• il y a 5 jours
Le directeur de l'observatoire de l'immigration et de la démographie Nicolas Pouvreau-Monti revient sur la relation France/Algérie : «Tant qu'on ne touchera pas au cadre juridique structurant nos rapports migratoires avec l'Algérie, le reste continuera à relever de la demi-mesure.»

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Transcription
00:00C'est-à-dire que ça fait partie d'un tout cohérent aujourd'hui.
00:03Les transferts financiers de la diaspora algérienne vers son pays d'origine,
00:06c'est environ 1,8 milliard d'euros par an, une large part venant de France,
00:10parce que l'immigration algérienne en Europe a la particularité
00:12de se concentrer spécifiquement en France,
00:14là où d'autres immigrations comme l'immigration marocaine ou turque
00:17sont plus réparties sur le continent.
00:19Donc il est certain qu'on a là un mode d'action très fort.
00:23Et c'est d'autant plus fort potentiellement
00:25que la situation économique de l'Algérie est quand même assez critique
00:28et que de ce point de vue-là, les transferts issus de la diaspora
00:31sont d'autant plus précieux.
00:34Il n'en demeure pas moins, j'y reviens,
00:35que tant qu'on ne touchera pas au cadre juridique structurant
00:38de nos rapports migratoires avec l'Algérie,
00:40qui est cet accord franco-algérien de 1968,
00:43le reste finalement continuera à relever un petit peu de la demi-mesure,
00:46même si tout est bon à prendre en la matière.

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