Fin novembre, des écologistes ont investi les locaux de Schneider Electric à Grenoble pour critiquer son implication dans le projet pétrolier Eacop de TotalEnergies. Parmi ces militants se trouvaient des scientifiques en blouses blanches. Une équipe de France 3 les a accompagnés pour saisir les raisons qui poussent ces chercheurs à sortir des laboratoires.
## Une action rapide et symbolique
L'action a été brève, durant quelques minutes seulement. Le 22 novembre, les militants ont fait irruption sur la piste cyclable près de Schneider Electric dans la Presqu'île de Grenoble. En un rien de temps, ils avaient dressé une tranchée et bâti un derrick, tout en affichant des panneaux « scène de crime climatique ». Fabienne Barataud, présentait une bâche proclamant : « Schneider Electric complice », affirmant que l’entreprise, bien qu'affichant une façade anti-énergies fossiles, soutient le projet Eacop.
## Désobéissance civile par des chercheurs
Fabienne Barataud n'est pas une simple activiste : elle est géographe à l'Inrae. Comme d’autres chercheurs vêtus de blanc, elle fait partie du collectif Scientifiques en rébellion. "Documenter n'est pas suffisant", explique Pascal Vaillant, informaticien à l'université Paris Nord, un outil à la main.
## Un projet controversé et ses conséquences
La tranchée symbolise le projet de TotalEnergies, un oléoduc reliant l’Ouganda et la Tanzanie, prévu pour 2025, et qualifié de "bombe climatique" par ses opposants. Schneider est chargé de fournir l'infrastructure électrique. Les manifestants espèrent inciter l’entreprise à se retirer du projet. Laurent Husson, géologue au CNRS, estime qu’en faisant pressure sur les fournisseurs, Total pourrait céder. À ce jour, certaines banques ont retiré leur soutien au projet, tandis que Schneider Electric a décidé de porter plainte, arguant que son engagement vise à améliorer la sécurité et à réduire les effets environnementaux.
## Mobilisation des scientifiques face à l'urgence climatique
Ce jour-là, des militants d'ANVCOP21 et d'Extinction Rébellion ont renforcé les rangs des chercheurs. Julien d'ANVCOP21 se réjouit de cet engagement, notant que les scientifiques ont choisi de sortir de leur neutralité pour faire entendre leur voix dans une situation jugée suffisamment grave.
## Un ras-le-bol collectif
Cette implication découle d’une frustration grandissante : depuis 1990, les rapports du GIEC alertent sans cesse sur les menaces du réchauffement climatique lié à notre consommation d'énergies fossiles. En 2024, la température moyenne a atteint des sommets et a dépassé la limite critique de 1,5°C, un objectif vital selon l'accord de Paris.
## L’inaction face à l’urgence
Bertrand Decharme, hydrologue à Météo-France, a exprimé son exaspération lors d’un colloque sur le changement climatique, affirmant qu'après des années de rapports, la situation semble désespérément ignor
## Une action rapide et symbolique
L'action a été brève, durant quelques minutes seulement. Le 22 novembre, les militants ont fait irruption sur la piste cyclable près de Schneider Electric dans la Presqu'île de Grenoble. En un rien de temps, ils avaient dressé une tranchée et bâti un derrick, tout en affichant des panneaux « scène de crime climatique ». Fabienne Barataud, présentait une bâche proclamant : « Schneider Electric complice », affirmant que l’entreprise, bien qu'affichant une façade anti-énergies fossiles, soutient le projet Eacop.
## Désobéissance civile par des chercheurs
Fabienne Barataud n'est pas une simple activiste : elle est géographe à l'Inrae. Comme d’autres chercheurs vêtus de blanc, elle fait partie du collectif Scientifiques en rébellion. "Documenter n'est pas suffisant", explique Pascal Vaillant, informaticien à l'université Paris Nord, un outil à la main.
## Un projet controversé et ses conséquences
La tranchée symbolise le projet de TotalEnergies, un oléoduc reliant l’Ouganda et la Tanzanie, prévu pour 2025, et qualifié de "bombe climatique" par ses opposants. Schneider est chargé de fournir l'infrastructure électrique. Les manifestants espèrent inciter l’entreprise à se retirer du projet. Laurent Husson, géologue au CNRS, estime qu’en faisant pressure sur les fournisseurs, Total pourrait céder. À ce jour, certaines banques ont retiré leur soutien au projet, tandis que Schneider Electric a décidé de porter plainte, arguant que son engagement vise à améliorer la sécurité et à réduire les effets environnementaux.
## Mobilisation des scientifiques face à l'urgence climatique
Ce jour-là, des militants d'ANVCOP21 et d'Extinction Rébellion ont renforcé les rangs des chercheurs. Julien d'ANVCOP21 se réjouit de cet engagement, notant que les scientifiques ont choisi de sortir de leur neutralité pour faire entendre leur voix dans une situation jugée suffisamment grave.
## Un ras-le-bol collectif
Cette implication découle d’une frustration grandissante : depuis 1990, les rapports du GIEC alertent sans cesse sur les menaces du réchauffement climatique lié à notre consommation d'énergies fossiles. En 2024, la température moyenne a atteint des sommets et a dépassé la limite critique de 1,5°C, un objectif vital selon l'accord de Paris.
## L’inaction face à l’urgence
Bertrand Decharme, hydrologue à Météo-France, a exprimé son exaspération lors d’un colloque sur le changement climatique, affirmant qu'après des années de rapports, la situation semble désespérément ignor
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00:12Une équipe de France 3 les a accompagnés pour saisir les raisons qui poussent ces chercheurs à
00:17sortir des laboratoires. Une action rapide et symbolique.
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00:23Le 22 novembre, les militants ont fait irruption sur la piste cyclable près de Schneider Electric
00:29dans la presqu'île de Grenoble. En un rien de temps, ils avaient dressé une tranchée et bâti
00:34adhérique. Tout en affichant des panneaux saines de crimes climatiques, Fabien Barato présentait
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00:48Désobéissance civile par des chercheurs, Fabien Barato n'est pas une simple activiste.
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00:56collectif scientifique en rébellion. Documenter n'est pas suffisant, explique Pascal Vaillant,
01:01informaticien à l'université Paris-Nord. Un outil à la main, un projet controversé et ses
01:06conséquences. La tranchée symbolise le projet de Total Energy, un oléoduc reliant l'Ouganda et la
01:11Tanzanie. Prévu pour 2025 et qualifié de bombe climatique par ses opposants, Schneider est chargé
01:17de fournir l'infrastructure électrique. Les manifestants espèrent inciter l'entreprise
01:22à se retirer du projet. Laurent Husson, géologue au CNRS estime qu'en faisant pressure sur les
01:27fournisseurs, Total pourrait céder. À ce jour, certaines banques ont retiré leur soutien au
01:32projet. Tandis que Schneider Electric a décidé de porter plainte. Arguant que son engagement vise
01:37à améliorer la sécurité et à réduire les effets environnementaux. Mobilisation des scientifiques
01:43face à l'urgence climatique, ce jour-là. Des militants des ANCOP 21 et d'Extinction
01:48Rébellion ont renforcé les rangs des chercheurs. Julien d'ANCOP 21 se réjouit de cet engagement.
01:53Notant que les scientifiques ont choisi de sortir de leur neutralité pour faire entendre leur voix.
01:58Dans une situation jugée suffisamment grave, un ras-le-bol collectif, cette implication découle
02:03d'une frustration grandissante depuis un 9-9-0. Les rapports du GEC alertent sans cesse sur les
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02:15température moyenne a atteint des sommets et a dépassé la limite critique d'1,5°C. Un objectif
02:22vital selon l'Accord de Paris, l'inaction face à l'urgence. Bertrand de Charm, hydrologue à
02:27Météo-France, a exprimé son exaspération lors d'un colloque sur le changement climatique. Affirmant
02:33qu'après des années de rapports la situation semble désespérément ignorée. Selon lui, il ne faut
02:37pas s'étonner des événements climatiques extrêmes. Soulignant les comportements de consommation de la
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03:41sans mesure immédiate, affecte gravement l'avenir de la planète. Cependant, de nombreuses solutions,
03:46comme les énergies renouvelables et la réduction de la consommation, existent pour combattre cette
03:51crise. Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo. N'oubliez pas que je lis maintenant tous
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