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00:00Aujourd'hui, l'action que vous avez derrière vous, c'est une action qui est inter-associative,
00:06c'est-à-dire que vous avez toutes les associations du département qui sont là.
00:09Ce n'est pas spécialement l'UNAPI 34 qui a voulu se trouver là aujourd'hui,
00:13mais c'est toutes les associations du département.
00:15Et la raison à ceci, c'est qu'aujourd'hui, une association comme l'UNAPI 34 va faire valoir tout ce qu'elle est capable de faire
00:22au sujet du handicap, et durant l'année 2023-2024 et projeté sur la 2025.
00:29A côté de ça, les salariés sont dans la souffrance, la souffrance de la violence managériale dans de nombreuses associations.
00:36Nous aussi, on la remonte sur certains sites de l'UNAPI 34 avec des salariés très en souffrance.
00:40Actuellement, on a 50% de turnover dessus, 50% de salariés qui ont disparu l'an dernier et qui ont été renouvelés.
00:46Globalement, le taux de turnover est d'à peu près 15%, à peine moins, sur l'UNAPI de manière générale.
00:52Mais on a des salariés qui sont licenciés, on a des salariés qui choisissent eux-mêmes de partir et de quitter l'association,
00:58et ça, ça se retrouve partout. On a la même chose sur Adage, on a la même chose sur le Carrud.
01:03Donc, les camarades qui sont là aujourd'hui, qui font partie de toutes ces assos, ont décidé de venir là spécifiquement, ce jour-là,
01:09alors qu'un des directeurs généraux, parmi les associations les plus costauds du secteur médico-social,
01:17va adorer le blason de l'association, de nous dénoncer nos conditions à nous d'exercice et d'emploi.
01:23Actuellement, on a des salaires, nous, qui sont, pour une grande partie des salariés, en dessous du SMIC et qui sont rattrapés.
01:28Là, je parle des salariés qui sont des salariés, par exemple, des services techniques, des services généraux, des cuisines.
01:32Ce sont des gens qui sont payés en dessous du SMIC et qui sont rattrapés pour qu'on arrive au SMIC à les payer.
01:37C'est ça, la vérité des salaires de ces gens-là.
01:40Est-ce que vous avez vu, finalement, un appauvrissement du médico-social, ou en tout cas du traitement qui lui est fait,
01:45ou on est sur des problèmes structurels qui n'ont jamais été réglés ?
01:48Il y a effectivement un appauvrissement évident.
01:51Avec des associations qui sont peut-être plus des entreprises que des associations aujourd'hui, avec des chiffres conséquents.
01:57Et un appauvrissement parce que notre point, notre convention est bloquée depuis plus de 20 ans maintenant.
02:03Les augmentations sont infimes et elles ne permettent pas d'éponger, finalement, l'augmentation de la vie, du coût de la vie.
02:11Et là-dessus, le patronat ne fait rien pour nous.
02:14Nexem et Access, chez nous c'est Nexem, le syndicat du patronat, bloquent la négociation de la CCUE.
02:21Aujourd'hui, par exemple, on a réussi à obtenir le Ségur en juin 2024 pour les salariés les plus précaires.
02:27Les salariés étaient les plus précaires, mais il y avait une clause miroir.
02:30C'est-à-dire que si on ne signe pas par bloc la convention avec la volonté du syndicat employeur à l'intérieur,
02:36c'est-à-dire au désavantage des employés de terrain, ils perdront le Ségur dans les mois qui viennent.
02:45Pour certains, c'est déjà fait. Ils l'ont déjà perdu.
02:48C'est annoncé sur la DPEP 34 sous financement du Conseil départemental.
02:52Ils perdent le Ségur, ce qu'ils avaient obtenu en juin 2024.
02:57Chez nous, c'est encore maintenu en attendant l'appel de Nexem.
03:01Mais dès que Nexem dira stop, c'est fini.
03:03Chez nous, les apprentis n'ont pas le Ségur de rattraper.
03:06L'UNAPI le refuse. Le 34, mais le 66 aussi.
03:09Nos apprentis qui sont à l'école dans le 66 actuellement, l'UNAPI 66 est la seule asso qui a refusé de rattraper le Ségur sur un an pour les apprentis qui sont des salariés.
03:19Toutes les autres ont fait.
03:20Est-ce que vous avez l'impression qu'on va vers une industrialisation finalement du médico-social ?
03:25Oui. Concrètement, ça devient presque entrepreneurial, en fait, avec des chiffres énormes.
03:31Et puis, il y a une gestion de management à l'américaine, une gestion assez violente.
03:36Et je pense qu'SOS, là-dedans, a un impact fort.
03:42C'est une entreprise.
03:44Et eux ravalent toutes les petites entreprises ou toutes les petites associations, pardon, ou celles qui sont en difficulté.
03:50Ils ont grand peur de se faire ravaler.
03:52Du coup, ils investissent de plus en plus.
03:54Alors, c'est du leg.
03:55Ils investissent de plus en plus dans l'immobilier, dans les terres pour avoir les reins solides.
03:58A la même manière qu'SOS, qui est entreprise, elle est carrément mondiale.
04:04Elle est internationale, SOS.
04:05Ce n'est pas juste simplement départementale ni nationale.
04:08Donc oui, concrètement, maintenant, ça soulève énormément, énormément de finances.
04:15Nous, on voit...
04:16Alors, on appelle ça des excédents chez nous, mais des excédents colossaux pour des associations.
04:21Des excédents colossaux.
04:22Alors, certains qui sont possibles à redistribuer.
04:25On a reçu une prime historique au mois d'avril dernier, mais c'était historique.
04:29Et puis d'autres qui ne sont pas possibles à redistribuer.
04:32Là, le DG parlait d'un million quatre de possibles à redistribuer.
04:35On en a eu 700 000 au mois d'avril, de redistribués sur 800 salariés, plus quelques salariés...
04:41Enfin, quelques travailleurs exacts qui ne sont pas des salariés, pardon.
04:44On demandait le reste à la Noël.
04:47Les syndicats n'ont reçu aucune réponse.
04:49Ils n'ont reçu aucune réponse.
04:51Pour réponse, nous avons eu le mépris.
04:52Pour les apprentis, la même chose.
04:54Pour réponse, aucune réponse a été faite à la CGT.
04:56En attendant, on a loué aujourd'hui le quorum.
04:59On a les ESAT à l'arrêt.
05:01Les ESAT à l'arrêt, les institutions de jour d'accueil pour les gamins à l'arrêt.
05:05Et on a 750 places de loué au quorum.
05:08On verra combien ça coûte, parce que le CSE va le demander.
05:11Par ailleurs, je suis titulaire CSE, donc on va le demander combien ça coûte.
05:14Mais est-ce que ça n'aurait pas permis, peut-être, de verser quelque chose au plus bas salaire ?
05:18Parce qu'on l'avait demandé pour les plus bas salaires.
05:20Même pas pour nous, qui avons des salaires avec de l'ancienneté, qui déjà ne suffisent pas à vivre.
05:24Mais pour les plus bas.
05:25On avait demandé une prime.
05:27On l'a demandé sur les fonds associatifs.
05:30On a eu zéro réponse.
05:32On a eu simplement le mépris.
05:34Même pas un courrier qui dise non, on va y réfléchir.
05:37On n'a rien eu.
05:38Et par contre, tous les salariés qui étaient en temps de travail aujourd'hui,
05:41ils sont tenus de se rendre ici.
05:43Ils sont tenus de se rendre ici parce qu'ils sont en temps de travail.
05:45Largement, fortement incités.
05:47Alors certains ont dit, heureusement que vous avez prévu un mouvement de grève,
05:50parce que ça sera notre solution pour ne pas y aller.
05:53Après, d'autres iront.

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