François Bayrou peut-il déjà être renversé par une motion de censure un peu plus d'un mois après sa nomination? Celle déposée par des députés insoumis, écologistes et communistes est examinée ce jeudi 16 janvier à l'Assemblée nationale. Elle ne devrait pas être fatale au Premier ministre, faute d'être votée par l'extrême droite et les socialistes.
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00:00— En tout cas, c'est clair qu'il y a une rupture. C'est clair qu'il y a une rupture de la part du Parti socialiste.
00:06De toute façon, ils l'ont assumée, y compris dans le discours. On verra bien si, j'allais dire, le Parti socialiste,
00:14voire tous les députés socialistes, entendent la transformer au moment du vote de la censure.
00:20Moi, mon travail, ça va être de faire en sorte que le maximum d'entre eux la vote, parce que c'est ce qui permettrait
00:27que cette censure passe. Mon objectif reste toujours d'empêcher que cette politique, que je trouve mauvaise,
00:33qui est mauvaise pour le pays, ne puisse pas passer le cap du budget. Voilà. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
00:40le Parti socialiste a pris une forte responsabilité énorme, notamment devant nos électeurs, qui rappellent, j'allais dire,
00:47les pires moments du Parti socialiste. — Il y a une forme d'amertume. — Oui, oui, il y a une amertume. C'est vrai.
00:52Moi, j'attendais pas ça, très sincèrement. J'attendais pas ça. Vu qu'en réalité, M. Bérou ne propose quasi rien,
01:00et même, je l'ai dit, sur le budget, en réalité, fait pire, je n'attendais pas ça. Maintenant, chacun prend ses responsabilités
01:07devant les électeurs, devant l'histoire, devant le pays. Et encore une fois, je veux croire que certains,
01:13voire le groupe entier, pourquoi pas, changera d'avis au moment du vote du budget.