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Dix ans après les attentats de Charlie Hebdo, une cérémonie d'hommage a rassemblé une large partie de la classe politique, symbolisant une concorde nationale.

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00:00Et je rappelle le principe à vous qui nous regardez, tous les soirs, je demande à mes trois acolytes, à mes trois spécialistes, Elsa Vidal, Amélie Rosic et Guillaume Darré,
00:09leur regard croisé sur un événement, sur une image précisément, l'image du 20h BFM. Et cette image, la voilà, regardez, cérémonie d'hommage aujourd'hui,
00:18dix ans après les attentats de Charlie, de l'Hyper Cacher et de Montrouge, cérémonie en présence d'une très large partie de la classe politique.
00:25Vous voyez quoi et qui sur cette image, Guillaume Darré ?
00:27On voit effectivement toutes les personnalités importantes et présentes, la maire de Paris, Anne Hidalgo, président de la République avec son épouse, François Bayrou,
00:34le Premier ministre, celui qui était à l'époque président de la République, François Hollande, Manuel Valls qui était Premier ministre, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
00:43On voit qu'effectivement, il y a une forme, il y a la présidente de l'Assemblée nationale, il y a Elbronne Pivet aussi, il y a une forme de concorde nationale.
00:50Il y a aussi, on avait une proximité entre deux personnes qui ont pourtant eu des tensions politiques fortes, de qui je vais vous parler, vous imaginez, c'est Manuel Valls et François Hollande.
00:59Ça n'a pas toujours été facile entre eux, mais ils ont vécu ce qui a été évidemment plus qu'une épreuve politique, ça a été une épreuve humaine,
01:05quand ils vous racontent la façon dont se sont déroulés ces attentats et cette gestion, Manuel Valls et François Hollande.
01:11François Hollande, à qui on peut rendre hommage sur une chose, son bilan a été extrêmement critiqué, Maxime.
01:16On se demande souvent, qu'est-ce qu'on retiendra du quinquennat de tel ou tel président ?
01:20Et on voit que les Français ont toujours trouvé que la gestion des attentats par le président François Hollande, ça avait été une bonne gestion,
01:27et c'est probablement l'une des choses majeures qu'on retiendra du quinquennat de ce président de la République.
01:31Je reviens à l'image de départ, Amélie Rosi, qu'est-ce qui vous marque, qu'est-ce qui vous interpelle ce soir ?
01:35On voit déjà dans le reflet de ses lunettes l'écharpe tricolore, parce que c'est de celle dont je vais vous parler, celle que porte évidemment, et on va la voir, Annie Dalgo.
01:42Je pense à Annie Dalgo, d'abord parce qu'en termes d'image, cette écharpe tricolore, moi, elle me touche, elle la porte.
01:48Il faut se rappeler quand même qu'au moment des attentats, Annie Dalgo, elle est maire de Paris, déjà, mais depuis peu de temps en fait.
01:53Alors évidemment, elle connaît déjà les fonctions, parce qu'elle a été conseillère par ailleurs, mais elle est maire de Paris depuis moins d'un an,
01:59et les attentats de Charlie Hebdo, c'est les attentats dans le cœur de Paris, c'est le cœur de Paris qui est touché, c'est Paris meurtri, Paris c'est la France.
02:07D'ailleurs, elle accueillera, on se souvient, le 11 janvier, quelques jours plus tard, presque le monde entier chez elle, dans sa ville, dans notre ville, en tout cas dans notre pays.
02:16Et c'est son visage grave et son écharpe tricolore, et le fait qu'elle est là aujourd'hui, qu'elle soit là dix ans plus tard, c'est probablement, à n'en pas douter, un événement qui l'a beaucoup marqué.
02:26Toute petite parenthèse avant de vous entendre, Elsa Vidal, Guillaume Darré, je le disais, une large partie de la classe politique qui était là aujourd'hui, Marine Le Pen, absente de la France,
02:33elle manque sur la photo le jour où son père disparaît, voilà, petite parenthèse là-dessus.
02:37Effectivement, on a vu plus largement, puisque là, c'est la photo des personnalités qui étaient en responsabilité ou qui le sont aujourd'hui, mais c'est vrai qu'un peu plus loin,
02:44il y avait d'autres responsables politiques, des écologistes et autres, et c'est vrai que sur cette photo de Concorde nationale, on ne voit pas de représentant du Rassemblement national.
02:52Elsa Vidal, qu'est-ce qui, vous, vous marque ce soir face à l'image du 20h ?
02:55Eh bien, justement, c'est la Concorde qui, moi, me marque, parce que j'étais absente de France, je vivais à l'étranger au moment de ces attentats,
03:03et je me rends compte avec beaucoup de bonheur que, loin d'avoir divisé la population, on voit une unité des partis, on voit aussi l'unité des Français dans le dernier sondage Ipsos
03:13qui rappelait que pour 76% d'entre nous, la liberté d'expression est particulièrement importante.

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