Retrouvez le replay de l'avant-course de la poursuite dames d'Oberhof du 11/01/2025.
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00:00Musique d'ambiance
00:24Très bon week-end à vous, heureux de vous accueillir à Oberhof,
00:27la Mecque du Biathlon donc, où l'équipe de France brille depuis le début de cette quatrième étape de Coupe du Monde.
00:33Deux courses au programme aujourd'hui, les deux poursuites avec des scénarios d'ores et déjà époustouflants qui nous attendent,
00:39puisque c'est une Française qui lancera la poursuite femme.
00:42Et ce sont les trois Français qui vont lancer la poursuite homme.
00:45Regardez la une de votre journal du jour, magnifique, carton bleu.
00:49Anaïs, elle vous plaît cette une ?
00:51Elle me plaît énormément.
00:53Anne-Sophie, on ne vous pose pas la question si ça vous plaît ça ?
00:56Oui, on en a mis plein de côtés déjà pour les copains.
00:58Tout le monde nous a appelé ce matin, la une de l'équipe elle est top,
01:01donc on en garde mais il faut surtout aller en kiosque l'acheter ce matin.
01:05Vous savez bien réagir.
01:06Oui, je me suis bien rattrapée, vous avez vu, hop là, les branches.
01:09Alexis, il en a mis un de côté, un s'est autorisé.
01:12Ça va Alexis ?
01:13Oui, ça va très bien, on va avoir une super journée.
01:16Déjà les poursuites c'est agréable à commenter, en plus il y a des Français partout,
01:19et des Françaises devant, donc ça c'est bien.
01:23C'est une bonne journée, mais oui cette une est super sympa,
01:26on a la chance quand on en arrive ici dans le bâtiment de l'équipe
01:29de pouvoir en récupérer quelques exemplaires, donc tant mieux.
01:33Aller en kiosque l'acheter, c'est beaucoup mieux effectivement.
01:37Tanguy, on va y retrouver, il est où, il fait quoi Tanguy ?
01:41Avant les deux poursuites du jour, vous nous direz le retentissement
01:44de la une de l'équipe et des résultats de l'équipe de France à Oberhof.
01:48Mes saouds, bonjour à tous.
01:51On est dans la zone des techniciens, puis regardez,
01:54derrière on a déjà des spectateurs qui sont en train d'arriver sur le bord de la piste.
01:58Ici en fait c'est le cœur de la piste d'Oberhof.
02:02A ma droite on a le retour de la grande bosse avec cette longue ligne droite,
02:07et puis si on avance après vers la droite, tous les athlètes vont partir vers le fond,
02:12vers ce tunnel à neige qui est juste derrière moi.
02:15Vous savez, c'est cette grosse usine grise.
02:18C'est un tunnel qui permet aux athlètes de venir skier ici en Allemagne
02:21pendant l'automne, même pendant l'été.
02:23Et puis c'est aussi ici que tous les techniciens, sur le retour du stade,
02:26viennent faire leurs tests de ski, de glisse.
02:29Donc voilà, il y a des centaines de skis qui sont posés ici.
02:31À cet endroit, il y avait les skis numéro 21 de l'équipe de France,
02:35comme nous, nous on est la 21, mes saouds,
02:37et c'est ces skis-là qui ont gagné les tests de ski aujourd'hui.
02:40Donc c'est les produits qui sont appliqués sous les skis 21
02:43qui prendront le départ aujourd'hui, mes saouds.
02:46Et puis nous, on va aller tranquillement se diriger vers le stade,
02:49vers tous ces supporters.
02:51Il y a plus de 20 000 personnes qui sont attendues aujourd'hui,
02:54uniquement dans la tribune.
02:55Il y en aura encore plus dans la bosse derrière.
02:57Et puis on a notre poste de travail qui est là-bas,
03:00tout au fond, pour aller voir le vent.
03:02Le poste de travail, c'est le pas de tir, on est d'accord Tanguy.
03:07Oui, enfin c'est surtout le poste de travail des athlètes et des techniciens.
03:10Nous, on ne fait que regarder avec un œil le plus précis possible.
03:14Enfin, on essaye.
03:16Les skis 21, vous allez trop loin Tanguy, magnifique.
03:19Anne-Sophie, l'équipe Connect avec le sondage du jour
03:22et toutes les réactions comme d'habitude.
03:24Avec le sondage qui concerne d'abord cette course femmes,
03:27la poursuite à venir où Paula Beauté s'élancera en tête.
03:30Alors croyez-vous au doublé de Paula Beauté aujourd'hui
03:33après le sprint il y a deux jours ?
03:35Oui ? Non ?
03:36Et on vous a proposé également une autre réponse.
03:39Non, mais une autre Française l'emporte.
03:42Ce qui peut nous arranger quand on n'a pas trop envie de choisir.
03:45Qu'est-ce qu'on vote alors ?
03:46On vote oui quand même parce que Paula,
03:48elle va s'élancer avec 31 secondes d'avance sur Marine Kierkaïde.
03:52On n'a pas vu autant d'avance au départ d'une poursuite
03:54depuis celle des Jeux de Pékin en 2022.
03:57Incroyable. Paula Beauté qui a rayonné.
03:59Son émotion nous avait vraiment.
04:01Cette époignance qu'on a vécue grâce à elle
04:03et on espère que la belle histoire va se poursuivre aujourd'hui.
04:06Le QR code permanent qui s'affiche comme d'habitude
04:09pour que vous puissiez poser vos questions, réagir.
04:11Alexis, Anaïs, Tanguy, Anne-Sophie, tout le monde y répond
04:15pour profiter toujours du biathlon.
04:17Hier, le podium avait lieu au stade, vous le savez, à Oberhof.
04:21Et puis en ville, c'était la promesse de Tanguy
04:23accompagné de Jérémy Hansman, c'est de nous emmener
04:25le soir en ville ou au village plutôt à Oberhof
04:29pour vivre le podium.
04:30On découvre les images et puis Tanguy nous dira
04:33comment c'était l'atmosphère d'ailleurs.
04:35Tanguy, le triplé français hier sur le sprint,
04:38c'était comment cette cérémonie au village ?
04:43C'est toujours une cérémonie chaleureuse.
04:45On a connu des cérémonies avec énormément de monde
04:50devant cette petite tribune installée.
04:53Hier soir, ce n'était pas la foule des grands jours à Oberhof
04:57et pour cause, il n'y avait pas d'Allemands sur le podium,
05:00pas d'Allemands dans la cérémonie des fleurs,
05:02pas d'Allemands dans le top 10.
05:04C'était un peu la soupe à la grimace et ça allait aussi
05:06dans les médias allemands ce matin.
05:08On se demande pourquoi les Allemands étaient si loin
05:11aujourd'hui dans la presse internationale
05:13et notamment en Norvège, on a loué cette équipe de France
05:16et on a même dit chez TV2, nos confrères de TV2,
05:19que ça y est, c'était l'équipe de France masculine
05:21qui dominait le biathlon mondial.
05:23Ils veulent un peu alléger leurs épaules
05:26et en remettre un peu sur les épaules françaises.
05:28Ce n'est pas rien de la part des Norvégiens.
05:30D'ailleurs, le retentissement de la lune du journal,
05:32vous l'avez montré, ce carton bleu à la lune
05:34de votre journal aujourd'hui.
05:35C'est vrai que c'est un événement, le biathlon à la lune.
05:38C'était le cas sur l'ouverture de la saison.
05:40C'est ce carton bleu, ce triplet retentissant
05:42la première fois depuis près de cinq ans.
05:44Au sein de l'équipe de France, c'est des choses
05:46qui doivent émouvoir, on imagine Tanguy.
05:52Oui, effectivement, hier soir à la cérémonie,
05:54il y avait tous les techniciens qui étaient là,
05:56il y avait tout le staff et puis il y avait aussi
05:58pas mal, il y avait les athlètes,
06:00Émilien Claude, Éric Perrault, qui sont venus
06:02voir leurs copains.
06:04Et puis il y avait aussi une grande partie
06:06du groupe féminin parce qu'il y avait
06:08la remise des prix pour Paula Beauté
06:10également, donc c'était
06:12assez sympa avec Justine Brézas
06:14parce que les six premières montent sur le podium,
06:16donc il y avait Justine Brézas-Boucher qui était là,
06:18il y avait aussi Océane Michelon, donc il y avait vraiment
06:20beaucoup de monde et ça a fait
06:22quelques images sympathiques.
06:24Le biathlon français qu'est à l'honneur
06:26qui nous offre des émotions absolument incroyables
06:28et c'était déjà le cas évidemment
06:30au Grand Bornand. On se replonge quelques instants
06:32sur cette folie du Grand Bornand, vous voulez ?
06:34Ah bah en début de week-end là,
06:36un semain du matin, ouais c'est bien.
06:38Anaïs, vous votez aussi Alexis ?
06:40Bah je peux difficilement voter.
06:44On adore faire ça Alexis !
06:46Mais oui, il faut dire oui Alexis,
06:48évidemment ! Grâce à
06:50Marie Lebob, quelques instants
06:52qui nous ont plongés dans l'allégresse
06:54au Grand Bornand et on revient au Boreuf ensuite.
06:58C'est parti !
07:14Martine Houldal, c'est donc le très gros
07:16coup de la journée avec ce 10 sur 10,
07:18c'est le temps de référence qu'il va aller chercher,
07:20il a été renseigné, il donne tout
07:22jusqu'au bout. Martine Houldal
07:24est le plus rapide sur ce sprint.
07:28On vous applaudit s'il vous plaît
07:30pour le podium !
07:34Définitivement, elle les adore
07:36ces fins de cycle,
07:38ces troisièmes semaines, Justine Brézard-Boucher
07:40pour s'installer sur le podium,
07:42pour s'y faire une petite place
07:44pour la première fois de l'hiver,
07:46on le lui souhaite !
08:29Éric Perrault,
08:31il va y avoir
08:33deux Français sur le podium !
08:37Éric Perrault rend l'amour
08:39aux supporters qui vont continuer
08:41d'en donner à Émilien Jacquelin.
08:43Podium pour Émilien Jacquelin
08:45aujourd'hui !
08:59Elle sera sur le podium,
09:01Juliette Simon !
09:29Elle n'est pas plus lourd,
09:31un jour,
09:33un jour,
09:35de la santé !
09:43Aller, Les Bleus !
09:45Aller, Les Bleus !
09:47Aller, Les Bleus !
09:53Allez les jeunes, ça peut encore le faire
09:55avec un 4 sur 5, ça peut jouer le podium !
09:57Je ne crois pas que vous connaissez un tir de bataille, une bise de Rolstar, on est fans de Jeanne Richard !
10:10Ça va être dur, ça va être dur, on va malheureusement souffrir dans ce dernier kilomètre avec Jeanne, qui peut à tout moment se faire passer devant.
10:18Jusqu'au bout, jusqu'au bout, allez il faut remettre, encore un peu !
10:22Toute la tribunaine est en train de crier pour Jeanne Richard, pour la première place, allez Jeanne, Jeanne pour finir troisième !
10:28Troisième place pour Paulina Batovska-Fialkova, oh non, qu'est-ce que c'est que ce finish ? Jeanne Richard s'écroule dans l'air d'arriver, elle a laissé passer le podium pour un dixième.
10:48Extraordinaire, la folie du biathlon au Grand Bornand, la folie du biathlon tout court par Scarborough, ce sont deux poursuites qui nous attendent aujourd'hui, Anne-Sophie avec, pour les filles, c'est une Française qui va s'élancer, c'est pas Jeanne Richard.
11:06Paula Beauté avec 31 secondes d'avance pour Paula sur Marenne-Kierkegaard 2, Milena Todorova elle est juste derrière avec 35 secondes de retard et ces filles-là vont se méfier de Justine Bresas-Boucher, la plus rapide sur l'eski, sur le sprint et qui va partir à leur poursuite avec 40 secondes de retard.
11:23Ensuite, vous le voyez, il y a vraiment de la marge entre Paula et Marenne-Kierkegaard 2, mais ensuite ça s'enchaîne, c'est très resserré, il y a également aussi Anne-Michelon et Loujean Monod qui vont partir avec seulement trois secondes d'écart entre elles deux.
11:34Nos six Françaises sont aux 12 premières places, on a donc Jeanne Richard à 1,05 et Julia Simon à 1,08 de retard.
11:43Francisca Preuss, le dossard jaune, est beaucoup plus loin, elle partira avec deux minutes de retard sur Paula Beauté, aujourd'hui elle porte le dossard bicolore, certes, mais le dossard 28.
11:51La belle occasion pour Loujean Monod d'aller faire un joli rapproché au classement général avec Paula Beauté, on vous raconte son histoire très touchante juste après une courte pause.
11:59Mais un dernier détour, avant la pause, justement, avec Tanguy, les techniciens qui s'affairent toujours.
12:07Oui, ça ne bouge pas du côté des techniciens, jusqu'au dernier moment, Messaoud, on essaye de trouver les meilleures solutions, on est sur un grain de neige à peine plus rapide qu'hier, nous disait Louis Deschamps, un des techniciens français, tout à l'heure.
12:20Regardez, nous, ce qu'on a dans la poche, Messaoud, on a le journal local, on vous tease un petit peu la suite.
12:26Qui est dans le journal local d'hier ? C'est Paula Beauté, bien sûr, que les lecteurs allemands ont pu découvrir avec Oberhast, Schoen, Zieg, Noberhoff.
12:38Grosse surprise pour la victoire de Paula Beauté, ici, et on espère, pourquoi pas, aujourd'hui, qu'elle soit sur le podium avec d'autres françaises.
12:46Moi, c'est mon pronostic du jour.
12:48Il est précautionneux, Tanguy, dans ces conditions-là, garder le journal aussi propre, chapeau Tanguy.
12:52Paula Beauté, c'est la belle histoire, on vous la raconte avec Anne-Sophie, Anaïs et Alexis, toutes les infos, les coulisses sur place avec Tanguy, accompagné de Jérémy Huntsman.
13:00Et on embrasse Charles-Antoine Norat, également, courte pause, et on est de retour pour vivre ce formidable week-end bien.
13:18Très heureux de vous accueillir pour partager un formidable week-end de biathlon.
13:25L'équipe de France, qui nous enchante, les deux poursuites au programme aujourd'hui.
13:28La poursuite femme avec Paula Beauté, qui va s'élancer en tête de cette poursuite.
13:32C'est une histoire absolument extraordinaire, qu'on va vous raconter avec Anne-Sophie dans un instant.
13:37Paula Beauté, pour les filles, et puis c'est un triplé français qui s'élancera en tête pour la poursuite homme.
13:43Au lieu du biathlon, et vous dire la portée de ce que l'équipe de France est en train de réussir depuis le début de cette quatrième étape.
13:49Tanguy, vous allez vous diriger vers le pas de tir, ou vous êtes encore avec les techniciens ?
13:56Oui, j'étais avec les techniciens, j'attendais l'autorisation de Messaoud Benterki pour pouvoir aller vers le pas de tir et voir s'il y a du vent ou pas.
14:03Très exactement, on n'a pas bougé, Messaoud, mais on va bouger avec vous pour vous montrer.
14:07Aujourd'hui, on est dans cette ligne droite, quand il y a du vent, on a le vent de face, c'est ça qu'on explique depuis plusieurs jours.
14:12Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, pas du tout de vent, et puis on a le choix ici, soit on prend à gauche pour aller vers le pas de tir à ski,
14:19soit on va sur la ligne d'arrivée, on voit un finish, c'est écrit Messaoud, on ne peut pas se tromper.
14:24Et puis nous, on va passer à travers champ, à travers neige, on a l'anneau de pénalité qui est là, l'endroit où on ne veut pas aller,
14:34et puis on traverse la ligne de départ, Messaoud, qui est juste derrière moi, qui est déjà prête en position pour aller tranquillement vers le pas de tir.
14:43Normalement, on est censé faire ça, Messaoud, en passant par des tunnels, il y a un énorme tunnel sous nos pieds,
14:48il y en a un autre qui va vers la ligne d'arrivée, pour les dessous, puisque c'est sous nous,
14:54et puis nous, on va vers le pas de tir où on voit 2-3 jumelles qui commencent à se mettre en place.
14:59J'en vois une particulièrement, le premier sur le pas de tir, Messaoud, comme d'habitude,
15:02c'est Oulé Ennard-Björndalen, qui travaille pour la télévision norvégienne,
15:06et qui est déjà, lui, en train d'analyser ce qui se passe sur le pas de tir.
15:09Début des réglages dans combien de temps ?
15:15Écoutez, je n'ai pas ma montre sur moi, c'est à, je crois, 11h45,
15:20donc le temps de prendre un petit café à la maison, d'écouter les bons conseils d'Alexis,
15:25et puis d'Anaïs, et puis ce sera bon pour le début des réglages.
15:29Il y a un petit peu de vent, mais inversé par rapport à hier, j'ai l'impression.
15:32On se rapproche et on vous dit ça.
15:34Et si vous pouvez croiser Oulé Ennard-Björndalen, une petite question sur le triplé français d'hier,
15:38ou autre, n'hésitez pas Tanguy.
15:40En attendant le début des traditionnels réglages, on va donc s'intéresser à la formidable histoire de cette semaine à Oberhof.
15:45Paula Botte, vainqueur du sprint, c'était sa première course en Coupe du Monde cette année.
15:5024 ans, Paula Botte, et elle s'est offert ce moment inoubliable,
15:54et qui a ému toute la France du biathlon grâce à cette victoire qu'on revit.
16:15Quel début de course de la part de Paula Botte, et elle va ressortir en tête après ce premier tir.
16:46Attention Paula, pour l'instant ça commence très très bien.
16:48Si elle met cette dernière balle, ça peut être la sensation du jour.
16:50Bravo ! Exceptionnel !
16:52Alors là, on a peut-être un podium pour Paula aujourd'hui, peut-être même une gagne.
16:56On va suivre ce que ça donne à la sortie du tir.
17:00Le staff de l'équipe de France lui a donné sa chance.
17:02Elle est allée chercher son ticket pour disputer cette course de Coupe du Monde.
17:07Et elle va frapper un grand coup, Paula Botte, dans cette première course.
17:11Coupe du Monde.
17:12Et elle va frapper un grand coup, Paula Botte, dans cette équipe de France.
17:16Elle est pour l'instant en tête.
17:31Je me sentais tellement mal.
17:32J'étais gelée dans les descentes, le plat.
17:34Le dernier tour, c'était horrible.
17:36C'était pas tant que c'était dur, c'est que j'étais frigorifiée, trempée et tout.
17:40Je me disais, oh là là, si tu fais n'importe quoi là.
17:44Improbable.
17:50Et si Paula Botte venait de réussir son premier podium ?
17:52Et si elle allait chercher la victoire ?
17:54On va voir, on va voir.
17:56Mais pour l'instant, elle est toujours devant.
17:57Bravo, Paula, pour cette magnifique course.
18:05Oui, j'en rêvais.
18:06Mais que ça m'arrive pour de vrai.
18:10Je ne sais pas si je vais dormir ce soir.
18:16Paula, elle n'est pas du genre à exprimer énormément ce qu'elle pense, ni même ses émotions.
18:22Donc ça doit bouillonner un petit peu.
18:25Et j'imagine qu'elle l'exprimera un peu plus tard.
18:27Très contente pour Paula Botte.
18:31C'est juste...
18:32C'est très beau.
18:41Que penses-tu de la course ?
18:45Je pense à beaucoup de choses.
18:47Je pense à quand je suis venue ici toute seule avec ma maman en octobre,
18:51pour skier dans le tunnel et que je tirais sur ce pas de tir.
18:55J'étais au milieu de m'imaginer que j'allais gagner le sprint.
18:59Je pense à l'année dernière, quand j'étais au fond du trou et que j'arrivais plus à faire des courses
19:05et que ça me paraissait impossible de gagner une course.
19:11Hatsikatsikatsi !
19:13Hatsikatsikatsi !
19:15Hatsikatsikatsi !
19:19C'est l'histoire d'une résurrection à Paula Botte.
19:21Vous allez nous la raconter dans un instant Anne-Sophie.
19:23Mais hier, elle s'est offert une autre émotion.
19:25La cérémonie au centre du village d'Auberoff cette fois-ci.
19:29Représentant la France, Paula Botte !
19:41Venezuela, Venezuela
19:58Ne la laissez pas, nous vous en servirons pour la follow-up !
20:01Merci Paul Abboté, vainqueur du sprint et qui va tenter de se faire un doublé aujourd'hui sur la
20:19poursuite à Anne-Sophie. On va mieux comprendre grâce à vous pourquoi Paul Abboté nous a tant
20:23émus. Et Paul Abboté ne fait pas exception, chez elle aussi le biathlon c'est une histoire de
20:27famille. Fille de Véronique Claudel, la toute première championne olympique du biathlon français
20:32avec le relais 92 à Albertville, la mère de Paula c'est la biathlète du milieu avec le coq
20:36entre les mains. En septembre 2022, Paula se félicite d'ailleurs de marcher dans ses pas sur
20:41les réseaux sociaux. Elle partage sa fierté d'intégrer l'armée de champions comme sa maman
20:45quelques années auparavant. Mais rembobinons un peu, janvier 2022, il y a trois ans tout pile,
20:52première course en coupe du monde, un sprint et à Oberhof comme quoi parfois la vie est bien
20:57faite. Une 39e place qui lui permet de marquer ses deux premiers points au classement général.
21:02Comme d'autres avant elle, c'est grâce à ses bons résultats en IBU Cup qu'elle a gagné le droit
21:06de se battre face au leader de la coupe du monde. Elle a 21 ans et la semaine suivante elle donne
21:11sa première interview à Tanguy Queiroz. La semaine dernière j'avais l'impression d'être rentrée dans
21:17ma télé un peu, de voir toutes les filles que je regarde d'habitude sur mon canapé mais c'est sûr
21:22que j'ai l'impression d'apprendre plein de choses tous les jours en observant, même en demandant
21:28des conseils au fil de l'équipe et tout. C'est vraiment une grande chance d'être là pour progresser.
21:32Maïs vous l'avez vue débarquer à ce moment-là en coupe du monde dans le groupe A, vous partagez
21:37même ensemble un podium en relais. Sur ces images on est à Antolles fin janvier, dix jours plus tard
21:43elle sera même avec vous à Pékin. Elle est choisie par le staff en tant que remplaçante.
21:47Quel souvenir vous avez de son arrivée sur cette coupe du monde et de la voir avec vous aussi au JO ?
21:54Je l'ai plus que vu. Quand elle a débarqué à Oberhof, on était en chambre ensemble.
21:59C'est un peu particulier quand on débarque sur notre première étape. Il y a la visite
22:06du site, les explications des spécificités de la coupe du monde. Il y a plein de choses
22:11qui diffèrent du circuit IBU Cup. On a tendance à regarder ça avec des yeux ronds et se dire
22:18où est-ce que je suis ? Il y a les champions, il y a les championnes, il y a la télé, il y a ci,
22:21il y a ça. Je trouve ça très agréable aussi d'accompagner les jeunes sur cette nouveauté.
22:29Ça a toujours été quelque chose que j'appréciais de partager. Elle avait les yeux qui brillaient,
22:35elle avait aussi une grosse envie, vraiment. C'est ça que je me rappelle de Paula. Discrète,
22:42timide et à la fois avec une grosse envie de bien faire. Ça n'a pas mis si longtemps pour
22:49qu'elle perfe et qu'elle obtienne cette sélection pour les Jeux. En effet, sans dossard à la clé,
22:53elle était là-bas en tant que remplaçante et elle était une remplaçante assidue. C'est un rôle
22:59particulier. On est là-bas, on sait qu'on ne court pas, mais par contre, il faut être prêt à tout
23:05moment. Si jamais il y a un désistement et besoin de nous, c'est hyper important d'être là. C'est
23:10particulier, un peu ingrat et à la fois, elle a eu l'opportunité de découvrir ce que c'est que
23:14les Jeux. En inside, c'est un gros plus pour Milan l'année prochaine si elle vient être
23:20sélectionnée. Elle ne sera pas éblouie par la nouveauté. Et après ces Jeux, justement,
23:25ça a donné quoi Anne-Sophie ? Pas de course pour les Jeux, oui, mais elle reste dans ce groupe A
23:29jusqu'à la fin de la saison à Oslo où elle décroche son premier top 30. Avant-hier, quand
23:34il faisait vraiment moche, j'ai dit à Justine, la météo est catastrophique, mais je suis tellement
23:38heureuse d'être ici. C'est tellement mythique, Oslo, que j'étais juste contente, je trouvais tout
23:43super. Alors Paula va devoir encore patienter pour poursuivre le bonheur. La saison suivante,
23:50elle reste bloquée en IBE Cup. 6 podiums toutefois au cours de la saison qui lui permettent de
23:54disputer le tout dernier sprint de l'hiver. Elle termine 21e, son meilleur résultat en carrière
24:01jusqu'alors. Mais la saison suivante, elle n'enchaîne pas. Le passage des ski-roues au ski est
24:05trop douloureux. Elle découvre qu'elle souffre du syndrome de l'artère poplité piégée. Vous n'avez
24:12rien compris ? Elle vous explique. En gros, c'est que le muscle est entre guillemets trop gros derrière
24:19le mollet. Il appuie sur l'artère, ce qui fait que le sang ne va pas bien dans les jambes. Et donc,
24:24c'est compliqué de se servir de ses jambes. Et en fait, le problème, c'est que j'ai laissé un peu
24:28traîner ça. Et ça m'a fait des... Enfin, le muscle, toute la zone s'est inflammée. Et ça m'a fait
24:35des periostites. Donc, c'était un petit combo sympathique. Et pour résoudre donc ce petit combo
24:41sympathique, des injections d'acide botulique combinées à des séances de kiné pour soigner
24:47les periostites. Et revoilà donc Paula en leader de l'IBE Cup. Il y a eu 8 courses sur l'IBE Cup,
24:52c'est 6 podiums pour Paula avec 2 victoires. Et donc, la 3e victoire de l'hiver, Alexis,
24:58c'était sur la Grande Coupe du Monde. C'est aussi l'éloge de la patience, ce début de carrière de
25:03Paula Beaute. On constate vraiment plusieurs phases dans cette carrière de Paula. Déjà,
25:07une phase où elle a du talent. Elle intègre l'équipe, tout se passe bien. Elle est sur une
25:12progression linéaire. On se rend compte qu'elle va très très vite sur les skis et qu'elle a un
25:15vrai potentiel pour être performante. Derrière, paf, il y a la blessure. Il faut réparer la
25:20machine, soigner son corps. Ça prend du temps, surtout quand on a les symptômes. Une blessure
25:24qui a mis du temps à admettre parce qu'elle est dure au mal et elle a mis du temps à le
25:28signaler finalement. Exactement, parce que c'est des blessures en fait où on se dit toujours est-ce
25:31que c'est plutôt une crampe, une fatigue ou est-ce que c'est vraiment quelque chose de grave. Le
25:35temps vraiment qu'on analyse, qu'on ait la bonne idée pour pouvoir le soigner correctement, ça
25:39peut prendre plusieurs mois. En sport de haut niveau, ça défile très vite. Donc voilà, on
25:42répare la machine, on se soigne, ça prend du temps. Et puis derrière, une fois qu'on s'est
25:47soigné, il faut se réentraîner, retrouver le niveau, repartir dans la bonne direction pour
25:53retrouver son niveau d'antan déjà au moins, puis reprendre sa progression. Et derrière,
25:57il faut regagner sa place dans l'équipe. Donc elle a dû passer à nouveau par l'IBU Cup,
26:01aller faire des super performances. Elle fait un début de saison absolument incroyable. Elle est
26:05d'une régularité folle sur l'IBU Cup. Elle était bloquée par la densité merveilleuse qu'on a en
26:10équipe de France Féminine actuellement. Il a fallu qu'elle soit patiente. Mais petit à petit,
26:15ça a fini par s'ouvrir pour elle et elle a su merveilleusement bien saisir sa chance d'entrer
26:21dès qu'elle en a eu l'occasion avec une victoire. J'ai vraiment envie de reprendre l'expression
26:25d'Océane sur son interview. C'est impressionnant, mais ce n'est pas surprenant dans le sens où on
26:30se rend compte que ce talent, elle l'avait déjà depuis longtemps, que sur le début de saison,
26:33elle était déjà sur des performances absolument incroyables et régulières. Donc oui, elle gagne,
26:39c'est peut-être au-delà de nos attentes. Mais par contre, on savait qu'elle pouvait être forte
26:42d'entrée. Et c'est pour ça que c'est une belle histoire. On parle de résurrection pour Paula
26:46Beauté, ce chemin difficile pour arriver à la gloire d'une victoire à Oberhof. On l'a aperçu,
26:52elle va débuter son échauffement. La voici encore avec les images de Jérémy Hintzman qui vous
26:57accompagne, Tanguy. Votre témoignage depuis la victoire, que s'est-il passé pour Paula Beauté
27:02par rapport à ce que vous avez pu recueillir à Oberhof ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle a été sur
27:11son petit nuage pendant un petit moment. Et puis le staff s'est attaché à faire en sorte,
27:16comme pour tous les athlètes, qu'elle revienne progressivement dans le moule. Et pour ça,
27:22rien de mieux que la Coupe du Monde de biathlon, parce que tout s'enchaîne très vite. Donc hier,
27:26elle est venue tout à fait normalement à l'entraînement, répéter ses gammes comme
27:29si de rien n'était. Et puis il y a eu hier soir ce petit shot d'émotion, parce qu'on l'a senti
27:35émue sur le podium en ville, où elle a pris aussi conscience qu'elle était devant tout ce public,
27:42pour elle, face à elle. Et puis elle a eu la chance ou le malheur, c'est selon, de voir tous
27:49les techniciens monter sur le podium pour la soulever et la jeter en l'air. Et puis hier soir,
27:54Cyril nous disait qu'ils allaient avoir une petite réunion quand même pour bien gérer ce début de
28:00course, où elle va partir seule avec une trentaine de secondes d'avance. Je crois savoir qu'elle a
28:05eu aussi l'appel de ses coachs du groupe B, qui l'ont suivi tout l'été. Donc elle est bien
28:10entourée, Paula Beautey, on ne se fait pas de soucis pour elle. Un formidable défi qui l'attend,
28:14réussir le doublé. Justement Tanguy, vous en parlez, c'est une question qui revient sur l'équipe
28:18Connect. Est-ce que ce ne sera pas trop lourd à porter ce poids de partir en tête ? Anne-Sophie,
28:23vous avez un élément justement à nous proposer. Ces coachs du groupe B dont parle Tanguy Queiroz,
28:27Baptiste Détué, Julien Robert, et bien Maril Bobinec les a appelés hier pour savoir ce qu'ils
28:33allaient dire à Paula, puisqu'elle est déjà partie en début de saison dans cette position de
28:40première sur une poursuite. Voilà leur réponse. On a déjà eu ce cas de figure il y a un petit mois,
28:45ça ne s'est pas forcément très bien passé. Maintenant, on espère qu'elle va apprendre de
28:50ses erreurs et arriver à optimiser les choses. Je l'ai eu par message tout à l'heure, on va
28:57l'appeler un petit coup ce soir justement pour parler de ça. Comme dit Baptiste, elle était en
29:02tête pour partir en tête sur une poursuite à Gaillot la fin novembre. Elle n'a pas bien
29:09suggéré justement cette petite pression. Donc là, ça va être une pression forcément XXL avec le
29:14public et l'attente qu'il y a. En plus, elle part toute seule. Des fois quand on part à deux ou
29:20trois en même temps, on dilue un peu plus la pression. Mais là, c'est sûr qu'elle va se sentir
29:24un petit peu chassée. Donc, on va essayer de trouver les mots pour que ça se passe bien pour
29:30elle de là. Ça ne s'était pas si mal passé non plus pour Paula. Elle était partie avec le premier
29:35dossard. Elle avait réussi à conserver sa place sur le podium puisqu'elle avait terminé troisième
29:40de la poursuite dans la flamme. À mon avis, elle signe pour un podium aujourd'hui sur la poursuite
29:45à Oberhof. La voici qui va débuter les traditionnels réglages. Alexis, elle va se lancer
29:49donc avec 31 secondes de retard. Qu'est-ce qu'il faut appréhender pour elle ? Alors 31 secondes
29:53d'avance ? Il y a des signes. Alors bien sûr, il y a le poids des émotions, il y a le poids de la
29:58pression. On est en coupe du monde. Elle a envie de rééditer cet exploit. Mais il y a des signes
30:01qui sont plutôt favorables pour le fait qu'elle puisse potentiellement réussir à faire le doublé.
30:05Déjà, elle part avec 30 secondes d'avance sur tout le monde. C'est beaucoup. Et elle part avec 30
30:10secondes d'avance sur deux filles qui sont peu expérimentées. Elle aussi, Kierkegaard est assez
30:14jeune. C'est une Norvégienne qu'on découvre petit à petit, qui a un super talent, mais qui découvre
30:18elle aussi une situation qui est nouvelle. Todorova, c'est presque le résultat incroyable de ce sprint
30:24qu'on attendait encore le moins, encore moins que la victoire de Paula Beauté, qui elle aussi doit
30:29être super satisfaite de sa troisième place. Donc pareil, qui va avoir peut-être du mal à rester à
30:33nouveau sur le podium. Finalement, c'est Justine qui part en quatrième à 40 secondes, qui est la
30:37première expérimentée à ses trousses. Derrière, on a Minkinen, qui pareil, est en train de faire
30:42une très belle saison, mais qui n'est pas habituée de ces situations. Océane, en sixième position à
30:4750 secondes, qui elle aussi découvre ce genre de poursuites. Ça fait une course dingue. Donc voilà,
30:52derrière, on a Lou à 53 secondes, on a Julia qui part à 1'08, des filles qui sont plus performantes,
30:59plus habituées de ces situations. Mais tout ça pour dire que derrière elle, celles qui partent
31:03en chasse les plus proches de Paula, c'est des filles qui sont un petit peu dans la même
31:07situation qu'elle. Donc ça nous laisse plus d'espoir que si, par exemple, on avait une Julia qui partait
31:13à 30 secondes, où on sait que sur une poursuite, elle est redoutable, qu'elle est capable de faire
31:16de belles remontées. On verra, mais ça semble vraiment envisageable. Et si elle parvient à le
31:21faire, on ne sera peut-être finalement pas si étonné que ça. La belle histoire qui peut devenir une histoire
31:26merveilleuse en cas de doublé pour Paula Beauté. On marque une courte pause et on se plonge dans les
31:30autres enjeux de cette première course biathlon du jour avec Julia Simon, justement, comme à la
31:35maison à Oberhof. Lou Jambonneau qui a un coup à jouer au classement général. Et puis Justine
31:38Brezas-Boucher, vous l'avez dit, qui s'élancera à 40 secondes seulement. Et elle était tellement
31:43rapide. C'était la fusée sur le sprint. On vous explique chiffre à l'appui. A tout de suite.
31:5213 euros, encore une fois, de vous accueillir. Bienvenue à vous si vous nous rejoignez pour
32:07partager ces moments de bonheur autour du biathlon. On est à Oberhof. Les deux poursuites du jour au
32:12programme. D'abord la poursuite femme, puis la poursuite homme. C'est Paula Beauté, la française,
32:15qui s'élancera avec 31 secondes d'avance. En tête de cette poursuite, Tanguy, les réglages qui
32:20viennent à peine de commencer. Oui, tout à fait, avec Paula Beauté qui règle. Ahmed Saoud à la
32:27cible 1. Un petit peu de challenge sur ce pas de tir aujourd'hui. Il y a des moments pendant 3-4
32:33minutes où il n'y a pas de vent du tout. Et puis ça revient, un coup de la droite, un coup de la
32:36gauche. Donc il va falloir avoir peut-être un tout petit peu de chance quand on va arriver sur ce pas
32:41de tir. Et puis aussi être très vigilant à ce qui se passe sur les fagnons, là, au moment où on se
32:45parle. Ça pousse un tout petit peu droite-gauche. On sait, la cible 1, c'est une cible privilégiée
32:50ici. Elle est bien protégée par le muret à droite qui est assez haut et qui permet souvent
32:55d'avoir moins de vent que sur les autres cibles. C'est un avantage de plus pour Paula Beauté, la
33:01française Anne-Sophie, qui va donc s'élancer avec 31 secondes d'avance. Sur qui on redécouvre la
33:05start list ? Sur Maren Kerkhaïde, la norvégienne de 21 ans seulement, qui elle aussi a signé son
33:11premier podium sur la Coupe du Monde. Il y a deux jours, 31 secondes d'avance sur Maren Kerkhaïde.
33:17L'écart est énorme, mais ensuite, c'est beaucoup plus resserré. Il y a 4 secondes seulement entre
33:21Kerkhaïde et Milena Todorova, premier podium en carrière également. La plus expérimentée,
33:25finalement, c'est Soto Sarketre de Justine Brezas-Boucher, qui partira avec 40 secondes de
33:31retard derrière elle. Il y aura également Océane Michelon à 50 secondes et Lou Jeanbonneau,
33:383 secondes d'écart seulement entre Océane et Lou. On n'oublie pas Julia Simon, qui elle,
33:43partira avec 1,08 de retard. 3 secondes également entre Jeanne et Julia. Jeanne a le dos, ça repose.
33:50Les folles remontées de Julia Simon, c'est l'un des feuilletons du biathlon. On va s'y
33:54intéresser dans un instant avec Julia Simon, mais c'est un endroit spécial pour la française.
33:59Elle est devenue championne du monde à Oberhof. Elle a gagné la poursuite l'année dernière et ce
34:03moment, il y a deux ans donc, championnat du monde à Oberhof où elle avait été. Julia Simon,
34:08absolument extraordinaire. Revivons ce moment qui était extrêmement fort.
34:13Quel tir, encore une fois, il y aurait une erreur pour Julia, mais il y a une erreur également pour
34:31Denise Hermann. Va-t-il en avoir deux ? Il y en aura deux ! Mais Julia va ressortir devant tout le monde. Julia Simon va sortir la première de ce pas de tir. Julia Simon va être championne du monde de la poursuite.
34:43C'est la folie au bord de cette écarte. Alors il est là, cette écarte et c'est 35 secondes. Julia Simon est à l'abri. Julia Simon va chercher la médaille d'or.
35:04Julia, tu as encore 35 secondes d'avance. Tu peux savourer à mort, Julia. T'es championne du monde.
35:22On avait déjà vu cette image de Julia Simon ressortir en tête de cette montée d'Oberhof. C'était sur une mastard. C'était déjà dans le brouillard, mais cette fois, c'est sur des championnats du monde.
35:31Ça veut dire que la victoire, elle est synonyme d'une médaille d'or. Et en plus, elle peut s'offrir son petit tour d'honneur. Julia Simon, quelle championne ! On s'était déjà égosillé sur son titre de championne du monde.
35:43C'était collectif. Cette fois, c'est une toute première médaille individuelle dans les championnats du monde et elle est en or. Championne du monde !
36:01J'ai plus honte. Il y a Fred qui est pas là, qui m'a aidée, qui m'a amenée. Il y a Cyril qui est au-delà du smoke.
36:30La famille, c'est ouf là.
36:50Pour Julia, bim, bim, bim ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille !
37:00Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! Aiguille ! A
37:30C'est un bon moment, c'est presque plus émouvant que la ligne d'arrivée.
37:36C'est ça, il y a un peu tout qui passe par la tête.
37:42La force de l'émotion de Julia Simmond il y a deux ans pour ce titre de
37:45championne du monde de la poursuite à Oberhof et l'année dernière elle s'était
37:48imposée également sur la poursuite sur ce même site d'Oberhof.
37:51Anne Sophie, on revoit les images et on va rappeler dans quelles conditions pour se
37:54replonger dans ces remontées folle de la part de Julia.
37:58Regardez, c'est toujours avec ce Dossard 10. Elle est partie en dixième position sur la poursuite et elle réussit à chaque fois cette remontée.
38:07Alors sur les images que l'on voit actuellement, elle était partie avec 41 secondes de retard et ce Dossard 10, sur le titre mondial, son premier titre en 2023,
38:17elle était partie avec 1,03 de retard. Dossard 10 également. Eh bien aujourd'hui, c'est le Dossard 12 et c'est 1,08 de retard sur Paul Abboté.
38:26Pour Julia Simon, donc tous les espoirs sont permis une nouvelle fois. – 1,08, 1,03, c'est pareil.
38:32– C'est un coup de prêt. Regardez, elle était à 1,03 et on entend Cyril Burdé lui dire dans la montée, t'as encore 35 secondes d'avance.
38:40Donc, pouf, on n'est plus à 5 secondes près dans ce moment-là. – Anaïs, c'est vrai qu'il y a un phénomène autour de Julia Simon et de ses remontées.
38:47Encore aujourd'hui, elle a l'occasion de le faire. Qu'est-ce qui explique cette faculté absolument incroyable d'aller chercher ses remontées à chaque fois, selon vous ?
38:54– Déjà, dans un premier temps, au beurreau, je pense que c'est un site qui lui plaît vraiment, une configuration de piste qui lui plaît.
39:00Et surtout, un format sur lequel elle se régale. Justement, le chasser les filles qui sont devant, elle adore ça.
39:08« Ne rien lâcher », c'est aussi vraiment une marque de fabrique de Julia. Et puis, ce tir en confrontation directe où elle ne se laisse pas déstabiliser,
39:18mais par contre, elle va aller déstabiliser l'adversaire. C'est un tout. Je pense qu'il y a plein de petits paramètres qui font
39:24que Julia, elle se régale sur les poursuites. Il y a aussi... Enfin, l'adversité est gérée, s'adaptée au moment présent.
39:33Et voilà, elle sait bénéficier des erreurs des autres. Voilà, une belle combinaison pour être capable de faire des belles remontées d'arbre.
39:42– Alexis, ce caractère de Julia Simon, c'est pourquoi ça correspond autant à ce format-là de la poursuite ?
39:48Parce qu'il y a d'autres formats où elle pourrait actionner exactement les mêmes éléments, mais sur la poursuite, il se passe quelque chose à chaque fois.
39:54– Non, justement, il n'y a pas vraiment d'autres formats où elle pourrait activer la même chose.
39:57– Sur la mass-start, non, par exemple ? – Non, sur la poursuite, en fait, il y a cette frustration d'avoir un peu raté le sprint,
40:03qui fait qu'elle a envie de remonter. Alors que sur la mass-start, tout le monde part en même temps, ce n'est pas tout à fait pareil.
40:09Donc, on a déjà sur le sprint cette frustration pour elle, certainement. Là, c'est bête à dire, mais elle part 12e, ce qui est une bonne place.
40:15Elle part une 0.8, ce n'est pas loin, mais elle part dernière française.
40:19Et ça, je pense que partir dernière française, ça ne doit pas lui plaire beaucoup.
40:23Donc déjà, c'est ça qui est en elle depuis un ou deux jours, qui se prépare à dire « Ok, ça ne me plaît pas ».
40:29Et puis après, il y a ses capacités, il y a son tempérament, bien sûr, et il y a ses capacités physiques,
40:34qui ne sont peut-être pas les meilleures en individuel. En ce moment, Julia, ce n'est pas la plus forte sur les skis, elle le sait.
40:39Par contre, elle a un peu de l'aura autour d'elle quand elle est sur une course.
40:46Elle fait peur parce que quand on est à proximité d'elle, on n'a pas envie d'être en confrontation directe avec elle,
40:51parce qu'on sait qu'elle tire très vite, on sait que sur les skis, elle peut mettre des attaques assez tranchantes
40:57et qu'elle peut faire des dégâts dans un dernier tour parce qu'elle va toujours s'accrocher.
41:00Donc, elle a un peu cette pression qu'elle arrive à mettre aux autres quand elle est vraiment en confrontation directe.
41:04Et sur une course individuelle, elle ne peut pas faire la même chose parce que finalement, chacun fait sa course de son côté et ça a moins d'impact.
41:10Donc, c'est un petit peu tout ça, je dirais, qui fait d'elle que c'est une excellente biathlète sur les poursuites.
41:17A la fois, cette rage de vouloir remonter, cette capacité à faire peur aux autres et puis ses facultés naturelles de tir rapide quand il faut,
41:25de s'arracher dans un dernier tour s'il le faut là aussi, tout ça fait que si la course se passe bien, elle peut très vite remonter.
41:32Une minute 08 de retard pour Julia Simon. Un dernier mot Tanguy, par rapport à ce que disait Alexis de ce qu'elle doit ruminer depuis ce sprint,
41:39elle n'était pas venue à votre micro d'ailleurs, c'est assez rare après le sprint, c'est signe de cet esprit de revanche déjà enclenché dès la fin du sprint ?
41:49Je crois qu'en fait, elle en a marre de faire des remontées parce que faire des remontées, ça signifie qu'on a un petit peu raté son sprint entre guillemets.
41:58Et Julia, un de ses gros objectifs de l'hiver à afficher, c'est d'aller chercher des 10 sur 10 sur les sprints et d'aller faire des courses pleines.
42:05Et donc, elle est d'abord frustrée de son sprint et forcément, ça nourrit un peu sa poursuite.
42:10Et pour prolonger sur ce côté, elle fait peur parfois sur la piste, elle fait peur aussi sur le pas de tir.
42:15Pour avoir vu des exercices de confrontation de l'équipe de France, notamment à Bessan ou à l'Enzeraide pendant l'automne,
42:22je peux vous dire que quand ça fait de la confrontation à 6 et que ça tire debout, il n'y a pas grand monde.
42:28C'est très rare de voir quelqu'un, une des filles, sortir avant Julia du pas de tir.
42:33Elle a l'ascendant psychologique même sur ses coéquipières, sur ses petits exercices à l'entraînement.
42:39Au moment où on aperçoit Justine Bresias-Boucher qui, elle, va s'élancer avec 40 secondes de retard.
42:43On en parle dans quelques instants de Justine, elle était tellement forte sur les skis.
42:46Sur ce sprint à Oberhof, on va en attendant parler de Loujean Monod qui lutte toujours pour le classement général Anne-Sophie.
42:54Elle a un très bon coup à jouer, Loujean Monod au classement général. On redécouvre d'abord les écarts.
42:59Elle a quand même beaucoup de retard encore sur Franziska Preuss, 185 points de retard pour Loujean Monod sur Franziska Preuss.
43:09Mais il y a seulement 18 points qui la séparent actuellement d'Elvira Oberg, la Suédoise qui est menaçante.
43:16Mais ni Franziska Preuss ni Elvira Oberg n'ont réalisé une belle course, un bon sprint.
43:22Ce qui laisse présager encore des points à aller chercher pour Loujean Monod sur ce classement général.
43:28Et oui, parce que Preuss, elle va s'élancer très très loin de cette poursuite. Une occasion en or de réduire cet écart pour Lou.
43:34Elle va s'élancer effectivement avec deux minutes de retard. Franziska Preuss aura le dossard 28 aujourd'hui.
43:41Pour Elvira Oberg, ce sera encore plus loin. Elvira Oberg a terminé 37e et elle partira avec 2 minutes 21 de retard.
43:51Finalement, quand on regarde celle qui pourrait contrarier Paula Beauté pour un doublé, il y a beaucoup de filles de l'équipe de France sur ce podium.
43:59Un petit peu surprise, on se dit que Marenne Kierkaïde ou Milena Todorova sont à la portée de Paula Beauté.
44:05En revanche ensuite, vous avez vu, il y a les Françaises, Justine Brezas-Boucher ou encore Julia Simon dont on vient de parler.
44:11Voilà les favorites que l'on a ciblées et leurs écarts que vous venez de constater.
44:15Un bon coup à jouer au classement général pour Loujean Monod. On va l'écouter, c'était exactement ce qu'elle visait en arrivant à Oberhof.
44:21Elle espère obtenir ce qu'elle appelle un diplôme au micro-temps.
44:27J'adorerais être diplômée cette année, mais ça dépend de tellement de choses.
44:33Et puis pour l'instant, viser le résultat ça ne rimerait à rien parce que je n'ai pas les capacités de tenir la pression, vu ça au grand mot.
44:45Mais par contre, j'ai envie de croire que ces erreurs me permettent d'apprendre justement à ne pas les réitérer.
44:53Être diplômée avec le classement général pour Loujean Monod, c'est ce qu'elle espère sur cette fin de saison.
44:59Alexis, on va redécouvrir une séquence que nous offre Tanguy dans un instant, mais vous souhaitiez rebondir au sujet de Lou ?
45:05Je voudrais dire qu'avec Lou, il faut qu'on la mette un peu à part du reste des filles du groupe.
45:11Et il faut qu'on soit un tout petit peu patient dans le sens où pour moi, Lou est vraiment en ce moment en train d'apprendre à gagner le classement général de la Coupe du Monde.
45:17L'année dernière, elle a fait deuxième, ça s'est fait naturellement grâce à son talent.
45:21Sur ce début de saison, elle a tout de suite montré qu'elle était capable d'être performante.
45:24Elle a fait des super résultats, elle a été capable d'aller chercher des victoires, ce genre de choses.
45:27Et puis, tout d'un coup, c'est devenu concret de vraiment pouvoir gagner.
45:30Elle a eu ce moment où elle s'est retrouvée dans une phase avec des doutes, des choses qu'on ne voyait pas d'habitude sur le pas de tir.
45:35Mais elle est en train de l'apprendre.
45:36C'est quelqu'un qui apprend de ses erreurs, qui arrive à progresser très vite.
45:40Une phase un peu plus difficile, comme elle a eu sur la fin du mois de décembre, ça peut vite s'enchaîner et ça peut vite coûter course après course.
45:47Mais on l'a vu sur ce sprint, par exemple, elle met du temps à tirer debout.
45:51Ce n'est pas pour rien, ce n'est pas parce qu'elle est dans la difficulté ou autre, c'est plutôt parce qu'elle a envie de stopper ça.
45:58Elle a envie de repartir dans la bonne direction.
46:00Sur cette poursuite, oui, elle est tout à fait capable de remonter, évidemment, parce qu'on connaît son talent.
46:04Mais surtout, ce qu'on attend d'elle, c'est de réussir à contrôler vraiment cette course au gros globe
46:12et à contrôler le fait que c'est pour moi, de toutes les filles que je vois sur les départs en Coupe du Monde, c'est la favorite pour gagner ce gros globe.
46:21Alors bien sûr, l'Allemande est devant parce que l'Allemande a participé de certaines erreurs de Lou à des bons moments.
46:26Elle a de l'expérience, ce genre de choses.
46:28Mais si Lou est au rendez-vous, elle est plus forte que Preuss.
46:31Et c'est là où Lou est vraiment en train de passer un cap assez important dans sa carrière qui va peut-être prendre encore deux, trois courses, peut-être cinq, peut-être dix, on ne sait pas.
46:41Ou peut-être qu'elle aura déjà la capacité de le régler dès celle-ci.
46:44Mais ce n'est pas pour rien.
46:46Cette phase un peu difficile, c'est pour l'amener, à mon avis, sur des strates complètement différentes.
46:50Ensuite, elle deviendra certainement la leader de cette Coupe du Monde.
46:55Et c'est parfait ce que vous dites, Alexis.
46:56Parce que cette séquence en inside, dans les coulisses de la préparation de Lou Germano, elle vous montre à quel point elle était en quête d'amélioration, en quête de perfection.
47:04Et que ça a un coût, tout d'abord, avant que ça pète.
47:08Allez Lou, allez !
47:16C'est un gainage, ça c'est bon ça, allez !
47:19Allez Lou, allez, allez, allez !
47:21Porte le regard un peu plus haut sur la bosse, allez !
47:23Allez Lou, allez !
47:27Allez Lou, allez !
47:31Bien !
47:32Allez, c'est là qu'on remet un peu de tempo, du rythme et de la puissance.
47:37Voilà, allez !
47:38Allez Lou, allez !
47:39Encore, allez !
47:41Les secteurs raides comme ça là, les parties les plus montantes, c'est les endroits où elle a fourni pas mal d'efforts et où elle commence à réellement être efficace.
47:49Je suis vraiment curieux de voir ce que ça va donner dans la bosse d'Auborof.
47:52Dans ces secteurs tournants, efficace avec la jambe extérieure, efficace avec la jambe extérieure Lou, allez !
47:57Lou, elle n'est pas satisfaite de rien là aujourd'hui.
47:59Oui, oui.
48:00Vous savez ce que ça a envoyé dans elle ?
48:02Il y a un truc, je dirais, c'est qu'elle met en place quelque chose en termes de temps de tir pour aller gratter ces secondes qu'elle a besoin d'aller gratter.
48:09Donc forcément, il y a un moment, ça va un peu plus lui échapper, peut-être que l'année dernière ou les années d'avant, mais c'est un peu le passage obligé.
48:20Hop !
48:26J'essaie d'accélérer l'installation, mais en plus, normalement, ça va me permettre d'avoir une prise de main en moins, de gratter en gros une seconde, une seconde et demie sur cet insta sans trop faire d'efforts.
48:35Plus la partie arrivée au pas de tir où je pense que je dois perdre du temps aussi parce que je crois que c'était assez impressionnant.
48:41Je crois que j'avais un 70ème temps de range time, quoi.
48:44Un truc, quand on est 90, c'est pas chouette.
48:47C'est plus facile d'arriver à gagner quelques secondes au niveau de l'installation, je parle bien que de l'installation au niveau du tir, que d'aller gagner des secondes sur la piste.
48:59Cet extrait passionnant d'un document exceptionnel que vous nous préparez, Tanguy, pour la préparation de l'Ou Jean Monod.
49:21Quelques éléments dans les coulisses de cette préparation, Tanguy.
49:24C'est passionnant de la voir aller chercher le moindre détail, mais il faut être patient, c'est ça ?
49:28Oui, elle est rentrée dans une phase de carrière où elle est en train d'être sur des gains marginaux.
49:36Sur la piste, elle commence à se rapprocher de son plein potentiel.
49:40Avec Cyril, il continue de travailler pour améliorer peut-être le pas de montée.
49:47C'est ce qu'ils ont beaucoup travaillé, ce qu'on voit dans le reportage.
49:50Côté pas de tir, elle ne veut pas toucher à la qualité, donc elle ne veut pas toucher à l'intervalle au temps entre chaque balle,
49:59et presque ne pas toucher à ce qu'il se passe entre la première balle et la dernière balle.
50:04En revanche, ils ont noté à l'intersaison qu'il y avait du temps à gagner sur l'installation,
50:09c'est-à-dire enlever ses bâtons au dernier moment pour mettre un coup de canne en plus, remettre ses bâtons un peu mieux.
50:15Elle a changé de dragonne plusieurs fois pendant la préparation, c'est tout bête,
50:18mais ça, ça lui a permis d'aller gratter deux secondes par-ci, une seconde par-là,
50:23et ça, c'est des secondes « gratuites ».
50:26Ensuite, sur l'installation en elle-même, par exemple, coucher, pour vous expliquer à quel point c'est fin,
50:32Lou, depuis qu'elle a 12-13 ans, quand elle s'installe couchée,
50:35elle se met d'abord à genoux, fait une partie de l'installation et ensuite s'allonge.
50:39Et pendant la préparation, elle a commencé à essayer de faire une plus grande partie de la préparation d'abord debout
50:46et ensuite de s'allonger directement sans passer par la phase à genoux, puis il y a eu un retour en arrière.
50:51Donc voilà, c'est plein de petits réglages qu'elle a fait pendant la préparation
50:55et ensuite qu'il faut réussir à mettre en place pendant les courses.
50:59Ça, c'est pour la partie très technique, des secondes gagnées rapidement,
51:02et puis aussi sur la partie mentale, il y a des choses qui ont été mises en place
51:06et qu'on vous racontera quand on en aura le temps, un peu plus tard dans la saison.
51:10Document exceptionnel que vous nous préparez Tanguy, au cœur de la préparation de Lou Jorbonneau,
51:14qui a un énorme coup à jouer au classement général pour se rapprocher de Francisca Preuss.
51:18Aujourd'hui, on marque une courte pause et on s'intéresse à Justine Brézade-Boucher,
51:21qui elle aussi a un très joli coup à jouer pour aller arracher la victoire sur cette poursuite.
51:25A tout de suite !
51:37Le bonheur de lancer un formidable week-end biathlon avec vous.
51:40On est à Oberhof. Deux courses au programme aujourd'hui.
51:42D'abord la poursuite femmes, puis la poursuite hommes.
51:44C'est Paul Abboté, la Française, qui va s'élancer en tête.
51:4631 secondes d'avance.
51:48Allô maman, je suis à la télé.
51:51Alors à la télé en France, mais sans doute en Allemagne aussi.
51:55Le biathlon qui est le sport roi en Allemagne.
51:57Oberhof au lieu du biathlon.
51:59On va vibrer ensemble grâce à Justine Brézade-Boucher.
52:03Justine Brézade-Boucher va s'élancer avec 40 secondes de retard.
52:06Il y a des scénarios incroyables qui nous attendent dans tous les sens.
52:09Est-ce que Paul Abboté va réussir le doublé ?
52:11D'ailleurs, vous pouvez continuer à voter avec le QR code pour nous dire si vous croyez au doublé de Paul Abboté.
52:17Marie-Lobobinec, Maude Païtac, Hugo Bouette, Maxime Renard.
52:21L'équipe biathlon est prête à la réception de Justine Brézade-Boucher.
52:24C'est parti !
52:25C'est parti !
52:26C'est parti !
52:27C'est parti !
52:28C'est parti !
52:29C'est parti !
52:30Justine Brézade-Boucher, Maude Païtac, Hugo Bouette, Maxime Renard.
52:34L'équipe biathlon est prête.
52:36Elle réceptionne tous vos votes, tous vos questions.
52:39Et, Victoire Coudreau qui est là également.
52:42Merci aussi Anne-Sophie, quitte à faire le grand schlème.
52:45Anne-Sophie, on va redécouvrir le tableau des écarts de cette poursuite.
52:48Et qui peut être très favorable à Justine Brézade-Boucher.
52:51Justine Brézade-Boucher partira avec 40 secondes de retard sur Paul Abboté.
52:56Et effectivement, regardez entre Paul Abboté et Justine Brézade-Boucher.
52:59Maren Kirkaïdo, Milena Todorova sur le podium à la surprise générale
53:04Justine Brézas-Boucher sera avec de l'avance sur Océane Michelot ou encore Lou Jean Monod
53:11Il y a 10 secondes d'écart entre Justine et Océane, il y en a 13 entre Justine et Lou
53:15Et puis on voit pour Julia Simon et pour Jeanne Richard, il faudra cravacher d'entrée
53:21parce qu'elles ont plus d'une minute de retard
53:231h05 pour Jeanne, 1h08 pour Julia sur Pôle à beauté
53:28mais nos 6 françaises sont bien dans le top 12 qu'on imagine bien sur le podium
53:33« Triplé français » a dit Tanguy, c'est son pronom aujourd'hui, on a bien envie d'y croire
53:37Il faut faire confiance à Tanguy, surtout pour les pronoms
53:40On va prendre le temps de découvrir les chiffres qui suivent avec vous Anne-Sophie
53:44Voilà pourquoi l'un des scénarios de la course, c'est de voir Justine Brézas-Boucher croquer tout le monde aujourd'hui
53:50Chiffre à l'appui, ça donne quoi ?
53:51On a pris les temps de ski sur le sprint et Justine Brézas-Boucher est plus rapide que Maren Kirkaïdo
53:57qui s'élancera en deuxième position, que Milena Todorova qui s'élancera juste devant Justine
54:03ou encore que Paula Beauté qui a 41 secondes de retard sur les skis par rapport à Justine Brézas-Boucher
54:11Alors reste à savoir maintenant si dès le premier tir, on verra 20 secondes de moins entre Justine et Paula
54:20Peut-être pas mais ça tombe bien, c'est une course à 4 tirs
54:22Donc on imagine bien Justine grappiller à chaque tour
54:25Ça va se passer comment, à quel moment elle va croquer tout le monde Anaïs ?
54:29Ça c'est la bonne question, connaissant Justine et sa vitesse à ski, les deux qui sont devant elle, je leur donne pas longtemps quand même
54:36Paula, elle aura un peu plus d'air quand même, ça peut être un peu plus tard dans la course
54:42mais on sait aussi sur la poursuite, le premier tir il est quand même vraiment primordial
54:49Le fagnon, vous savez à quel point on aime bien surveiller le fagnon, là Alexis ?
54:53C'est très irrégulier en plus, c'était pendant les réglages de Justine tout à l'heure
54:58Et là c'est maintenant, regardez, ça bouge pas
55:01Ça ressemble à Oberhof avec du vent qui évolue en permanence et qu'il faut surveiller
55:05Pour résumer ce qu'on est en train de dire par rapport à Justine et un peu simplifier ce qui va se passer autour d'elle
55:10sur les filles qui sont à proximité d'elle au moment du départ
55:14Elle a quasiment 2 balles de marge sur presque toutes ses adversaires qui sont là
55:18Sur certaines qui sont un peu plus rapides, Lampic, Elvira Huberg derrière
55:22Elle a seulement 1 balle de marge ou à peu près le même temps
55:25Mais pour simplifier, on va dire que Justine peut se permettre de rater 1 voire 2 balles de plus
55:32que la plupart de ses adversaires qui sont autour d'elle
55:35Donc on comprend bien que par exemple si elle veut reprendre 40 secondes à Paula
55:38il va falloir tirer au moins sur le même score que Paula
55:41sinon elle pourra pas revenir puisqu'il y a 40 secondes au moment du départ
55:44Et puis pour arriver à rester devant par exemple une Océane qui était à 56 secondes de son temps de ski
55:53il y a presque 3 balles d'écart entre les deux
55:55On se rend compte que si Justine est sur les mêmes standards
55:57elle a vraiment un avantage indéniable par rapport à ses adversaires
56:02qui peut lui permettre de faire 1 ou 2 erreurs de plus
56:04Par contre il va pas falloir qu'elle en fasse 5 de plus sinon ça va pas le faire
56:08Justement Alexis, sur le tir, voici la stratégie qu'a décidée de suivre Justine Moisaz-Boucher
56:13Elle l'explique au micro-temps
56:15Les meilleures chances que j'ai sur la poursuite c'est de faire avec mes points forts
56:20me concentrer sur moi et être offensif sur le pas de tir
56:25Aujourd'hui je calcule un petit peu trop, je veux trop bien faire
56:28et c'est compliqué en compétition
56:31Mais mes meilleures chances c'est de jouer, et pour n'importe qui c'est de jouer sur ses points forts
56:36Être offensive pour Justine qui a lâché 3 balles sur le sprint
56:40Anaïs, c'est la meilleure chose à faire pour Justine ?
56:42Attaquer, attaquer, attaquer aujourd'hui sur le pas de tir ?
56:45La meilleure chose à faire pour Justine c'est de ne pas réfléchir
56:48C'est vrai, de laisser faire son talent et son biathlon
56:53C'est comme ça que ça fonctionne pour elle le mieux
56:55C'est mon opinion mais je pense qu'elle serait d'accord avec moi là-dessus
56:59Ses points forts, le ski, elle sait faire, elle s'appuie là-dessus
57:04Oui elle a de la marge, pour autant il ne faut pas qu'elle se laisse trop de droit à l'erreur
57:11Mais aussi ne pas se poser trop de questions sur ce tapis
57:14Quand elle arrive et qu'elle laisse dérouler, c'est comme ça que ça se passe le mieux
57:18Et le problème c'est qu'au tir, ce n'est pas l'efficacité maximale pour Justine depuis le début
57:25Non, ce n'est pas stable, des fois c'est parfait, ça lui permet d'aller gagner
57:29Des fois c'est beaucoup plus compliqué, on ne comprend pas vraiment ce qui se passe
57:33On sait que Justine est une excellente tireuse à l'entraînement
57:36Elle fait des choses qui sont très bien
57:39Elle a vraiment une qualité de tir qui est là, qui est présente, elle sait tirer
57:44Après la configuration de course, le fait qu'il puisse y avoir des choses à gérer
57:49Tel que le vent qui évolue, une pression de vouloir jouer le général, une pression de vouloir gagner
57:54Parce que c'est ça aussi qui est compliqué pour Justine
57:56C'est qu'à chaque fois qu'elle prend le départ d'une course, elle sait qu'elle peut la gagner
57:59Vu qu'elle est parmi les plus rapides en ski
58:01Il y a plein d'autres filles qui se disent
58:02Moi je vais pouvoir gagner si aujourd'hui une telle ou une telle vont rater tant de balles
58:07Alors que Justine, elle sait très bien que si elle tire bien, elle gagne la course à chaque fois
58:12Et donc ça, ça doit lui ramener peut-être une pression ou des pensées qui sont différentes sur le pas de tir
58:17Aujourd'hui, on a un rendez-vous d'entrée dès le début de la course
58:20C'est les coucher avec ce vent qui évolue
58:21Essayer de ne pas se faire avoir pour bien rester, pour toutes les Françaises
58:25Dans cette course à la remontée et à la victoire
58:27La fête du Biaton, vous le voyez à Oberhof avant la poursuite femme
58:30Tanguy, dernier élément depuis le pas de tir où vous vous trouvez avant le départ de cette course
58:37Eh bien écoutez, toujours un petit peu de vent
58:39Parfois de la droite, parfois de la gauche
58:41Il n'est pas facile à dompter ce pas de tir
58:45Et dans une ambiance qui se réchauffe Messaoud avec ces tribunes qui sont pleines
58:51On voit aussi des images du bord de piste au fond dans la montée de retour du stade
58:56Où il y a beaucoup de monde
58:57Ça va être électrique et j'ai une petite pensée pour Paula Bauté
59:00Qui va se prendre ce mur allemand avec 30 secondes d'avance sur tout le monde
59:05Ça va frissonner
59:06C'est l'une des belles histoires à suivre aujourd'hui
59:08Paula Bauté, justement, le résultat de notre sondage
59:11Vous êtes presque la moitié à croire à un doublé de Paula Bauté
59:1749% d'entre vous pensent qu'elle peut gagner la poursuite aujourd'hui
59:2048 heures après sa victoire sur le sprint
59:22Et c'est beau pour elle avec ce qu'elle est en train de vivre Paula Bauté
59:25Il est temps de se mettre en place, Anne-Sophie, Alexis
59:27Le départ de la poursuite, on va le vivre au plus près
59:30Profiter des derniers instants qui marquent le départ d'une course à Oberhof
59:33C'est toujours spécial, à tout de suite