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00:00Déjà, l'Afrique francophone, où nous avions quand même une influence.
00:04Alors, vous niez aujourd'hui l'implantation de l'influence chinoise et russe, mais elle est réelle.
00:09D'ailleurs, en capacité économique, les entreprises, la liste est impressionnante.
00:15Pour la langue, la francophonie a reculé.
00:17Sur les sujets de sécurité, je dois vous dire de la manière la plus clinique qui soit,
00:24là où les Russes, et notamment la SMP Wagner, qui d'ailleurs connaît des difficultés importantes,
00:29où le ministère de la Défense russe ont voulu nous remplacer, c'est un échec.
00:33C'est un échec tactique et c'est même un échec de coopération dans la manière de travailler avec les armes africaines.
00:37Mais je ne suis pas là pour donner les bons points et les mauvais points.
00:39Reparlons de nos propres intérêts.
00:41Le président Hollande a eu raison d'envoyer les forces françaises au Mali
00:45lorsque Bamako était à deux doigts de tomber aux mains des djihadistes.
00:48Est-ce qu'ensuite, nous sommes restés peut-être trop longtemps dans cette opération qu'on appelait Barkhane,
00:52avec quand même pratiquement 60 morts pour la France dans cette opération ?
00:56C'est probable. Et je pense que là, on revient lucidement à un bilan.
01:00On ne peut pas faire le travail à la place des pays concernés, qui sont des pays souverains.

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