François Bayrou, Premier ministre, donne son discours de politique générale ce mardi 14 janvier à l’Assemblée nationale. C’est le 28e Premier ministre à se conformer à cet exercice. Un classique pour les chefs de gouvernement de la Ve République lors de leur entrée en fonction.
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00:00Puis en 2000, gouvernement de Lionel Jospin, brutalement les courbes se cassent et commence une descente que rien paraît ne pouvoir arrêter.
00:12Entre 2007 et 2012, gouvernement de Nicolas Sarkozy, accélération de l'endettement, 25 points de produits intérieurs.
00:22Entre 2012 et 2017, il y a un aura pour tout le monde, je vous promets. Entre 2012 et 2017, certains d'entre vous... Et donc entre 2012 et 2017,
00:43François Hollande, 10 points d'augmentation de l'endettement. Et depuis 2017, Emmanuel Macron, 12 points. Je n'en fais pas un motif d'accusation.
01:09Et je connais les raisons. François Mitterrand, en 1981, c'était l'alternance. Il fallait que les Français, comme on disait à l'époque, ils trouvent leur compte.
01:19Nicolas Sarkozy, c'est la crise des subprimes. Emmanuel Macron, coup sur coup, une cascade de crises jamais vues et jamais imaginées,
01:32dont je fais la liste, à partir de 2018, les Gilets jaunes, puis le Covid et un pays à l'arrêt, puis la guerre en Ukraine, l'inflation et l'explosion du prix de l'énergie.
01:46J'affirme donc que tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité dans la situation créée ces dernières décennies.
01:58Et j'affirme que tous les partis d'opposition, demandant à cette tribune sans cesse des dépenses supplémentaires, ont dansé aussi le tango fatal qui nous a conduits au bord de ce précipice.