Madi Seydi, communicante, exprime son mécontentement sur un féminisme à géométrie variable à la suite du scandale des «grooming gangs» : «Ce sont des féministes en carton».
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00:00Oui, c'est ça qui est intéressant. Et puis je trouve que ce qui est en train de se passer là sur X,
00:04c'est aussi symptomatique de ce qu'on a dans la société française.
00:07Alors aujourd'hui, si on n'est pas d'accord avec une certaine frange de la société,
00:10et c'est plutôt la frange de gauche ou auquiste,
00:13eh bien il faut nous interdire de parler.
00:15Et moi, je trouve qu'évidemment, Twitter, ça a ses défauts.
00:18Il y a du harcèlement, il y a des insultes.
00:20Mais ça a aussi permis de donner la parole à des gens qu'on n'entendait jamais.
00:23Ça a aussi permis de mettre en lumière des scandales qu'on n'entendait pas.
00:27Et je trouve que ça reste un outil utile pour la société.
00:30Et pour en revenir à la question des féministes,
00:32enfin des féministes en carton parce que c'est ce qu'elles sont en réalité,
00:35elles dénoncent à géométrie variable ce qui se passe là en Angleterre,
00:39parce qu'on en a entendu parler.
00:41Vous l'avez dit justement, sur ce qui s'est passé le 7 octobre,
00:44il n'y avait plus aucune féministe.
00:46Et aujourd'hui, elles sont toutes féministes.
00:48Tout dépend de la victime en réalité, en fonction de l'identité,
00:51de l'identité culturelle de la victime.
00:53Et là, en fonction de ça, elles interviennent ou elles n'interviennent pas.
00:56C'est ce qui est sérieux.
00:57Elle ne mérite même pas d'être appelée féministe.