442ème place, 1ère place, France, Emilia Claude, Fabienne Claude, Tantin Fiumae et Emilia
00:10:58Très bon tireur aujourd'hui les Bleus, 6 balles de pioche seulement, la Slovénie fait
00:11:062ème place, 1ère place, France, Emilia Claude, Fabienne Claude, Tantin Fiumae et Emilia
00:11:35Très bon tireur aujourd'hui les Bleus, 6 balles de pioche seulement, la Slovénie fait
00:11:412ème place, 1ère place, France, Emilia Claude, Tantin Fiumae et Emilia Très bon tireur
00:11:47aujourd'hui les Bleus, 6 balles de pioche seulement, la Slovénie fait 2ème place, France,
00:11:53Emilia Très bon tireur aujourd'hui les Bleus, 6 balles de pioche seulement, la Slovénie
00:11:59Je pense que c'est une grosse case de cocher pour la famille et plus qu'un objectif, un
00:12:07rêve pour ses frères de se retrouver sur le même podium en Coupe du Monde et là sur
00:12:11la plus haute marche, ça doit être magnifique pour eux et pour leur maman qui doit les
00:12:15regarder avec les yeux un peu brillants.
00:12:19La famille Claude, c'est l'une des belles histoires autour de cette performance incroyable
00:12:23de l'équipe de France avec cette 3ème victoire consécutive.
00:12:26Victor Coudreau qui accompagne Jérémy Hansman au plus près de l'équipe de France, c'est
00:12:30vrai que tout y était dans ce relais, Marie, Fred, Tanguy et Anne-Sophie, il a commencé
00:12:34par cette histoire entre frères, c'est quand même prodigieux, Emilia Claude ce qu'il
00:12:38est en train de vivre, pour la première fois sur un relais avec son frère et il lance
00:12:42parfaitement l'équipe de France, tout y était.
00:12:44Emilia pour parler de lui, Emilia Claude il a vraiment bien bien lancé le relais, moi
00:12:48j'ai trouvé qu'il avait fait une course très intelligente, il n'a pas s'excité
00:12:53dans le premier tour, il a continué à rester à l'aspiration dès qu'il pouvait, il n'a
00:12:57pas tourné le travail forcément devant, ce n'était pas à lui de le faire, très
00:13:01intelligent aussi dans ses déplacements, j'ai bien aimé quand il s'est décalé bien
00:13:05sur la droite pour aller s'installer à la une parce que c'est son numéro de dossard,
00:13:09appliqué sur les cibles mais j'avais peu de doute parce que je pense qu'en ce moment
00:13:13il surfe une vague et il sait ce qu'il faut faire pour mettre les pattes dedans, il paraît
00:13:17vraiment très solide sur ses tirs et puis quand il a fallu envoyer dans le dernier tour
00:13:23il était là, on voit d'ailleurs il y a des belles images où en fait on le voit vraiment
00:13:27très puissant, le seul à conserver le 1 temps sur l'ensemble des bosses alors que
00:13:31tout le monde derrière en décalé, c'est là où il a vraiment pu faire la différence
00:13:35par cette belle gestion, il fait vraiment une course parfaite pour moi, il lance parfaitement
00:13:39le relais et il donne le ton, c'est à dire en faisant une course bien appliquée, bien
00:13:44à son affaire et bien continuer les gars et finalement ils ont vraiment continué
00:13:48sur cette lancée et félicitations à eux.
00:13:52Chapeau à Emilia Claude qui a signé le meilleur temps de ski sur le dernier relais
00:13:56Tanguy, c'est ça ?
00:14:00Emilia Claude sur le dernier tour du premier relais, oui sur le premier relais on regarde surtout
00:14:04le dernier tour parce que dans le premier tour ça skie pas à fond, dans le deuxième
00:14:08tour en général on reste un petit peu avec les leaders
00:14:12qui sont tous ensemble et finalement c'est vraiment le dernier tour où ils appuient
00:14:16fort sur les bâtons pour commencer à faire des différences qu'on peut regarder
00:14:20et effectivement Emilia Claude a été plus rapide que Sturlala et Grit,
00:14:24il est sorti à 6 secondes de la tête de course et il rend le relais en tête
00:14:28et puis surtout ça met toute l'équipe dans la bonne direction parce que
00:14:32souvent sur les relais on fait des erreurs quand on essaye de rattraper
00:14:36du temps et on force un peu son biathlon, là en donnant le relais en tête
00:14:40c'est une des clés de cette course, c'est qu'il met dans un fauteuil les suivants
00:14:44Par rapport à Strelov aussi Fred, c'est un excellent temps
00:14:4812 secondes d'avance, c'est moins étonnant quand même
00:14:52C'est un peu moins étonnant, après c'est des athlètes qu'on a vus
00:14:56quand on regarde Hornig, qu'on a déjà vu cette semaine sur l'individuel, c'est pour ça qu'on a
00:15:00vraiment tilté, mais c'est sa gestion de course et c'est surtout son intelligence
00:15:04au niveau de tout aujourd'hui où Emilia
00:15:08il propulse la France en tête, mais
00:15:12même s'il n'a pas fait un gap de 40 secondes, c'est dans la manière de comment il a construit
00:15:16sa course, où il ne faut pas rêver, un Emilia et un Quentin qui étaient à l'échauffement
00:15:20ils ont vu ça, ils ont vu comment Emilia était en train de faire la course et derrière
00:15:24on s'appuie sur ces choses-là et des petits mots de staff
00:15:28tu fais attention, le retour d'Emilia c'est ça, il ne faudra pas que tu fasses comme ci, comme ça
00:15:32et aujourd'hui les Français ont été très bons
00:15:36c'est un beau matériel qu'ils devaient avoir, c'est vraiment sport
00:15:40du côté des Français et je pense que ce n'était pas forcément le cas du côté des Norvégiens
00:15:44j'ai trouvé des choses étonnantes, dans le dernier tour à Johannesburg
00:15:48qui a du mal quand même à lâcher la Slovénie
00:15:52et l'Ukraine, j'ai trouvé ça assez étonnant
00:15:56alors qu'on avait vraiment l'impression qu'ils s'employaient, donc je pense que ça devait
00:16:00être un peu moins bien à la fête au niveau des skis des Norvégiens
00:16:04parce qu'il y a des enseignements à aller chercher aujourd'hui Tanguy
00:16:08on profite de ces images de Victor Coudreau qui accompagne Jérémy Hansman
00:16:12il y a énormément de médias autour des trois équipes qui ont
00:16:16composé ce relais, avec la France qui s'impose, qui ont composé
00:16:20ce podium, la France devant la Suède et l'Allemagne
00:16:24est-ce que Europol-Gig est une place Tanguy où il y a plus de médias
00:16:28que les autres sites par exemple, ou c'est propre à l'Allemagne qui est un très grand pays de biathlon
00:16:32il y a beaucoup de médias locaux, il y a surtout beaucoup de monde
00:16:36sur le pas de tir, beaucoup de VIP à Rupolding
00:16:40et puis en tout cas traditionnellement nos confrères
00:16:44du journal viennent toujours à Rupolding parce qu'on est un mois des mondiaux
00:16:48donc par exemple du côté des médias français, c'est une étape qui est cochée
00:16:52pour venir rencontrer les athlètes à un point de passage important
00:16:56avant les mondiaux. Vous me dites de me taire parce qu'il faut les entendre faire achicachic
00:17:00du coup on les a pas trop entendus
00:17:04on a entendu une voix un peu éraillée, c'était celle de
00:17:08Simon Fourcade qu'on entendra au métro de Jérémy Hintzman dans quelques instants
00:17:12on a aperçu il y a quelques instants également le tir d'Emilien Claude
00:17:16qui a parfaitement lancé le relais français, on va guetter d'autres réactions
00:17:20parce que Jérémy Hintzman encore une fois est avec Victor Coudreau et des Clés Bleues
00:17:24auront célébré, terminé la photo, les célébrations, on va les écouter
00:17:28ensemble avec Jérémy Hintzman et Victor Coudreau
00:17:32quand on a aperçu le premier tir Fred, l'importance de la gestion de l'émotion
00:17:36d'Emilien qui a été parfaite là-dessus, c'est pas le premier qui a tiré
00:17:40il était quand même avec du très très lourd face à lui et il a parfaitement
00:17:44géré d'ailleurs sur les deux tirs. C'est là où il est fort, il vient s'installer
00:17:48à la cible 1, il y en a déjà qui ont attaqué
00:17:52leur tir, lui il a pas encore attaqué, ça fait un bruit
00:17:56hallucinant à Rupolding, on a vraiment l'impression que le public, ils sont avec vous sur le tapis
00:18:00vraiment, c'est très très proche et lui il fait
00:18:04ce qu'il a à faire en décortiquant son tir sans rien inventer
00:18:08le jour de son premier relais de sa carrière
00:18:12et au final il ressort avec le plein, ça lui permet de rester
00:18:16au contact et derrière avec son intelligence par rapport à son placement parce qu'il joue
00:18:20un peu avec les adversaires, Marie en a parlé tout à l'heure
00:18:24il était toujours dans les bons skis en tout cas et il fait l'effort
00:18:28uniquement quand il faut faire l'effort
00:18:54Emilien, premier relais en coupe du monde, premier podium
00:19:10après le podium sur l'individuel, la première victoire
00:19:14c'est un site qui vous réussit bien Rupolding quand même ?
00:19:18Oui apparemment, c'est que la deuxième fois que je viens, c'était ma troisième course ici
00:19:22et c'est vrai que c'est super parce que le public, comme on disait avec les gars
00:19:26est pas chauvin, ils encouragent tout le monde, il y a une super ambiance
00:19:30et quand ça marche comme ça, c'est que du bonheur
00:19:34Fabien, vous disiez l'autre jour que vous étiez presque plus content que quand c'est vous qui montez sur le podium
00:19:38là cette fois vous montez ensemble avec votre frère, vous êtes encore plus content du coup ?
00:19:42Oui, c'est vrai que ça fait quand même du bien de monter tous ensemble sur le podium
00:19:46super fier de l'équipe, du staff, des techniciens qui ont fait un super boulot
00:19:50on enchaîne donc maintenant de bien garder en tête ce qu'on a fait
00:19:54on ne veut pas se prendre pour des autres, chaque course est différente
00:19:58et juste aujourd'hui on apprécie
00:20:02Mais quand même cet enchaînement de trois victoires consécutives, il restera dans l'histoire
00:20:06c'est la première fois que ça arrive dans le biathlon français
00:20:10ça aussi c'est quelque chose d'important pour vous Quentin ?
00:20:14Oui, ça faisait longtemps, ça ne s'était encore jamais eu une régularité telle
00:20:18sur le tir, sur le ski, il n'y a pas eu de craquantes, on a été présents
00:20:22mais aussi sur les relais mixtes, on n'est pas sortis du podium depuis le début de saison
00:20:26donc ça a été une grosse sorte de l'équipe de France, c'est trop bien
00:20:30Les records c'est bien, les médailles c'est encore mieux
00:20:34il faudra confirmer ce statut au championnat du monde d'ici un mois
00:20:38Est-ce que Emilien vous êtes les grands favoris de ce relais sur les championnats du monde ?
00:20:42Non, je pense que
00:20:46il n'y a pas forcément de favoris, comme on l'a dit, ces trois relais
00:20:50on les a faits en donnant tout ce qu'on avait
00:20:54sans prétendre être favoris, sans vouloir essayer coûte que coûte de gagner
00:20:58on donne notre maximum simplement, championnat du monde ou pas
00:21:02l'objectif ce sera d'avoir le même état d'esprit et on verra seulement
00:21:06la ligne d'arrivée franchise qui a gagné, mais il n'y a pas de favoris
00:21:10en tout cas on ne se considère pas comme ça
00:21:16C'est parti !
00:21:46Emilien Claude qui participera à sa deuxième mass-start seulement dimanche 11h05, le rendez-vous
00:22:02Quelques autographes
00:22:17C'est une belle opération pour Emilien Claude cette semaine
00:22:21puisqu'il aurait pu le faire qu'une seule fois
00:22:25et qu'il en a déjà deux sur le podium
00:22:31Pour les sélectionneurs, il n'y aura que 4 places au mondiaux
00:22:35pour l'individuel par exemple, en montrant qu'il est capable de tirer à 20 sur 20
00:22:39et de tirer son épingle du jeu, si les 4 de devant ne sont pas forcément en forme
00:22:44on peut en mettre un en réserve pour faire entrer Emilien Claude
00:22:58On distingue la Marseillaise pour quelques supporters
00:23:02c'est devenu une habitude sur les stades de Biathlon
00:23:06pour les supporters qui suivent les bleus, on l'entend très régulièrement
00:23:09Il y a toujours 2-3 Français qui dégainent l'équipe nationale
00:23:13Ils savent qu'ils vont passer à la télé puisque vous adorez ça
00:23:17Si vous l'entendez, on se tait et on les écoute, ils ont tout gagné
00:23:21Ils sont vite limités, qui ne saute pas n'est pas français
00:23:24Les bleus, la Marseillaise, il faut la dégainer à un moment
00:23:27Ils en profitent, ils ont raison, et 1 et 2 et 3-0, on peut ajouter ça aujourd'hui
00:23:31Aujourd'hui oui, il y a plus de choix
00:23:34Avec cette première pour le Biathlon français
00:23:373 victoires consécutives sur un relais
00:23:40et l'équipe de France qui a accentué son avance au classement du relais
00:23:4390 points supplémentaires, 90 fois 3 depuis le début de la saison
00:23:47avec la victoire à Contiolarti à Orfildsen
00:23:50Et maintenant à Ruppolding, il restera encore 2 relais
00:23:53par genre, un à Pogliuca, un...
00:23:56Non, beaucoup plus que ça, je confonds totalement
00:23:59Il y en aura un la semaine prochaine à Antolles
00:24:02Celui des Mondiaux ne compte pas
00:24:05Ensuite, je peux vous dire tout ce qui reste
00:24:08A Novémiesto, il y en aura un, à Pogliuca, il n'y en aura pas
00:24:11Et à Oslo non plus, puisqu'il n'y a que des courses individuelles
00:24:14Il y a Antolles et Novémiesto qui restent
00:24:17Donc il y aura bien 2 relais, c'est bon, je retombe sur mes pattes
00:24:20Il reste 2 relais, et les bleus ont marqué le maximum de points
00:24:23avec 90 points sur chaque victoire
00:24:26Et on s'intéressera au relais des Mondiaux
00:24:29Simon Fourcade, c'était juste avant que le podium ne démarre
00:24:32Simon, c'est une 3ème victoire consécutive
00:24:35pour l'équipe de France Masculine en relais
00:24:38Ce n'était jamais arrivé dans l'histoire du biathlon
00:24:41Quelle émotion vous habite là, en ce moment ?
00:24:44Il y a forcément un petit peu de fierté
00:24:47Maintenant, je suis simplement fier du résultat
00:24:50Je suis fier de l'équipe de France Masculine
00:24:53Je suis fier de l'équipe de France Masculine
00:24:56Il y a forcément un petit peu de fierté
00:24:59Maintenant, je suis simplement fier du travail que les gars ont accompli
00:25:02On n'était pas avec notre 4 majeurs aujourd'hui
00:25:05Donc ça fait également plaisir de voir Emilien Claude
00:25:08pour un premier relais, ramener un relais en tête
00:25:11Surtout sur une piste comme Rupolding qui ne fait pas trop d'écart
00:25:14Il a réussi à creuser sur tout le monde à part les Norvégiens
00:25:17Donc il y a un sentiment de fierté
00:25:20Mais surtout de fierté du travail accompli aujourd'hui
00:25:23Ça permet d'être devant et c'est ce sur quoi il faut raconter
00:25:26pour aller chercher les prochains relais aussi
00:25:29C'était un test aussi en vue des championnats du monde
00:25:32Aujourd'hui, le test est plutôt concluant
00:25:35Est-ce que ça donne aussi des petits mots de tête pour la compo
00:25:38du futur relais des championnats du monde ?
00:25:41On va dire que ça peut donner des possibilités
00:25:44Sur les deux premiers relais qu'on a mis en place
00:25:47C'était le 4 majeur qui était aligné
00:25:50On ne va pas tout remettre en question
00:25:53Mais ça fait plaisir de voir qu'on a un 5e homme
00:25:56de grande qualité pour venir nous aider
00:25:59à chercher podium ou victoire sur un relais
00:26:02si on a un petit coup de moins bien
00:26:05avec une maladie ou une méforme
00:26:08Il n'y a pas de secret non plus, ces 3 victoires sur les relais
00:26:11reflètent aussi les courses individuelles
00:26:14Vous avez 5 biathlètes français qui sont montés sur le podium cette saison
00:26:17Comment vous analysez, quel bilan vous faites
00:26:20de cette première partie de saison ?
00:26:23C'est un début de saison plutôt réussi
00:26:26Je crois qu'on n'en a pas réussi de tel depuis un bon petit moment
00:26:29surtout avec une densité d'équipe aussi forte
00:26:32On va dire que le bilan est plutôt réussi
00:26:35et qu'il va falloir gérer la suite
00:26:38Ça va être plutôt de la gestion pour la suite
00:26:41Il y a eu des choses qui ont été mises en place
00:26:44de manière un peu plus offensive sur ce début de saison
00:26:47La fin de saison va être aussi un peu plus délicate à aborder
00:26:50Il va falloir bien gérer les choses d'ici là
00:26:53pour pouvoir maintenir le même niveau de performance
00:26:56Merci Simon
00:26:59Il est heureux, ça se voit Simon
00:27:02même s'il y a toujours cette petite prudence
00:27:05cette retenue chez lui parce qu'il sait d'où revient cette équipe de France
00:27:08Les questions sur le QR code que vous apercevez
00:27:11ça concerne d'abord la composition de ce relais
00:27:14Pour la première, pensez-vous que le quatuor sera le même pour le relais
00:27:17et dans le même ordre en Coupe du Monde
00:27:20ou pour les championnats du monde ?
00:27:23On vient d'avoir la réponse de Simon Fourcade
00:27:26A priori non puisque Simon compte sur Eric Perrault
00:27:29qui a été mis au repos pour des choix de fraîcheur
00:27:32et on sait qu'il veut jouer le petit globe
00:27:35le globe de la spécialité
00:27:38le globe de la mastarde dimanche
00:27:41il est plutôt bien placé pour ça
00:27:44donc c'est pour ça qu'il a été laissé au repos aujourd'hui
00:27:47mais a priori Eric Perrault fera bien partie du relais masculin mondiaux
00:27:50Je crois avoir bien écouté
00:27:53Il est numéro 4 mondial
00:27:56il ne sort quasiment jamais du top 10 depuis le début de la saison
00:27:59il est tout à fait légitime à être dans le relais A4
00:28:02voire même dans le relais mixte A2
00:28:05où là les places vont être très chères
00:28:08parce qu'il y a quand même 4 garçons dans le top 10 de la Coupe du Monde
00:28:11il y a 5 ou 6 filles dans le top 10 côté féminin
00:28:14le relais mixte, là, pour le coup, ils vont peut-être perdre quelques cheveux
00:28:17F. Drouet, quelle question !
00:28:20F. Drouet, on ne met pas Eric Perrault en cause comme ça
00:28:23Je pense que ça va apporter beaucoup de sérénité
00:28:26à la fois à Simon Fourcade
00:28:29et puis aussi à ces garçons-là
00:28:32Je pense qu'il n'y aura pas de panique à bord
00:28:35on sait qu'Emilien Claude l'a su le faire à Rupolding
00:28:38et auquel cas ça ajoutera beaucoup de sérénité
00:28:41pour l'ensemble de l'équipe
00:28:44donc c'est vraiment très fort ce qui s'est passé aujourd'hui
00:28:47Très très fort, et c'est même historique
00:28:50Anne-Sophie, on le rappelle, jamais l'équipe de France n'avait réussi
00:28:53à remporter 3 relais consécutifs chez les garçons
00:28:56Autre question, ça concerne les mondiaux cette fois-ci
00:28:59Est-ce que ces 3 victoires sont un atout
00:29:02ou une pression pour le relais des mondiaux ?
00:29:05Je pense que c'est un atout
00:29:08On ne va pas commencer à mettre de côté les victoires
00:29:11et à faire exprès d'être deuxième pour ne pas être favori
00:29:14Après par contre, on est favori
00:29:17Très clairement
00:29:20Il y a les Norvégiens qui sont très forts aussi
00:29:23mais les Norvégiens ouvrent beaucoup de portes cette année
00:29:26sur les relais, ils montrent de la nervosité au niveau de leurs tirs
00:29:29Alors sur les skis certes, ils sont là
00:29:32ils sont au même niveau
00:29:35mais je pense que la solidité de l'équipe de France cette année sur les relais
00:29:38elle a été prouvée déjà à 3 reprises
00:29:41ils sont très stables et c'est clairement l'équipe à matre
00:29:44Après c'est très bien qu'ils s'appuient sur ces victoires
00:29:47sur ces bonnes performances derrière la carabine
00:29:50cette sensation de solidité face aux cibles
00:29:53C'est bien, ils le disent eux-mêmes dans leur interview
00:29:56il faut qu'ils s'appuient dessus pour gagner
00:29:59parce que c'est le moyen de gagner, on voit que la Norvège ouvre des portes
00:30:02et il y a d'autres nations qui sont là, qui sont prêtes à s'endouffrer
00:30:05la Suède en fait partie, l'Allemagne sera là aussi
00:30:08Je pense qu'ils sont favoris
00:30:11mais tant mieux, pour l'instant ils ont coché les cases
00:30:14et c'est stable
00:30:17On va revenir sur la déroute de la Norvège
00:30:20qui n'est pas sur un podium, 17 podiums consécutifs
00:30:23avant leur 4ème place aujourd'hui
00:30:26Pour ceux qui nous rejoindraient, qui rentrent à la maison
00:30:29ou qui étaient un peu occupés, quel tir
00:30:32parce que l'équipe de France a été quasi parfaite sur le pas de tir
00:30:35quel est le tir le plus impressionnant
00:30:38ou celui que vous aimeriez voir spontanément ?
00:30:41Fred, le plus...
00:30:44Le coucher du Canadien
00:30:48Le Néo-Zélandais, allons-y
00:30:51J'ai hésité, je me suis dit
00:30:54c'est un piège
00:30:57Moi, sérieusement
00:31:00le tir debout de Quentin
00:31:03Pareil !
00:31:06Ça tombe bien, on ne l'a pas
00:31:09C'est celui qui m'a bluffé
00:31:12On va le voir, parce qu'il arrive tout seul
00:31:15L'équipe de France est largement en avance
00:31:18Quentin n'a plus qu'à valider ça
00:31:21pour offrir le relais dans des conditions parfaites à Emilien Jacquelin
00:31:24Dites-nous Fred, pourquoi ce tir-là ?
00:31:27Pourquoi ce tir-là ? Parce qu'il arrive tout seul
00:31:30Je le glisse dans les commentaires juste avant
00:31:33Si il va chercher le plein, ça lui permet de repartir tout seul devant
00:31:36en n'ayant pas les adversaires déjà sur le tapis
00:31:39Psychologiquement, il met un petit coup de massue à la concurrence
00:31:43Dossard 1, cible 1
00:31:46Il y a une masse-tarte dimanche
00:31:49Connaissant Quentin avec son envie de gagner pour les copains
00:31:52avec l'équipe de France
00:31:55ça fait aussi une répétition générale pour la masse-tarte de dimanche
00:31:58On lui souhaite d'aller faire son dernier debout à la cible 1
00:32:01Il a été parfait dans ces conditions-là
00:32:04L'avantage de ce relais, c'est qu'on peut se faire plaisir
00:32:07et choisir le moment fort de la course
00:32:10C'est parfait pour tous les Français
00:32:13Le moment que vous choisiriez pour nos téléspectateurs, Marie
00:32:16qui n'aurait peut-être pas vu la course
00:32:19Un moment marquant ou qui a été plus décisif qu'un autre ?
00:32:22Vous vous êtes bien embêtée, c'est ça ?
00:32:25J'ai aimé tous les tirs
00:32:28On a beaucoup parlé d'Emilien Claude
00:32:31mais on pourrait parler d'Emilien Jacquelin
00:32:34J'ai trouvé qu'il avait un comportement face aux cibles
00:32:37C'est pas toujours facile
00:32:40On préfère toujours avoir une position
00:32:43où on est 30 secondes devant
00:32:46où on peut se permettre une petite erreur
00:32:49Mais c'est quand même pas facile de rester concentré
00:32:52quand on a autant d'avance
00:32:55Et Emilien, il est impeccable sur son coucher
00:32:58comme sur son debout
00:33:01C'est des tirs très propres
00:33:04On sent pas de précipitations, pas de choses heurtées
00:33:07On a l'impression qu'il est dans la fluidité
00:33:10Les Français se mettent dans la position
00:33:13où ils peuvent se permettre une petite pioche chacun
00:33:16à condition de mettre la pioche
00:33:19et ils poussent les autres à la faute
00:33:22Pour Emilien Tanguy, il rate sa première balle
00:33:25mais derrière, il déroule
00:33:28De mémoire à Orfilsen, il frôle la correctionnelle
00:33:32Et là, il sait rester beaucoup plus dans ce qu'il sait faire
00:33:35Il tire sûrement profit de la dernière expérience à Orfilsen
00:33:38pour le faire encore mieux cette fois-ci
00:33:41On n'a même pas eu peur
00:33:44Ce que je retiens, c'est la gestion de course de Fabien Claude
00:33:47Notamment dans son deuxième tour
00:33:50Il fait une pioche sur son coucher
00:33:53Se roule par devant avec une douzaine de secondes d'avance
00:33:56Il fait pas du tout le forcing
00:33:59pour essayer de revenir sur ce home
00:34:02Il reste à 10, 12, 14 secondes
00:34:05Par contre, sur le tir debout, il s'engouffre dans la brèche
00:34:08Ce home explose
00:34:11Lui, il ne s'est pas fait péter la caisse dans ce tour-là
00:34:14Il est resté dans ses standards
00:34:17Et il ressort avec ce home qui se piège tout seul
00:34:20C'était plutôt le tir debout
00:34:23C'est là que tout se passe
00:34:27Il y a deux tours de la part du Norvégien
00:34:30J'ai aimé la façon dont Fabien le raconte
00:34:33Il dit qu'il fait une petite erreur
00:34:36J'entends qu'il y en a un peu partout
00:34:39Parce que Sweerum s'installe avant lui
00:34:42sur le pas de tir
00:34:45Il n'a pas été déconcentré par ça
00:34:48J'ai trouvé le récit et l'explication qu'il en fait
00:34:51Là, il commence
00:34:54Il est en train de perdre pied
00:35:00L'Allemand a commencé
00:35:03Le public est en train de soutenir l'Allemand
00:35:06Fabien va mettre cette dernière balle
00:35:09L'Allemand reste là
00:35:12Sweerum part sur l'anneau de pénalité
00:35:15J'ai senti beaucoup de sérénité dans ces tirs
00:35:18Il y en avait peut-être un poil moins pour nous
00:35:21On a eu peur
00:35:24Sur celui de Fabien, on voit qu'il ne s'affole pas
00:35:27Le tir debout de Quentin
00:35:30Je trouve que dans ces relais
00:35:33C'est le Quentin de 2022
00:35:36C'était quoi son surnom ?
00:35:39Absolument
00:35:42Il le dit tout doucement
00:35:45On a retrouvé le cannibale
00:35:48Ce qui est fou en revoyant Sweerum
00:35:51C'est de se dire que la vérité d'une course
00:35:54N'est pas celle d'une autre
00:35:57Il est à 20 sur 20 sur l'individuel
00:36:00Sur les relais, il ne trouve pas la solution
00:36:03Il est peut-être même en train de perdre sa place
00:36:06C'est pour ça que la France s'est favorite au Mondiaux
00:36:09Les Norvégiens n'ont pas 4 hommes en confiance
00:36:12Sur les relais, il s'impose sur la Coupe du Monde
00:36:15Il y a Christian Sen qui ne court plus
00:36:18Il y a Dal qui fait un tour en IBU Cup
00:36:21Il y a Huldal qui est rentré à la maison
00:36:24Le seigneur de l'anneau
00:36:27Il en a fait 2 sur le single mixte à Oberhof
00:36:30Là, il en refait 2
00:36:33Il en avait fait 1 à Orfilsen
00:36:36Il est sur une série très négative
00:36:39Il va avoir chaud sur sa place pour les prochains relais
00:36:42C'était sur 17 podiums consécutifs
00:36:45Même si on va chercher un peu plus loin
00:36:48C'était combien de podiums sur les 35 derniers relais ?
00:36:51Sur les 35 derniers relais, c'était 34 podiums
00:36:54Vous vous rendez compte ?
00:36:5734 podiums sur les 35 derniers relais
00:37:00Et sur le 36ème aujourd'hui
00:37:03Une 4ème place, c'est l'événement
00:37:06De ne pas voir la Norvège sur ce podium
00:37:09On va parler de Tanguy tout à l'heure
00:37:12Au sujet de Johannes Boeh
00:37:15Mais avant cela, on va écouter son frangin Tarje
00:37:18Qui lui aussi est allé tourner aujourd'hui
00:37:21On va le retrouver avec Jérémy Hentzman
00:37:24Tarje, c'était une course difficile pour les Norvégiens
00:37:27Avec 3 tours de tonalité
00:37:30Vous vous sentez comment ?
00:37:33Oui, on a quelques soucis sur nos relais
00:37:36On est derrière les Français
00:37:39On est toujours à la recherche
00:37:42De notre meilleure façon d'aller gagner
00:37:45Donc on a vraiment du pain sur la porte
00:37:48La France a gagné 3 relais consécutifs
00:37:51Vous êtes impressionné par les Français ?
00:37:54Oui, ils sont vraiment bien
00:37:57Ils ont gagné 3 relais consécutifs
00:38:00Ils ont gagné 3 relais consécutifs
00:38:03Oui, ils sont vraiment meilleurs cette saison
00:38:06Sur les courses individuelles aussi
00:38:09Ils tirent mieux
00:38:12Ils ont gagné 1 fois, 2 fois, maintenant 3 fois
00:38:15Je pense qu'ils sont favoris pour le relais des mandats
00:38:18Merci Tarje
00:38:21Vous avez un autre avis sur votre question
00:38:24Sur l'équipe Connex ?
00:38:27Je pense qu'ils sont favoris pour le relais des mandats
00:38:30Vous avez un autre avis sur votre question sur l'équipe Connex ?
00:38:33Est-ce que la France est désormais favorite au mondial ?
00:38:36Oui, également
00:38:39Tanguy, les temps de ski des Norvégiens
00:38:42Parce qu'historiquement, sur les dernières années
00:38:45C'était stratosphérique
00:38:48Ils avaient une énorme marge grâce à leur temps de ski
00:38:51Est-ce que cette vérité existe toujours ou pas ?
00:38:54Elle n'existait pas sur l'individuel il y a quelques jours
00:38:57Aujourd'hui, on se rend compte que sur le temps cumulé
00:39:00Ils ont le meilleur temps de ski
00:39:03Avec 4 secondes d'avance sur la Suède, 6 sur l'Allemagne
00:39:06C'est rien quand on sait qu'Emilien Jacquelin a certainement perdu
00:39:09Une dizaine de secondes dans le dernier tour en se relâchant
00:39:12Mais ça veut dire qu'il n'y a plus de marge
00:39:15Là, on a 4 équipes qui font jeu égal à ski
00:39:18Les Suédois, bien aidés par Pontsilloma
00:39:21Qui a vraiment écrasé la concurrence sur son tour
00:39:24Ils ont perdu un tour de pénalité, voire deux tours de pénalité
00:39:27Ils n'ont plus aucune marge cette semaine à ski
00:39:30C'était un peu le cas à Orfilsen par rapport à la France
00:39:33Je ne sais pas si les autres ont rattrapé leur retard
00:39:36Au niveau de la glisse et au niveau physique
00:39:39Ou si c'est les Norvégiens qui sont un peu en difficulté
00:39:42Mais le constat est là, ils ne sont plus dominants
00:39:45C'est surprenant de voir la Norvège qui n'est plus dominante
00:39:48Au tir, on peut avoir de la confiance en plus en moins
00:39:52Après, il y a aussi d'autres facteurs
00:39:55On le voit depuis quelques saisons avec l'arrivée du no-fluor
00:39:58Qui a un peu révolutionné aussi
00:40:01On peut peut-être rappeler rapidement, Fred, le no-fluor
00:40:04Jusqu'à 3-4 saisons en arrière
00:40:07Au niveau du fartage, c'était open bar
00:40:10L'utilisation du fluor était autorisée, aucun souci
00:40:13C'est des fartes avec hautement fluorée
00:40:16Qui vous permettent de glisser
00:40:19Surtout sur des neiges mouillées encore plus
00:40:22Une molécule a été...
00:40:25Une norme européenne a interdit le fluor
00:40:28Une molécule dans le fart
00:40:31Derrière, ça a tout relancé
00:40:34Je les appelle les druides, les techniciens
00:40:37Qui, avec leurs très vieilles notes, ont dû repartir de zéro
00:40:40C'est là où l'équipe de France a été très forte
00:40:43Puisque ça leur a permis de recoller ce petit gap
00:40:46Qu'il y avait avec les Scandinaves
00:40:49Aujourd'hui, on les entend, les athlètes, dire
00:40:52Remercier les techniciens, leur dire qu'ils avaient des bons skis
00:40:55On se souvient, l'année dernière, au Mondiaux de Nove Mesto
00:40:58Où ils étaient sur une autre planète, les Français, en termes de glisse
00:41:01Je pense que ce facteur-là, il y est aussi pour quelque chose
00:41:04Sur les skis, quand on est bien physiquement, c'est bien
00:41:07Mais quand on est bien physiquement, mais qu'on n'a pas les skis
00:41:10C'est pas bien du tout
00:41:13Qu'avez-vous dit avant d'aller écouter Johannes B
00:41:16Avant cette course, où il n'est pas monté sur le podium
00:41:19Il était sur une série incroyable en nombre de podiums consécutifs
00:41:22En relais, en relais mixte, single mixte
00:41:25Combien de podiums consécutifs avant aujourd'hui, Messaoud ?
00:41:28Pour Johannes B ? Oui
00:41:31Marie ?
00:41:3460 à ma gauche
00:41:3742
00:41:40Un div et relais compris, c'est ça ?
00:41:43Non, relais mixte et relais simple
00:41:46Ou tout ce que vous voulez
00:41:4942
00:41:52Vous êtes vraiment loin du compte
00:41:55En fait, il y a une barrière qui aurait pu tomber aujourd'hui
00:41:58Il n'est pas si loin, Fred
00:42:0149 podiums consécutifs
00:42:04La dernière fois, c'était avec Thierry Hebeux, qui ne sont pas montés sur le podium
00:42:08C'était en ouverture de saison à Pogluca, en décembre 2018
00:42:11C'est une autre décennie
00:42:14Quand Johannes prend le départ d'un relais
00:42:17Normalement, à l'arrivée, il est toujours sur le podium
00:42:20Depuis plus de 5-6 ans
00:42:23Aujourd'hui, c'est un événement
00:42:26Et fin de 100% de podium pour Sturlala Y
00:42:29On s'amusait sur la statistique, vous vous souvenez, il y a quelques semaines
00:42:32A chaque fois que Sturlala Y était au départ d'un relais
00:42:36Les statistiques ont été mises à jour
00:42:3929 courses par équipe pour Sturlala Y
00:42:42Et seulement 28 podiums
00:42:45On remet tout à jour avec la saison des Français
00:42:48Avec ce qui se passe depuis le début de cette saison
00:42:5149 podiums consécutifs pour Johannes B
00:42:55Ça s'est arrêté aujourd'hui pour l'équipe de Norvège
00:42:58L'équipe de France qui s'est imposée pour la 3e fois consécutivement sur un relais
00:43:01La Suède et l'Allemagne à domicile
00:43:04Et on verra le dernier tir de Navrat pour vous, Marie
00:43:07Vous souhaitiez le revoir dans cette ambiance magnifique d'Europa League
00:43:10Avance là comme promis, Johannes B qui s'est arrêté au micro
00:43:13De Jeremy Hetzman
00:43:21Pouvez-vous nous expliquer comment c'était sur la piste aujourd'hui, ce dernier relais ?
00:43:28C'était horrible
00:43:34Avant mon relais, de voir mon équipe aller sur l'anneau de pénalité
00:43:42Mais les Français ont montré une nouvelle fois qu'ils avaient une équipe très solide
00:43:48C'est frustrant de voir que nous ne sommes pas sur ce podium
00:44:05On les a battus tant de fois ces dernières années
00:44:08Et maintenant, on connait ce sentiment
00:44:11Et ce n'est vraiment pas un sentiment agréable d'être battu
00:44:18Mais heureusement, on aura une nouvelle occasion de faire mieux la semaine prochaine
00:44:24Vous êtes impressionnés par les Français ?
00:44:27Oui, très impressionnés
00:44:31Ils sont plus concentrés sur eux-mêmes
00:44:38Ils parviennent à gérer les écarts, à les conserver
00:44:41C'est une équipe vraiment forte
00:44:49Et surtout, quand on voit qu'Eric est resté à la maison
00:44:55C'est une équipe vraiment forte, il n'y a pas seulement les 4 d'aujourd'hui
00:44:58C'est une équipe vraiment forte, il n'y a pas seulement les 4 d'aujourd'hui
00:45:01Donc bravo à la France, félicitations
00:45:04Il reste une course à Rupolding, la Mastart
00:45:12Après l'individuel, où on vous a vu terminer 85ème
00:45:15J'ai besoin d'un bon tir et ensuite on aura un dernier tour, il faudra se battre
00:45:18J'ai besoin d'un bon tir et ensuite on aura un dernier tour, il faudra se battre
00:45:38Après l'individuel et le relais aujourd'hui
00:45:41J'ai connu de meilleurs jours à Rupolding auparavant
00:45:44Johannes qui l'a dit, mais il n'est pas à la maison, il a juste fait l'impasse, il sera là pour la Mastart.
00:45:55On l'a dit, c'est un objectif important pour Éric Perrault.
00:45:58Marie, c'est intéressant ce que disait Johannes sur la concentration dont il parle de l'équipe de France.
00:46:02Ils sont concentrés sur eux-mêmes, on a l'impression que c'est exactement ce qu'a changé cette équipe de France
00:46:07ou en tout cas ce que les biathlètes ont réussi à changer en bien.
00:46:10Je trouve que c'est ce qui dégage en tout cas de l'ensemble des interviews, de l'ensemble des prestations des Français.
00:46:14Aussi parce que les résultats sont meilleurs, donc c'est toujours plus facile d'avoir plus de relâchement.
00:46:20Des fois on est acculé quand on doit, à chaque fois qu'on fait une contre-performance, expliquer pourquoi on l'a fait.
00:46:24Des fois c'est normal qu'il y ait des réactions des égaux qui prennent le dessus.
00:46:28Là on est dans un cas différent où on les sent plus apaisés, plus à leur affaire.
00:46:33Ils n'essayent pas forcément de se comparer tout le temps, mais ils sont là concentrés sur eux-mêmes,
00:46:37sur les choses qu'ils doivent mettre en place justement pour aller chercher des performances.
00:46:40Et ça marche en fait.
00:46:42Donc moi j'aime bien cette manière de faire en fait.
00:46:45Moi je suis quelqu'un de… je ne sais pas comment dire.
00:46:48Je n'aime pas trop quand ça vole partout, j'aime bien quand c'est calme, quand c'est posé.
00:46:53En tout cas je trouve que l'image que ça doit donner aux jeunes générations c'est ça en fait.
00:46:57Chercher des coups d'éclat c'est bien, mais en fait la stabilité et être resté à son affaire, faire des choses propres, ça marche.
00:47:03Et rester à ce niveau-là surtout pour cette équipe effectivement.
00:47:06Maintenant ça devient des coups d'éclat permanents parce qu'ils sont performants en permanence.
00:47:10Et ce n'est plus des coups d'éclat, c'est même un standard.
00:47:13Tanguy pour cette équipe, vous avez senti une bascule Tanguy ?
00:47:16Vous qui êtes avec l'équipe de France au quotidien, là vous êtes avec nous,
00:47:19mais vous avez suivi la préparation, toutes les autres étapes de Coupe du Monde.
00:47:22Il y a eu un moment charnière dans la vie de cette équipe de France masculine ?
00:47:26Je crois que c'est les mondiaux de Nove Mesto qui ont fait beaucoup de bien l'année dernière.
00:47:31Ils sont arrivés au mondiaux de Nove Mesto vraiment en difficulté, vraiment loin.
00:47:36Sans aucun podium avant les mondiaux.
00:47:38Exactement, et ils ont réussi à se reconstruire peut-être grâce aux groupes féminins aussi,
00:47:43parce qu'ils sont allés chercher des médailles sur le relais mixte, sur le relais mixte simple.
00:47:48Et ils ont eu une très bonne glisse, bien aidé par les techniciens.
00:47:52Et Éric Perrault a fait des quatrièmes places.
00:47:54Quentin s'est rapproché au fur et à mesure et a fini sur le podium de la Mastart au mondiaux.
00:48:00Et il y a un nouveau cycle en partant aux Etats-Unis et au Canada qui s'est créé.
00:48:05Je pense que vraiment portés par une bonne glisse,
00:48:07ils se sont rendus compte qu'ils n'étaient pas si loin quand ils mettaient les balles.
00:48:11Et à partir de là, il s'est créé l'envie de rattraper le retard et de repartir au travail.
00:48:16Ils ont tiré différemment aussi à partir des mondiaux l'année dernière.
00:48:19Ils ont commencé à poser leurs tirs alors qu'ils avaient des tirs un peu mitraillettes au début de ces noms.
00:48:24Il y a plein de choses qui se sont mises en place à partir du moment
00:48:26où ils se sont rendus compte qu'en faisant des choses simples, comme disait Marie, ça marchait.
00:48:30Avec un nouveau staff, on le rappelle, au début de la saison dernière,
00:48:33c'est Simon Fourcade et Jean-Pierre Hamad qui avaient succédé à Vincent Nittose
00:48:36et Patrick Favre à la tête de cette équipe de France.
00:48:39L'équipe de France qui s'est imposée devant la Suède et l'Allemagne, donc, troisième à domicile.
00:48:44Et Marie, vous vouliez revoir le tir debout de Philippe Navrat.
00:48:49J'ai un peu de temps ?
00:48:52Ça dépend ce que vous considérez.
00:48:54Il y a une pub qui arrive tout de suite.
00:48:56Vous le connaissez, Marie, mais vous avez le temps quand même.
00:48:59Ce que j'aimerais, c'est peut-être comparer, pour mieux illustrer,
00:49:02le dernier tir debout de Philippe Navrat et celui d'Emilien ou de Quentin.
00:49:07On voit celui de Navrat d'abord ?
00:49:10Vous pouvez même les mettre en deux à côté.
00:49:12Est-ce qu'on peut mettre les deux côte à côte ?
00:49:14C'est Marie qui le demande, vous pouvez bien faire ça.
00:49:16C'est juste pour illustrer. J'aimerais que vous vous concentriez sur le bout du canon
00:49:20et que vous puissiez voir la différence de bouger du bout du canon de ces deux personnes.
00:49:28Et on voit franchement que c'est compliqué pour Philippe Navrat d'arriver à stabiliser sur la cible.
00:49:33On voit le canon qui vient de toutes les directions.
00:49:37Il bouge beaucoup alors que, par exemple, sur celui d'Emilien,
00:49:40on voit bien qu'il y a quand même un mouvement, ce qu'on appelle l'approche,
00:49:43qui est toujours la même et qui lui permet justement...
00:49:46On sent que ce n'est pas heurté, ça reste très fluide.
00:49:49C'est quelque chose qu'il a travaillé à l'entraînement et s'est posé.
00:49:52C'est vrai que le canon de Philippe Navrat, si j'exagère, il fait un peu ça.
00:49:55Elle est où la cible ? Elle est là. Et bien non, dehors.
00:49:58C'est un peu ce que je voulais illustrer.
00:50:01On a même le temps de le revoir. Tenez, Marie.
00:50:04Vraiment, il faut regarder le bout du canon.
00:50:07Ça bouge beaucoup à gauche.
00:50:08Ça bouge quand même. On sent qu'il y a de l'énerve.
00:50:12Après, ils ne sont quand même pas dans la même configuration.
00:50:15Alors, Navrat, debout, ce n'est pas une référence mondiale non plus.
00:50:19Mais ils ne sont pas non plus les deux dans la même config.
00:50:22On a Émilien qui est tout seul et Navrat, il en a quatre derrière.
00:50:26Il a combien de milliers de personnes derrière la tribune ?
00:50:29Elle fait combien ?
00:50:30Je crois qu'elle doit faire 12 000 personnes, cette tribune-là.
00:50:33Il y en a une autre au fond.
00:50:34Et puis, il y a l'histoire du relais allemand à Ruppolding.
00:50:38L'année d'avant, ils étaient à la bataille avec les Norvégiens pour gagner ce relais.
00:50:42Et Dol était allé faire deux tours de pénalité alors qu'il faisait la meilleure saison de sa carrière.
00:50:47Navrat, il arrive avec tout ça sur le porte-bagages aussi, sur ce tir-là.
00:50:51Et soit ça passe et il y a un podium, soit ça ne passe pas.
00:50:54Et il y a Jojo sur le porte-bagages.
00:50:58L'ami Jojo qui arrive.
00:51:01Imaginez 12 000 personnes qui crient « Ouh ! » quand vous ratez une balle.
00:51:05Ça fait du bruit et ça peut vous déstabiliser, effectivement.
00:51:08On marque une courte pause ? On peut, Marie ?
00:51:10Bien sûr, bien sûr.
00:51:12Je ne voulais pas du tout tirer sur Navrat.
00:51:15C'était pour illustrer des points techniques.
00:51:17Et on est ravis, évidemment, Marie.
00:51:18Avec Emilia Jacquin qui a donc conclu avec beauté ce relais français.
00:51:22Courte pause.
00:51:23On vous emmène dans les coulisses de l'équipe de France.
00:51:24On leur avait donné la caméra en arrivant à Ruppolding.
00:51:26Tanguy, c'était une excellente idée.
00:51:28Et puis, on vous donne la compo du relais féminin avant demain, midi 50.
00:51:32Le rendez-vous, courte pause.
00:51:34On est encore sur du biathlon avant l'équipe de choc avec Claire Bretogne.
00:51:37Aujourd'hui, à tout de suite.
00:51:41C'est parti.
00:51:54L'allégresse autour de l'équipe de France de biathlon.
00:51:56Quelle chance d'avoir cette équipe
00:51:58qui vient de signer une troisième victoire consécutive
00:52:01sur un relais masculin du jamais vu dans l'histoire du biathlon français.
00:52:05Et Dieu sait qu'elle est riche, l'histoire du biathlon français.
00:52:08Ils viennent de signer une grande première.
00:52:10Ils ont célébré avec les fléchettes sur le podium.
00:52:13Eh bien, la première ligue est de retour.
00:52:15Demain, 20h40, après les championnats du monde.
00:52:18Eh bien, soirée fléchette.
00:52:19Notez le rendez-vous.
00:52:20Vous étiez extrêmement nombreux à suivre les championnats du monde.
00:52:23L'effervescence, la folie fléchette même.
00:52:25Ça peut repartir demain.
00:52:27On est toujours avec Tanguy, Fred, Marie et Anne-Sophie.
00:52:30Pourquoi vous me regardez comme ça, Anne-Sophie ?
00:52:32Vous voulez le refaire ?
00:52:34Vous voulez que je refasse la fléchette ?
00:52:36Vous le faites bien.
00:52:37Trois fois vingt.
00:52:40C'était de rendre les cibles pour l'équipe de France de biathlon.
00:52:42Et c'est ce qui compte aujourd'hui.
00:52:44L'équipe de choc arrive autour de Clairbricone.
00:52:46Il sera question de biathlon encore.
00:52:48Le Dakar avec la douzième et dernière étape.
00:52:50On va parler du relais de demain.
00:52:5220h50, le rendez-vous.
00:52:53On vous donne la composition de l'équipe de France avec Jérémy Hintzman.
00:52:56Dans quelques instants, mais comme promis,
00:52:58Tanguy, vous aviez donné la caméra à l'équipe de France.
00:53:01À qui en particulier d'ailleurs ?
00:53:03À Émilien Claude.
00:53:04Au pif !
00:53:05Mais qu'est-ce qu'il est fort quand même.
00:53:07Qu'est-ce qu'il est fort.
00:53:08Bravo Tanguy !
00:53:09Émilien Claude qui s'est illustré avec un podium sur le sprint
00:53:12et une victoire aujourd'hui sur le relais.
00:53:14C'est lui qui vous emmène dans les coulisses de la préparation
00:53:16de cette folle semaine à Roppoldi.
00:53:21On est lundi après-midi.
00:53:22Le camion arrive dans une heure.
00:53:25Et moi je vais aller à l'entraînement.
00:53:28Le premier de la semaine.
00:53:37Et regardez-moi cette tribune.
00:53:39Imaginez-vous.
00:53:4020 000 allemands.
00:53:42Ça va être une super fête.
00:53:44On est rentrés à la chambre.
00:53:45Et mon collègue n'est pas dans son lit il me semble.
00:53:49On va aller voir.
00:53:50Je pense savoir où il est.
00:53:52Comment ça il n'est pas là Antonin ?
00:53:54Normalement il est là tout l'après-midi.
00:53:58Il n'était pas aux fléchettes pour une bonne raison.
00:54:01Dis bonjour à la chaîne d'équipe.
00:54:02C'est quoi ? C'est la courbature des fléchettes là ?
00:54:04Explique-nous.
00:54:06Un truc avec les mecs.
00:54:07C'est typique chez les joueurs de fléchettes professionnels.
00:54:09Typique des joueurs de fléchettes professionnels.
00:54:12Let's go.
00:54:15Tu es en train de faire quoi là ?
00:54:16Des essais ?
00:54:17Tu te calibres ?
00:54:18Ça c'est les 22 grammes.
00:54:19Ça c'est les 24.
00:54:20C'est parti.
00:54:21Le duel.
00:54:22Je vais le fumer.
00:54:32Bien joué.
00:54:352-0.
00:54:49Il est où le taxi ?
00:54:50Je ne sais pas où ils sont.
00:54:53Toujours en retard toi ?
00:54:54Qu'il a l'air.
00:54:59C'est génial ça.
00:55:00Comment tu dis ?
00:55:02Voilà le camtar.
00:55:03Il est là.
00:55:04Les bosseurs de l'ombre.
00:55:05Ça roule.
00:55:06Ça va ?
00:55:07Ouais.
00:55:10Repos soldat.
00:55:11Fin de l'entraînement.
00:55:12Tous les athlètes rentrent au bercail.
00:55:15Avant de revenir demain pour la guerre.
00:55:17Et des nouvelles arrivantes.
00:55:22Prêt, il faut tester.
00:55:24Le bon point.
00:55:26J'ai un petit mot pour la chaîne d'équipe.
00:55:27Celle-là, je la mets dans le 21.
00:55:29Celle-là, je la mets dans le 21.
00:55:41Magnifique.
00:55:42Merci infiniment à Emilien Claude et à toute l'équipe de France
00:55:44de nous emmener dans les coulisses du Biathlon.
00:55:47Vous savez à quel point on aime ça.
00:55:48Le QR code en bas à droite de l'écran
00:55:50pour toutes vos réactions, toutes vos questions évidemment.
00:55:52On va se diriger vers Roppolding
00:55:54pour avoir la compo du relais féminin demain.
00:55:56Avec plaisir.
00:55:57Est-ce que Jérémy Eintzman a d'ailleurs cette compo ?
00:55:59Jérémy, c'est un oui ?
00:56:04Oui, c'est un grand oui.
00:56:05Mais Saoud, bien sûr qu'on laisse cette composition.
00:56:07Paula Beauté sera la première relayeuse demain.
00:56:10Suivie d'Océane Michelon.
00:56:12Ce sera ensuite Justine Brezas-Boucher.
00:56:14Et c'est Julia Simon qui terminera ce relais
00:56:17pour l'équipe de France.
00:56:18Lou Jean-Monod et Jeanne Richard sont laissées au repos.
00:56:22Comme Éric Perrault, on laisse Lou Jean-Monod de repos
00:56:26parce qu'elle joue le classement général.
00:56:28Parce que physiquement, elle a besoin de ça.
00:56:30Marie, votre première impression ?
00:56:32Je pense que ça a été décidé de concert
00:56:34avec la principale intéressée.
00:56:36Et que oui, effectivement.
00:56:38Je pense que c'est aussi une bonne chose.
00:56:40C'est difficile d'enchaîner les saisons.
00:56:42Lou joue vraiment le classement général.
00:56:44Elle a besoin aussi de fraîcheur.
00:56:45Après, il y a une semaine à Antolles.
00:56:47On sera la troisième semaine.
00:56:48On sera en altitude.
00:56:49C'est coûteux en énergie de courir tout le temps.
00:56:53On rappelle, c'est trois courses par semaine
00:56:55durant toute la saison.
00:56:58J'ai hâte de le voir, ce relais.
00:57:00Relais inédit, on est d'accord ?
00:57:02Relais inédit, oui.
00:57:03Oui, parce qu'Océane Michelon n'a jamais fait
00:57:05de relais en Coupe du Monde.
00:57:07Et que c'est le deuxième de Paula Beauté ?
00:57:09Oui.
00:57:10Pour la deuxième fois, elle va lancer le relais
00:57:12après la semaine dernière.
00:57:13Elle avait déjà participé à un relais d'Antolles.
00:57:15Oui, elle avait fait un à Antolles.
00:57:17Vous vous souvenez, on avait regardé les images
00:57:19où elle était avec Anaïs Bescon ?
00:57:20Absolument.
00:57:21Rafraîchis votre mémoire.
00:57:22Merci.
00:57:23En même temps, vous êtes à l'antenne depuis 7h30.
00:57:25Ils vous font un petit coup de main à un moment.
00:57:27C'est vrai aussi.
00:57:28Mais elle va le lancer une deuxième fois.
00:57:30Et ça, c'est quand même une sacrée tâche,
00:57:32une sacrée responsabilité pour elle.
00:57:34Ça veut dire qu'on lui fait confiance
00:57:35après sa folle semaine à Oberhof.
00:57:37Je pense qu'il y a surtout des choix stratégiques.
00:57:40Il y a Justine, Julia et Océane
00:57:42qui avaient été mis au repos dimanche dernier
00:57:44sur les relais.
00:57:46Si on regarde bien ce qui se passe demain,
00:57:49on se rend compte que cette fois-ci,
00:57:51Lou et Jeanne qui étaient au Turbin dimanche dernier
00:57:54sont mises au repos.
00:57:56Tout ça s'équilibre sur l'ensemble du mois de janvier.
00:57:59Finalement, c'est Paula
00:58:01qui a fait moins de coupes du monde que les autres,
00:58:03mais qui doit rempiler
00:58:05et qui continue de courir.
00:58:07Mais elle ne sera pas sur la mass-start dimanche.
00:58:09Quand on met tout bout à bout,
00:58:11tout ça est très logique.
00:58:12Ça montre la densité de l'équipe de France
00:58:14parce qu'ils ne se permettraient pas
00:58:16d'aligner des personnes non performantes.
00:58:18Ça montre qu'on a quand même
00:58:20une belle densité du côté des garçons
00:58:22comme chez des dames,
00:58:23ce qui permet de faire faire des impasses aux leaders
00:58:25et ce qui permet aussi
00:58:27de donner une chance à des athlètes
00:58:29qui sont peut-être en apprentissage encore.
00:58:31Jérémy, est-ce que vous êtes d'accord avec Marie ?
00:58:33Pour le mettre à l'aise, Jérémy.
00:58:37Bien d'accord avec Marie.
00:58:39C'est ce que confiait Cyril Burdé ce matin.
00:58:41Il disait que
00:58:43l'équipe de France était très compétitive
00:58:45et qu'il fallait en profiter
00:58:48en variant les profils sur ce relais.
00:58:50C'était le moment de le faire.
00:58:52C'est aussi pour Océane Michelon une belle récompense
00:58:54parce qu'elle vient d'enchaîner
00:58:56trois cérémonies des fleurs consécutives.
00:58:58C'est l'occasion de se montrer sur ce relais
00:59:00et de faire des tests
00:59:02en vue des championnats du monde qui arrivent bientôt.
00:59:04Fred, c'est l'occasion de se relancer
00:59:06pour Justine et Julia
00:59:08qui, sur les courses individuelles,
00:59:10étaient un peu en difficulté ces derniers temps.
00:59:12Oui, c'est ça.
00:59:14Ça va peut-être leur permettre
00:59:16de s'en sortir.
00:59:18C'est un peu dans ce domaine-là
00:59:20où ça a pioché.
00:59:22Sans jeu de mots.
00:59:24On leur souhaite de ne pas piocher demain d'ailleurs.
00:59:26Mais oui, je pense que c'est le format idéal
00:59:28pour les relancer
00:59:30avant la mass-start de dimanche.
00:59:32Retrouver la confiance,
00:59:34faire les choses naturellement
00:59:36et rester, comme dirait Paulo,
00:59:38concentré sur ses fondamentaux
00:59:40derrière la carabine.
00:59:42On espère que ça va dérouler
00:59:44en biathlon.
00:59:46L'équipe de France est championne du monde.
00:59:48Elle n'a toujours pas gagné de relais.
00:59:50L'équipe de France est féminine depuis.
00:59:52C'est une sacrée curiosité.
00:59:54On espère que ça va prendre fin demain à Roppolding.
00:59:56Justine Brezas-Boucher sur ce sujet.
00:59:58Elle sait de quoi les filles sont capables.
01:00:00Je sais de quoi on est capables.
01:00:02Je sais aussi ce qui s'est passé
01:00:04sur les deux précédents relais.
01:00:06Ma prestation et les faits de course
01:00:08sur les derniers relais notamment.
01:00:10C'est le biathlon.
01:00:12C'est sa magie.
01:00:14Je sais à quel point on est capables.
01:00:16Je sais à quel point d'autres équipes sont performantes.
01:00:18On va prendre relais par relais,
01:00:20semaine par semaine.
01:00:22En espérant que ça matche
01:00:24encore mieux sur Land the Ride
01:00:26en février.
01:00:28On espère que ça va matcher demain
01:00:30pour l'équipe de France.
01:00:32Le rendez-vous pour le relais féminin.
01:00:34Le biathlon, ça continue dans l'équipe de choc.
01:00:36Claire Bricogne est prête.
01:00:38Pour la suite de ce beau vendredi
01:00:40avec la 12e et dernière étape.
01:00:42C'est ça ?
01:00:44Magnifique !
01:00:46Ça va ?
01:00:48On n'a pas l'air d'être heureux.
01:00:50On a l'air d'être très heureux.
01:00:52On va vous piquer Marie pour l'équipe de choc.
01:00:54On adore lui.
01:00:56Avec plaisir.
01:00:58C'est un maître à la corde.
01:01:00Incroyable.
01:01:02Avec plaisir. Vous m'avez compris.
01:01:06On va parler du biathlon
01:01:08avec ce magnifique résultat du Dakar.
01:01:10On fera un grand bilan.
01:01:12On profitera de Marc Minary.
01:01:14On parlera aussi du transfert d'Allende.
01:01:16Il a signé jusqu'en 2030
01:01:18avec Manchester City.
01:01:20Plus de 10 ans.
01:01:22Il reste à Manchester City.
01:01:24J'ai cru qu'il partait.
01:01:26Jusqu'en 2034.
01:01:289 ans et demi quasiment.
01:01:30J'ai un peu arrondi.
01:01:32Trop de Dakar, trop de biathlon.
01:01:34C'est un événement colossal.
01:01:362034 pour un footballeur
01:01:38prolongé à ce moment-là.
01:01:40C'est plus que le biathlon
01:01:42sur la chaîne.
01:01:44C'est pour ça qu'on prendra le temps
01:01:46d'en discuter.
01:01:48Avec plaisir.