Dans le domaine de l'armement, la France se distingue particulièrement, avec 2024 marquant la "deuxième meilleure année" pour ses exportations d'armement.
Les exportations d'armement françaises ont atteint "plus de 18 milliards d'euros" cette année, faisant de 2024 un moment fort dans l'histoire des ventes d'armement, comme l'a expliqué le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. L'année 2022 reste néanmoins la plus performante avec 27 milliards d'euros générés. Suite à l'essor des conflits internationaux, les pays augmentent leurs dépenses en armement, comme en témoigne le contrat de 80 avions Rafale signé avec les Émirats arabes unis au début de la guerre en Ukraine.
## Les armes les plus populaires
Parmi les 18 milliards d'euros d'exportations, une part substantielle est attribuée aux avions de chasse Rafale, développés par Dassault, et aux sous-marins, qui continuent de dominer le marché. En septembre, Naval Group a d'ailleurs conclu un contrat avec les Pays-Bas pour quatre sous-marins Barracuda, totalisant plus de 5 milliards d'euros. D'autres équipements notables incluent des dizaines de radars Thales, des missiles de MBDA, des drones de Safran, ainsi que des canons César de Nexter et des obus de 155 millimètres destinés à l'Ukraine.
## Quelles perspectives pour 2025 ?
L'année 2025 s'annonce similaire à 2024, en raison de la persistance des tensions. À ce jour, 14 hélicoptères Caracal ont déjà été exportés vers l'Irak. En plus des Rafale et des sous-marins, la France poursuivra la vente de ses frégates, de son artillerie et de nouveaux systèmes de défense anti-aériens. Ces opérations contribueront à équilibrer notre balance commerciale et à générer des emplois.
Cependant, un rapport récent de la Direction générale des armées souligne un manque de main-d'œuvre, avec 10 000 postes à pourvoir en France. Ces difficultés de recrutement freinent la capacité de production, surtout dans un contexte de montée des besoins liés à l'économie de guerre, visible notamment dans la fabrication de munitions.
## En attente d'un budget
L'armée se trouve dans une situation d'attente concernant l'adoption de son budget. C'est la hausse significative des fonds alloués à la défense qui a permis ces dernières années de relancer et de relocaliser la production. L'absence d'une loi de finance est problématique, car elle prive l'armée des 3,3 milliards d'euros supplémentaires prévus pour 2025. Michel Barnier avait proposé un budget excédant 50 milliards d'euros pour le secteur, correspondant à 2% du PIB. Le gouvernement Bayrou devrait maintenir cette orientation.
Les exportations d'armement françaises ont atteint "plus de 18 milliards d'euros" cette année, faisant de 2024 un moment fort dans l'histoire des ventes d'armement, comme l'a expliqué le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. L'année 2022 reste néanmoins la plus performante avec 27 milliards d'euros générés. Suite à l'essor des conflits internationaux, les pays augmentent leurs dépenses en armement, comme en témoigne le contrat de 80 avions Rafale signé avec les Émirats arabes unis au début de la guerre en Ukraine.
## Les armes les plus populaires
Parmi les 18 milliards d'euros d'exportations, une part substantielle est attribuée aux avions de chasse Rafale, développés par Dassault, et aux sous-marins, qui continuent de dominer le marché. En septembre, Naval Group a d'ailleurs conclu un contrat avec les Pays-Bas pour quatre sous-marins Barracuda, totalisant plus de 5 milliards d'euros. D'autres équipements notables incluent des dizaines de radars Thales, des missiles de MBDA, des drones de Safran, ainsi que des canons César de Nexter et des obus de 155 millimètres destinés à l'Ukraine.
## Quelles perspectives pour 2025 ?
L'année 2025 s'annonce similaire à 2024, en raison de la persistance des tensions. À ce jour, 14 hélicoptères Caracal ont déjà été exportés vers l'Irak. En plus des Rafale et des sous-marins, la France poursuivra la vente de ses frégates, de son artillerie et de nouveaux systèmes de défense anti-aériens. Ces opérations contribueront à équilibrer notre balance commerciale et à générer des emplois.
Cependant, un rapport récent de la Direction générale des armées souligne un manque de main-d'œuvre, avec 10 000 postes à pourvoir en France. Ces difficultés de recrutement freinent la capacité de production, surtout dans un contexte de montée des besoins liés à l'économie de guerre, visible notamment dans la fabrication de munitions.
## En attente d'un budget
L'armée se trouve dans une situation d'attente concernant l'adoption de son budget. C'est la hausse significative des fonds alloués à la défense qui a permis ces dernières années de relancer et de relocaliser la production. L'absence d'une loi de finance est problématique, car elle prive l'armée des 3,3 milliards d'euros supplémentaires prévus pour 2025. Michel Barnier avait proposé un budget excédant 50 milliards d'euros pour le secteur, correspondant à 2% du PIB. Le gouvernement Bayrou devrait maintenir cette orientation.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Dans le domaine de l'armement, la France se distingue particulièrement,
00:04avec 20-00 marquant la deuxième meilleure année pour ses exportations d'armement.
00:08Les exportations d'armement françaises ont atteint plus de 18 milliards d'euros cette année,
00:13faisant de 20-00 un moment fort dans l'histoire des ventes d'armement.
00:17Comme l'a expliqué le ministre des Armées Sébastien Lecornu,
00:20l'année 2022 reste néanmoins la plus performante avec 27 milliards d'euros générés.
00:25Suite à l'essor des conflits internationaux, les pays augmentent leurs dépenses en armement.
00:30Comme en témoignent le contrat de 80 avions Rafale signés avec les Emirats Arabes Unis au début de la
00:35guerre en Ukraine parmi les 18 milliards d'euros d'exportation.
00:39Une part substantielle est attribuée aux avions de chasse Rafale développés par Dassault
00:44et aux sous-marins qui continuent de dominer le marché en septembre.
00:48Naval Group a d'ailleurs conclu un contrat avec les Pays-Bas pour 4 sous-marins Barracuda,
00:53totalisant plus de 5 milliards d'euros.
00:56D'autres équipements notables incluent des dizaines de radars TAL, des missiles de MDEA,
01:00des drones de Safran, ainsi que des canons César de Nexté et des obus de 155 mm destinés à l'Ukraine.
01:07Quelle perspective pour 2025 ?
01:09L'année 2025 s'annonce similaire à 20-00 en raison de la persistance des tensions.
01:15A ce jour, 14 hélicoptères Caracal ont déjà été exportés vers l'Irak.
01:19Sans plus les Rafales et les sous-marins, la France poursuivra la vente de ses frégates,
01:23de son artillerie et de nouveaux systèmes de défense antiaérien.
01:26Ces opérations contribueront à équilibrer notre balance commerciale et à générer des emplois.
01:31Cependant, un rapport récent de la Direction Générale des Armées souligne un manque de main-d'œuvre.
01:36Avec 10 zéroposts à pourvoir en France, ces difficultés de recrutement freinent la capacité de production,
01:42surtout dans un contexte de montée des besoins liés à l'économie de guerre,
01:46visible notamment dans la fabrication de munitions.
01:49L'armée se trouve dans une situation d'attente concernant l'adoption de son but.
01:52C'est l'hausse significative des fonds alloués à la défense qui a permis ces dernières années de
01:57relancer et de relocaliser la production.
01:59L'absence d'une loi de finances est problématique,
02:02car elle prive l'armée des 3,3 milliards d'euros supplémentaires prévus pour 2025.
02:07Michel Barnier avait proposé un but et excédent 50 milliards d'euros pour le secteur,
02:12correspondant à 2% du PIB.
02:14Le gouvernement bérou devrait maintenir cette orientation.
02:17Je vous remercie d'avoir regardé cette vidéo.
02:20N'oubliez pas que je lis maintenant tous vos commentaires.
02:23Abonnez-vous et à bientôt pour de nouvelles vidéos.