Le président du Sénat, Gérard Larcher, ne veut "ni suspension ni abrogation" de la réforme des retraites, affirme-t-il dans une interview au Parisien samedi 11 janvier.
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00:00Comment faut-il comprendre ce que dit Gérard Larcher ce matin ? C'est une mise en garde, c'est un avertissement qui est envoyé à François Bayron ?
00:06Non, c'est un simple rappel de bon sens. La droite républicaine, c'est quand on compte le Parlement dans son ensemble, Assemblée nationale et Sénat,
00:14la première force dans tout le pays et évidemment la première force du socle commun. Donc il est normal que les positions que nous représentons,
00:24parce que c'est nos électeurs qui nous le demandent, soient prises en considération. Il ne faut pas que le dialogue qui peut être légitime avec les différentes
00:32forces politiques du pays vienne finalement brouiller cette alliance que nous avons entre nous pour le bien du pays. On n'est pas là pour assumer le bilan de ce qui a été fait,
00:43on n'est pas là pour dire oui à tout, on est là pour se dire qu'il y a des menaces sur le pays et notamment du point de vue financier.
00:49Pardon, c'est quand même une façon de dire à François Bayron, sans nous vous ne ferez rien.
00:53Oui, mais tout le monde le sait et le Premier ministre aussi.
00:56C'est bien de le rappeler.
00:57Le Premier ministre, il sait très bien tout ça, donc Gérard Larcher, rappelle l'évidence. Le socle commun, c'est avec nous et nous sommes la première composante
01:06du socle commun quand on prend le Parlement dans son ensemble. Il est normal que sur le régalien et sur le budget, les positions que nous prenons ne soient pas
01:14contrariées par des petits accords dans les antichambres du pouvoir.